Catégorie : DISP Lyon

Depuis quelques jours, les agents de la Maison d’Arrêt subissent une vague d’incidents graves qui perturbent le fonctionnement du quartier.

Après un mouvement collectif mercredi, une surveillante a été victime jeudi soir d’une agression physique: saisie à la gorge par un détenu elle a reçu un coup au niveau de la lèvre.

Hier matin c’est au quartier mineur que tout a commencé avec une tentative d’agression : un mineur détenu a tenté de mettre un coup de tête à un collègue. S’en est suivi dans la matinée d’un blocage au niveau de la cour de promenade.

Parallèlement pas moins de 5 téléphones ont été découverts en détention causant encore des incidents lors des fouilles.

La tension est à son paroxysme à tous les étages.

Le sentiment de toute puissance qui anime actuellement la population pénale laisse à penser que tout est possible et qu’ils sont capables du pire.

C’est d’ailleurs par un nouveau blocage que la journée s’est terminée, nécessitant une fois de plus l’intervention des ERIS de Lyon et Dijon.

Attention n’attendons pas l’émeute pour prendre la mesure de ce phénomène.

Madame la Directrice, vous avez décidez de restaurer l’autorité au sein de ce quartier et nous nous en félicitons.

Tout doit être fait pour assurer en priorité la sécurité de nos collègues qui subissent ces évènements violents. Ne minimisez pas la gravité de la situation.

Les instigateurs doivent être identifiés (si cela n’est pas déjà fait) et transférés très rapidement afin de tuer dans l’œuf cette révolte.

Le Syndicat Local FO Justice apporte tout son soutien aux personnels qui vivent cette situation de tension extrême.

Le Syndicat Local FO Justice souligne le caractère très alarmant des évènements qui se déroulent en Maison d’Arrêt.

Le Syndicat Local FO Justice exige des transferts de détenus immédiats afin de préserver les agents et la structure d’un péril grave.

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Ce vendredi 21 mars 2025, en début d’après-midi, une violente agression s’est déroulée au DO.

Lors de l’ouverture d’une cellule au D0, une odeur de brûlé se fait ressentir. Le détenu signale avoir mis le feu à son pull. Nos deux collègues vont accompagner ce détenu en salle d’activité afin de pouvoir contrôler sa cellule. Au moment de la fouille par palpation réglementaire, ce voyou s’énerve et un déchainement de violence se produit.

Il repousse notre premier collègue avec un violent coup de poing à la tête et enchaine avec notre deuxième collègue qui esquivera le premier coup mais recevra malheureusement deux coups poings à la mâchoire !

Il faudra l’arrivée rapide des renforts pour maîtriser ce voyou déterminé. Un troisième collègue sera blessé au niveau du dos lors de la mise en prévention.

Nos deux collègues seront admis à l’hôpital. Le premier avec les pompiers et aura plusieurs points de suture. Le second afin de passer des examens pour une éventuelle fracture de la mâchoire.

Avant toute chose FO Justice CD ROANNE souhaite un prompt rétablissement à nos trois collègues et remercie les agents pour leur intervention rapide.

FO Justice CD ROANNE se montrera particulièrement vigilant sur la gestion de ce détenu qui sera bien évidement déclaré « inapte » au QD !

Si une agression sur personnel n’est pas sévèrement sanctionnée, quel message sera envoyé aux agents !

Une politique laxiste n’est pas la solution aux problèmes mais bien la cause !

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Hier en fin d’après-midi vers 15h40 sur la Maison d’Arrêt, 26 détenus présents sur la cour de promenade droite ainsi que 7 détenus occupant le stade ont décidé de manière collective et organisée de bloquer la structure en refusant de réintégrer leurs cellules.

Les ELSP ont été déployées afin de sécuriser l’établissement dans l’attente de l’arrivée des ERIS de Lyon et Dijon en renfort.

Ce mouvement collectif a pour origine le placement au Quartier d’Isolement la veille d’un pensionnaire du 2ème droit.

Manifestement très mécontents de cette décision, d’autres détenus de l’étage ont incité les autres à bloquer la cour de promenade ainsi que le stade.

A l’issue de l’intervention des ERIS et de la réintégration en cellule de tout ce petit monde 2 « meneurs » ont été transférés vers d’autres cieux et 2 protagonistes ont été placés au Quartier Disciplinaire.

La Maison d’arrêt va craquer sous le poids de la surpopulation carcérale

C’est pourquoi un réel ciblage des profils les plus problématiques doit avoir lieu afin de les exclure de notre établissement déjà surencombré.

N’attendons pas que la taule brûle !!!

Le Syndicat Local FO Justice félicite l’ensemble des personnels tous corps et grades confondus qui ont eu su gérer cet incident avec professionnalisme et réactivité.

Le Syndicat Local FO Justice exige des sanctions disciplinaires exemplaires pour les fauteurs de troubles actuellement hébergés au QD.

Le Syndicat Local FO Justice s’interroge sur l’utilisation des ELSP, déjà en sous- effectif, pour effectuer les transferts des deux « meneurs » : en effet les ERIS n’étaient pas en nombre suffisant pour les prendre en charge…

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Notre établissement a connu ce jour une fois de plus une situation complexe. Les « heureux» gagnants sont cette fois-ci nos collègues des ELSP!

C’est lors d’un transfert programmé en direction du C.P. Valence que les agents ont été confrontés à la fureur de la personne détenue H.

Déjà connu pour son comportement provocateur voire menaçant en détention, il a de nouveau fait parler défavorablement de lui.

Visiblement très mécontent de quitter notre établissement et insatisfait de «voyager» dans un fourgon cellulaire trop bruyant à son goût, le condamné a tenté de s’extraire du véhicule en marche !

C’est avec une réelle détermination qu’il a détérioré la cloison en fibre placée au niveau de la fenêtre afin de l’ouvrir pour s’échapper.

Il a fallu un arrêt d’urgence et un sang-froid exemplaire de nos ELSP afin de le maitriser pour mettre fin à son projet d’évasion.

Les collègues ont rapidement été rejoints par les forces de l’ordre pour sécuriser la zone et par les ERIS pour prendre en charge la personne détenue afin de terminer le trajet.

Pour FO Justice, la sécurité des agents est notre priorité et nous exigeons du matériel adapté à leurs missions ainsi qu’a ce genre de situation d’urgence: des véhicules, de l’armement notamment le déploiement du PIE…

Le Syndicat Local FO Justice exige qu’une attention très particulière soit portée lors des CPU afin que les niveaux d’escorte ne soient jamais minimisés.

Le Syndicat Local FO Justice félicite tout d’abord nos ELSP pour leur sang-froid dans la gestion de tels incidents mais également les ERIS ainsi que les FSI pour leur réactivité.

Le Syndicat Local FO Justice demande des félicitations écrites pour les agents ELSP.

Le Syndicat Local FO Justice remercie le Centre Pénitentiaire de Valence pour la prise en charge de nos collègues dès leur arrivée.

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Trois week-ends à la suite, avec des agressions sur personnel.

Une détenue de la MAF s ‘en est prise à trois de nos collègues pour un câble de chargeur retrouvé dans la cellule. Elle s’est déchaînée sur elles en leur assénant des coups de poings et de pieds au visage, et sur toutes les parties du corps à sa portée, et ce, jusqu’à sa mise en prévention. Cette dernière à ouverture à deux pour risque d’agression est en cellule avec une autre détenue qui avait auparavant craché sur une collègue. Quoi de mieux pour se monter le bourrichon. Cela n’est pas du fait de l’encadrement de la MAF, mais bien d’un système qui ne fonctionne plus, car on passe son temps à défaire et à refaire dans l’urgence. Plus aucune marge de manœuvre.

À faire sauter les collègues de la MAF pour combler les absents de la MAH, on expose les agents à l’agression. La MAF est un bâtiment à part entière avec de gros profils et les risques qui y sont liés.

Nous avions déjà signalé dans notre tract du 28 février 2025, qu’il fallait également désencombrer la MAF. À ce jour, rien n’a bougé. Avec un taux d’occupation avoisinant les 180 % : 105 détenues pour 60 places, ce n’est plus possible. L’agression n’est plus l’exception, mais le quotidien.

Il devient urgent d’utiliser les places encore disponibles dans les autres établissements de la région, voir d’ailleurs, afin de permettre à notre établissement de fonctionner en sécurité.

Il ne faudra pas se plaindre de l’augmentation du taux d’absentéisme si nous avons des collègues blessés chaque semaine.

Le bureau local FO Justice souhaite un prompt rétablissement aux collègues blessées physiquement et psychologiquement et leur apporte tout son soutien.

Le bureau local FO justice exige une sanction pénale et disciplinaire à la hauteur des faits reprochés.

Le bureau local FO Justice exige le transfert de cette détenue et de sa codétenue rapidement.

Le bureau local FO Justice félicite l’ensemble des collègues qui chaque jour travaille dans des conditions extrêmement difficiles et continue à faire face.

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Nous venons de prendre connaissance du mail émanant du capitaine, adjoint chef de détention, sur un risque élevé de présence d’armes blanches à l’intérieur de notre établissement.

Même si le rappel du port obligatoire du gilet pare lame nous semble de bon sens, ce simple mail d’une « importance haute », adressé aux surveillants et brigadiers, ne nous semble pas suffisant pour garantir la sécurité de vos personnels sur notre structure.

Ainsi, notre syndicat exige que les détenus qui ont été identifiés comme devant recevoir le dernier colis composé de 2 couteaux céramique, détenus tous incarcérés pour des procédures criminelles comportant des violences aggravées et assassinat, affectés dans la même cellule, soient d’ores et déjà séparés, puis rapidement transférés vers d’autres établissements.

De même, nous exigeons que des mesures (ex : fouilles d’ampleur sur l’ensemble de l’établissement, arrêt du regroupement des profils sensibles dans les mêmes cellules,etc… ), à la vue des menaces pesants sur vos personnels, soient rapidement actées et mises en place

Monsieur le directeur, vous êtes le garant de la sécurité des personnels et de l’établissement. Ces menaces, même si rumeurs, sont critiques, notre établissement est de plus en plus peuplé de détenus fortement déséquilibrés psychologiquements, qu’adviendrait-il si un de ces « instables » psychiatriques se retrouvait en possession d’une de ces armes ?

Monsieur le directeur, Il est temps de prendre les mesures qui s’imposent sans se reposer uniquement sur le port d’un matériel insignifiant face à ces dangers.

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Effectivement, quelle surprise d’apprendre qu’un détenu en gestion équipé ELSP depuis quelques jours voit sa gestion lever du jour au lendemain juste après avoir demandé pardon à la direction.

Pas de mise à l’épreuve. « Non, il s’est excusé, ça va », on oublie et fait table rase sur tout ce qui s’est passé.

Tout cela, à peine quelques heures après la diffusion d’un communiqué du Bureau FO Justice du CP Valence sur cet énergumène.

À vomir !!!

Pour rappel :

– crachat envers le personnel de surveillance, encadrement et commandement

– envoie d’excrément par courrier à la direction,

– menace de mort envers le personnel,

– jet d’urine au visage d’agent en service de nuit,

– et j’en passe…

Mme la directrice avec tout le respect qu’on vous doit, c’est une décision hors de sens !!!

Quelle image renvoyez-vous aux agents ?

Demain, lors de son passage en CDD, ce dernier sera sanctionné de quoi ? Du sursis, un avertissement ???

et dimanche retournera tranquillement au bâtiment…

Comme vous avez dit dans votre mail pour la levée de gestion :

« Ayez du bon sens et soyez cohérent ».

Vous voulez de l’exemplarité et vous faites tout l’inverse.

On se pose même la question d’un mouvement du personnel.

Nous ne manquerons pas de relayer cela plus haut. Peut-être que eux, ils prendront les bonnes décisions.

À bon entendeur,

Le Bureau FO Justice du CP Valence EST ET SERA TOUJOURS AUX COTES DES AGENTS.

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Depuis plusieurs jours, nos collègues du QDQMC n’en peuvent plus, quant à la gestion d’un pensionnaire bien connu.

Ce furieux, arrivé en MOS sur Valence fin 2023, connu pour de multiples agressions sur personnel et autres incidents en tout genre, arrive au terme du séjour sur la région valentinoise.

Chaque ouverture de porte, de jour comme de nuit, c’est un incident à l’encontre des collègues.

Les agents sont à bout.

Après un passage par le QI, puis une détention émaillée d’incidents (racket, menace sur codétenu, intimidation…), aujourd’hui, c’est aux collègues qu’il s’en prend lâchement.

Insultes, menaces, crachats ou encore jet d’urine au visage, sans parler de courrier adressé à la Direction et officiers avec des excréments. Tout le monde y a le droit.

Le professionnalisme et la patience des agents sont mis à rude épreuve.

Le Bureau FO Justice du CP Valence ESPÈRE que lors du prochain passage en commission de discipline, cet individu se verra sanctionner d’une sanction de QD ferme afin qu’il ne puisse pas sortir de ce secteur, d’autant plus un DIMANCHE !!! avant son transfert vers une autre structure.

L’ambiance déjà très tendue du QMC n’a pas besoin de cet énervé en détention.

Le Bureau FO Justice du CP Valence SOUTIENT l’ensemble des personnels, qui sont obligés de gérer cet énergumène avec sang-froid et professionnalisme.

Le Bureau FO Justice du CP Valence tient à APPORTER tout son soutien aux agents qui ont été la cible de cet excité et sera à leurs côtés dans toutes les démarches.

Le Bureau FO Justice du CP Valence DEMANDE à la Direction, qu’un départ vers d’autres cieux se fasse dans les plus brefs délais.

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La journée du 8 mars n’aura pas été de tout repos. En plus des bagarres entre détenus, les collègues ont subi trois agressions. La première par un détenu refusant de se faire fouiller alors qu’on suspectait la dissimulation d’un objet dans son caleçon. Il s’en est pris à notre collègue en le poussant violemment à plusieurs reprises. La deuxième, concerne un détenu qui a mis une gifle à notre collègue, car il refusait la présence d’un codétenu dans la cellule, le collègue est-il responsable de cette situation de surencombrement ?

Et cerise sur le gâteau, un visiteur venu au parloir s’en est pris à plusieurs collègues. Ce dernier s’est cru supérieur à l’autorité, et a voulu en découdre avec les collègues. Résultat de cette intervention, trois jours d’ITT pour le collègue du parloir et 8 jours d’ITT pour l’officière de permanence venue désamorcer la situation à la base. Ce récalcitrant a dû être maîtrisé de par sa virulence et son acharnement. Il aura fallu pas moins de huit collègues pour le contenir jusqu’à l’arrivée ds gendarmes.

Ce genre de situation montre que le manque d’effectifs sur ce secteur et ailleurs, expose au danger les personnels, quel que soit le poste ou la personne qu’on a fasse à soi.

Le bureau local FO justice demande en urgence de combler le poste vacant sur ce secteur et d’anticiper le départ des deux mutés.

Les cellules surencombrées sont une source de conflits. Un personnel face à 100 détenus sous tension, ce n’est plus possible. Nous n’avons plus aucune marge de manœuvre pour asseoir notre autorité. Le quartier disciplinaire est plein à craquer d’agresseurs de personnels. Ils doivent finir leur sanction ailleurs que chez nous. Il n’est pas normal de devoir sortir des détenus avant la fin de leurs sanctions du QD, pour faire de la place pour les prochains agresseurs. Cette gestion est CALAMITEUSE.

Avant l’agression était un risque, aujourd’hui elle est devenue une réalité journalière. Nous disons STOP.

Toute violence envers un personnel doit être traitée avec une tolérance zéro et sanctionnée de la manière la plus ferme.

Le bureau local FO Justice attend un message fort de la Direction pour le transfert immédiat de ces individus sans scrupules.

Le bureau local FO Justice souhaite un bon rétablissement aux collègues blessés et se tient à leur disposition pour toute demande et démarche administrative.

Le bureau local FO Justice, une fois de plus, ne peut que féliciter l’ensemble des collègues pour leur dévouement et leur bravoure.

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Trop, c’est trop ! La situation devient intenable pour les agents de la Maison d’Arrêt de Privas.

• D’un côté, une surpopulation explosive avec 4 détenus par cellule, augmentant les tensions, les violences et rendant la gestion pénitentiaire impossible.
• De l’autre, des travaux en pagaille, qui s’ajoutent à une sécurité déjà fragilisée… Et maintenant, la porte d’entrée principale va être rénovée !

Et tout cela alors que les effectifs sont au plus bas ! Les départs en retraite s’accumulent, et nous attendons toujours des renforts via la prochaine CAP.

UNE DÉTENTION SOUS PRESSION, DES AGENTS À BOUT

La tension monte : plus de détenus = plus de risques. À quand un prochain drame ?

Des travaux mal anticipés : la rénovation de la porte d’entrée met en danger la sécurité de tous.

Manque cruel d’effectifs : chaque jour, les agents font plus avec moins… jusqu’à l’épuisement ?

FO JUSTICE POSE UN ULTIMATUM :

L’administration doit CHOISIR : les travaux ou la surpopulation, mais pas les deux !

Un désencombrement immédiat pour alléger la pression sur les agents et sécuriser l’établissement.

Des moyens et une anticipation réelle en attendant les renforts de la prochaine CAP.

ASSEZ DE DÉCISIONS IRRÉFLÉCHIES, PLACE À L’ACTION !

Nous refusons de travailler dans ces conditions ! L’administration doit assumer ses responsabilités avant que la situation ne dégénère !

FO JUSTICE, LE SYNDICAT QUI NE LÂCHE RIEN !

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