Le Bureau Régional FO Justice a été reçu par le député de la 6ème circonscription de La Réunion, Frédéric MAILLOT. Très à l’écoute et aux faits des différentes problématiques de notre profession sur le département, nous avons notamment pu aborder ensemble les enjeux suivants :
→ La problématique de non-régularisation des MAD ;
→ L’abondement en effectifs des personnels du département lors des prochaines CAP ;
→ La création d’un UHSA et UHSI sur le département ;
→ Le déploiement de nouvelles missions (EJ, Équipes Cynophiles…) et des effectifs nécessaires pour les mettre en œuvre ;
→ L’ouverture d’un nouvel établissement pénitentiaire.
Nous avons sensibilisé le député MAILLOT sur la problématique de surpopulation pénale affectant l’ensemble des établissements du département, en particulier sur les difficultés rencontrées quotidiennement par les personnels dans l’exercice de leurs missions.La situation ne cesse de se dégrader, les effectifs diminuent alors que la population sous écroue ne cesse d’augmenter. Il est impératif que le ministre de la Justice prenne les mesures qui s’imposent.
Suite à notre rencontre et nos échanges, le député Maillot s’est engagé à saisir le prochain ministre, dès la nomination du nouveau gouvernement.
Il nous tiendra informés de l’évolution des dossiers. Une nouvelle rencontre sera prochainement programmée.
Ce mardi 27 AOUT 2024, les AGENTS du service des « PARLOIRS FAMILLES » ont réalisé une fouille très fructueuse sur un utilisateur du service public pénitentiaire !
BRAVO KÔLEG !!! ZÔT LÀ KÔLEG PA MOLI !
NON A LA BANALISATION !
LAJÔL DUCOS SÉPA TA SÉ BANDI A !
RÉSULTATS :
• Plusieurs dizaines de gramme de produits illicites, et de l’argent en espèces!
LE « TRAFIC ILLICITE » entre les MALFRATS bat son plein au sein de la détention, pas de doute une véritable mafia s’est installée en toute impunité ! C’est l’incurie ? C’est INCROYABLE ça !
Pas une journée sans que plusieurs portables ne soient saisis lors de fouilles quotidiennes ! Chiens renifleurs ou surveillants ?
ALLÔ TIK-TOK PORTABLES KA FÈ SIWAWA AN LAJÔL LÀ !
Fôk Sa Ké Fini An JOU, FO JUSTICE MARTINIQUE en prend le pari !
FO JUSTICE MARTINIQUE, apporte un soutien fraternel et sans faille à nos collègues du service des parloirs pour leur perspicacité professionnelle en toute discrétion et efficace !
LA BRIGADE CYNOPHILE: PLUS QU’UNE NÉCESSITÉ !
DONNEZ-LA-NOUS ! ASSEZ de PALABRES !
FO JUSTICE MARTINIQUE exige sans « BARGUINER », l’implantation de la BRIGADE CYNOPHILE EXPÉRIMENTALE sur le site DUCOSSAIS, Madame la DISPOM prolongée jusqu’à « nanni nanan » nous espérons le plus longtemps possible, NOU JA PARÉ À DUCOS ? Alors AGISSEZ !
Hier, mercredi 21 août 2024, nous apprenions l’agression de notre collègue Willy à la Maison d’Arrêt de Basse-Terre.
En effet, aux environs de 8H30, la personne détenue X demande un savon à notre collègue Willy pour se rendre à la douche. Le collègue répond, qu’il n’y a plus de savons, que la buanderie est en rupture de stock. Le bandit, mécontent de cette réponse, sort précipitamment de la cellule, serviette à la main et demande en vociférant et en tapant sur la grille d’accès à voir un « Chef ».
Comme si les « Chefs » avaient le don de faire apparaître des savons, du tabac ou tout autre victuaille aux bons plaisirs de la voyoucratie !!
Norte collègue a bien tenté de l’en dissuader mais cet échange a tourné au vinaigre. Ce frustré a balancé au collègue des coups de poings, l’un l’atteignant au visage. Mais aussi des coups de ciseau. Une paire de ciseaux qu’il avait dissimulé dans sa serviette et qu’il n’a pas hésité à s’en servir. L’alarme a dû être donnée et l’intervention rapide des collègues ont stoppé l’incident. Et n’oublions pas de dire que notre collègue Pascale a reçu une gifle de la part de ce même bandit pendant la maîtrise.
FO Justice Guadeloupe dénonce avec force cet énième agression à l’encontre du personnel et demande la sanction maximale à l’encontre de cet individu mal intentionné lors de son passage en Commission de discipline et un transfert définitif à l’issu de sa peine de Quartier disciplinaire.
FO Justice Guadeloupe apporte tout son soutien au collègue qui s’en tire avec quelques égratignures, des ecchymoses et de fortes douleurs musculaires. Les coups de ciseau reçus ont été freinés par son GPL. Willy tchinbé rèd. Et également à Pascale.
FO Justice Guadeloupe regrette encore une fois, que le moral et le professionnalisme des personnels soient mis à mal par une population pénale qui n’a rien à foutre de notre profession et rien à cirer de notre personne.
Malgré tout, FO Justice Guadeloupe reste confiant sur notre solidarité entre les Personnels (tout grade et corps confondus). Cette solidarité entre Surveillants qui permet de porter secours à un collègue en difficulté et cette solidarité dans l’accompagnement des encadrants et de la direction. Là est notre force.
Ce jour, le jeudi 8 aout 2024, la vigilance des surveillants a été récompensée. Dans une cellule de la MH2, lors d’une fouille, ils vont découvrir 3 portables, un chargeur et une clé USB.
Les téléphones portables sont strictement interdits en prison, cependant il arrive très souvent que les personnes détenues parviennent à s’en procurer.
L’administration n’ayant encore trouvé aucune solution pérenne à ce fléau, les fouilles de cellules permettent de retirer de la circulation certains de ces portables rentrés en toute illégalité dans les prisons.
Si certaines personnes détenues acceptent d’avoir été pris la main dans le sac et reçoivent les sanctions qui en découlent sans grande démonstration, d’autres insultent, agressent le personnel lorsqu’ils ont été surpris avec un téléphone portable.
Aujourd’hui, c’est une tout autre scène.
Après cette trouvaille dans la cellule hébergeant deux personnes détenues, l’officier reçoit une des deux personnes détenues pour commencer l’enquête.
Lors de l’audience, le surveillant ramène à l’officier le troisième portable trouvé dans la cellule.
Brusquement la personne détenue bondit sur l’officier, réussi à lui arracher des mains le portable et se mit à le frapper sur le sol pour le casser.
La force déployée pour arracher ce portable était tellement violente que l’officier accroché à ce portable, s’est légèrement blessé au niveau du poignet et à l’œil pendant l’intervention.
L’intervention des deux officiers présents dans le bureau ainsi que le surveillant a permis de maitriser cette personne détenue très virulente et par la suite placée au quartier disciplinaire.
Le bureau local FO JUSTICE souhaite un bon rétablissement à l’officier.
Le bureau local FO JUSTICE félicite les agents pour cette trouvaille lors de la fouille.
Le bureau local FO JUSTICE félicite les agents et les officiers pour leur sang-froid et leur grande réactivité.
FO JUSTICE, exige exige des sanctions disciplinaires et judiciaires fortes
FO JUSTICE, réitère sa demande d’implamtation de la brigade cynophile à DUCOS !
PS : Dans la même journée l’ELSP a effectué une fouille en MAH1, plusieurs portables et produits stupéfiants saisis : BRAVO les NINJAS !
» La SURPO PULATION CARCÉRALE GANGRÈNE la DÉTENTION :
La surpopulation touche de plein fouet notre département. Des chiffres toujours plus hauts et jamais atteints sur le CP de ST DENIS.
L’établissement est plein et les conséquences impactent l’ensemble des personnels.
Le Quartier Femmes atteint le chiffre inquiétant de 180 % de surpopulation.
La prise en charge quotidienne de mineurs au QF, faute d’unité dédiée, rajoute des difficultés aux agents.
Le taux d’occupation des bâtiments d’hébergement adultes s’élève à plus de 150%. On compte 110 matelas au sol…
Paradoxalement, les effectifs ne cessent de diminuer… avec 10 départs à la retraite en fin d’année, dont le remplacement en 2025 est hypothétique.
La fatigue est grande, les rappels incessants, on est loin de l’image idyllique souvent mise en avant par nos autorités parisiennes. Une nouvelle fois, FO Justicetire la sonnette d’alarme.
Des mesures doivent être mises en place au plus vite pour contrôler cette politique du tout incarcération dans notre département.
Des places en CAP conséquentes doivent être attribuées lors des prochaines campagnes de mobilité.
Le Syndicat Fo justiceréclame la régularisation des MAD au plus vite.
Le Complément Indemnitaire Annuel (CIA) est une prime « facultative » qui tient compte de l’engagement professionnel et de la manière de servir du fonctionnaire. En gros, cette prime permet de reconnaître spécifiquement l’engagement professionnel et la manière de servir des agents.
Bien que « facultative », le CIA est bien ancré dans les mœurs et constitue une augmentation de salaire non négligeable pour les agents qui en bénéficient.
Cependant, cette prime est souvent attribuée de manière aléatoire selon les années : baisse, augmentation, baisse, etc…ce qui provoque incompréhension et indignation de la part des collègues.
FO Justice Bémao se pose la question suivante : sur quelle base le CIA est attribué au sein du CP. La réponse a été en partie apportée par la Directrice Interrégionale : chaque direction locale émet un rapport circonstancié pour chaque agent bénéficiaire. Quid de ce rapport sur Baie-Mahault vu les recours hiérarchique ?
FO Justice Bémao demande plus de transparence sur l’attribution de ladite prime afin de dissiper toute frustration du personnel.
Le mieux serait que le CIA devienne une prime à un tarif fixe et évolutif par an car il n’existe pas de sous personnel administratif par rapport à d’autre. En tout cas, sur le CP Bémao, tous fournissent un travail exceptionnel.
Ce jour, le bureau local Fo justice était présent au côté de nos collègues, suite à l’agression qu’ils avaient subi à l’hôpital de jour le mardi 11 juillet.
Il est à noter que cette audience n’aurait sans doute jamais eu lieu aussi rapidement, sans l’intervention de FO justice, qui s’est mobilisé auprès des médias pour dénoncer la libération ubuesque de ce détenu.
Force est de constater 24 heures après notre intervention, le mis en cause était interpellé, placé en GAV et présenté en comparution immédiate aujourd’hui à 13H15….
Le Tribunal Judiciaire l’a condamné à une peine de 12 mois dont 6 avec sursis.
Cette réponse pénale est adaptée.
Une nouvelle fois, la prise en charge de ce type de profil en détention normale pose question.
Il est grand temps que nous soyons entendus pour la mise en place d’un UHSA dans notre région.
Le bureau local FO justiceapporte son total soutien aux collègues agressés
Ce mardi, en fin d’après-midi, une agression de plus a eu lieu au CP au niveau de l’hôpital de jour.
Un détenu au profil psychiatrique s’en est pris sans aucune raison à l’officier responsable de l’unité.
Notre collègue a été frappé au visage avec un plateau, il présente un important hématome au niveau de la face et a été conduit au CHU pour des examens complémentaires.
Que faut-il à nos décideurs pour comprendre l’impérieuse nécessité de création d’un UHSA dans la zone !!!
Les agressions de ce type se multiplient dans nos détentions sans aucune réaction de leur part.
Nous constatons une certaine dérive dans l’affectation des détenus au sein de l’hôpital de jour, au gré de la volonté de certains praticiens hospitaliers avides de changements…
Incidents à répétitions, incendie en cellule, agressions… le tout avec un effectif amoindri !!!
Le Bureau local FO Justicesouhaite un prompt rétablissement à notre collègue victime de cette agression gratuite et se tient à sa disposition pour toutes démarches qu’il jugera utile.
Le Bureau local FO justice attend une réponse pénale et disciplinaire à la hauteur de la gravité des faits et interpelle une fois de plus l’administration sur ce sujet.
La Commission Nationale Outre-Mer FO Justice vous informe de la diffusion d’une circulaire en date du 13 juin 2024 portant sur les conditions d’examen et de reconnaissance du Centre d’Intérêts Matériels et Moraux (CIMM) pour l’attribution des congés bonifiés et la détermination de la priorité légale d’affectation en Outre-Mer dans le cadre d’une demande de mobilité.
Pour rappel, la circulaire ministérielle DGAFP du 2 aout 2023 a abrogé celles des 3 janvier 2007 et 1er mars 2017 portant respectivement sur les conditions d’attributions des congés bonifiés et des CIMM.
► Les points essentiels à retenir :
• La prise en compte d’au moins 2 critères du CIMM parmi l’ensemble des critères proposés lors de la constitution du dossier de congés bonifiés. La notion de faisceaux d’indices est maintenue pour la détermination des CIMM.
• Par analogie, la prise en compte du CIMM dans le cadre de la mobilitédu fonctionnaire d’État vers son département ou sa région d’origine.
• Un principe de portabilitéau sein des services de l’État dans les conditions décrites dans la circulaire.
• Introduction d’un principe de conservation du bénéfice du CIMM de manière irréversible et sans limitation dedurée si l’agent dispose de 3 critères parmi les suivants :
1. Le lieu de naissance de l’agent
2. Le lieu de naissance des enfants
3. Le lieu de sépulture des parents les plus proches
4. Les études effectuées sur le territoire considéré par l’agent et/ou ses enfants (au moins 5 années de scolarité obligatoire)
5. Le lieu de résidence avant l’entrée dans l’administration
6. Le lieu de naissance des ascendants
Le service gestionnaire de proximité transmettra à l’agent une attestation de reconnaissance du CIMM pour une durée illimitée, conservée dans son dossier administratif.
• Dans les autres cas, la circulaire précise que l’éligibilité peut être maintenue pendant 6 ans ou révisable lors de nouvelles demandes au cours de la carrière de l’agent.
► Deux cas de figure :
► Si l’agent dispose de 2 critères irréversibles et d’au moins 2 critères réversibles parmi les 9 sur la liste de la circulaire. (La notion de faisceau d’indices est maintenue) :
• Le CIMM est accordé pour une durée de 6 ans. (Attestation de reconnaissance CIMM pour 6 ans et attestation sur l’honneur)
► Si l’agent dispose de seulement 1 critère irréversible et d’au moins 4 critères réversibles :
• Le CIMM est accordé pour 6 ans (attestation de reconnaissance CIMM pour 6 ans et attestation sur l’honneur)
Par conséquent, la reconnaissance du CIMM est effectuée par le service RH de proximité dans l’applicatif Harmonie, et ce sans délai.
Cette circulaire répond à certaines des revendications de la Commission Nationale Outre-Mer FO Justiceconcernant la simplification administrative du CIMM. Et ce d’autant plus qu’elle vient encadrer et gommer les nombreuses interprétations qui ont lésé les agents dans leurs droits au sein de notre administration pendant des années.
Nous regrettons toutefois que les organisations syndicales n’aient pas été consultées en amont.
La Commission Nationale Outre-Mer FO Justice demande la création par région d’un bureau « département d’études des CIMM » !
A l’aube du prochain CSA local et du CSA Départementale, le syndicat FO Justice Guadeloupe rappelle à notre direction locale, à la DSPOM et à notre administration, que certaines réponses sont toujours attendues concernant les ouvertures du DAC de Baie-Mahault et du nouvel établissement de Basse-Terre.
Dès les deux présentations officielles, notre syndicat n’a pas hésité à formuler auprès de nos deux directions et auprès de la Directrice Interrégionale, ses interrogations et ses inquiétudes plus que légitimes sur la mise en place des deux projets et pour un fonctionnement optimal. En parallèle, les deux établissements et son personnel sont toujours dans une grande souffrance due au manque de moyens humains, matériels et orphelins de certaines structures à l’instar des établissements hexagonaux (UHSI, UHSA, PREJ, ERIS…). Vous aurez la triste impression que nous ressassons les mêmes choses, mais il ne faut jamais arrêter le combat que nous avons commencé et continuer à œuvrer pour le bien des personnels.
Concernant le Centre Pénitentiaire de Baie-Mahault.
FO Justice Guadeloupe reste persuadé que, malgré les beaux plans que l’APIJ nous a concocté, des améliorations doivent être apportées, en parallèle, au projet DAC mais aussi à l’existant car l’un ne va pas sans l’autre. Même si la Direction nous a assuré qu’il y aura bien une cuisine plus grande et suréquipée, nous attendons toujours un arbitrage sur les autres services annexes (ou fonctions supports) de la part de la DSPOM. En effet, ces services seront fort impactés et inappropriés une fois le DAC mis en service : on pense au greffe, à la buanderie, au magasin, au vestiaire des détenus, au vestiaire des Surveillants, des locaux de détente en service de nuit, au parloir, aux locaux administratifs… Mais aussi la révision des effectifs en personnel administratif, technique et CPIP et de leurs locaux.
Notre organisation continue de dire que les 12 Agents prévus pour l’équipe ELSP sont insuffisants. Le même syndicat qui a voté OUI pour cette ouverture à 12 n’avait pas prévu les impacts à venir et la gestion approximative des missions demandées. La preuve en est, aujourd’hui ces mêmes signataires crient déjà au secours. FO Justice Guadeloupe demande qu’un effort supplémentaire soit fait pour augmenter leur effectif à 16, en prenant les quatre premiers agents de la liste complémentaire et les considérer comme des ouvertures de postes.
Quant au CD2 Nord, notre quartier différencié reste toujours un poids pour le personnel. En profondeur, rien n’a vraiment changé dans cette zone réservée aux indésirables de la détention (les vulnérables, une concentration de détenus à profils psy, les gestions atypiques, etc…). La gestion reste toujours « au petit bonheur la chance » car à n’importe quel moment tout peut basculer. Nous avons toujours dénoncé cette gestion fermée à coté de quartiers ouverts. Cela crée davantage de frustrations chez ces détenus. Une ouverture s’impose : plus d’activités, plus d’occupations. Cela doit passer par un travail en étroite collaboration avec les services sociaux, à l’image de ce qui a été mis en place à l’UDV.
La sécurisation et la fluidité des mouvements collectifs (parloir, promenade, atelier, activités, sport…) doit être une priorité pour faire respecter l’ordre. Pour FO Justice Guadeloupe, ce sera une heure de départ et une heure de retour pour TOUS les détenus du MEME SECTEUR, pas de retardataires qui traînent volontairement les pieds.
Depuis des années notre organisation réclame la présence de deux agents au PCI. C’est une demande forte du personnel, car actuellement l’agent en poste est plus que débordé par les appels, les contrôles et remises de clés, le contrôle des caméras, les ouvertures de grilles, etc…
Les Matin/Soir et les nuits qui sont doublées continuent de plus belle et semblent devenir un élément normal du planning des agents. FO Justice Guadeloupe continue de dire NON aux Matin/Soir et aux nuits doublées. Nous espérons qu’ils disparaîtront avec l’afflux en personnel (les MAD de Basse-Terre) au mois de juillet pour ne plus revenir. Pas mal de collègues ont connu des malaises ces derniers temps, le rythme effréné en serait-il la cause ? Une remise en question s’impose !
FO Justice Guadeloupepréconise une meilleure sécurisation du domaine. N’importe qui peut entrer sur le domaine comme bon leur semble. Le dernier incident en date (la fusillade) nous laisse encore à réfléchir. Cette sécurisation passe en premier lieu par le déplacement de la barrière de sécurité plus en amont de manière à éviter que les véhicules non autorisés n’arrivent jusqu’à la PEP. Cette sécurisation passe aussi par un meilleur éclairage du domaine, la pose de caméras supplémentaires et aussi la pose de plots ralentisseurs.
Les agents hors de l’établissement constituent un vivier d’agents non négligeable pour le service. Depuis peu, la politique de la direction pour les faire revenir semble jusqu’à maintenant vaine. Loin de nous l’idée de porter un quelconque jugement sur les raisons de leur absence, nous ne sommes pas médecins, mais le manque d’effectif se fait atrocement ressentir.
Par ailleurs, il est inconcevable que dans l’agrandissement du CP que nos têtes pensantes n’ont pas pensé à créer un vrai quartier arrivant, une annexe à l’unité de soin, à aménager une vraie salle de sport pour les agents, etc… On pourrait aisément lister le nombre de choses que nous aurions pu avoir, si et seulement si, le personnel était associé à ce genre de projet.
Les Personnels Administratifs.
Depuis quelques temps, le personnel administratif est en souffrance du fait d’un grand nombre de dossiers non géré ou en attente d’être géré.
Depuis les absences de certains agents, beaucoup de dossiers sont en stand-by. Ces derniers sont transférés au service économat qui peine avec ce surplus de travail.
Par ailleurs, le personnel administratif est unanime pour que la direction fasse une demande d’embauche à la DSPOM en prévision du DAC, mais dans l’immédiat la venue d’un personnel expert dans les marchés publics serait primordiale pour la gestion de certains dossiers majeurs. Il est aussi question de voir avec les chefs de service lors des affectations de personnels, afin de sélectionner des personnes profilées pour une adaptation rapide et pour réduire le temps de formation.
Concernant la Maison d’Arrêt de Basse-Terre.
Pour FO Justice Guadeloupe, la création et la mise en place de l’ELSP de Basse-Terre doit être une priorité avant l’ouverture de manière à ce qu’ils soient déjà opérationnels. Notre organisation dit déjà un grand NON quant à l’effectif dédié. Ne commettons pas la même erreur que le CP de Bémao en créant un ELSP au rabais. FO Justice Guadeloupe préconise un effectif de 12 agents pour la MA BT.
FO Justice Guadeloupe exige la fin des extractions médicales avec deux agents, de surcroit en service de nuit et sans armement. Dans le contexte sécuritaire où l’on se trouve actuellement, avec les assassinats de nos collègues dans l’hexagone, nous ne devons plus prendre ce risque, d’où la grande nécessité de la création de l’ELSP de Basse-Terre pour effectuer ces missions extérieures.
FO Justice Guadeloupe demande de prévoir à la sécurisation des cours de promenade avec un filet anti- projection, mais aussi la mise en place d’un dispositif anti-drone sur l’établissement.
Pour le fonctionnement de la nouvelle MA BT, FO Justice Guadeloupe demande d’instaurer le binômage sur les coursives et la mise en place de grilles palières pour la sécurité
De même, FO Justice Guadeloupe demande à la direction locale de revoir la gestion du QD. Il n’est pas normal qu’il n’y ait pas de surveillant affecté dans ce secteur. Nous déplorons que ça soit un « agent divers » qui s’occupe de faire les ouvertures des quartiers A et B, de la gestion du QSL, de la mise en place de l’activité musculation, de la fouille des extraits, et en plus doit effectuer les rondes du Quartier Disciplinaire. Comment un seul agent peut-il arriver à gérer tout cela !! FO Justice Guadeloupedemande que ce mode de fonctionnement cesse immédiatement.
Par ailleurs, FO Justice Guadeloupe réclame l’affectation d’un agent à la cuisine pour la surveillance et les fouilles (arrivée et sortie) des détenus. Trop de postes répertoriés et qui sont découverts. Question sécuritaire.
Le SPIP de Guadeloupe
Sur l’ALIP des Abymes des travaux doivent être réalisés pour sécuriser les lieux et le personnel. N’importe qui peut rentrer au SPIP. Aucun agent de sécurité n’assure les vérifications sécuritaires d’usage, et cela n’est pas normal.
FO Justice Guadelouperappelle que le Parking du personnel est trop petit et pas adapté.
Sur le volet RH, FO Justice Guadeloupe regrette que nombre de décisions soient prises sans qu’il y ait de véritables concertations avec le personnel. Le dialogue social est au point mort, quasiment inexistant, ce qui crée un climat tendu au sein de la structure.
FO Justice Guadeloupe demande qu’il y ait un temps d’échange ou autre entre la direction et le personnel.
FO Justice Guadeloupedemande le maintien des vaqués gagnés pour les CPIP après des CSA musclés et passionnés.
Les agents du pole DDSE attendent de renouer le dialogue avec la direction pour savoir où ils en sont.
Actuellement, le sentiment qui prédomine est une impression d’abandon ou de mépris. Conscient qu’il faut préserver l’équilibre au sein de cette structure, FO Justice Guadeloupe appelle à l’apaisement social pour le bien de tous. Nous devons nous réunir autour d’une table et faire en sorte d’avancer. Notre mission de service public reste la priorité mais dans de bonnes conditions.
Voilà au point où nous en sommes sur ces établissements et structures de Guadeloupe, et ça aurait pu être pire. Malgré les agressions physiques et verbales, malgré un rythme de travail éreintant, malgré une moyenne d’âge qui fait de nous des « anciens » et malgré des conditions de travail limitées, nous continuons à tenir, nous continuons à assurer au quotidien notre mission régalienne.