1. Difficulté(s)rencontrées par les collègues :
– Conditions de travail : nos collègues sont installés jusqu’à 6 CPIP dans un seul bureau et ne profite pas de la lumière naturelle, puisque que ce bureau ne dispose pas de fenêtre.
– Chaque CPIP a environ 50 détenus affectés mais la charge de travail va prochainement augmenter avec l’affectation de 4 collègues sur la SAS.
– Compte tenu des problèmes rencontrés actuellement en RH pour les PA, nos collègues CPIP effectuent des tâches qui incombent normalement au secrétariat (rédaction des convocations 741-1, édition du listing sortants en sortie de CAP, listing pour les partenaires…)
– Les collègues ont trop souvent l’impression de gérer du flux au détriment d’un travail de qualité.
– Ils subiraient de la pression pour aménager au maximum les peines.
– Regrettent d’avoir encore à expliquer à certains personnels de surveillance qu’ils sont eux aussi personnels pénitentiaires et pas des intervenants extérieurs et ne doivent donc pas être traités comme tels.
– Problèmes récurrents pour voir les détenus en entretien : les CPIP sont bloqués pendant les mouvements alors qu’ils sont des personnels pénitentiaires.
Nos collègues bénéficient de deux jours de télétravail par semaine.
Une grande partie des CPIP va semble-t-il demander sa mutation cette année.
2. Locaux/sécurité:
Nos collègues CPIP sont entassés dans leurs bureaux. La plupart travaille uniquement à la lumière artificielle. Le PA n’est pas mieux loti.
Pour les entretiens en détention, un seul bureau par bâtiment est mis à disposition du SPIP ; ainsi que le bureau du surveillant, s’il n’est pas déjà occupé. Ce qui n’’est pas suffisant !
De plus, à l’instar de ce que FO Justice CPIP dénonce régulièrement les bureaux d’entretien sont mal configurés pour assurer la sécurité de nos collègues (et notamment la sortie rapide du CPIP en cas de problème pendant l’entretien avec la personne détenue).
Malgré l’ensemble de ces difficultés, le SPIP assure toujours ses missions d’insertion et de réinsertion dans les murs, malgré des conditions de travail défavorables. Cette situation est anormale ! Il ne faut donc pas s’étonner qu’une grande partie des CPIP en poste demandent leur mutation. Rien, ou pas grand- chose n’est mis en place par notre administration pour fidéliser ses agents.
3. SAS (ouverture prévue le 1er juillet 2024) :
Nombre de places : 90 pour la SAS et 30 de prévues pour le QSL.
Personnel prévu pour la SAS : 4 CPIP, 1 coordinatrice culturelle à mi-temps, 1 personnel administratif et un service civique (culture).
FO Justice CPIP remercie Monsieur FRANDON, adjoint au DFPIP, d’avoir pris le temps d’échanger avec notre délégation. Nous remercions également le secrétaire local qui a facilité notre venue en milieu fermé et les collègues pour avoir pris le temps d’échanger avec nous également.
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