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Prison de Rennes : Lettre ouverte à Monsieur Pascal Vion, Directeur Interrégional DISP de Rennes

Objet : réorganisation de l’astreinte et de la permanence DI

Monsieur le Directeur interrégional,

Le bureau local FO Justice du siège de la DI a pris connaissance avec étonnement de votre note relative à la réorganisation de la permanence et de l’astreinte au sein de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes Grand-Ouest.

Dans le cadre de votre volonté d’élargissement de la liste des permanenciers 2025, les personnels du siège ont en effet été invités, par un message du 30 janvier 2025, à transmettre leurs indisponibilités avant le 7 février 2025, pour la période allant jusqu’à fin juin 2025.

Outre le fait que ce délai est particulièrement court pour permettre à l’ensemble des collègues de vous répondre dans les temps impartis (notamment en raison des congés, arrêts de travail, etc.), il aurait été plus respectueux et mieux perçu d’engager un véritable dialogue avec les organisations syndicales du siège et les agents concernés, avant l’envoi de cette note, qui a été reçue de manière soudaine et brutale.

Cette réorganisation suscite des interrogations légitimes parmi les agents, notamment en raison de l’élargissement significatif de la liste des permanenciers. Celle-ci inclut désormais l’ensemble des personnels de catégories A et B du siège, ainsi que l’ensemble des agents du département sécurité détention, catégorie C comprise. Cette refonte porte le nombre de permanenciers de 26 à plus de 90 et concerne l’ensemble des départements et services.

Or, nombre d’entre eux, de par leurs fonctions, disposent de peu, voire d’aucune connaissance du milieu de la détention. Cela risque de complexifier l’évaluation de certains incidents et d’entraîner des difficultés dans la gestion des permanences et des astreintes. Cette situation soulève la question de la légitimité d’une telle demande et suscite, de fait, une certaine incompréhension parmi les agents concernés, qui ne peuvent qu’être perplexes face à ces nouvelles missions.Nous souhaiterions également obtenir des précisions quant au respect de la pause méridienne obligatoire de 45 minutes, alors qu’une permanence est demandée de 9h00 à 19h00 sans interruption. Qu’en est-il des heures effectuées en dehors de la charte des temps (18h30/19h00) ? Au sujet des permanences effectuées en télétravail, qui seront automatiquement décomptées sur une base de 7h16, comment seront compensées les 2h44 restantes ? Ces points méritent d’être clarifiés afin d’assurer une organisation juste et équilibrée du temps de travail.

Monsieur le Directeur Interrégional, le dialogue social et la communication sont essentiels pour garantir un climat de travail serein et une reconnaissance légitime des agents. Il est indispensable d’être à leur écoute et de prendre en considération leurs propositions, afin de concilier leur bien-être et le bon fonctionnement des services. Une concertation préalable aurait permis aux agents du siège d’aborder cette réorganisation avec davantage de sérénité.

FO Justice Siège DI restera vigilante sur l’évolution de ce dossier et continuera de défendre les intérêts des personnels du siège de la DI, qui méritent respect et considération.

C’est pourquoi, Monsieur le Directeur interrégional, nous comptons sur vous pour une communication plus riche et transparente des évolutions en cours sur le siège de la DI.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur interrégional, l’expression de nos respectueuses salutations.

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Prison de Caen-Ifs : Vendredi tout est permis

Ce vendredi 7 février a été marqué par une série d’incidents.

Vers 11 heures, en MAH1, à la suite d’un tapage causé par un détenu, la surveillante d’étage a constaté, par l’œilleton, que ce dernier avait saccagé sa cellule en projetant divers objets contre la porte. Face à son refus d’obtempérer aux injonctions, une mise en prévention a été nécessaire pour mettre fin à l’incident.

Cinq minutes plus tard, au quartier mineurs, un détenu connu pour son comportement problématique a violemment réagi lors d’une palpation préalable à un entretien avec la PJJ. Il a asséné un coup de coude au niveau du thorax d’un agent avant de tenter un coup de pied au tibia. Là encore, la mise en prévention a été indispensable pour maîtriser la situation.

Vingt minutes après, au niveau du PIPR, une détenue, à la suite d’un différend avec un enseignant, a jeté ses documents de cours au sol avant de se mettre soudainement à courir sans raison apparente. La mise en prévention a été nécessaire pour stopper la « sprinteuse ».

Cette journée mouvementée illustre les défis quotidiens rencontrés par le personnel.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS exige que l’ensemble des individus impliqués soit sanctionné à la hauteur de leurs actes. Il demande également le transfert des détenus qui posent problèmes depuis un certain temps.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS tient à exprimer son plein soutien aux collègues concernés et les félicite pour leur professionnalisme dans ces conditions difficiles. Il reste à leur disposition pour les accompagner dans leurs démarches.

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Prison de Brest : Trop c’est trop !

Cette semaine, la MA de Brest a dû faire face à un énergumène multipliant les simulacres (dixit le détenu) de tentatives de suicide, déclenchant à chaque fois une extraction médicale d’urgence.

Lors de sa première extraction, celui-ci a subi un examen psychiatrique ne le déclarant pas suicidaire, ce qui a conduit à son retour à l’établissement. Il a alors été placé en CPROU (Cellule de Protection d’urgence).

Le temps pour l’équipage de rédiger un CRP et de mettre une observation sur GENESIS, le détenu simulait à nouveau une tentative de suicide.

Une seconde extraction médicale d’urgence est alors décidée. Après plusieurs heures d’attente à subir les provocations du détenu, un nouvel examen psychiatrique est réalisé. Décision : placement en hôpital psychiatrique.

Pourquoi a-t-il fallu attendre autant de temps pour qu’une telle décision soit prise ?

Le bureau local Force Ouvrière Justice s’interroge sur les conséquences pour le personnel si l’une de ces tentatives avait abouti.

Une nouvelle fois, l’Administration Pénitentiaire aurait-elle été mise sous les projecteurs ?

Malheureusement, la MA de Brest en a déjà fait l’amère expérience. Nous ne souhaitons pas que cela se renouvelle.

Le bureau local Force Ouvrière Justice ne cesse de rappeler que vos extraction médicale d’« urgence » ont un impact direct sur le fonctionnement de l’établissement.

À chaque sortie, la sécurité des escortes, de vos collègues hospitaliers, des patients et des autres détenus est mise à mal.

Qui assurera l’escorte d’une urgence vitale si un équipage est déjà engagé sur une de vos sorties « Doliprane » ?

Depuis plusieurs mois, le bureau local Force Ouvrière Justice appelle à une réunion entre l’US, la Direction et les Organisations Syndicales afin de mettre en place un fonctionnement plus adapté aux contraintes de sécurité, tant pour la gestion interne que pour les extractions médicales.

La construction de la nouvelle Unité Sanitaire avait, entre autres, pour objectif de faire baisser le nombre d’extractions médicales.

Au vu des chiffres actuels, force est de constater l’échec de cet objectif !

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande donc la mise en place de la télémédecine au sein de notre établissement.

À l’heure où certaines pharmacies adoptent cette pratique, pourquoi pas l’Unité Sanitaire de la MA de Brest ?

À quoi bon avoir autant de personnel sur place si c’est pour multiplier les consultations externes ?

Nous donnons donc rendez-vous aux interlocuteurs de bonne foi souhaitant travailler dans l’intérêt de chacun.

L’affaire d’Incarville doit nous servir de rappel : chaque sortie comporte des risques considérables pour le personnel et la sécurité publique.

L’Administration Pénitentiaire doit cesser de multiplier ces extractions inutiles et privilégier des solutions internes adaptées.

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Prison de Nantes : On y est !!!!

Comme le laissait présager la tendance et avec la fermeture partielle de la MA de La Roche-sur-Yon les records de surpopulation tombent.

Ainsi la MA de Nantes a franchi le cap des 1000 détenus hébergés.

« Intra-muros » , hors Structure d’Accompagnement à la Sortie, on comptait 958 détenus ce matin contre un précédent record de 951 convives l’année passée.

808 détenus en détention hommes pour 420 places soit 193% de taux d’occupation hors quartier arrivant.

En intégrant le quartier arrivant on dépasse les 207% de taux d’occupation.

Plus de 250 matelas au sol chez les hommes.

L’ensemble des services de la maison d’arrêt de Nantes du greffe à la détention est submergé par cet afflux massif et ces vagues incessantes d’arrivants et tous les services doivent assurer cette surcharge de travail qui croît de manière exponentielle à effectifs constants !!!

Et les agressions sur officier et gradés de ces 8 derniers jours, sans compter le temps passé à arrondir les angles attestent d’un établissement au bord de l’explosion.

Que dire de notre quartier arrivant labellisé ?

60 détenus pour 40 places.

Des détenus présentant des troubles psy ou dangereux hébergés au QA faute de places à l’isolement et qui bloquent 8 des 28 cellules (contre 11 hier).

Les quadruplettes dès leur phase d’accueil ont au moins le mérite de les mettre immédiatement dans le bain.

Des expérimentations d’association de détenus dont l’encellulement individuel est indispensable en temps normal pour la sécurité de tous !

Des détenus qui faute de places en détention stagnent au quartier arrivant….

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes apporte son soutien à l’ensemble des personnels de tout corps qui souffrent de cette surcharge de travail et doivent au quotidien gérer les états d’âme, toujours plus nombreux, de la population Pénale.

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes espère que, malgré notre duo Vendôme/Beauvau, les magistrats nantais et vendéens prendront conscience que sans moyens, les personnels nantais ne font que colmater en espérant ne pas connaître de graves incidents.

Il est facile de parler des salons parisiens mais la situation critique devient intenable dans nos établissements…..La volonté c’est bien, mais sans moyens….

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Prison de Rennes-Vezin : Rencontre avec Mme ROUAUX Députée d’Ille-et-Vilaine Le 30 janvier 2025

Le jeudi 30 janvier 2025, le secrétaire local du bureau FO Justice ainsi que le 1er adjoint ont rencontré Mme Rouaux Claudia, députée d’Ille-et-Vilaine, afin de lui faire part des nombreuses problématiques que rencontre notre établissement.

La rencontre, qui a durée 1h30, à permis un échange intéressant et constructif.

Nous avons pu aborder les sujets suivants :

  • Effectif de l’établissement en personnels : 332 personnels de surveillance et officiers ; Actuellement, un déficit d’environ 40 agents.
  • Nombre de détenus et matelas au sol : (au 10 janvier 2025) 843 détenus, 75 matelas au sol pour 686 places
  • Problèmes sécuritaires :

Les projections : environs 1100 projections par mois (Smartphones, stupéfiants, viandes, couteaux en céramique, PS4, vidéoprojecteur, lames de scie, appareils à raclettes, essence, bouteilles d’alcool)

Augmentation des cas psychologiques de détenus en détention classique

Présence de 8 DPS sur l’établissement avec une hausse des détenus à isoler en raison du grand banditisme, un QI plein et des détenus répartis sur toute la détention

180 mesures de séparations entre détenus

QSL : agents isolés dans une structure non sécurisée avec des détenus en régime ouvert 24h/24 n’ayant pas le profil pour ce quartier. Quasiment aucune caméra, gestion des incidents catastrophique. Recrudescence des retours de détenus alcoolisés, sans retour à Vezin et manque de sanctions disciplinaires. Les sorties médicales de nuit, des détenus alcoolisés, sans escorte pénitentiaire, laissant le SAMU seul avec une personne placée sous-main de justice et potentiellement dangereuse.

Extractions en panachage malgré l’événement tragique du 14 mai 2024

Gilet pare-lame non adapté pour le personnel féminin

  • Demande d’aide financière pour les collègues de Mayotte afin de permettre l’envoi d’un conteneur à leurs familles.

Durant l’entretien Mme la députée nous a apporté les réponses suivantes :

Pour le problème d’effectif en personnel et de la surpopulation carcérale, elle nous annonce vouloir saisir la Direction Interrégional et prendre rendez-vous avec Mr Vion afin de pouvoir échanger à ce sujet.

Concernant les gilets pare-lame, Mme Rouaux nous déclare saisir la responsable du droit des femmes afin de remédier au problème que la DAP refuse de résoudre.

Pour le conteneur, elle nous transmettra les coordonnées de son collègue député qui est spécialisé sur le sujet. Nous vous tiendrons informés.

Pour les très nombreux problèmes liés à la sécurité de notre établissement

La situation du travailleur isolé du QSL à particulièrement inquiété Mme la députée au vu des défaillances du protocole avec le CPF en cas d’incident, et souhaite qu’une solution soit trouvée à cette situation problématique. Elle déclare vouloir saisir le préfet afin de régler les sorties médicales sans escorte.

Mme Rouaux nous a également transmis une lettre datant du 13 janvier 2025 qu’elle a écrite pour le ministre de la justice, Mr Darmanin, concernant l’urgence de l’installation d’un filet anti-projection sur notre établissement.

Celle-ci s’est montrée particulièrement choquée du nombre de projections, des très nombreux trous dans les caillebotis aux fenêtres des cellules et s’interroge sur l’inaction de notre direction interrégionale au vu des nombreux problèmes sécuritaires qui leurs sont remontés et ce depuis plusieurs années par les organisations syndicales locales. Elle nous a longuement questionné sur le quotidien difficile des personnels de Vezin et nous déclare vouloir faire son maximum pour nous aider à améliorer nos conditions de travail.

Dans ce but, en plus d’adresser un courrier au Directeur Interrégional du Grand-Ouest, elle annonce son intention d’interpeller directement le ministre de la Justice devant l’Assemblée nationale le mardi 18 février 2025. Elle évoquera les graves problèmes de sécurité du Centre Pénitentiaire de Rennes-Vezin via une question orale sans débat.

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Prison de Condé-sur-Sarthe : Homogénéisation des Pratiques – STOP aux Multiples Modes de Distribution !

Le Centre Pénitentiaire d’Alençon-Condé-sur-Sarthe, en tant que maison centrale hautement sécurisée, est amené à accueillir des détenus à haut risque, notamment avec les annonces de notre Ministre concernant la gestion des 100 plus dangereux narcotrafiquants.

Dans ce contexte, il est impératif d’uniformiser les procédures pour garantir une sécurité maximale aux agents. Actuellement, la distribution des repas se fait de manière différenciée :

Dans les quartiers spécifiques, la distribution en barquettes permet de limiter les mouvements des détenus et de sécuriser la remise des repas pour les agents présents. Dans le reste de l’établissement, les détenus doivent sortir de cellule pour récupérer leur repas, ce qui engendre des risques de tensions, d’agressions et de circulation non contrôlée.

Cette situation crée une inégalité dans la gestion de la sécurité et expose inutilement les agents. Afin d’uniformiser et de renforcer la sûreté de l’établissement, le bureau local Force Ouvrière demande la généralisation du service en barquette à l’ensemble de la structure. Ses principaux avantages sont :

1. La réduction des risques de tension et d’agression : en limitant les déplacements des détenus, on diminue les interactions conflictuelles et les incidents violents liés à la distribution des repas. Une pression éventuelle des codétenus réduite sur l’auxiliaire d’étage.

2. La sécurisation des agents : Moins d’interactions directes avec les détenus réduisent les risques d’agressions physiques ou verbales, améliorant ainsi les conditions de travail des personnels pénitentiaires.

3. Le Meilleur contrôle des mouvements : La distribution en cellule évite les attroupements et les déplacements non maîtrisés, réduisant ainsi les risques d’évasion, de passage d’objets interdits et d’intimidation entre détenus.

4. L’uniformisation des procédures : L’adoption d’un seul mode de distribution permet une meilleure organisation et une clarté des consignes pour l’ensemble des agents, réduisant ainsi les erreurs et les failles de sécurité.

5. La Réduction du stress opérationnel : En supprimant la nécessité pour les détenus de sortir pour récupérer leur repas, on simplifie la logistique et on améliore la fluidité du service.

7. L’hygiène et la gestion alimentaire : La distribution en barquettes individuelles assure un meilleur contrôle des portions et limite les risques sanitaires liés à une distribution collective.

Pour toutes ces raisons précitées, l’uniformisation de la distribution en barquette apparaît comme une solution évidente et nécessaire qui n’a jamais été remise en cause d’ailleurs par le CP Vendin-le-Vieil depuis son ouverture.

Le bureau local Force Ouvrière sollicite donc une mise en place rapide car nous avons déjà subi des incidents graves lors de la distribution des repas.

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Prison de Caen – IFS : Quartier mineurs Sous Tension

Le quartier mineurs devient de plus en plus complexe, avec des profils de détenus toujours plus difficiles.

Ce matin, une équipe ELSP est intervenus au QM pour effectuer une fouille programmée dans la cellule d’un détenu récemment muté à titre disciplinaire, à la suite d’un signalement des agents durant le week-end concernant une possible détention d’objet interdit.

Alors qu’il s’habillait, le détenu a tenté de saisir un couteau aiguisé, mais les agents de l’ELSP sont parvenus à le lui retirer. Il a ensuite tenté d’attraper une fourchette posée sur la table, mais les surveillants ont réussi à l’écarter à temps.

Malgré plusieurs injonctions, il a refusé d’obtempérer. À ce moment-là, il a levé le poing et tenté de porter deux coups à un agent.

Face à cette situation, une mise en prévention a été nécessaire pour mettre fin à l’incident.

Le quartier des mineurs est-il devenu une zone de non-droit ?

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS demande une fouille complète du secteur et exige une sanction exemplaire, suivie du transfert de ce détenu instable.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS tient également à exprimer son soutien aux collègues, leur souhaite un prompt rétablissement, et se tient à disposition pour les accompagner dans toutes les démarches

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Prison de Caen-Ifs : Week-end animé

Ce samedi 1ᵉʳ février a été particulièrement agité. Dès le matin, au quartier disciplinaire, un détenu en possession d’une paire de gants, interdite en détention, a refusé à plusieurs reprises de les remettre au surveillant. Face aux injonctions, il a violemment bousculé l’agent et s’est avancé vers lui avec un poing menaçant. Il a finalement dû être maîtrisé pour mettre un terme à l’incident.

Du côté de la MAH 2, lors du contrôle d’œilleton en fin de service, un surveillant d’étage a surpris un détenu en possession d’un téléphone portable. Avec l’aide d’un autre agent, ils ont tenté de récupérer l’objet interdit, mais le détenu a opposé une résistance physique avant de réussir à jeter l’appareil par la fenêtre

À cela s’ajoutent de multiples saisies effectuées dans la journée : quatre téléphones portables et des substances stupéfiantes.

Malgré ces découvertes, un détenu a déclaré avec aplomb à un agent qu’il continuerait à introduire des produits stupéfiants, affichant ainsi une totale indifférence aux sanctions.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS exige des sanctions exemplaires pour tous ces voyous et le transfert des profils agités.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS tient à féliciter les agents pour leur professionnalisme, exprime son soutien aux collègues concernés, leur souhaite un prompt rétablissement et se tient à leur disposition pour les accompagner dans toutes les démarches.

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Prison de Rennes-Vezin : Bagarres, détenus alcoolisés, sortie médicale sans escorte ! LE QSL !

Le mercredi 29 janvier 2025 à 16H20, au QSL, l’agent (seul) en poste constate via l’écran des caméras de sécurité que deux détenus se battent sur la coursive.

En attendant l’arrivée des renforts, l’agent réussi à enfermer les deux détenus dans deux cellules différentes afin d’éviter tout nouvel affrontement. Malgré cette séparation, chacun continue de semer le chaos en frappant violemment contre leurs portes. L’un des protagonistes à même détériorer le frigo et détruit la fenêtre de la cellule, laissant de nombreux éclats de verre au sol.

Avec l’aide des renforts du CPF de Rennes, l’agent réintègre l’ensemble des détenus présent sur zone en cellule.

Une fois l’ELSP sur place, ils maîtrisent le détenu récalcitrant avant de l’évacuer avec son compagnon de discorde sur le CP de Rennes-Vezin.

Face à cet incident et la lourde problématique du travailleur isolé du QSL, le CPF a dû découvrir des postes pour pouvoir intervenir, laissant des secteurs sans responsable. Ceci est révélateur d’un vrai problème avec le protocole de gestion d’incident, risquant de mettre en grande difficulté le CPF.

Un nouvel incident dans la nuit

À 00h17, un détenu rentre au quartier de semi-liberté dans un état d’ébriété avancée. Dès son arrivée, il montre de forts signes d’ivresse. Il n’arrivait pas à franchir correctement la porte d’entrée, il titubait lourdement, manquant de tomber à quatre reprises, et ne tenait debout qu’en s’appuyant sur les meubles présents. Lors du test d’alcoolémie, au bout de trois tentatives le résultat vire au rouge, confirmant un taux d’alcoolémie très élevé.

Averti, le gradé de nuit contacte l’officier de permanence, et finit par avoir comme instruction d’appeler le SAMU pour une prise en charge sans escorte.

En attendant l’agent reste 1h20 seul dans des locaux non sécurisés avec un détenu qui ne tient plus debout. Il finit par laisser le détenu au SAMU en espérant que tout se passe sans problème.

AUCUNE SANCTION, AUCUNE REACTION ET ON RECOMMENCE

Ce même détenu, à sa sortie d’hôpital ne subit aucune sanction et retourne au QSL. LE SOIR MÊME, dans la nuit du 30 au 31 janvier, notre amateur de boisson revient encore une fois alcoolisé ! Réponse de la direction : le détenu est autorisé à retourner dans sa cellule du QSL. Il faudra attendre le lendemain après-midi pour qu’ordre soit donné de réintégrer le détenu sur le CP.

Le bureau local trouve choquant qu’un détenu fortement alcoolisé parte en « sortie médicale » sans escorte pénitentiaire. Les détenus du QSL restent des DETENUS !

Le bureau Local est abasourdi par le manque de sanctions et de réactions face à de telles situations

Le bureau local demande à notre direction de revoir d’urgence les protocoles de gestion d’incidents pour le QSL, que ce soit pour les alarmes ou pour les détenus en état d’ébriété.

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Prison de Caen-IFS : Une Nuit Agitée !

Dans la nuit du 29 janvier, les surveillants ont été appelés à intervenir à la MAH2 après plusieurs appels interphonie reçus par le PCS de la MAH3, qui se trouve en face du bâtiment, signalant qu’un détenu jetait des papiers enflammés depuis sa fenêtre.

Accompagnés du gradé de nuit, les agents se sont rendus sur place et ont constaté la présence de papiers encore incandescents ainsi que de morceaux de matelas brûlés aux abords du bâtiment. Le détenu K, clairement identifié, a alors commencé à leur lancer des œufs, touchant l’un des surveillants en plein visage.

Lors de l’intervention dans la cellule pour une mise en prévention, les agents ont constaté que la fenêtre avait été démontée. Au cours de la maîtrise du détenu, et malgré le port de gants anti-coupure, plusieurs agents ont subi des blessures aux mains. De plus, l’un d’eux a reçu la fenêtre sur le bas du dos, entraînant des douleurs dans cette zone.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS demande qu’une vérification des cellules soit effectuée afin de s’assurer qu’elles soient aux normes et exige également une sanction à l’encontre de ce détenu.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS tient également à exprimer son soutien aux collègues, leur souhaite un prompt rétablissement, et se tient à disposition pour les accompagner dans toutes les démarches.

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