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Prison de Fleury-Mérogis : Professionnalisme et sang-froid !

Le bureau local Force Ouvrière félicite l’ensemble des agents pour la pertinence de leurs observations, suite à la saisie de 97 grammes de substances illicites sur une personne détenue.

En effet, le samedi 08 octobre 2022 vers 16h50, à l’issue de la 2e série de parloirs du bâtiment D1, en raison d’une forte suspicion sur un détenu, une fouille intégrale a été ordonnée par le gradé de secteur.

Il a été découvert dissimulé au niveau de ses parties intimes 97 grammes de cannabis. La brigade territoriale de Fleury-Mérogis a été dépêchée sur place pour mener les investigations.

Lors de la fouille des effets personnels de sa visiteuse, les gendarmes saisiront d’autres quantités de produits stupéfiants dissimulés dans les casiers au niveau de l’abri famille.

Pour information, sur instructions du chef d’établissement son permis de visite a été suspendue.

La journée a été particulièrement éprouvante pour les agents des parloirs qui ont dû faire preuve de sang-froid et de professionnalisme face à l’irascibilité de certaines familles.

En effet, une visiteuse déclenche de manière intempestive le portique de détection de masse métallique dans le SAS entrée famille. Le 1er surveillant en appui à son équipe, lui refuse l’accès à l’établissement conformément aux instructions de services.

En sortant du SAS, elle enleva son soutien-gorge au nez et à la barbe des collègues et des autres visiteurs. Puis insulta copieusement le gradé de proximité en le menaçant de mort « Fils de pute, ta mère la pute, espèce de connard dehors je te tue … »

Face à son agressivité potentielle, le gradé referma la porte d’entrée côté famille. Avant de quitter les lieux, elle enclencha 3 coups de pieds et 2 coups de poings à la porte d’entrée.

Le bureau local Force ouvrière Justice salue le professionnalisme et le travail remarquable des agents de la PEP et des parloirs dans la gestion de ses incidents récurrents.

Notre organisation demande la plus grande fermeté envers les familles qui dénigrent notre profession et portent atteinte à notre intégrité physique et psychique

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande des récompenses pour l’ensemble des agents pour la qualité de leurs observations et leur investissement au quotidien.

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Prison de Perpignan : Surpopulation, Matelas au sol, Agressions sur Personnel, Menaces…

Ce lundi 10 octobre 2022, la Maison d’Arrêt des Hommes comptait 61 Matelas au sol. Trois Détenus du secteur sont actuellement hébergés sur le Smpr.

Durant le week-end, 13 arrivants ont été écroués sur l’établissement. La Maison d’Arrêt des Femmes n’a pas été épargnée avec 2 arrivantes.

La visite inopinée d’un député samedi a sûrement permis de parler une nouvelle fois de la prison de Perpignan dans un des journaux locaux mais, le contenu, n’a pas dévoilé bien plus de choses que FO Justice de Perpignan déplore et relève régulièrement.

Surpopulation, Matelas au sol, Agressions sur Personnel, Menaces…

FO Justice de Perpignan alerte incessamment les autorités que les grands murs d’enceinte de la prison cachent d’une part un métier difficile dans un milieu hostile et d’autre part la misère sociale.

FO Justice CP Perpignan félicite tous les personnels de tous corps et grades confondus. En faisant face continuellement au manque d’effectif, les personnels assurent de multiples taches quotidiennes non sans difficultés. Ils générent un nombre élevé d’heures supplémentaires ce qui occasionne des rythmes de travail malsains au niveau biologique engendrant fatigue stress angoisses…

FO Justice se bat au quotidien pour de meilleures conditions de travail en appuyant sur les revalorisations salariales qui permettraient d’une part une reconnaissance des personnels et d’autre part favoriseraient un meilleur recrutement.

Fusion des grades pour l’ensemble du CEA avec le passage en catégorie B. et le passage en catégorie A pour le corps de commandement.

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Prison de Fresnes : Congés Bonifiés. Une Gestion à l’Emporte Pièce !

Le congé bonifié a été créé au début du 20ème siècle, par l’Etat, pour ses représentants (magistrats, militaires, hauts fonctionnaires) qu’il envoyait administrer les colonies en outre-mer. Ces derniers pouvaient ainsi revenir en France pour voir leur famille et passer du temps avec eux. En 1963 fut créé le Bureau pour le Développement des Migrations dans les Départements d’Outre- Mer (BUMIDOM), sous la gouvernance de Michel Debré. Ce bureau, entre 1963 et 1981, a fait venir plus de 70 000 ultra-marins dans l’hexagone pour, selon son créateur, régler la question d’une démographie galopante et du chômage massif dans les départements d’Outre-Mer.

Ces fonctionnaires originaires de l’Outre-Mer, à leur prise de poste dans l’hexagone, n’ont pas eu les mêmes droits que les fonctionnaires métropolitains installés en Outre-Mer. Il a fallu trois grandes grèves en 1947, en 1950 et la dernière en 1959 pendant plusieurs mois pour obtenir les mêmes droits que les fonctionnaires de l’hexagone basés en Outre-Mer. C’est bien par la lutte qu’ils acquirent ces droits malgré les conditions de leur arrivée en France métropolitaine.

La gestion des congés bonifiés répond à des principes stricts à savoir, selon la circulaire relative à la gestion des congés bonifiés, les chefs de de service veillent à respecter le souhait des agents. Cependant, lorsqu‘ils doivent émettre un avis défavorable, celui-ci doit être dûment justifié par la nécessité de service (raison objective et particulière).

A moins que les personnels de Fresnes soient encore sous un régime d’un autre temps ??? Comment se fait-il que leurs demandes initiales soient modifiées par l’administration et transmis à la centrale sans que l’agent ne soit informé ?
Les agents ont le choix d’accepter de modifier ou de maintenir leurs dates, personne ne peut leur en privé !!!

Ces agents ont les mêmes droits que tous les autres !

L’organigramme effectif du centre pénitentiaire de Fresnes présente un taux de couverture réel de 96 % en août pour les surveillants !!!
Les agents ne doivent pas souffrir de la mauvaise répartition des ressources d’autant plus que ces chiffres regroupent les faisant fonction 1 er SVT !!!

Quid de l’équité ???

Lors d’un entretien avec le directeur du CP Fresnes le 24 mai dernier, nous avons fait savoir qu’il n’est pas possible et malsain d’opposer les agents bonifiables à ceux qui ne le sont pas !!!!
C’est un scandale, comment un agent peut-il se voir refuser une des deux fêtes, alors même qu’à l’occasion des services de fin d’années il ne travaille qu’une de ces deux fêtes !!!!

Force Ouvrière Justice interpelle le directeur interrégional quant à la gestion anarchique des congés bonifiés sur le Centre pénitentiaire de Fresnes !!!!!
Aujourd’hui, des agents ayant déjà été en congés bonifiés depuis des mois n’ont toujours pas perçu l’indemnité de traitement correspondant à cette période de congés !!!

Le bureau local Force Ouvrière Justice déplore l’absence de transparence du chef d’établissement relative à la gestion de la commission d’attribution des périodes de congés bonifiés.

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CPIP. Compte-Rendu des visites sur la DISP de Lyon du 27 septembre au 4 octobre 2022

Le présent compte-rendu a été rédigé au vu des constatations faites et des propos recueillis par FO Justice CPIP auprès des collègues rencontrés lors de notre venue sur les SPIP de la DISP de Lyon. Nous avons pu faire le point sur tous les sujets cités dans cet écrit lors de notre audience avec le directeur interrégional de la DISP de LYON le 04 octobre 2022.

Nous tenions à alerter l’Administration sur les freins que nous avons pu rencontrer concernant les SPIP de Saint Etienne, Valence et Lyon, émanant des emplois fonctionnels de direction.
En effet, nous avons été confrontés à des comportements que nous pourrions qualifier d’entrave à l’activité syndicale.

SPIP MO Saint Etienne et MF de la MA Saint Etienne

SPIP MO Saint Etienne :

Malgré l’absence d’information de la part de la direction du SPIP de la Loire, bien que prévenu durant le mois d’août de notre venue, les agents du SPIP ont pris le temps de nous recevoir, de nous faire visiter les locaux et d’échanger concernant leurs conditions de travail.

Ils suivent en moyenne 95 mesures par CPIP, ce qui représente une surcharge de travail conséquente alors préconisations des règles européennes sont de 60.
Les CPIP doivent se rendre en permanence délocalisée dans des zones rurales ,ce qui reste très chronophage et générateur de fatigue ,les entretiens devant être concentrés sur ces journées.

Les CPIP, dans une démarche de faire primer une prise en charge de qualité adaptée à des PPSMJ résidant dans des zones désertées par les transports en commun, se rendent seuls à ces permanences délocalisées ainsi que dans les mêmes conditions en visite à domicile.

A cela s’ajoute ,des dysfonctionnements très réguliers (surtout depuis le mois de septembre) de l’application métier APPI.
En effet, ces conditions de travail ne sont pas propices à rendre les rapports dans les délais impartis.
Les CPIP doivent régulièrement « bricoler » en transmettant les rapports ou observations via leur boîte mail. Doit-on rappeler à notre administration que nous occupons des missions régaliennes de service public.

A cela s’ajoute, comme sur tous les services de France, la pression mise sur les équipes concernant la prise en charge des auteurs de «VIF».
FO Justice CPIP tient à rappeler que tous les usagers du service public doivent pouvoir bénéficier d’une prise en charge équivalente et non pas en fonction des faits pour lesquels ils ont été condamnés.

Le secteur couvert par le SPIP MO de Saint Etienne fait face à des spécificités géographiques, à savoir la présence de « zones blanches » (zones dans lesquelles les DDSE ne sont plus détectées).

SPIP MF Saint Etienne la TALAUDIERE :

Il a été porté à notre connaissance une charge de travail de 80 dossiers par CPIP, encore une fois bien plus élevé que les préconisations.
FO Justice CPIP a été surpris d’apprendre que dans ces circonstances, 2 CPIP n’ont pas de ligne téléphonique, malgré avoir interpellé leur direction sur ce point.

Il semble également que les locaux ne permettent pas de recevoir les partenaires du SPIP et de leur laisser à disposition un poste de travail dédié à leur intervention en détention.

FO Justice CPIP alerte quant à la sécurisation des locaux du SPIP.
En effet, nous avons pu constater que la porte de sortie de secours du SPIP est fermée à clef (clef qui serait

dans le local des surveillants à la porte d’entrée de la maison d’arrêt).
Les bureaux du SPIP sont munis de barreaux , en cas d’incendie, les agents pourraient se retrouver piégés. Notre organisation syndicale exige que cela soit modifié au plus vite et que la porte d’entrée du SPIP (porte coupe feu) soit remise en fonction.

FO Justice CPIP a été effaré de constater les conditions d’insalubrité dans lesquelles les personnels évoluent au sein de la maison d’arrêt de Saint Etienne.
Des problèmes d’infiltration dans toute la détention, pour lesquels les collègues surveillants doivent placer et vider des seaux de manière régulière.

Les bureaux d’entretien du SPIP ne sont pas sécurisés et le positionnement des bureaux est inadéquat, nous alertons la direction interrégionale de Lyon quant à cette situation et demandons la sécurisation immédiate des locaux.

Le directeur interrégional de la DISP de Lyon nous a indiqué être conscient des conditions d’exercice des collègues en MF, un programme de rénovation de la Talaudière est en attente de financement notamment concernant la sécurisation des abords, des douches en cellules, et de la construction de nouveaux locaux administratifs. Nous avons insisté sur la nécessité de mettre en conformité les locaux du SPIP et des box d’entretien au plus vite.

SPIP du MF du CP de Valence

Les collègues du SPIP MF de valence prennent en charge 80 PPSMJ par CPIP, comme nous avons pu le direprécédemment, nous sommes au dessus des préconisations affichées. A cela s’ajoute le rythme des commissions , CPU, CAP RPS, CAP LSC, CAP PS ainsi que les débats contradictoires.

FO Justice CPIP s’interroge quant à la possibilité de fournir un travail de qualité dans de telles conditions, d’autant que les collègues nous font part de temps d’attente inexpliqués pour recevoir les personnes convoquées.

SPIP du MO de Grenoble et du MF ,CP de Grenoble Varces

SPIP MO Grenoble :

FO Justice CPIP a pu rencontré les collègues du MO de Grenoble, les nouveaux collègues arrivés suite à la dernière mobilité sont accueillis avec une charge de travail progressive. Pour ceux déjà en poste, ils ont en suivi 80 PPSMJ par agent.

La mise en place d’une journée de cohésion le 11 octobre prochain est accueillie par notre organisation syndicale de manière positive car cette dernière est travailler en concertation avec les équipes et composer d’activités ludiques propices à la cohésion de l’ensemble de l’équipe du SPIP.

La situation des agents ASE du SPIP de Grenoble est problématique, la multiplication des astreintes (BAR, ARSEM, DDSE «sensibles» couplée à des disfonctionnement technique du matériel (des attentes interminables pour pouvoir procéder aux poses, des problématiques territoriale… ) notamment pour les BAR rendent le travail de terrain des ASE de plus en plus complexe.

FO Justice milite pour une valorisation des postes d’ASE à ce jour oubliés par la DAP.

Centre pénitentiaire de Grenoble VARCES :

Concernant le MF, FO Justice CPIP est atterré devant les conditions dans lesquelles les collègues CPIP reçoivent en entretien les détenus :

– au quartier arrivant, la présence d’une porte de bureau d’audience non conforme aux exigences de sécurité

– une salle dans laquelle des audiences et des activités diverses sont tenues alors même que les conditions d’hygiène et de sécurité ne sont pas remplies.

Ces mêmes collègues alertent sur l’importance de maintenir l’occupation des bureaux exclusivement au profit du SPIP. FO Justice CPIP exige la mise en conformité de tous les bureaux.

Avec un taux de suroccupation de 168% et des difficultés à obtenir de manière fluide les détenus lors des convocations, il n’est pas possible de demander aux collègues et réaliser l’impossible.

Concernant l’accès aux droit sociaux des détenus la répartition semble chaotique, en effet les suivis sont distribués entre l’AJAIRALP, l’assistante sociale du SPIP, l’AS du CSAPA et du médical. Cette multiplication des intervenants laisse place à des erreurs, cela doit donc être retravaillé notamment par la mise en place d’une AS à temps plein au SPIP. Dans la même optique les collègues souhaiteraient voir mis en place des permanence de la part de la préfecture et la possibilité d’avoir recours à des interprètes afin de pouvoir mener à bien les entretiens de suivi.

Audience avec la direction du SPIP du Puy de Dôme.

SPIP MF CP RIOM :

FO Justice CPIP a été reçu en audience par la DFSPIP, le DFSPIP adjoint du SPIP du Puy de Dôme/ Cantal et la cheffe d’antenne du SPIP de RIOM afin de faire le point sur la situation des collègues du SPIP du CP de Riom.

Le point a été fait sur les avancées depuis le communiqué de juillet 2022 de notre organisation syndicale.

Nous constatons une amélioration des conditions d’exercice au SPIP de RIOM du fait de l’arrêt des tâches indues que les collègues dénonçaient. A ce jour la fin des mesures conservatoires a été actée et la répartition aux services compétents en la matière est en cours de gestion par la direction de l’établissement. Les CPIP accueillent positivement ce changement qui va leur permettre de pouvoir se concentrer sur les actes professionnels du métier.

La nouvelle dynamique est en cours d’installation. Pour perdurer dans cette voie, le renouvellement du contrat d’une des agents CPIP doit être appuyé par la DISP, afin de pouvoir accompagner dans sa dynamique positive cette équipe maltraitée par l’organisation chaotique du CP et des relations tumultueuses avec la direction.
La réorganisation du SPIP de RIOM ne se fera qu’à la confirmation de la pérennisation de ce contrat.

FO Justice CPIP accueille positivement l’arrivée d’un nouveau médecin de prévention qui a pu rencontrer la totalité de l’équipe. Une psychologue de la médecine du travail est également présente sur Clermont-Ferrand en appui.

SPIP MO Clermont-Ferrand : (problématiques déjà dénoncées dans le communiqué du mois d’avril 2022)
Le projet de déménagement du SPIP de Clermont-Ferrand est en cours, nous avons pu avoir accès aux plans de la future structure qui sera basée à la cité administrative.

Plusieurs problématiques restent à régler :

  • Le nombre insuffisant de places de parking alors même que la direction du SPIP fait valoir l’aspect particulier de notre service en terme de besoin sécuritaire. La direction interrégionale se doit d’appuyer cette demande pour faire régner le principe d’égalité de traitement des fonctionnaires.
  • L’impossibilité de rendre accessibilité PMR pour second étage du futur SPIP, ce qui réduit les possibilités d’exploitation de cet espace. La direction a vu les demandes d’aménagement refusées pour des questions financières.

FO Justice CPIP tient a rappeler que les déménagements de SPIP doivent faire l’objet de moyens suffisants pour qu’ils soient adaptés à la prise en charge des usagers du service publique dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité.

SPIP LYON MF CORBAS et MO

SPIP MF LYON CORBAS :

FO Justice CPIP a alerté la direction interrégionale concernant la situation du SPIP de CORBAS.

L’équipe est à bout de souffle, ils ne peuvent plus recevoir les détenus en entretien du fait d’un manque depersonnel de surveillance affecté à cet tache. FO Justice CPIP demande la mise en place de 3 surveillants activités, soit 1 par bâtiment. A ce jour, 1 seul surveillant est affecté à cette tâche et ce depuis le 03/10/2022. Les CPIP ne peuvent convoqués que sur 1 bâtiment par jour, avec 958 détenus incarcérés, produire un travail de qualité, relève de l’impossible.

Cette situation est génératrice de tensions entre les différents corps de métier au sein de la détention.
Les CPIP se trouvent pressurisés entre les injonctions à produire des rapports et à les rendre dans les délais demandés sans même pouvoir effectuer les entretiens nécessaires.
Dans ces conditions nous trouvons cela aberrant que les agents doivent continuer à alimenter le programme collectif PPS malgré lors refus de travailler sur des actions collectives. Nous appelons donc la direction du SPIP à stopper le PPS.

Nous avons été choqué de voir l’état de fatigue des collègues affectés sur ce SPIP et alertons quand à de potentiels incidents à venir dans les prochaines semaines au vu de l’état de délabrement du service public au sein de cet établissement.

La sécurité de nos collègues n’est pas assurée lors de la tenue des entretiens car si le surveillant activité est occupé par d’autres taches ,personne n’est présent si un incident arrivait.

FO Justice CPIP rappelle que les CPIP sont des personnels de l’administration pénitentiaire et doivent bénéficier à ce titre des moyens d’intervenir en détention.

SPIP MO Lyon :

Les collègues du SPIP MO de Lyon sont actuellement en charge de 115 dossier en moyenne, une fois de plus la charge de travail est bien supérieure à celle préconisée par les règles européennes.
A cela s’ajoute des dysfonctionnements d’ordre matériel à l’arrivée des collègues sur site au mois de septembre à savoir dysfonctionnement de l’informatique, absence d’accès au commun…

FO Justice CPIP a été informé que l’objectif du SPIP de Lyon MO/MF était pour cette nouvelle année 2023, le « BIEN ETRE AU TRAVAIL », aussi nous appelons la direction du SPIP a prendre en compte les remontés faites dans ce compte rendu et à ne pas se satisfaire « d’effet d’annonce » mais à réellement soutenir et faire évoluer positivement les conditions de travail de nos collègues sur les SPIP MO et MF de Lyon.

CHORUS DT

Les collègues des SPIP de la DISP de LYON nous ont indiqué ne pas avoir, dans leur grande majorité, reçu de proposition pour suivre une formation à CHORUS DT.

Certains collègues ont été confrontés à des refus pour des demandes de remboursement de leur frais de déplacement (dans le cadre de formation ou de déplacements sur des permanences délocalisées), usés, ces derniers en arrivent même à abandonner leurs demandes, les démarches étant extrêmement chronophages.

FO Justice CPIP exige que soit proposé une formation de prise en main du logiciel aux agents des SPIP MO et MF de la DISP de Lyon.

Allocation télétravail

Comment cela va-t-il fonctionner dans les SPIP de la DISP de LYON ?
Au SPIP du Puy de Dôme il a été indiqué que les service de la DISP doivent donner le feux vert pour la mise en place via HARMONIE.

Agents contractuels

La Direction interrégionale de LYON nous a confirmé la revalorisation de la gille salariale de l’ensemble des contractuel depuis début septembre. Les contrats peuvent être signés pour des durées allant jusqu’à 3ans.

Nous tenons a alerter sur certaines pratiques illégales, par exemple l’absence de signature de certains contrat avant le début de l’exercice des agents (SPIP de LYON notamment ou des collègues travaillent depuis plusieurs jours sans connaître les contours de leurs contrats de travail). Pour FO Justice CPIP ces pratiques doivent cesser dans les plus brefs délais.

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Prison de Besançon : Coup de Force ? Coup de Com ?

Est-ce l’approche des élections professionnelles qui permettent à certains de se rendre compte de la réalité du terrain ?
Surveillantes, surveillants, cher(e)s collègues, posons-nous les bonnes questions !

Le SLP Besançon FO Justice constate :

  • Un défilé de poste fixe à 15h00 devant la pointeuse.
  • Depuis la dissolution de l’équipe de transfert/extraction, une série de fuite et d’esquive à chaque ordre ou mission.
  • La multiplication des postes aménagés par complaisance.
  • Un service de trois ans à peine déjà à bout de souffle.

Le bilan est triste et le SLP Besançon FO Justice n’en n’est pas responsable !

Chers collègues, selon nous ce ne sont pas les officiers qui commencent trop tard, ou les faisant fonction, ou encore la réforme du travail pénitentiaire, qui sont à l’origine de ce bordel désorganisé !

  • Le SLP Besançon FO Justice propose que les fiches de postes soient retravaillées et que s’ouvre le dialogue pour la réorganisation des tâches.
  • Le SLP Besançon FO Justice propose le maintien du poste SG (draps, TV, frigo …) et la création d’un poste ATF nécessaire à l’application de la réforme du travail pénitentiaire. Avec la promulgation de la loi sur la réforme du travail pénitentiaire, le poste ATF nous semble indispensable.
  • Le SLP Besançon FO Justice considère les premiers surveillants, ils disposent de toutes les qualités pour gérer la détention avant la prise de service des officiers à partir de 08h00.
  • Le SLP Besançon FO Justice propose la création d’un groupe de travail sur le service, composé de personnels, de représentants syndicaux et exige la présence du DIOS. Le service actuel n’a que trois ans et il montre déjà ces limites. Il est hors de question qu’une minorité soit les décideurs d’un nouveau service.
  • Le SLP Besançon FO Justice a d’ores et déjà saisi ces représentants régionaux pour une prise en compte des ordres de transfert par DSD. Le manque de personnel associé à une explosion des écrous engendre un climat d’insécurité grandissant.

Le SLP Besançon FO Justice félicite les agents pour leurs implications et leurs disponibilités quotidiennes.

Le SLP Besançon FO Justice, continuera à se battre pour l’amélioration des conditions de travail et s’inscrira toujours dans une logique de dialogue et de proposition.

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L’UISP DIJON en visite à Bourges : Etablissement EN SOUFFRANCE (encore !)

Le Bordiot est en souffrance. La DISP n’est pas sans connaitre les difficultés rencontrées sur cette structure : évasion, mises en examen, décès…

Et pourtant la situation reste la même : manque de personnel, agents avec plus de 50 heures supplémentaires mensuelles depuis de nombreux mois, une surpopulation aberrante, la multiplication des tâches……Doit-on attendre un drame pour que l’administration prenne enfin conscience des risquespsychosociaux qui existent sur cette structure.

L‘UISP Dijon FO Justice exige l’intervention rapide de renfort, la création d’un poste de Premier Surveillant sécurité, et les transferts de plusieurs détenus.
Les missions sécuritaires sont essentielles et ne peuvent pas être effectuées. L’administration parle de surveillant acteur et de socle commun de formation, d’amélioration de nos conditions de travail, mais à la MA Bourges même les formations ne sont plus possibles. La formation « Burn Out » a été annulé faute de candidat alors que sur la structure cette dernière a été refusé à 4 personnes.

L‘UISP Dijon FO Justice félicite toutefois l’administration d’avoir enfin pris conscience que la fermeture du quartier mineur était indispensable. Cependant une bonne nouvelle en cache une mauvaise. Le surveillant mineur/arrivant, en poste de journée se voit donc sous la menace d’une réintégration en équipe au détriment de sa vie sociale et familiale.

Situation identique au quartier femmes : le remplacement d’une surveillante est en suspend avec la prévision d’un nouveau service. L‘UISP Dijon FO Justice soutiendra le maintien du service actuel comprenant une brigade 12h de 3 surveillantes et une équipe de 6 surveillantes fonctionnant en soir matin/nuit.

C’est une hérésie que de penser que l’on peut gagner un personnel en saccageant brutalement sa vie de famille.

Promouvoir notre profession avec ce genre de pratique est pour le moins un choix douteux et discutable.

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