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Prison de Baie-Mahault : 1er Bilatéral FO Justice / Direction

Chers collègues,

Le mercredi 28 janvier 2025, à notre demande, FO Justice Bémao s’est entretenue avec la Directrice de l’établissement afin d’aborder les différentes problématiques rencontrées. Comme d’habitude, nous vous faisons un compte-rendu de nos échanges point par point.

1. Travaux en cours et à venir sur le CP.

L’établissement restera encore en effervescence pour quelques années. Malgré tout, une visite est d’ores et déjà programmée (le 11 février) pour les représentants du personnel.

⇒ Actuellement nous sommes à quelques mois de l’ouverture du QSL. Les cellules sont déjà prêtes, mais reste encore de gros travaux en termes de sécurité du site. Recrutement de l’équipe QSL a été fait.

Pour l’instant pas d’annonce des agents retenus.

⇒ Actuellement, la grande salle sous le préau sert essentiellement aux différentes réunions. Elle sera équipée et deviendra une salle de crise, avec tout le matériel nécessaire.

⇒ Le dispositif antiprojection est toujours attendu.

⇒ Les chemins d’intervention au niveau des PCH MA et CD font partis des priorités et le projet doit être repris.

⇒ Suite au dernier incident devant la PEP (tirs d’arme à feu) a été décidé la fermeture et sécurisation du domaine. Un portail plein va être posé à l’entrée du domaine. La direction réfléchit au modèle qui sera mis en place.

⇒ Les cuisines. Après plusieurs alertes lancées par les techniciens et relayées par notre organisation, les autorités nous ont entendu. Des travaux vont être programmé. Pour ce faire, il faudra prévoir la fermeture pendant 2 semaines environs pour permettre à IDEX d’intervenir pour réaliser un travail de sécurité urgent.

Cela suppose aussi de trouver un prestataire pour la livraison des repas. Avant l’ouverture du DAC, une cuisine neuve devrait voir le jour.

La continuité des douches en détention doit reprendre dans les quartiers MAF, SMPR, Mineur et une partie seulement du CD

La base de vie ELSP : des améliorations ont été apportées. Mais un projet de base plus ambitieux est en cours d’étude à la DSPOM.

Le remplacement des fauteuils des 3 miradors est prévu. Des petits travaux de tous les jours passent inaperçus, mais ont le mérite d’être cités (serrures, éclairage, électricité, plomberie…) car le service technique et IDEX sont surbookés mais fournissent un travail de qualité malgré le manque d’effectif.

2. La violence.

En 2024, la violence a relativement baissé sur l’établissement. Cependant, FO Justice Bémao fait remarquer à la Directrice que, même si cette baisse est réelle, les agressions envers le personnel sont néanmoins beaucoup plus brutales et graves.

3. Le PCC.

FO Justice Bémao a demandé à la Directrice que le PCC soit rénové au niveau de l’ergonomie. Pour le moment le sujet n’est pas d’actualité. La direction attend le raccordement au DAC pour une refonte.

Par contre des écrans vont être rajoutés. Il en sera de même pour le PCI car d’autres matériels viendront compléter ceux déjà en place (quid du deuxième agent !).

4. Effectif actuel et Projection sur le DAC.

L’effectif actuel est correct (toujours selon la DSPOM). Cependant, cela ne se vérifie pas sur le terrain.

Les heures supplémentaires sont toujours aussi élevées, les M/S n’arrêtent pas et les agents sont épuisés.

La DAP aurait déjà une projection en effectif (tous corps de métiers confondus) pour le DAC 2 mais, à l’heure actuelle, elle ne sera pas soumise aux représentants du personnel. FO Justice Bémao restera vigilent.

5. Quid d’un changement du service : retour à un 3/3 effectif et suppression du MN pour des «nuits sèches» ?

La Directrice nous fait remarquer que le service en 3/3 existait déjà et qu’il n’a pas tenu, faute d’une volonté réelle de le garder, mais aussi à cause des nombreuses absences.

La DAP a lancé des groupes de travail sur la suppression des MN qui ruinent la santé du personnel. C’est une volonté nationale.

Ce travail sera aussi lancé cette année sur l’établissement. De manière à pouvoir dégager des VSD pour les collègues. Pour FO Justice Bémao c’est une très bonne chose, car le personnel est « vieillissant » et a

beaucoup plus de mal à supporter et récupérer des MN.

La question des MS a aussi été évoqué. Nous faisons remarquer à la Directrice que, depuis un certain

temps, nous assistons à une automatisation des MS, chose qui devait être au volontariat. Surtout que ce débat ne date pas d’hier.

6. Équipe ELSP

Faisant suite au drame d’Incarville et à la signature du protocole d’accord, le Gouvernement a décidé d’octroyer plus de moyens humains et matériels à nos forces de sécurité. C’est ainsi que notre Equipe Locale de Sécurité Pénitentiaire (ELSP) sera abondée de 4 agents de plus (4 créations de postes sur la dernière

CAP), passant à 16 unités (un chiffre que FO Justice Bémao avait avancé dès le départ). Pour rappel, il était question de voir avec les 5 premiers de la liste complémentaire. Malheureusement 3 se sont désistés. A ce jour, il manque à l’équipe ELSP deux modules de formation : la sécurité routière et la sécurité périmétrique.

La direction dit attendre les consignes de la DI pour le recrutement des 4 agents supplémentaires et la formation.

7. Dans la partie nuit du personnel, qu’en est-il du changement du mobilier ?

Certes, des travaux sont bien prévus dans la partie nuit du personnel. Mais ce ne sera qu’à l’ouverture du DAC 1 (livraison du LPHE). En effet, avec l’ouverture des nouveaux locaux du personnel, les vestiaires (Homme et Femme) intérieurs deviennent obsolètes et inutiles. Ces espaces seront réaménagés, par exemple, en chambres supplémentaires pour le service de nuit.

8. Les collègues féminins demandent que l’espace de repos de la MAF soit réaménagé. Est-ce possible ?

Le projet de réaménagement est bien perçu. Mais le budget de l’établissement n’étant pas connu, difficile

de mettre en place des projets de la sorte. A revoir ultérieurement.

9. Heures écrêtées pour les PA : Placement automatique dans le compteur Origine RHS.

L’écrêtage des heures est une mesure nationale afin de limiter les heures supplémentaires des PA

(Personnel Administratif). La Directrice dit ne pas pouvoir intervenir dessus vu que c’est une directive nationale.

Ce sera à nous les OS (au niveau national) de porter cette demande.

Par ailleurs, les PA demandent qu’une formation ORIGINE leur soit mise en place, car très peu de connaissance là-dessus.

10. DAC 2 : Exigence de locaux en quantité et en superficie pour l’existant et le futur.

En l’état actuel des choses, il manque déjà des places de bureau pour les PA. Avec le DAC, il faudra prévoir d’autres bureaux.

L’idée émise par la direction, et qui date d’un certain temps, serait de récupérer les locaux actuels du SPIP et de leur construire des bureaux en algéco dans l’espace vide jouxtant le préau.

11. Ergonomie des postes / Hygiène dans le secteur administratif.

Le constat est simple : nombre de mobiliers dans l’aile administrative date et mérite d’être changé (les wc, les stores, les lavabos, l’éclairage, mise en place de poignées avec ouverture coudière, etc…). Certains datent même de l’ouverture du CP. La Directrice nous dit qu’en cas d’usure avancée ou pour toute demande remplacement du mobilier ou petits travaux, il faut contacter IDEX.

12. Livraison fourniture.

Les fournisseurs menacent de ne plus monter les fournitures de bureau (surtout les gros cartons de papiers). Le personnel demande la réparation du monte-charge ou son remplacement sans délais.

13. Remplacement des personnels manquant.

Mr BAZILE s’en va ailleurs et toujours pas de nouvelle de l’AAE. FO Justice Bémao demande le recrutement assez rapide d’un SA pour la cellule marché public ? Mais aussi, le recrutement d’un contractuel pour le périmètre de mission de l’AAE, le remplacement de l’agent du service Concours/Formation ainsi que l’ADP.

Le 1er mars, 2 AA vont être affectés au CP : un pour le Greffe et l’autre au Ressources Humaines.

FO Justice Bémao est conscient que beaucoup de choses restent à faire su le CP. Cependant, nous espérons que le budget qui sera alloué au CP sera en accord avec tous les projets que l’établissement doit réaliser. Nous avons tous vu combien l’année 2024 a été difficile niveau budgétaire et espérons que l’année 2025 sera bien meilleure. Avoir des projets c’est bien, mais avec un budget à la hauteur.

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Prison de Baie-Mahault : Déclaration Liminaire au CSA Local

Madame la Directrice du CP de Baie-Mahault,

Nous sommes ici rassemblés ce 29 janvier 2025 pour ce qui est censé être le dernier CSA de l’année 2024. Un CSA à maintes reprises reporté faute de documents de travail ou d’autres impératifs dus aux différents agendas.

Chère assemblée, cela fait la deuxième ou troisième fois que ce CSA local est reporté, notre organisation syndicale ne peut que s’indigner de cet état de fait. Vous n’êtes pas sans savoir que l’organisation des CSA locaux prévoit au minimum deux rencontres par an et comme le prévoit l’article :

Art 4 : Les convocations leur sont adressées, accompagnées de l’ordre du jour et des documents qui s’y rapportent par voie électronique, quinze jours au moins avant la date de la réunion. En cas d’urgence, ce délai peut être ramené à huit jours.

Certes 8 jours ! Mais dans notre cas, ce n’était pas de l’urgence. Mais une maladresse, voire une négligence de la part de l’équipe dirigeante. Ce n’est pas de notre faute, ni celle des autres OS, si le CSA est sans cesse repoussé. Les documents de travail ont été envoyé en retard donc il en convient de respecter les textes. S’il fallait l’annuler, Nous serions dans notre plein droit, n’en déplaise.

Par ailleurs, FO Justice Bémao n’a jamais dit que « les conditions sont bien réunies » pour ce CSA, comme vous le soulignez dans votre réponse à la secrétaire locale de l’Ufap. Notre organisation milite pour le respect mutuel et continuera de s’y employer pour le bien et les intérêts du personnel.

Aujourd’hui, nous estimons que ce respect demandé et que nous partageons à votre encontre n’a pas été observé par la direction. Malgré cela, nous avons tenu à être présents, la politique de la « chaise vide » n’a jamais été constructive.

Pour répondre à nos détracteurs, FO Justice Bémao n’est pas et ne sera jamais à la botte de quelque Directeur ou Directrice que ce soit. Nous sommes là pour et par la volonté du personnel. FO Justice Bémao travaillera avec peu importe la direction qu’on nous imposera, ou combattra toute décision farfelue venant de sa part, comme notre organisation l’a toujours fait !

C’est la raison pour laquelle, notre organisation s’est ravisée et a décidé de siéger à ce CSA, par respect pour tout le monde.

Nous finissons cette déclaration en citant le Philosophe Emmanuel Kant : « Le respect constitue sans aucun doute le premier élément, car sans respect il ne peut y avoir de véritable amour, bien que l’on puisse respecter profondément quelqu’un sans pour autant l’aimer ».

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Prison du Port : Quand le quartier d’isolement rime avec unité psychiatrique

Ce jour, une personne détenue défavorablement connu de notre établissement pour ses antécédents disciplinaire a jeté son dévolu et sa haine sur les personnels pénitentiaires.

En effet les agents du quartier d’isolement ont été alerté par cette individu causant un fort trouble dans ce secteur sensible pour une odeur de fumée.

Il se plaignait d’être importuné par de la fumée juste en dessous de sa cellule.

L’un des agents est allé vérifier en dehors et c’est ainsi qu’il se fait copieusement insulter et a été victime de jets de projection liquide alors que notre collègue tentait d’éteindre le départ d’incendie sans doute causé par cette même personne détenue.

Lors de sa mise en prévention il a tenté d’en découdre avec l’équipe d’intervention et a parvenue cracher sur nos collègues !!!

Une fois de plus cette personne détenue n’a de cesse démontrer sa défiance vis-à-vis de l’institution et de ses personnels.

FO JUSTICE n’a de cessé de dénoncer à travers différents communiqué la gestion catastrophique des quartiers d’isolement et disciplinaire à la réunion se subtilisant à des unités psychiatriques.

Le profil psychiatrique de cette personne détenue est loin d’être un cas isolé, il est grand temps de mettre un terme à cette discrimination structurelle et ainsi doté les établissements d’outre-mer d’unités en mesure de prendre en charge ces individus.

Les dernières agressions survenus sur notre établissement illustrent les difficultés de prise en charge de personnes détenues souffrant de trouble psychiatrique dans nos prisons.

Le gouvernement avait déclaré la santé mentale, Grande cause nationale en 2025, est ce que cette cause s’arrêterait elle devant les portes des prisons ultramarines ??

Le service SMPR a fait la sourde oreille malgré le signalement de l’administration. Ce détenu est passé à l’acte.

Devrons-nous attendre un mort pour que le service SMPR nous écoute, qui commande au CD du Port, est-ce le SMPR ou la Direction ?

En tout état de cause le bureau local apporte son soutien aux agents et se tient à disposition pour les accompagner.

FO JUSTICE félicite les agents du QI/QD pour leur professionnalisme au quotidien.

En conséquence le bureau local exige une réponse pénale rapide et sévère, à ce titre nous nous interrogeons sur le manque de réactivité du parquet sur les affaires en cours (menace de mort Aout 2024) de la part de cette même personne détenue dont la date de libération arrive à échéance.

Enfin FO JUSTICE exige son transfert sur un établissement adapté pouvant assurer sa prise en charge, dans le cas contraire nous serions prendre nos responsabilités.

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Prison de Basse-Terre : Click And Collect : ACTE2

Chers collègues,

Pour rappel, le 5 octobre 2023 une équipe d’escorte avait déjoué les plans d’un détenu lors d’une extraction médicale au CHBT. Ce dernier avait profité de sa sortie pour récupérer 6 téléphones portables dans les toilettes de l’hôpital, un complice les avait déposés à l’avance.

Le 25 janvier 2025 c’est l’acte 2. Lors d’une urgence médicale (un détenu habitué à se rendre au CHBT vu sa pathologie), les surveillants vont se retrouver face à une livraison click and collect. Sans la vigilance accrue des surveillants, le détenu aurait pu récupérer sa commande ni vu ni connu ! Lorsqu’il demande à aller aux toilettes, les surveillants partent faire les procédures réglementaires des lieux pour ensuite honorer la demande de la personne détenue.

Bingo !!!

Grâce à leur professionnalisme les agents retrouvent, cachés dans la poubelle des toilettes, deux paquets contenant deux téléphones portables et leur chargeur.

Aussitôt ils ont rendu compte à l’officier de permanence, et qui leur demande de réintégrer l’établissement pour ne pas mettre en péril leur sécurité.

Comment ces objets ont pu se trouver là ? Sachant que la zone est réservée aux patients en urgence relative et sécurisée vis-à-vis des personnes extérieures ?

Combien ont simulé des maux et utilisé le même stratagème pour récupérer des objets illicites ?

Le bureau local FO Justice Bastè émet un grand doute sur certaines extractions médicales et demande plus de vigilance lors des décisions de ces sorties, surtout la nuit où le personnel est beaucoup plus exposé, à la merci de ces bandits et de leurs complices extérieurs. La direction doit en prendre conscience car elle se porte garant de notre sécurité.

Le bureau local FO Justice Bastè tient à féliciter l’escorte pour leur vigilance, ils ont contribué à préserver la sécurité de notre établissement.

Le bureau local FO Justice Bastè demande à notre direction que nos trois collègues soient distingués à la hauteur de leurs actes.

Le bureau local FO Justice Bastè remercie le Directeur adjoint pour s’être déplacé et d’être venu à la rencontre des collègues.

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SPIP DE BASSE-TERRE : LES RÉPONSES ARRIVENT, MAIS… !

Chers collègues,

Suite à notre tract du 9 janvier 2025 (Mais que se passe-t-il au SPIP de Basse-Terre) évoquant et dénonçant les difficultés que rencontre le personnel de l’antenne du SPIP de Basse-Terre, les langues commencent à se délier. Notre premier constat s’est avéré : un manque cruel de communication les différentes strates de l’antenne, signe que tout n’est pas rose au sein de l’Antenne et que le malaise et le mal-être existent bien.

Jusqu’à aujourd’hui, pas un mot de la Directrice de l’Antenne sur le sujet. Lui a-t-on demandé de garder le silence ? Est-ce de la honte ? Tout le monde doit savoir quelles ont été ses motivations dans cette affaire !

Et nous ne savons toujours pas ce qu’elle compte mettre en place, comme FO Justice SPIP de Guadeloupe le lui a demandé, pour un service décent et améliorer les conditions de travail des personnels placés sous sa responsabilité.

Concernant l’arrivée inattendue le 2 janvier de la soi-disant collaboratrice coordinatrice culturelle, même la Directrice Interrégionale nous donne raison. Selon elle : « cette situation qui a manifestement échappé à l’administration » ; « En l’absence de contrat signé et de validation du recrutement en qualité de contractuelle, la personne pressentie et sélectionnée pour le poste de « coordonnatrice culturelle » sur l’ALIP de Basse-Terre n’a pas à prendre ses fonctions au service ».

FO Justice SPIP de Guadeloupe remercie Madame la Directrice interrégionale pour son intervention et arbitrage. Cela prouve que notre organisation a eu raison de diffuser ce tract sinon cet incident serait resté dans les tiroirs. Cela prouve aussi que le personnel est mis à l’écart et que certaines choses leur sont imposées sans qu’il ait de mots à dire.

FO Justice SPIP de Guadeloupe prend acte de la réponse, sous l’impulsion de DI, de Madame la DFSPIP. Elle reconnait avoir été informée de la situation. « Suite à un malentendu elle avait compris qu’elle pouvait se présenter début janvier pour prendre son poste et que son contrat serait formalisé à son arrivée » ; « Je suis cependant en attente d’éclaircissements car le recrutement était délocalisé sur l’antenne de Basse Terre » ; « S’il y eu dysfonctionnement, le process de recrutement sera repris au niveau du siège du SPIP ». Depuis quand se présente-t-on dans un établissement, public ou privé, pour prendre un poste sans contrat de travail au préalable, sans aucun document de surcroit ? Quid de la sécurité du personnel et de l’Antenne ?

Pour FO Justice SPIP de Guadeloupe, il nous semble normal que vous repreniez vous-même ce recrutement en main, car la Directrice de l’Antenne de Basse-Terre n’a pas su le gérer réglementairement et en toute transparence. Nous ne sommes pas dupes, des choses se trament en dessous de table, mais nous restons et resterons vigilants dans l’intérêt du personnel.

Cependant, FO Justice SPIP de Guadeloupe continue de dénoncer la gestion hasardeuse et « au petit bonheur la chance » de l’Antenne de Basse-Terre. Comme on dit dans notre jargon, la Directrice a accumulé « trop de casseroles » en peu de temps. Cette gestion met à mal le moral du personnel qui fournit un travail excellent malgré le peu de moyen, mais aussi nuit à la réputation de l’Antenne, voire de tout le SPIP de Guadeloupe.

En conséquence, Madame la DFSPIP, Madame la Directrice interrégionale, FO Justice SPIP de Guadeloupe demande un rappel à l’ordre et le départ de la Directrice en place à l’ALIP de Basse-Terre.

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Prison du Port : L’habit ne fait pas le moine

Et voilà 2025 c’est reparti !!! Pour le meilleur et surtout pour le pire.

Rien, ne semble vouloir s’améliorer dans notre Centre de Détention du Port.

Nous démarrons l’année avec un manque d’effectif important et cela va perdurer faute de révision de l’organigramme de référence. Cela a pour conséquence de nombreux rappels et des postes de sécurité souvent découvert.

Mais cela ne semble pas choqué notre cheffe de détention qui enchaîne les commissions de discipline jusque 18h30.

Préparez-vous vos objectifs 2025 sur le dos de vos agents déjà épuisés ?

Le 15 janvier 2025, le retour des détenus de la CDD se sont faits à 18h25 sans rotonde car manque d’agents et une des personnes détenues a commencé à vociférer vouloir une douche.

Sans la patience et la diplomatie de l’agent d’étage un incident aurait pu avoir lieu. Mais peu importe vous avez atteint votre objectif et s’il y a des blessés dans vos équipes ce n’ai pas grave.

Nous ne sommes que des variables ajustables pour vous Madame.

Vous continuez sur vos travers de management, avoir mis une Demande d’Explication injuste a un officier plus que compétent que vous ne vous a pas suffi, vous ne pensez qu’à vous.

Madame décide, Madame dirige, Madame est incompétente mais Madame veut être Directrice.

FO JUSTICE ne doutera pas non plus de votre participation au prochain défilé du 14 juillet comme chaque année. Il est important de faire paraître faute de gérer sur le terrain. Il est plus facile d’apprendre à marcher au pas une fois par an que de gérer une détention au quotidien.

FO JUSTICE EXIGE que les commissions de discipline tiennent compte de la gestion de la détention.

Cheffe de Det marron nou la pa besoin, officier compétent nou vé.

« Rien n’est plus efficace pour faire fuir le travail que la pure incompétence » Scott ADAMS.

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Guadeloupe : Mais que se passe-t-il au SPIP de Basse-Terre ?

Chers collègues,

D’après nos informations, et selon les différentes remontées du personnel, un grand nombre de dysfonctionnements et d’interrogations reste sans réponses, ce qui a pour effet une inquiétude grandissante et légitime du personnel.

Malgré les multiples alertes lancées par notre organisation, le SPIP de Basse-Terre semble être le théâtre d’une série à rebondissements, les uns aussi farfelus et incompréhensibles que les autres.

En clair, le personnel souhaite à l’avenir, qu’il y ait plus de transparence et de communication au sein de l’Antenne de Basse-Terre pour le bien de tous et ainsi faire avancer le service. Mais aussi, le personnel se plaint des plannings erronés depuis 2023 ; les congés de certains collègues et certaines absences ne sont pas connus, d’où une mauvaise continuité du service ; l’absence de l’agent d’accueil, etc…

Madame la Directrice, que comptez-vous mettre en place pour un service décent et améliorer les conditions de travail des personnels placés sous votre autorité, et qui, malgré votre manque de respect envers eux, font un travail remarquable ?

Mais le plus indigeste, c’est l’arrivée inattendue d’une collaboratrice, recrutée le 2 janvier2025 en qualité de coordinatrice culturelle. Aucune information préalable, aucune note de service pour expliquer cette arrivée.

Par ailleurs, aucun moyen de savoir d’où elle vient puisque la DPIP est en congé et n’a laissé aucune consigne.

FO Justice SPIP de Guadeloupe dénonce ce recrutement et rappelle à la Direction que tout recrutement est basé sur une procédure à suivre :

  •  Publicité légale du poste à pourvoir
  •  Accusé réception des candidatures et en vérifier la recevabilité
  •  Présélectionner les candidatures : des candidatures peuvent être écartées si elles ne correspondent pas au profil recherché
  • Convoquer les candidats présélectionnés
  •  Conduite des entretiens : l’entretien de recrutement doit être conduit par au moins 2 personnes
  •  Rédiger un procès-verbal à l’issue de chaque entretien
  •  Notifier aux candidats non retenus la décision de rejet

FO Justice SPIP de Guadeloupe ne tolèrera aucun recrutement « petits arrangements en famille », ni une bénévole qui sort de nulle part et se présente à l’antenne sans aucun « papier ».

FO Justice SPIP de Guadeloupe demande à la Direction de fournir au personnel les éléments de ce recrutement.

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UDSP Guadeloupe : Annonce du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

Cher(e)s collègues,

Peu de temps après sa nomination, le nouveau Ministre de la Justice a lancé toute une série d’annonces visant à donner une nouvelle impulsion au ministère. FO Justice Guadeloupe accueille ces annonces d’un bon œil. Cependant nous ne sommes pas dupes, nous savons tous que la mise en place de tous ces chantiers tient compte en grande partie du vote du prochain budget du ministère de la Justice. Un budget que nous espérons que la Garde des Sceaux saura aller chercher.

Ces annonces ne nous étonnent guère, parce qu’elles font partie intégrante de nos revendications nationales mais aussi locale.

« Plus de places de détention pour les courtes peines ». « Construction d’établissements pénitentiaires à « taille humaine ».

Depuis belle lurette, FO Justice Guadeloupe dénonce la surpopulation carcérale dans nos deux établissements pénitentiaires. Plus de 150 matelas au sol à Baie-Mahault et plus de 221 personnes incarcérées pour une capacité de 129 places à Basse-Terre. Notre organisation continue d’affirmer que le DAC de Baie-Mahault ne sera pas suffisant pour lutter contre la surpopulation. Basse-Terre 2 reste encore trop petit pour absorber l’ancienne Maison d’Arrêt et de nouvelles arrivées. La solution serait bien évidemment la construction d’un nouvel établissement. Cela permettrait de mieux gérer la séparation entre les différents auteurs de crimes et délits, des courtes et des longues peines. D’où l’idée de construire des établissements à « taille humaine » comme l’a démontré notre Secrétaire Général sur les médias nationaux. Un travail a déjà commencé avec l’autorité judiciaire, visant à faire sortir certains détenus courtes peines et le transfert de condamnés longues peines, mais ce n’est qu’un début.

« Nettoyer les prisons pour éviter d’avoir des « détenus qui ont des téléphones portables, qui continuent leur trafic, gèrent leur point de deal ou commandent des assassinats de leur prison ».

Comme tout le monde le sait, notre département est l’une des plaques tournantes du trafic de produits stupéfiants et qui connaît une délinquance notoire, tout cela sous fond de guerre de gangs. Il nous faut à tout prix lutter contre ces trafics qui arrivent jusqu’à nos détentions. Cette opération « place nette » dont parle le Ministre et qui passe par un nettoyage des prisons serait une très bonne chose pour nos établissements. Nous savons combien les téléphones portables, la drogue et l’alcool circulent dans nos détentions. Lors de fouilles sectorielles, ce sont des dizaines de téléphones portables plus accessoires, des centaines de grammes de produits stupéfiants, et quantité d’armes artisanaux et des litres d’alcool qui sont saisis. Ce « nettoyage » passe aussi par la lutte contre les projections, ainsi que par l’installations de systèmes anti-drone efficaces, de brouilleurs de communications, par la présence d’équipe cynophile lors des parloirs familles, de fouilles supplémentaires, etc…

« Plus de fermeté, de rapidité et de moyens ».

En effet, pour être crédible, il faut que la Justice soit ferme, rapide et qu’elle ait les moyens pour agir et mener à bien les missions. En ce qui nous concerne, FO Justice Guadeloupe revendique cette fermeté, surtout à l’encontre des auteurs d’agression sur le personnel. Rapidité dans le traitement des dossiers des détenus lors des demandes de transferts. Trop de détenus condamnés à de longues peines sont encore présents dans nos murs, et pour nous ce n’est pas normal. Quand le Ministre dit « plus moyens » à notre disposition, notre organisation syndicale entend bien sûr des moyens matériels : des infrastructures adaptées, un parc automobile décent, avec des véhicules sécurisés et armés (certains ont déjà été livrés dans l’Hexagone) ; des moyens de communication récent (le nôtre est vétuste) ; mais surtout des moyens humains pour permettre au service des agents d’établir un planning permettant de concilier vie professionnelle et vie familiale, jusque-là impossible du fait d’un manque cruel en personnel.

Le but aussi est de nous donner des moyens pour une vraie politique de réinsertion. Il faut également lutter contre la récidive. La majorité des personnes mises sous écrou a déjà effectué au moins un premier séjour en prison. Cela nécessite aussi une bonne gestion des personnes sous bracelet électronique. Pour ce faire, faudra aussi un recrutement supplémentaire de personnel d’insertion et de probation pour un suivi optimal. Sans oublier le reste des personnels qui gèrent dans l’ombre toute la partie cachée de la gestion de la détention : le personnel administratif et le personnel technique.

Mais nous avons d’autres problématiques en Guadeloupe dont personne n’en parle, ou très peu. La santé mentale dans nos deux établissements est devenue un fléau ingérable. Les plus grosses agressions sur le personnel ont été perpétrées par des personnes détenues souffrant de problèmes psy.

FO Justice Guadeloupe continue de dire que ces personnes n’ont rien à faire dans une détention classique. Et nous sommes en attente que nos instances nationales, notamment notre Ministère de tutelle, le Ministère de la Santé, la Direction de l’Administration Pénitentiaire, la Direction des Services Pénitentiaires de l’Outre-Mer, mais aussi nos politiques locaux (Région-Département), se penchent sur ce dossier crucial.

Donc oui, FO Justice Guadeloupe est largement favorable à ces annonces qui reflètent bien les difficultés que rencontrent les personnels du Ministère de la Justice en Guadeloupe.

FO Justice Guadeloupe espère que toutes ces annonces arriveront aussi dans notre département, éloigné de l’Hexagone et trop souvent oublié par nos instances dirigeantes.

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Prison de Basse-Terre : Le Nouveau Cartel ?

Chers collègues,

Lors d’une interview du Procureur Général de Basse-Terre sur une chaîne local il déclarait :

Faisons un bilan de ces 3 dernières semaines à la maison d’arrêt de Basse-Terre.

➡️  Le 04 décembre 2024 fouille de dortoir : 3 téléphones portable, 2 pipes à crack, 61 grammes de résine de cannabis.

➡️ Le 04 décembre 2024 au parloir : 56 grammes de cocaïne, 26 grammes d’herbes de cannabis.

➡️ Le 11 décembre 2024 : 52g d’herbes de cannabis + 56 de résine de cannabis au niveau des WC + un chargeur de téléphone portable et un cordon un oreiller. Le même jour : 1 téléphone portable noir SAMSUNG GALAXY A05S (au-dessus du rebord d’une des fenêtres, 26 gr de résine de Cannabis + un peu moins d’un gramme de Cannabis en feuilles dans un premier Déodorant +14 gr de feuilles de cannabis dans un second Déodorant.

➡️ Le 18 décembre 2024 : 140g de produits illicites + une petite quantité d’herbe de cannabis inférieure à 1g + une clé USB, 2 chargeurs de téléphone de couleur blanche + un téléphone portable XS13 PRO couleur noire.

Le bureau local FO Justice Bastè vient une nouvelle fois tirer la sonnette d’alarme sur les trafics perpétrés sur l’établissement et qui gangrènent notre détention. Il nous paraît évident qu’il s’agit que d’une partie émergée de l’iceberg !

Monsieur le directeur il est grand temps de fermer les robinets, de prendre des décisions fortes. Et surtout de montrer à la population pénale qui est le patron !!!

FO Justice Bastè réitère sa demande d’une fouille d’envergure sur l’établissement car la situation pourrait devenir ingérable et catastrophique pour l’établissement, il est temps de marquer les esprits. Ne rien faire c’est cautionner leurs agissements.

Le bureau local FO Justice Bastè vous encourage à continuer à féliciter les agents pour leur implication, leur investissement et leur professionnalisme.

Le bureau local FO Justice Bastè tient à féliciter tous les agents, tous grades confondus qui contribuent, par leur flair, leurs observations, leurs remontées d’informations, et par les saisies réalisées, à la lutte contre les trafics de produits stupéfiants !

Le bureau local FO Justice Bastè exige de l’autorité judiciaire des réponses pénales fermes pour les auteurs.

Le bureau local FO Justice Bastè attend une réaction rapide, dissuasive et forte de notre direction, il est urgent d’agir.

À situation exceptionnelle mesure exceptionnelle !!

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UDSP Guadeloupe : MA Basse-Terre – NON au Casse Social

Mes chers collègues,

Le mercredi 04 décembre 2024, la direction de la MA BT faisait sortir une note de service (78/24) concernant le service des personnels d’encadrement et les demi-journées vaquées.

En publiant cette note, de surcroit en catimini et qui nous a fortement surpris, le Directeur de l’établissement veut supprimer les demi-journées vaquées pour les membres de l’encadrement.

Monsieur le Directeur, FO Justice Guadeloupe vous rappelle que toutes décisions concernant le personnel doit être discutée lors de débat au CSA local. Votre note a été sortie sans aucune concertation préalable avec les Organisations Syndicales de l’établissement.

Chers collègues, FO justice Guadeloupe dénonce ce passage en force de la direction. Aujourd’hui, la direction s’est attaquée à un acquis social, obtenu par les personnels depuis fort longtemps. Au 1er janvier 2025, cet avantage sera supprimé pour les membres de l’encadrement, avec comme excuse la continuité du service.

Aujourd’hui, c’est l’encadrement qui trinque… Demain, la direction s’attaquera à qui, le personnel administratif, les agents en postes fixes ??

FO Justice Guadeloupe dit NON !

Monsieur le directeur, les personnels de la prison de Basse-Terre ont suffisamment payé de leur temps et de leur intégrité physique pour faire avancer l’établissement, et nous ne voulons surtout pas souffir aussi d’un diktat. Ce n’est pas par plaisir que le personnel demande ses demi-journées vaquées, mais plus pour s’occuper de sa famille, organiser ses rendez-vous administratifs et/ou médicaux, etc…

Monsieur le Directeur, le bureau FO Justice Guadeloupe exige le retrait pure et simple de cette note de service.

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