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Prison de Caen – IFS : Couteau Surprise

Cela ne va décidément pas en s’améliorant. Ce mercredi 19 juin, lors du mouvement de promenade et à la suite du déclenchement du portique de détection, un surveillant a procédé à la fouille de la veste d’un détenu.

Et qu’a-t-on trouvé à l’intérieur ?

Tout simplement un couteau de plus de 15 cm.

A quoi doit-on s’attendre pour la prochaine fois ???

Cette découverte inquiétante ne fait qu’amplifier le sentiment d’insécurité déjà bien ancré.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS félicite les agents pour leur professionnalisme.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS demande qu’une fouille sectorielle soit effectuée immédiatement.

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UISP – Lille : ERIS – Mensonges et Trahisons !

Depuis plusieurs mois, les ERIS sont sollicitées pour des missions en Outre-Mer (Mayotte et Nouméa notamment).

FO Justice déplore l’organisation catastrophique de ces missions et les méthodes scandaleuses employées pour atteindre le quota d’agents à envoyer. Qui sont les responsables ?

La désignation des agents pour ces missions devait se faire sur la base du VOLONTARIAT, mais cela n’a pas été respecté !

De plus, la durée des missions dépasse largement les promesses initiales. Une fois sur place, les agents ERIS se retrouvent pris en otage, sans connaître leur réelle date de retour.

Cette situation n’est pas sans conséquences, ni sans impacts !

Cherchez-vous à démotiver vos agents ?

Il n’est pas surprenant que le recrutement pour les ERIS devienne de plus en plus difficile au fil des années.

FO Justice s’interroge également sur la valeur ajoutée de l’envoi des collègues en Outre-Mer ? Que font-ils exactement sur place ? Quelle est leur VRAIE mission ? Impossible de le dire, nous l’ignorons tout comme les agents eux-mêmes !

LES AGENTS SOUHAITENT AVANT TOUT DE LA RECONNAISSANCE ET DE LA CONSIDÉRATION !

Les seules informations connues par le personnel avant la mission étaient : « Vous irez 2 semaines à Nouméa ou 1 mois à Mayotte, vous aurez une compensation financière et un billet retour. » Finalement, les agents apprendront à leur arrivée à l’aéroport qu’ils peuvent dire adieu à la compensation et que le retour sera incertain, ce qui pèse fortement sur leur moral.

Les délais de route ne sont même pas comptabilisés. Il aura fallu que ces missions soient élargies aux ELSP pour que nos collègues des ERIS puissent également y prétendre.

Les agents ERIS, bien que très professionnels et disponibles, sont en souffrance sur la DISP de Lille et ne doivent pas être corvéables à merci ! FO Justice exige que les agents reçoivent des informations et des consignes claires de la DAP, sans mensonges ni trahisons, afin que ces missions soient réellement effectuées par des volontaires. FO Justice exige le renforcement IMMÉDIAT de l’ÉRIS EN PERSONNELS !

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Prison de Fresnes : Dialogue social en apnée ?

Pour Le bureau local Force Ouvrière Justice, le dialogue social se fait entre deux interlocuteurs ce qui implique un partage honnête d’informations.

Force ouvrière Justice refuse d’être une variable d’ajustement, en effet, notre vision du dialogue social se doit d’être constructif et nourrit.

Pour rappel Force Ouvrière Justice reste un acteur incontournable et majeur au sein de notre établissement pénitentiaire dans le cadre du dialogue social.

Les dernières élections professionnelles ont été sans appel, nous avons la confiance pleine et entière des personnels pour défendre leurs intérêts et portés leurs revendications afin d’améliorer leurs conditions de travail, de vie et de sécurité.

Le bureau local Force Ouvrière Justice constate que le dialogue social avec le chef d’établissement s’essouffle et qu’il s’exerce en pointillé. Cela se caractérise par une forme de rétention d’information assumée par la direction locale à l’endroit de notre syndicat au sein du CP Fresnes et cela ouvertement.

Le bureau local Force Ouvrière Justice rappelle que lors de notre dernier CSA, nous avons sollicité expressément d’avoir accès aux baromètres des effectifs, théoriques, présents, taux d’absentéisme et à la balance des heures supplémentaires.

Malgré nos nombreuses relances, par mail, par communiqués, nous sommes aux regrets de constater que ces informations ne nous sont toujours pas parvenues.

METTRE SOUS LE TAPIS LES PROBLEMES N’A JAMAIS ETE NOTRE POLITIQUE !!!

Poussé dans nos retranchements nous sommes contraints de changer de braquet au regard de cette vision restrictive du dialogue social imposé.

A compter de ce jour Le Bureau local Force Ouvrière Justice prendra ses responsabilités en boycottant toutes les instances locales en attendant la réouverture d’un dialogue serein.

Nous attendons toujours la programmation de la bilatérale.

Visiblement nous constatons que cette direction ne fonctionne qu’aux rapports de force.

Soyez assuré ! Nous nous interdirons aucunes actions pour nous faire entendre !!!

Force Ouvrière Justice un syndicat d’action sans compromissions…

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Prison de Neuvic Menaces, Insultes, Crachats ! A quand une réaction ?

Isolement, Régime strict, Quartier disciplinaire !

Voilà le chemin parcouru de notre pensionnaire depuis son arrivée au mois de février 2024.

Ajoutez à cela les observations des personnels du CD de Neuvic, plus élogieuses les unes que les autres, on comprend vite que l’air périgourdin n’a pas eu l’effet escompté sur note pensionnaire.

En y regardant de plus près, on s’aperçoit que cette personne détenue en est déjà à son 5ème établissement depuis 1an.

Qu’attendons-nous pour lui en faire voir un 6ème ?

Rien que sur les 3 derniers jours, le détenu a proféré des menaces d’agression et de mort contre le personnel de surveillance mais aussi contre le personnel médical ! Sans parler du tapage quasi journalier, des insultes et du crachat sur un personnel d’encadrement !

Monsieur Le Directeur, il serait peut-être temps de réagir avant que le détenu ne mette ses menaces à exécution !

Des « arrivants » à l’URUD, des « stricts » au quartier arrivant », une surpopulation imposé par la DI: rajoutez à cela des profils inadaptés à notre centre de détention, et vous obtiendrez une jolie poudrière !

De plus en plus de détenus et de moins en moins de personnels : n’y a-t-il pas un problème dans l’équation ?

FO Justice exige le départ du détenu P.

FO Justice apporte tout son soutien aux personnels menacés ou agressés et se tient à leur disposition pour d’éventuelles démarches.

FO Justice remercie tout le personnel pour leur travail quotidien qui ne fait qu’augmenter.

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Prison de Caen – IFS : Vague de Violences !

Décidément, le calme peine à s’installer au sein de notre établissement.

Après la violente agression de notre collègue il y a près de dix jours, un autre incident a eu lieu hier lors d’une extraction judiciaire au tribunal de CAEN. Les ELSP ont escorté une détenue qui, non seulement a fait preuve de violences verbales, mais a également agrippé une surveillante par l’épaule. L’équipe a dû maîtriser l’individu pour mettre fin à l’incident.

Dans la même journée, au Quartier Disciplinaire, un détenu a menacé la directrice et tenté de l’agresser physiquement lors d’un débat contradictoire.

Heureusement, l’intervention rapide des agents a permis d’éviter le pire.

Aujourd’hui, encore au QD, lors de la distribution de l’eau, le « VOYOU » responsable de la violente agression d’une surveillante n’a pas hésité à insulter un agent et à lui cracher au visage.

Cette prison devient de plus en plus invivable !

A force de laisser le laxisme s’installer, nous assistons à une recrudescence de la violence.

A l’image de nos dirigeants, qui semblent incapables de proposer autre chose que la fin du « panachage » pour nos escortes judiciaire.

On dirait qu’il faut un C.A.P « bricolage » pour diriger une administration pénitentiaire.

Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS espère un retour rapide à l’ordre et une prise de conscience de nos « intellectuels ».

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Prison de Lyon-Corbas : l’AGRESSION de TROP !

Le détenu Z. arrivé sur l’UDV depuis le 12 mars 2024, n’a jamais cessé de faire parler de lui.

Pour rappel, il avait été incarcéré à la MALC en octobre 2023 et en était partie en décembre 2023 en MOS.

Il aura fallu la patience des collègues de l’UDV et de l’encadrement pour qu’à ce jour il soit toujours sur la MALC. Leur journée est rythmée par les tapages incessants de cet individu. On ne compte plus les dégradations de la cellule (télé, mobilier, feu et autres). Les collègues n’entendent même plus les insultes et les menaces dont ils sont victimes tous les jours. Les autres détenus de l’UDV n’en peuvent plus du bruit, ils ne dorment pas la nuit et la présence du détenu Z. nuit gravement à la progression des autres tant ils sont énervés et fatigués.

Aujourd’hui, il est monté d’un cran et à l’ouverture de la CPROU, là où il se trouve actuellement, il a craché au visage de notre collègue.

Ce détenu frustré dès qu’on accède pas à ses demandes, déverse sa colère sur les personnels. Son placement à l’UDV n’est plus viable, il n’a plus rien à faire chez nous. Son retour vers son établissement d’origine doit être imminent.

Son départ ramènerait de la tranquillité au sein de l’UDV et par la même occasion au QA et QD.

Monsieur le Directeur Interrégional, nous vous demandons de prendre en compte rapidement la demande de fin de contrat de ce détenu à l’UDV et son départ rapide ailleurs que chez nous.

Le bureau local Fo justice souhaite un prompt rétablissement au collègue et lui apporte tout son soutien.

Le bureau local Fo justice se tient à sa disposition pour toutes demandes ou démarches administratives.

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UISP PACA-Corse : Déclaration Liminaire lors du CSA Interrégional du mercredi 19 juin 2024

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Membres du Comité Social d’Administration Interrégional (CSAI),

Le 14 mai dernier, l’administration pénitentiaire (AP) a été brutalement secouée par une tragédie d’une cruauté inouïe. Un gang déterminé, armé jusqu’aux dents, a planifié l’évasion d’un détenu, assassinant deux de nos camarades et en laissant trois autres grièvement blessés dans son sillage.

LES SURVIVANTS DE CETTE IGNOMINIE LUTTENT ENCORE. LE SPECTRE DE CE TRAUMATISME LES HANTERA, EUX ET LEURS PROCHES, LONGTEMPS !!!..

AU-DELÀ DE LA SOUFFRANCE, C’EST UN OCÉAN DE CHAGRIN QUI SUBMERGE LEURS FAMILLES, LEURS AMIS ET TOUS LES MEMBRES DE NOTRE PROFESSION…

Le 22 mai, alors que nous nous préparions à rendre hommage à Fabrice et Arnaud lors d’une cérémonie nationale, deux syndicats nationaux de magistrats ont osé rejeter certaines mesures cruciales du relevé de décisions négocié par l’intersyndicale.

En effet, l’union syndicale des magistrats (USM) et le syndicat de la magistrature (SM) rejettent fermement le recours à la visioconférence et refusent catégoriquement de se rendre dans les établissements pour éviter de déplacer les détenus à la dangerosité avérée.

Ces organisations syndicales demeurent dans les luxueux édifices judiciaires sécurisés par les agents pénitentiaires et la police nationale. FO Justice PACA-Corse s’interroge sur leur réaction si, par malheur, un groupe armé prenait d’assaut un palais de justice afin de libérer un détenu !!!

ADOPTERAIENT-ILS UNE ATTITUDE SIMILAIRE DANS CE CAS DE FIGURE ?!!.

La déclaration de l’USM et du SM constitue une offense envers la mémoire de nos camarades décédés et blessés, ainsi qu’envers l’intégralité de notre corps !

FO Justice PACA-Corse reste fermement engagé à faire appliquer les engagements convenus dans le protocole d’accord signé par l’ensemble des syndicats.

L’INDIGNATION A ATTEINT SON PAROXYSME SUITE À LA DIVULGATION D’INFORMATIONS L’INDIGNATION A ATTEINT SON PAROXYSME SUITE À LA DIVULGATION D’INFORMATIONS LAISSANT PARAÎTRE QUE CETTE TRAGÉDIE AURAIT PU ÊTRE ANTICIPÉE LAISSANT PARAÎTRE QUE CETTE TRAGÉDIE AURAIT PU ÊTRE ANTICIPÉE ! ! …… .

QUI ÉTAIT AU COURANT ET EST RESTÉ SILENCIEUX QUI ÉTAIT AU COURANT ET EST RESTÉ SILENCIEUX ?!!

FO Justice a été la seule organisation syndicale à réclamer des clarifications auprès du ministre et du DAP pour faire la pleine lumière sur cette catastrophe qui aurait pu être évitée.

Le ministre a déclaré devant le Sénat avoir saisi l’Inspection Générale afin de déterminer les responsabilités :

LA OU LES PERSONNES QUI ÉTAIENT AU COURANT MAIS N’A RIEN DÉVOILÉ OU ENTREPRIS ?

POUR QUELLES RAISONS DES DONNÉES ESSENTIELLES POUR NOTRE SÉCURITÉ ONT-ELLES ÉTÉ DISSIMULÉES ?

Maintenant, alors que nous nous tournons vers l’avenir, il est crucial de ne pas perdre de vue la leçon amère que cette tragédie nous a enseignée.

LA SÉCURITÉ DE NOS AGENTS NE PEUT ÊTRE RELÉGUÉE AU SECOND PLAN !

Le point essentiel de l’ordre du jour d’aujourd’hui est d’examiner la mise en œuvre des mesures convenues pour renforcer la sécurité des agents pénitentiaires. Cet accord, approuvé et signé le 13 juin par l’ensemble des syndicats, doit désormais être mis en application au niveau régional.

Pour garantir la sécurité des équipes judiciaires et des escortes médicales, il est impératif de donner la priorité à la formation et à l’équipement. Des sessions de formation régionales doivent être organisées pour les agents de la DISP de Marseille.

FO Justice PACA-Corse insiste sur la nécessité impérieuse d’établir un planning de formation régionale basé sur les capacités réelles et non sur des décisions politiques partisanes. De surcroît, il est vital de garantir l’acquisition et le stockage immédiat de l’équipement indispensable pour les escortes médicales et judiciaires à venir.

FO Justice PACA-Corse signale également un mal-être croissant parmi les personnels administratifs (PA), dû à un manque de reconnaissance et à l’augmentation des recrutements d’agents contractuels, créant des frustrations liées aux différences de statut pour des postes similaires et pouvant limiter la mobilité des PA titulaires. Le Plan de requalification de « C en B » est jugé insuffisant face aux effectifs promouvables.

FO Justice PACA-Corse demande donc, tant au niveau national que régional, un nouveau plan de requalification pour les agents de catégorie C à B. Nous dénonçons également la note arbitraire sur l’attribution du CIA, qui confère trop de pouvoir aux supérieurs hiérarchiques, source d’injustice et d’iniquité et des mesures concrètes et immédiates sont nécessaires, notamment une revalorisation de l’IFSE pour les PA de catégorie C et B.

EN PRENANT DES MESURES DÈS MAINTENANT, NOUS POUVONS PRÉVENIR DE FUTURES TRAGÉDIES ET ASSURER UN ENVIRONNEMENT PLUS SÛR POUR NOS AGENTS.

Comme le dit si bien le proverbe : « Mieux vaut prévenir que guérir. » Il est temps de mettre en œuvre ces paroles sages et d’agir avec détermination pour protéger ceux qui veillent sur notre sécurité.

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Union Justice – Déclaration Liminaire lors du CSA Ministériel du 19 Juin 2024 : Formation Spécialisée

Madame la Présidente,

L’Union FO Justice tient à vous alerter sur le caractère fondamental pour ne pas dire indispensable de la formation spécialisée. Cette instance ministérielle a un rôle majeur eu égard aux évènements tragiques qui ont traumatisé toute une profession et plus généralement l’ensemble du ministère. Il convient de ne jamais oublier que deux de nos collègues ont été lâchement abattus et trois autres grièvement blessés dans l’exercice de leur mission.

Ce qui relevait du fantasme est devenu une réalité cruelle avec laquelle les professionnels devront désormais composer.

Notre organisation syndicale rappelle que la visée de nos débats est de permettre un diagnostic transparent et exhaustif des risques professionnels. Mais au-delà, notre ambition est de parvenir à instaurer durablement des organisations de travail permettant de garantir l’intégrité physique et morale de l’ensemble des professionnels de ce ministère.

L’idée d’être dans une approche numérique des pertes humaines ne peut nous satisfaire d’autant que l’inventaire ne prend pas en compte le décès de notre collègue mort dans un accident de la route. Comment peut-on omettre un évènement aussi tragique alors que le ministre lui-même a participé aux obsèques ? Les méandres de l’oubli guettent l’administration attachée à une gestion comptable que nous tenons à dénoncer.

Madame la Présidente,

L’Union FO Justice militera sans compter pour réduire tous les facteurs qui conduisent à ces situations dramatiques. C’est dans cet esprit que nous avons grâce au soutien de nos collègues particulièrement affectés par cette tragédie, exigé la mise en place de mesures concrètes dans le but d’assurer la protection du personnel pénitentiaire.

De la même manière, nous ne pouvons passer sous silence le drame qui a touché le personnel des services judiciaires. Nous refusons de rester impuissants face à la souffrance de nos collègues qui conduit certains d’entre eux à mettre fin à leur jour. Nous souhaitons en cette instance saluer la mémoire de Philippe, greffier au tribunal judiciaire de Bordeaux. Ce drame nous oblige à rester vigilants et à mettre en place des actions concrètes au bénéfice des agents.

Madame la Présidente,

Les chiffres ne mettent pas en lumière la réelle volumétrie de la souffrance au travail, le degré d’exténuation des agents, le niveau de pression et les conditions de travail particulièrement dégradées au sein de ce ministère.

Les groupes de travail tels que la QVCT laissent penser que l’administration est résolument déterminée à endiguer ces problématiques. Pour autant, le rapport social unique de la PJJ laisse apparaître une réalité qui contraste avec les ambitions affichées. En effet, nous sommes passés d’une agression physique et verbale tous les deux jours à une agression par jour. Cet indicateur est particulièrement inquiétant lorsque l’on sait que toutes les situations de violence ne sont pas référencées.

L’Union FO Justice constate qu’aucune formation spécialisée n’a été mise en place à la DPJJ. La dernière a été renvoyée aux calendes grecques. Pour notre organisation syndicale, il ne fait aucun doute qu’il faille dépasser le stade des déclarations d’intention. Le moment est venu de demander des comptes à ceux qui ont conduit nos collègues à une mort certaine, à ceux qui en dépit des souffrances au travail veillent à les dissimuler, à ceux qui refusent en toute impunité de mettre en place les protocoles et les chartes.

Madame la Présidente,

Il ne suffit pas de convoquer les organisations syndicales, de glaner des habilitations et des labels, de mettre en place des groupes de travail sur la qualité de vie au travail, de prétendre vouloir lutter contre les violences sexistes, de se targuer de l’existence d’Allo-Discrim pour répondre de manière efficiente aux attentes légitimes des agents.

Bien au contraire, il faut rompre avec des dispositifs inopérants. Pour rappel, le PARIPRACT dont la destinée semblait fortement compromise doit sa longévité à notre organisation syndicale qui de manière proactive et dans l’intérêt des agents a cibler trois thématiques.

Madame la Présidente,

L’effet millefeuille et l’empilement des commandes interministérielles nuisent à la lisibilité des actions en matière de sécurité et de santé au travail. Les enquêtes doivent être réalisées avec rigueur, les instances de proximité doivent jouer pleinement leur partition et les recensements méritent d’être exhaustifs. Vous l’aurez compris, la situation est loin d’être satisfaisante.

À ce titre, l’Union FO Justice réclame :

  • La mise en œuvre réelle de la charte ministérielle de lutte contre les violences.
  • La mise en œuvre systématique d’une enquête lors d’un décès ou accident de service grave.
  • L’aboutissement des travaux de l’ANACT dans les meilleurs délais.
  • La mise en œuvre du protocole d’accord en lien avec le drame d’Incarville et le comité de suivi qui en découle.
  • La publication de la note de cadrage relative à la formation des représentants des Personnels.
  • La mise à disposition de chiffres consolidés en matière de SST.

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