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PJJ : Préavis de Grève en soutien à l’UEMO Lille Bois Blanc

Monsieur le Directeur interrégional,

De nombreuses équipes nous ont déjà sollicité face à l’absence de renouvellement de plusieurs contractuels, laissant présager de grandes difficultés dans des structures souvent à bout de souffle.

Aujourd’hui, c’est l’équipe de l’UEMO Lille Bois Blanc et il est probable que d’autres rejoignent le mouvement si les arbitrages rendus ne sont pas satisfaisants.

C’est pourquoi, FO Justice PJJ dépose un préavis de grève le 26 mars 2025 à partir de 8 heures pour l’ensemble des personnels de l’inter région afin de dénoncer la politique d’austérité touchant encore une fois notre territoire.

La période estivale approche et les heures supplémentaires s’accumulent. Il est urgent que l’administration puisse entendre la voix de ses personnels.

FO Justice PJJ exige des moyens RH immédiat afin de pallier aux besoins des structures.

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Corse : Des moyens humains pour les CPIP de Casabianda !

Alors que le CD de Casabianda connait une augmentation de la population pénale de plus de 28% ces 6 derniers mois, le SPIP de Casabianda se voit quant à lui amputé du poste du 3ème CPIP sur le nouvel organigramme national, avec un poste de secrétaire vacant depuis juin 2024.

Les CPIP ont alerté la DI par le biais de CRP sur la situation critique en devenir (1 CPIP pour 80 personnes détenues) restés aujourd’hui sans réponse.

Les inquiétudes sont accentuées par la note DAP du 10/06/2024 concernant la politique nationale relative à la prise en charge des AICS, renforcée par la note DISP du 04/07/2024 desquelles découlent des attendues supplémentaires en matière d’animation de PPR, de formations spécifiques AICS et de l’application de nouvelles mesures en matière de Justice Restaurative (CSR).

Dans ces conditions, les CPIP ne serons plus en mesure d’assurer correctement leurs missions, malgré leur engagement et leur volonté de bien faire leur travail.

C’est pourquoi, le bureau local Corse FO Justice, soutenu par l’UISP-FO Justice de Corse, exige “la ré-ouverture” du poste de CPIP sur l’antenne du CD de Casabianda sur la mobilité 2025.

Le bureau local Corse FO Justice refuse un ANT sur ce poste qui nécessite à minima une formation initiale de CPIP pour la prise en charge d’une population pénale spécifique.

Le bureau local Corse FO Justice exige le recrutement d’un ANT sur le poste de secrétariat dans l’attente de la mobilité nationale.

Le Syndicat FO Justice de Corse prendra et assumera ses responsabilités… !

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Flash-inFO SDGF : Mobilité des Greffiers

Cher(e) collègue

La liste pour la mobilité des greffiers est sortie.

Vous avez besoin de votre mobilité, votre dossier est prioritaire, il doit être étudié.

La CAP n’existe plus en tant que tel, MAIS nous vous aidons dans vos démarches : constitution du dossier et plaidoirie devant la sous directrice.

Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, n’hésitez pas à nous confier votre dossier afin d’être certain que l’administration l’étudie avec attention !

Le syndicat FO Justice peut vous aider à faire avancer votre dossier de mutation

►N’hésitez pas à contacter votre délégué régional OU en contactant :

Pour les Greffiers

Christophe DOUCHET : 06.35.36.70.51 c.douchet@fojustice.fr

Jean-Jacques PIERON : 07.86.99.64.02 j.pieron@fojustice.fr

Pour les Directeurs des Services de Greffe

Philippe DELISE, Directeur : philippe.delise@justice.fr

N’oubliez pas nous sommes là pour vous aider ; saisissez-nous !

FO Justice défendra toujours les personnels de justice sans qui rien n’est possible !!!

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FO JUSTICE S’OPPOSE FERMEMENT Aux amendements sur les visios-audiences !

Alors que la « Proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic » est débattue à l’Assemblée nationale depuis ce lundi du 17 mars, FO Justice s’oppose catégoriquement à tout amendement visant à restreindre l’utilisation de la visioconférence aux seuls détenus affectés dans les quartiers de lutte contre la criminalité organisée. Cela limiterait son utilisation à environ 200 personnes cette année et au mieux à 800, lorsque les 4 établissements dits de haute sécurité seront ouverts, alors que ces types de profils représentent 17 000 détenus incarcérés à ce jour.

Non seulement cette restriction ne trouve aucune justification, mais surtout elle mettrait en péril la sécurité des Personnels pénitentiaires. Les extractions judiciaires exposent nos Collègues à des risques importants, que ce soit lors des déplacements, mais aussi au sein même des tribunaux. La généralisation des visios-audiences, pour l’ensemble des détenus en lien avec la criminalité organisée, est une mesure indispensable pour réduire ces dangers et garantir la protection des fonctionnaires et magistrats, mais également du public, donc de la Société.

FO Justice rappelle que cette position est en cohérence avec les engagements pris dans le cadre du protocole d’Incarville, signé après le drame qui a marqué la France.

Restreindre cette mesure irait à l’encontre de l’objectif principal de ce protocole, qui vise à renforcer la sécurité et l’efficacité des missions pénitentiaires.

FO Justice exhorte donc le Gouvernement et les membres de la représentation nationale à revenir sur cette orientation et à maintenir la portée initiale du projet de Loi. L’usage des visios-audiences doit être la règle qui s’applique à tous les détenus en lien avec la criminalité organisée, entre autres, sans qu’il soit question de leur affectation dans un quartier spécifique. Il n’y a pas lieu de corréler ces deux critères.

Sans quoi, tout ce qui a été entrepris ces dernières semaines ne servirait à rien… RIEN !

De plus, nous voyons fleurir de toute part le vacillement même du régime de détention dérogatoire, qui doit être implanté sur les établissements de Vendin-le-Vieil et de Condé-sur-Sarthe, afin d’accueillir les détenus les plus dangereux.

Il faut comprendre par-là que ce projet d’établissement est déjà mort-né ! Quelle volte-face ! Quel scandale !

Comment peut-on accepter la tournure que prennent les évènements ?

Comment peut-on accepter que l’on vienne piétiner la mémoire de nos Collègues disparus ?

Comment peut-on accepter que personne ne tire les leçons du récent passé tragique ?

FO JUSTICE appelle donc l’ensemble des Personnels à se préparer à des actions de mobilisation si nous n’étions pas entendus !

Il en va de notre sécurité !

De la sécurité de tous !

Nous restons et resterons mobilisés pour défendre la sécurité de nos Collègues.

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ACTION SOCIALE : Flash-inFO – Catalogue Vacances adultes et Familles été 2025 de la Fondation d’Aguesseau

L’Union FO Justice – Action Sociale vous informe de la sortie du nouveau catalogue « Vacances adultes & familles » 2025 de la Fondation d’Aguesseau !

Découvrez sans attendre sa sélection renouvelée des séjours et d’escapades.

L’union FO Justice, votre informations est notre Force pour défendre l’Action Sociale !

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PJJ : L’UEHC de Limoges – Seul Face à la Violence !

Sept éducateurs de l’UEHC de Limoges se retrouvent en accident de travail suite à des violences subies depuis plusieurs semaines !!!

Hier soir encore une éducatrice a reçu des coups de la part d’un mineur ayant frappé déjà à de nombreuses reprises plusieurs agents de la structure depuis une semaine. Cet adolescent ayant été considéré comme irresponsable pénalement revient sur la structure après chaque fait de violence.

L’équipe de l’UEHC et la PJJ en général n’est pas formée pour prendre en charge un mineur en aussi grande fragilité d’un point de vue de la santé mentale et ayant un traitement médicamenteux aussi important.

La situation n’est plus tenable et l’inertie de la magistrature et de notre administration mets en danger à la fois le mineur et les autres usagers mais aussi toute l’équipe éducative de cette unité.

Qu’attend le magistrat pour ordonner une hospitalisation pour le mineur afin qu’il puisse bénéficier de soins le plus rapidement possible et ce sur le long terme ?

Qu’attend la DIR et la DT pour enfin réagir face à tant de violences qui détruisent les professionnels et cela dans l’indifférence général ?

Notre Organisation Syndicale n’a de cesse de répéter inlassablement les dangers qu’encourt l’hébergement à la PJJ. Victime d’une politique de chiffre et d’une gestion inhumaine ne se souciant pas de la souffrance du personnel de la PJJ et encore moins de son bien-être.

Soyons clair :

Vous méprisez nos constats et votre aveuglement a un coût humain que vous ne pouvez ignorer.

Combien d’agents détruits la PJJ a laissé sur le carreau et ce depuis des années ?

« La violence a coutume d’engendrer la violence » disait le grand tragique grec Eschyle.

Pour nous il aurait pu clamer :

« L’administration de la PJJ a coutume de diriger par son indifférence »

Du fait de ces évènements une nouvelle fois gravissimes notre Organisation Syndicale demande à être reçu conjointement par la DIR et la DT.

Dans le cas contraire nous serons dans l’obligation d’en échanger directement avec la chancellerie n’acceptant plus votre inaction.

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PJJ : Déclaration Liminaire du CSA – Formation Spécialisée du 13 mars 2025

Madame la Présidente,

Ce premier CSA de l’année en formation spécialisée se tient dans un contexte avec le passage à 90% de la rémunération des agents en arrêt maladie à compter du 1er mars 2025.

Cet acharnement du gouvernement sur la fonction publique illustre bien la non-reconnaissance de l’implication des agents publics dans leur mission. Il y aura certainement un impact sur l’attractivité dans de nombreuses filières comme c’est actuellement le cas à la PJJ au regard du nombre de candidats présents aux concours. Le dernier rapport de la DREES sur la trajectoire des éducateurs spécialisés entre 2012 et 2021 indique qu’un éducateur sur deux a quitté le métier, l’avenir est donc radieux à la PJJ. Par ailleurs dans le cadre du dialogue de gestion l’administration centrale vient de rendre ses derniers arbitrages sur les BOP présentés par les DIR.

FO Justice PJJ pense d’ores et déjà que la DPJJ persiste dans ses erreurs en ignorant les leçons du plan social de l’an dernier ! Il est impératif qu’elle revoie en profondeur ses indicateurs d’activités, qui sont aujourd’hui totalement obsolètes.

Concernant les points présentés à l’ordre du jour, à savoir le rapport d’activité de la médecine du travail et le bilan du plan d’action SST 2021 à 2024 il est intéressant pour FO Justice PJJ de faire un comparatif entre ces deux documents.

Nous avons en effet la médecine de prévention qui alerte l’administration sur la détérioration des conditions de travail et qui met en péril à la fois la santé des professionnels et la qualité de l’accompagnement des jeunes. Les rapports des médecins du travail sur l’ensemble des territoires sont explicites : les conditions d’exercice des éducateurs et des personnels encadrants sont devenues alarmantes.

Pour FO Justice PJJ nous pensons que nous sommes confrontés à une accumulation de facteurs délétères qui engendrent souffrance, stress et épuisement.

Madame la Présidente,

Contrairement au PSN que vous nous avez présenté et qui faisait l’éloge de la mise en œuvre du CJPM, la médecine de prévention constate que la réforme de la justice des mineurs a généré des bouleversements organisationnels qui fragilisent nos pratiques professionnelles et accentuent les tensions au sein des équipes. Dans le même temps, les charges de travail explosent, avec des horaires « à rallonge », des journées qui s’étendent tard dans la nuit et des déplacements sur de longues distances qui épuisent les personnels.

Le rapport indique également que nous faisons face à une montée inquiétante des situations de violence en détention. Les jeunes pris en charge présentent de nouvelles spécificités – troubles psychiques, radicalisation – qui nécessitent des moyens adaptés etune formation renforcée. Or, au lieu d’un accompagnement ajusté et de ressources supplémentaires, nous devons affronter ces réalités dans un climat d’improvisation et de sous-effectifs constants. Cette exposition aux violences met en danger non seulement les professionnels, mais aussi les jeunes eux-mêmes, dans un cadre où les moyens de prévention et de protection sont largement insuffisants. À cela s’ajoutent des risques accrus d’accidents de service, liés à ces situations de violence, ainsi qu’aux contraintes du travail de nuit.

Le travail isolé est un véritable problème de sécurité et la mise en place systématique du travail en binôme est une nécessité absolue, qui ne peut plus être ignorée. Nous n’avons pas été surpris non plus de voir apparaitre dans ce rapport que le nombre élevé de contractuels, plongés dans l’incertitude du renouvellement de leur contrat, instaure un climat d’instabilité permanent. Le plan social du mois de juillet dernier n’en est qu’une parfaite illustration. En effet, comment nos collègues contractuels peuvent-ils se projeter et s’investir pleinement dans leur mission alors qu’ils ne savent pas s’ils auront encore un emploi demain ? Cette précarité fragilise les équipes et nuit gravement à la continuité du travail éducatif et d’accompagnement.

Par ailleurs, nous constatons un turn-over incessant des cadres de proximité (DS-CADEC), engendrant une perte de repères et un affaiblissement des régulations institutionnelles. Chaque changement de direction impose de nouvelles méthodes, de nouvelles priorités, et vient désorganiser encore davantage des équipes déjà en souffrance.

Dans ce contexte chaotique, les conflits de valeurs se multiplient, se transformant en conflits interpersonnels et alimentant un climat de travail délétère. Nous sommes nombreux à être en profond désaccord avec des injonctions managériales déconnectées du terrain, qui compromettent le sens même de notre mission éducative et sociale.

Par contre, le bilan PASST sur 2021 à 2024 est beaucoup plus nuancé. Car selon la PJJ, il a permis des avancées notables en matière de santé et sécurité au travail, avec des axes d’amélioration qui restent nécessaires pour une prévention plus efficace et homogène sur tout le territoire.

Bizarrement la PJJ se congratule des actions microscopiques qu’elle a mise en place comme les actions de prévention qui n’ont été que rarement mises en place sur le terrain.

Les indicateurs de mise à jour des DUERP ne sont que des coquilles vides car aucun établissement et service n’a présenté un PAPRIPACT dans les CSA régionaux ou territoriaux. Quant aux missions des inspecteurs SST qui sont censés être indépendants pour faire appliquer le droit et cadre règlementaire, FO Justice PJJ reste dubitatif car leurs recommandations reçoivent certainement l’aval des « milieux autorisés » avant d’être publiées.

Enfin FO Justice PJJ dénonce la légèreté dont fait preuve la PJJ concernant les risques psychosociaux car les conditions de travail sous le prisme d’un management pathogène influent négativement sur l’organisation du travail et sont bien évidement les causes de la souffrance au travail.

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Entrave syndicale au sein du SPIP de Guadeloupe

FO Justice CPIP dénonce avec force les graves atteintes aux droits syndicaux constatées récemment au sein du SPIP de GUADELOUPE suite au mail envoyé par la DFSPIP de GUADELOUPE le 27/01/2025 à destination de l’ensemble des personnels du SPIP.

Les déclarations de la DFSPIP font suite à plusieurs communiqués locaux, dénonçant les agissements et les manquements des deux responsables de structure.

Mme la DFSPIP considère notre organisation syndicale locale, FO Justice SPIP de Guadeloupe, comme « n’étant pas représentative des personnels du SPIP DE GUADELOUPE, donc pas fondée à intervenir ».

Ces pratiques sont d’autant plus inquiétantes qu’elles interviennent dans un contexte de surpopulation carcérale, de dégradation des conditions de travail et d’un épuisement croissant des personnels pénitentiaires, qui font face à des responsabilités de plus en plus lourdes sans les moyens adéquats pour les pour y faire face.

Empêcher les syndicats d’assurer leur rôle d’intermédiaire et de défense des agents ne fera qu’aggraver la situation et alimenter un climat déjà tendu.

Notre section locale, FO Justice SPIP de Guadeloupe, n’avait ni menti ni exagéré. Nos représentants ne sont surtout pas dans « l’acharnement », ni dans une dynamique calomnieuse, mais bien dans son rôle qui consiste (entre autres) à la dénonciation de faits pouvant porter un coup sévère à l’équilibre du dialogue social et aux droits fondamentaux des agents.

La DFSPIP, par ce dernier mail aux personnels, affirme sa volonté de vouloir museler les personnels et leurs représentants, une position que nous ne pouvons pas accepter plus longtemps.

Nous rappelons que les libertés syndicales sont garanties par la Constitution française et les conventions internationales ratifiées par la France, notamment la Convention n°87 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Toute tentative visant à entraver leur exercice constitue une violation grave du droit et un recul inacceptable des principes démocratiques.

FO Justice CPIP en soutien à ses représentants locaux exige :

⇒ La cessation immédiate des pratiques visant à entraver l’action syndicale au sein du SPIP Guadeloupe

⇒ La mise en place de mesures concrètes garantissant le respect du dialogue social et des droits des agents.

⇒ Le départ de ces deux Directrices.

Nous appelons l’ensemble des personnels à rester solidaires face à ces atteintes et à faire état à leurs représentants de toute nouvelle difficulté.

Nous invitons également les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités pour rétablir un climat de confiance et de respect au sein du SPIP GUADELOUPE.

FO Justice CPIP, ainsi que notre section locale FO Justice SPIP de Guadeloupe, resteront mobilisés et déterminés à poursuivre son combat pour la défense des droits des personnels dans le respect des principes démocratiques et sociaux qui doivent prévaloir dans nos institutions.

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