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Prison de Tarascon : Feu et Agression !

Ce mercredi 19 juin 2024, vers 14h35, l’alarme incendie d’une cellule du quartier disciplinaire (QD) s’est déclenchée.

Lors de l’arrivée sur place de l’agent QI/QD et du gradé, un drap et une serviette étaient en feu. Les agents ont déroulé le Robinet Incendie Armé (RIA) et ont éteint le début d’incendie.

Le détenu à l’intérieur menace de mettre fin à sa vie par n’importe quel moyen !!!

Pour ce faire, il s’est confectionné une corde avec un drap déchiré. Malgré de nombreuses injonctions, l’incendiaire refuse de sortir de la cellule. Mécontent que le feu soit maîtrisé, il crache et insulte à de multiples reprises les personnels sur place et ceux venus en renfort.

Face à ses actions répétées et à son refus de sortir de la cellule enfumée, les agents interviennent afin de placer le détenu en promenade.

Le détenu se débat, il assène plusieurs coups de poing au niveau du torse et du visage du Brigadier-Chef .

Il a fallu placer le détenu en cellule de protection d’urgence opérationnelle (CProU) pour sa sécurité et mettre fin à l’incident

FO Justice APPORTE tout son soutien et SOUHAITE un prompt rétablissement aux collègues blessés

FO Justice DEMANDE que des sanctions disciplinaires EXEMPLAIRES soient prises à l’encontre du détenu.

FO Justice SALUE le professionnalisme et le courage des surveillants qui ont réussi à maîtriser la situation.

FO Justice EXIGE le transfert IMMEDIAT de ce détenu.

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Prison d’Avignon-le-Pontet : Agression à la MAH 1 !

Le jeudi 20 juin 2024 après-midi, au rez-de-chaussée de la Maison d’Arrêt (MA) 1, un incident grave a eu lieu :

Le brigadier-chef présent sur le bâtiment, qui fut alerté par le bruit, s’est alors retrouvé face à une personne détenue déjà bien connue de notre établissement pour avoir agressé un autre brigadier-chef, et qui de plus, est sortie le jour même du quartier disciplinaire !!

Le détenu en question, qui se fiche des commodités d’écriture, pour bénéficier d’un entretien avec le chef de bâtiment, exige d’être vu afin qu’une nouvelle cellule lui soit attribuée.

Offusqué du refus, il se retourna brusquement et porta un VIOLENT COUP DE POING au visage de notre collègue. Une CPIP alors présente a déclenché l’alarme. L’arrivée des renforts fut nécessaire afin de maîtriser l’individu et de le placer au quartier disciplinaire (QD).

PLUS QUE JAMAIS, LES AGENTS DOIVENT ÉTRE PROTÉGÉS ET SOUTENUS !!!.

FO Justice SOUHAITE un prompt rétablissement à notre collègue.

FO Justice DEMANDE des sanctions disciplinaires et pénales exemplaires, FERMES et SANS SURSIS à l’encontre du détenu !!!

FO Justice DEMANDE le transfert du détenu.

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Prison de Fleury-Mérogis : Quartier Mineur sous tension !

Le bureau local Force Ouvrière Justice s’inquiète de la montée en puissance du nombre de détenus incarcérés au quartier mineur sur le bâtiment D4. Plus particulièrement sur les conséquences sur sa gestion et son fonctionnement.

Actuellement, ce quartier spécifique est saturé avec près de 80 détenus pour une capacité de 94 places. Sans compter les nombreuses cellules défectueuses qu’il faut soustraire.

Les bagarres sur cours de promenades souvent liées à des règlements de compte, sont assez fréquentes.

Ce jeudi 20 juin 2024 vers 15h40, cinq collègues affectés sur ce secteur ont été victime de cette « chienlit carcérale » qui met à rude épreuve les nerfs des personnels.

Ainsi, lors de la mise en place de la promenade un détenu défavorablement connu sur cette entité s’est de nouveau illustré par son comportement perturbateur.

En dépit du dispositif de sécurité mis en place par les agents sous le contrôle d’une gradée, il a tenté de faire passer un CD dans l’une des cours. Malgré les injonctions des agents, il a persisté dans son acte en forçant le passage, en clair il était en phase avec sa « dinguerie ».

La maitrise du « lascar » a été particulièrement difficile et compliquée où un des nôtre a reçu plusieurs coups au niveau du corps. Tandis que 4 autres collègues ont reçu un déversoir de crachat par d’autres minots se trouvant sur la cour de promenades à proximité.

Les collègues ont été pris en charge et accompagnés aux urgences. L’auteur de ses violences a été acheminé au quartier disciplinaire.

Les ELAC ont été dépêchés sur place pour être en soutien et sécuriser les différents mouvements au sein du quartier mineur.

Le bureau local Force Ouvrière Justice sollicite un RETEX sur cet incident et sa gestion.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande des mesures d’urgence et immédiate dans la gestion propre de ce quartier spécifique qui est impacté au niveau sécuritaire.

D’ores et déjà des demandes de transfèrement ont été envoyé à la Direction Interrégionale de Paris pour traitement afin de répondre à l’urgence signalée

Le bureau local Force Ouvrière Justice interpelle le Directeur Interrégional pour une prise en compte réelle des difficultés rencontrées par les personnels avec cette surpopulation carcérale spécifique. Nous rappelons également les nombreuses agressions survenues sur ce secteur.

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Prison de Réau : Compte rendu CSA

Ce jour s’est tenu le dernier CSA (risques psychosociaux) de notre cheffe d’établissement.

Votre bureau local Force Ouvrière Justice avait besoin de réponses sur plusieurs sujets suite aux remontées du terrain…

Les principaux thèmes abordés : La gestion de personnel administratif, la mise à pied du directeur Thémis et le positionnement des caméras au bâtiment administratif.

– Concernant le personnel administratif :

Cela fait plusieurs mois que notre bureau, fait remonter le manque de personnel au niveau de l’administratif. Ces personnels de l’ombre que personne ne veut voir et pourtant…

De nombreux départs connus et pourtant aucune anticipation pour les remplacements (Cela étonne qui ? personnes, bienvenue à Réau).

De ce fait, nous avons et nous risquons d’avoir plusieurs services en grande souffrance. Avec une surcharge de travail supplémentaire (qui est déjà énorme) avec le même nombre d’heures à effectuer.

Propositions :

– Anticiper les départs : En mettant lors de la CAP susceptible d’être vacant.

– Payer les heures supplémentaires suite à la surcharge de travail.

– Lors du surplus de travail, tirer la sonnette d’alarme et mettre du personnel.

– Thémis :

Concernant la suspension du Directeur Thémis pour mettre un terme à la rumeur la CE nous a répondu :

Demande faite par THÉMIS pour insuffisance professionnelle.

– Caméras :

Le programme Caméra de notre établissement est en cours d’installation. Plus de 200 caméras seront installées et reliées au poste central information, sauf 7 caméras du bâtiment administratif.

Pourquoi ce privilège ?

Oui, il y a de nombreuses zones d’ombre :

– Pourquoi le PCI n’a aucun visuel sur ces caméras ?

– Pourquoi THÉMIS n’a pas effectué les travaux et l’installation du matériel ? Comme vous le savez, il est difficile de faire le moindre trou sans le consentement du privé.

– Pourquoi est-il impossible d’avoir le montant exact des travaux caméras au niveau de l’administratif ?

– Pourquoi seules 3 personnes ont accès aux caméras ?

Suite à nos investigations diverses, les caméras peuvent être visionnées depuis un téléphone portable.

C’est pourquoi le bureau Force Ouvrière justice Réau a fait appel à plusieurs organismes tels que la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés en autres. Pour avoir une clarification légale. Nous vous tiendrons avisés lors du retour des différents organismes.

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BOYCOTT DU CSA AP FS du 20 Juin 2024

C’est dans un contexte particulièrement lourd que nous avons été convoqués ce jour, à la formation spécialisée du CSA AP. En effet, le 14 mai dernier, Fabrice et Arnaud ont été lâchement assassinés et Nicolas, Damien, Arnault grièvement blessés dans l’exercice de leurs missions.

Quatre mois auparavant, Grégory, agent de l’ERIS de Lille, décédait dans l’exercice de ses fonctions dans un accident de la route. La stèle du millénaire comptera malheureusement trois nouveaux noms. La liste est déjà bien trop longue et nous devons tous dire stop !

Dire stop, mais pas que ! Il y a le temps des mesures urgentes nécessaires pour le terrain mais aussi le temps de la réflexion et des enquêtes pour lequel cette instance a un rôle plein, entier et fixé par la réglementation.

Pour l’Intersyndicale, il est essentiel que notre institution tire des enseignements et prenne conscience qu’il y a urgence à trouver un remède aux dangers auxquels les agents sont exposés quotidiennement. Dans cette instance, nous devrions trouver des interlocuteurs de la DAP ayant une latitude décisionnelle suffisante.

Pour autant, ce matin, le DAP ou son adjoint n’était pas là, montrant l’intérêt manifeste de notre administration à la situation de ses Personnels en matière de Santé et de Sécurité.

Pour l’Intersyndicale, il n’était donc pas possible de siéger en l’état.

L’Intersyndicale exige que cette instance trouve un intérêt premier auprès de la DAP.

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SDGF : Déclaration Liminaire lors du CSA du 20 juin 2024

Monsieur le Directeur,

Fo Justice souhaite tout d’abord présenter ses condoléances à la famille de notre collègue qui s’est suicidé lundi dernier et apporter tout notre soutien à nos collègues de Bordeaux.

Une nouvelle fois, nous ne pouvons que vous interpeller sur les conditions de travail car au-delà de l’enquête qui est diligentée, c’est toute une communauté de travail qui est atteinte et des familles sont détruites et sans parler de tous nos collègues qui sont en souffrance de par des conditions de travail, du management qui se dégrade résultant d’un mal-être.

FO Justice ne peut que se féliciter de la validation du protocole d’accord lors du CSA ministériel du 7 juin pour le passage d’adjoints en greffier. Nos collègues attendent avec impatience sa mise en application…

• Monsieur le Directeur, votre note en date du 7 juin sur l’actualisation d’ “Outilgref” ne peut que nous interpeller. En effet, s’il est prévu une mise à jour sur le volet des compétences nationales du parquet civil de Nantes en matière d’adoption et d’états civils et la création d’un Outilgref spécifique pour le parquet européen, de nombreuses tâches ne sont malgré tout pas listées dans Outilgref. Il est de plus regrettable que des directeurs de greffe refusent de transmettre la répartition par service d’Outilgref de leur juridiction aux organisations syndicales.

Devons-nous en déduire qu’il y a des choses à cacher ? Alors oui Outilgref fonctionne mal, n’est pas fiable et non nous ne pouvons pas dire que la Justice est réparée.

Avec les nouvelles modifications statutaires qui vont arriver et notamment le cadre greffier, quand allez-vous organiser une nouvelle réunion sur Outilgref avec les représentants syndicaux ?

Dans l’actualité du moment, de nombreux collègues nous interpellent sur leurs conditions de travail. Nous ne pouvons que penser à nos collègues de Mayotte, de Nouméa entre autres qui vivent dans des conditions désastreuses: pour les uns, une crise hydrique qui dure, pour d’autres une insurrection que même le président de la République, par son passage éclair, n’a pu ni calmer ni apaiser. Nous tenons à féliciter tous nos collègues pour leur sens aigu du service public.

Des équipes sont arrivées en renfort par le biais des brigades mais nous considérons que 4 magistrats et 3 greffiers ne pourront hélas pas tout régler. Nous tenons à féliciter nos collègues qui s’engagent pour venir les aider.

Concernant les sujets à l’ordre du jour et les dispositions propres au certificat de nationalité, selon nos collègues, il serait plus pratique d’avoir la signature électronique pour ne plus être obligé de sortir une copie, la signer, la tamponner pour ensuite la scanner : QUE DE TEMPS PERDU.

Le décret devrait prévoir une permanence téléphonique au bureau des nationalités plus étendue, car ne pas avoir d’interlocuteurs directs, rallonge les délais pour gérer les dossiers. Il doit être prévu la possibilité de télétravailler avec ce logiciel dans toutes les cours d’appels et pas au bon vouloir de certains DIT !

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Prison de Rouen : Au cirque de Bonne Nouvelle on Demande le Lama Cracheur

Mercredi 19 juin 2024, le détenu K. bien connu des établissements de notre DI et au passif disciplinaire chargé, a de nouveau fait parler de lui.

Alors que la collègue vient de répondre favorablement sa demande, ce dernier tape violemment dans la porte. Elle ouvre de nouveau la porte pour lui dire qu’elle allait faire le nécessaire à la fin de ses mouvements.

C’est d’une toute autre manière que le protagoniste comprend la réponse de la surveillante.

Mécontent, il bouscule la collègue pour sortir de la cellule. Elle tente de le réintégrer et c’est alors qu’il se retourne, lui crache au visage et l’insulte en ces termes :« nique ta mère, sale pute ». Ses codétenus l’ont empêché de s’en prendre physiquement à la collègue.

TRÈS ÉCOEURANT !!!!!!!

Un agent voulant venir prêter main forte à la surveillante se blesse.

Suite à son placement au quartier disciplinaire, l’officier de la division qui s’apprête à réaliser l’enquête disciplinaire se fait cracher dessus et insulter par LE LAMA CRACHEUR.

Le bureau local Fo justice apporte tout son soutien aux personnels agressés.

Le bureau local Fo justice demande une sanction ferme et le transfert de ce détenu.

Le bureau local Fo justice reste à leur disposition pour toutes les démarches qu’ils souhaitent entreprendre.

Le bureau local Fo justice félicite l’ensemble des collègues qui ont participé à la mise en prévention ains que pour leur professionnalisme.

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Prison de Longuenesse : Un détenu agité ! Un autre qui se prend pour un lama !

Ce mardi 18 juin 2024 à 8h15, au bâtiment A2, aile ouverte, lors d’un mouvement de détention, un détenu est venu à la rencontre du surveillant pour signaler un problème de vol de tabac dans son aile. Très énervé, il gesticulait dans tous les sens.

Celui-ci provoquait même des tapages et insultait le personnel : « Je nique vos mères, allez vous faire enculer ». Il a catégoriquement refusé de réintégrer son aile malgré les nombreuses injonctions qui lui ont été données. Cet individu a même tenté par tous les moyens de s’infiltrer dans une autre aile.

Une demande de renfort a donc été faite. Lors de la maîtrise, il a essayé de donner des coups de pied au personnel et se débattait fortement. Face à ce comportement, LE BRIGADIER-CHEF PRÉSENT S’EST CASSÉ UN PETIT DOIGT LORS DE L’INTERVENTION.

FO JUSTICE lui apporte son soutien et lui souhaite un prompt rétablissement.

Il a même jeté de l’urine sur l’officier de ce secteur. Lors d’une audience avec son CPIP, il lui a craché en plein visage ainsi que sur le personnel.

Le “lama” a continué lors de son passage en CDD, ce 17 juin, en crachant sur la chef d’établissement. Le personnel présent a dû le maîtriser. Une assesseuse extérieure a été choquée par cette situation ! À quand son transfert ?

Celui-ci cumule les agressions physiques et verbales. Peut-être sera-t-il transféré lorsqu’il passera au niveau supérieur, comme dans son ancien établissement où il a été condamné à 8 mois d’emprisonnement pour outrage et violence sur un agent pénitentiaire avec une ITT de plus de 7 jours ?

CE DÉTENU AU CAS PSY N’A PLUS RIEN À FAIRE CHEZ NOUS !

FO JUSTICE apporte son soutien aux personnels de tous corps confondus qui se sont fait humilier durant leurs missions.

FO JUSTICE demande le transfert de celui-ci au plus vite !

FO JUSTICE félicite les agents qui sont intervenus et leur dit MERCI pour leur réactivité.

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ETAT DES LIEUX DES PRISONS EN GUADELOUPE…

A l’aube du prochain CSA local et du CSA Départementale, le syndicat FO Justice Guadeloupe rappelle à notre direction locale, à la DSPOM et à notre administration, que certaines réponses sont toujours attendues concernant les ouvertures du DAC de Baie-Mahault et du nouvel établissement de Basse-Terre.

Dès les deux présentations officielles, notre syndicat n’a pas hésité à formuler auprès de nos deux directions et auprès de la Directrice Interrégionale, ses interrogations et ses inquiétudes plus que légitimes sur la mise en place des deux projets et pour un fonctionnement optimal. En parallèle, les deux établissements et son personnel sont toujours dans une grande souffrance due au manque de moyens humains, matériels et orphelins de certaines structures à l’instar des établissements hexagonaux (UHSI, UHSA, PREJ, ERIS…). Vous aurez la triste impression que nous ressassons les mêmes choses, mais il ne faut jamais arrêter le combat que nous avons commencé et continuer à œuvrer pour le bien des personnels.

Concernant le Centre Pénitentiaire de Baie-Mahault.

FO Justice Guadeloupe reste persuadé que, malgré les beaux plans que l’APIJ nous a concocté, des améliorations doivent être apportées, en parallèle, au projet DAC mais aussi à l’existant car l’un ne va pas sans l’autre. Même si la Direction nous a assuré qu’il y aura bien une cuisine plus grande et suréquipée, nous attendons toujours un arbitrage sur les autres services annexes (ou fonctions supports) de la part de la DSPOM. En effet, ces services seront fort impactés et inappropriés une fois le DAC mis en service : on pense au greffe, à la buanderie, au magasin, au vestiaire des détenus, au vestiaire des Surveillants, des locaux de détente en service de nuit, au parloir, aux locaux administratifs… Mais aussi la révision des effectifs en personnel administratif, technique et CPIP et de leurs locaux.

Notre organisation continue de dire que les 12 Agents prévus pour l’équipe ELSP sont insuffisants. Le même syndicat qui a voté OUI pour cette ouverture à 12 n’avait pas prévu les impacts à venir et la gestion approximative des missions demandées. La preuve en est, aujourd’hui ces mêmes signataires crient déjà au secours. FO Justice Guadeloupe demande qu’un effort supplémentaire soit fait pour augmenter leur effectif à 16, en prenant les quatre premiers agents de la liste complémentaire et les considérer comme des ouvertures de postes.

Quant au CD2 Nord, notre quartier différencié reste toujours un poids pour le personnel. En profondeur, rien n’a vraiment changé dans cette zone réservée aux indésirables de la détention (les vulnérables, une concentration de détenus à profils psy, les gestions atypiques, etc…). La gestion reste toujours « au petit bonheur la chance » car à n’importe quel moment tout peut basculer. Nous avons toujours dénoncé cette gestion fermée à coté de quartiers ouverts. Cela crée davantage de frustrations chez ces détenus. Une ouverture s’impose : plus d’activités, plus d’occupations. Cela doit passer par un travail en étroite collaboration avec les services sociaux, à l’image de ce qui a été mis en place à l’UDV.

La sécurisation et la fluidité des mouvements collectifs (parloir, promenade, atelier, activités, sport…) doit être une priorité pour faire respecter l’ordre. Pour FO Justice Guadeloupe, ce sera une heure de départ et une heure de retour pour TOUS les détenus du MEME SECTEUR, pas de retardataires qui traînent volontairement les pieds.

Depuis des années notre organisation réclame la présence de deux agents au PCI. C’est une demande forte du personnel, car actuellement l’agent en poste est plus que débordé par les appels, les contrôles et remises de clés, le contrôle des caméras, les ouvertures de grilles, etc…

Les Matin/Soir et les nuits qui sont doublées continuent de plus belle et semblent devenir un élément normal du planning des agents. FO Justice Guadeloupe continue de dire NON aux Matin/Soir et aux nuits doublées. Nous espérons qu’ils disparaîtront avec l’afflux en personnel (les MAD de Basse-Terre) au mois de juillet pour ne plus revenir. Pas mal de collègues ont connu des malaises ces derniers temps, le rythme effréné en serait-il la cause ? Une remise en question s’impose !

FO Justice Guadeloupe préconise une meilleure sécurisation du domaine. N’importe qui peut entrer sur le domaine comme bon leur semble. Le dernier incident en date (la fusillade) nous laisse encore à réfléchir. Cette sécurisation passe en premier lieu par le déplacement de la barrière de sécurité plus en amont de manière à éviter que les véhicules non autorisés n’arrivent jusqu’à la PEP. Cette sécurisation passe aussi par un meilleur éclairage du domaine, la pose de caméras supplémentaires et aussi la pose de plots ralentisseurs.

Les agents hors de l’établissement constituent un vivier d’agents non négligeable pour le service. Depuis peu, la politique de la direction pour les faire revenir semble jusqu’à maintenant vaine. Loin de nous l’idée de porter un quelconque jugement sur les raisons de leur absence, nous ne sommes pas médecins, mais le manque d’effectif se fait atrocement ressentir.

Par ailleurs, il est inconcevable que dans l’agrandissement du CP que nos têtes pensantes n’ont pas pensé à créer un vrai quartier arrivant, une annexe à l’unité de soin, à aménager une vraie salle de sport pour les agents, etc… On pourrait aisément lister le nombre de choses que nous aurions pu avoir, si et seulement si, le personnel était associé à ce genre de projet.

Les Personnels Administratifs.

Depuis quelques temps, le personnel administratif est en souffrance du fait d’un grand nombre de dossiers non géré ou en attente d’être géré.

Depuis les absences de certains agents, beaucoup de dossiers sont en stand-by. Ces derniers sont transférés au service économat qui peine avec ce surplus de travail.

Par ailleurs, le personnel administratif est unanime pour que la direction fasse une demande d’embauche à la DSPOM en prévision du DAC, mais dans l’immédiat la venue d’un personnel expert dans les marchés publics serait primordiale pour la gestion de certains dossiers majeurs. Il est aussi question de voir avec les chefs de service lors des affectations de personnels, afin de sélectionner des personnes profilées pour une adaptation rapide et pour réduire le temps de formation.

Concernant la Maison d’Arrêt de Basse-Terre.

Pour FO Justice Guadeloupe, la création et la mise en place de l’ELSP de Basse-Terre doit être une priorité avant l’ouverture de manière à ce qu’ils soient déjà opérationnels. Notre organisation dit déjà un grand NON quant à l’effectif dédié. Ne commettons pas la même erreur que le CP de Bémao en créant un ELSP au rabais. FO Justice Guadeloupe préconise un effectif de 12 agents pour la MA BT.

FO Justice Guadeloupe exige la fin des extractions médicales avec deux agents, de surcroit en service de nuit et sans armement. Dans le contexte sécuritaire où l’on se trouve actuellement, avec les assassinats de nos collègues dans l’hexagone, nous ne devons plus prendre ce risque, d’où la grande nécessité de la création de l’ELSP de Basse-Terre pour effectuer ces missions extérieures.

FO Justice Guadeloupe demande de prévoir à la sécurisation des cours de promenade avec un filet anti- projection, mais aussi la mise en place d’un dispositif anti-drone sur l’établissement.

Pour le fonctionnement de la nouvelle MA BT, FO Justice Guadeloupe demande d’instaurer le binômage sur les coursives et la mise en place de grilles palières pour la sécurité

De même, FO Justice Guadeloupe demande à la direction locale de revoir la gestion du QD. Il n’est pas normal qu’il n’y ait pas de surveillant affecté dans ce secteur. Nous déplorons que ça soit un « agent divers » qui s’occupe de faire les ouvertures des quartiers A et B, de la gestion du QSL, de la mise en place de l’activité musculation, de la fouille des extraits, et en plus doit effectuer les rondes du Quartier Disciplinaire. Comment un seul agent peut-il arriver à gérer tout cela !! FO Justice Guadeloupe demande que ce mode de fonctionnement cesse immédiatement.

Par ailleurs, FO Justice Guadeloupe réclame l’affectation d’un agent à la cuisine pour la surveillance et les fouilles (arrivée et sortie) des détenus. Trop de postes répertoriés et qui sont découverts. Question sécuritaire.

Le SPIP de Guadeloupe

Sur l’ALIP des Abymes des travaux doivent être réalisés pour sécuriser les lieux et le personnel. N’importe qui peut rentrer au SPIP. Aucun agent de sécurité n’assure les vérifications sécuritaires d’usage, et cela n’est pas normal.

FO Justice Guadeloupe rappelle que le Parking du personnel est trop petit et pas adapté.

Sur le volet RH, FO Justice Guadeloupe regrette que nombre de décisions soient prises sans qu’il y ait de véritables concertations avec le personnel. Le dialogue social est au point mort, quasiment inexistant, ce qui crée un climat tendu au sein de la structure.

FO Justice Guadeloupe demande qu’il y ait un temps d’échange ou autre entre la direction et le personnel.

FO Justice Guadeloupe demande le maintien des vaqués gagnés pour les CPIP après des CSA musclés et passionnés.

Les agents du pole DDSE attendent de renouer le dialogue avec la direction pour savoir où ils en sont.

Actuellement, le sentiment qui prédomine est une impression d’abandon ou de mépris. Conscient qu’il faut préserver l’équilibre au sein de cette structure, FO Justice Guadeloupe appelle à l’apaisement social pour le bien de tous. Nous devons nous réunir autour d’une table et faire en sorte d’avancer. Notre mission de service public reste la priorité mais dans de bonnes conditions.

Voilà au point où nous en sommes sur ces établissements et structures de Guadeloupe, et ça aurait pu être pire. Malgré les agressions physiques et verbales, malgré un rythme de travail éreintant, malgré une moyenne d’âge qui fait de nous des « anciens » et malgré des conditions de travail limitées, nous continuons à tenir, nous continuons à assurer au quotidien notre mission régalienne.

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