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DISP DIJON : Management Toxique – Une médaille d’or pour un fiasco en plomb !

Le syndicat Force Ouvrière souhaite exprimer son exaspération face à la gestion actuelle du PREJ d’Orléans Saran, dont les choix opérationnels et organisationnels ont entraîné un climat de travail toxique et conflictuel.

Une gestion qui divise Depuis l’arrivée de la nouvelle responsable, des décisions ont été prises qui ont pour conséquence directe de diviser le personnel. Un système de favoritisme semble avoir été instauré, octroyant des avantages préférentiels – missions privilégiées, heures supplémentaires, indemnités de repas – à certains agents au détriment d’une répartition équitable et juste. Ces choix ont créé un climat de méfiance et de tensions parmi les personnels, nuisant gravement à la cohésion et à l’efficacité collective.

Une centralisation des responsabilités L’organisation actuelle repose quasi exclusivement sur la responsable, reléguant les adjoints à des rôles subalternes. Ce mode de gestion empêche une collaboration efficace, et l’absence de délégation freine la bonne marche du service. La centralisation des responsabilités reflète une approche unilatérale qui compromet l’efficacité et l’harmonie nécessaires au sein de l’équipe.

Des missions organisées sans considération Le choix des agents envoyés en mission semble souvent arbitraire et peu soucieux des réalités du terrain. Des décisions risquées ont été prises, exposant les personnels à des missions périlleuses sans les renforts nécessaires, comme les FSI ou les ERIS. Ces choix mettent en péril la sécurité des agents, notre intervention syndicale a, à ce propos, récemment permis d’éviter des conséquences dramatiques.

Une équité absente L’équilibre dans la répartition des heures, des missions de cour d’assises et des découchés est inexistant. Ces éléments sont distribués de manière préférentielle à certains agents, créant une inégalité flagrante au sein de l’équipe. Cette situation détestable est déplorable, elle accentue les tensions internes.

Un mépris pour les compétences et l’expérience Des collaborateurs respectés et expérimentés sont systématiquement écartés des réunions et sont privés de responsabilités qui leur reviennent pourtant de droit. Ce mépris affiché et revendiqué pour les compétences et l’expertise des agents les affecte négativement, mais impacte également l’efficacité globale du service.

Des critiques publiques et des comportements indignes Certaines critiques adressées publiquement aux adjoints et autres collaborateurs témoignent d’une absence de respect et d’éthique professionnelle. Ce type de comportement contribue à délégitimer l’autorité hiérarchique et fragilise les relations de travail.

Une distinction imméritée Malgré l’obtention de médaille pour un « management extraordinaire », la réalité des faits démontre une gestion contraire aux valeurs portées par le ministère de la Justice. Ce paradoxe soulève des interrogations sur les critères réels de reconnaissance.

Face à ces constats, le syndicat Force Ouvrière appelle à une modification urgente des pratiques de gestion et à une prise en compte des revendications des agents, dans l’intérêt d’un fonctionnement professionnel, efficace, juste et équilibré.

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Prison de Bourges : Le Bétisier 2024 de la Maison d’Arrêt !

➡️ Allô…Bonjour, c’est le chef d’établissement, veuillez noter Monsieur l’officier qu’à partir de maintenant lors de vos astreintes, l’utilisation du véhicule de fonction vous est interdite. Seul le chef d’établissement est autorisé à en faire usage, que ce soit pour regagner son domicile dans le Loir et Cher ou pour aller chercher son épouse à l’aéroport de Paris.

➡️ Allô…Bonjour, c’est le chef d’établissement, je vous demande de vérifier vos caméras, car j’ai détecté un drone. Excusez-nous, Monsieur, mais il s’agit en fait d’une étoile.

➡️ Allô…Bonjour, c’est le chef d’établissement, j’ai perdu mon fils, ne le voyez-vous pas sur les caméras ? Non Monsieur il n’y a aucun individu aux abords de l’établissement.

➡️ Allô…Bonjour Madame la surveillante du quartier femme, est-ce que c’est le chef d’établissement qui vous a donné l’autorisation de mettre un sapin de Noël dans ce secteur ? Non, Monsieur cela se fait depuis de très nombreuses années. La prochaine fois une demande écrite sera nécessaire.

➡️ Allô…Bonjour Monsieur le technicien, c’est le chef d’établissement j’aurais besoin d’un établi pour mon logement personnel. Si vous êtes en mesure de le confectionner, je vous invite à le réaliser pendant vos heures de travail à la maintenance. (En contrepartie, le technicien a pu bénéficier d’une gratification de 10 heures supplémentaires au vu du temps passé). Nous pourrions aussi parler de la confection de vos pieds de chaises personnels ou encore des matériaux que vous demandez aux techniciens de vous sortir mais la liste serait trop longue.

Le titre bêtisier semble vraiment approprié. N’avez-vous pas honte Monsieur ? La seule leçon à retenir de 2024 : Ne pas se comporter comme le chef d’établissement car il est loin d’être exemplaire.

Rappelons qu’aucun service ne fonctionne correctement :

  • les agents administratifs et postes fixes sont à l’agonie subissant en plus de leur charge de travail les agissements de votre secrétaire qui se prend pour une attachée de direction. Au lieu de se précipiter pour faire effectuer des contrôles médicaux systématiques ou mettre des demandes d’explications à des agents en congés longues maladies pour des clefs déjà renvoyées, elle ferait mieux d’apprendre la définition de « relation humaine ».
  • L’équipe des 1ers surveillants doit être renforcée de toute urgence. L’établissement n’a jamais, sous aucune direction, fonctionné sans 1er surveillant sur un service. Avec vous cela est devenu régulier et normal. La sécurité de votre personnel est en jeu !!!

Alors face à cette misère organisationnelle, il est temps de réagir ! Nous ne voulons plus d’une équipe qui nous fait perdre notre temps et qui nous rend vulnérable. Nous demandons des responsables compétents et humains pour diriger cette prison de toute urgence. Lorsque l’administration le décide elle sait retirer des postes a responsabilité a des gens compétents sans même avoir de raison alors nous espérons que cette fois-ci elle va vite réagir.

Ce Noël il est temps de reprendre les reines et d’exiger ce qui nous est du : une gestion digne et une équipe qui sait ce qu’elle fait.

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UISP Dijon : Une communication bien huilée ! Mais les actes ne suivent pas !

C’est à grand coup de communication qu’on nous avait annoncé un véritable « Plan Marchal » pour la Maison d’Arrêt de Besançon, censé remédier aux nombreuses difficultés d’un établissement laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies.

Pourtant, force est de constater que si l’ambition est affichée, notre administration centrale reste fidèle à sa triste habitude :

Des paroles et très peu d’acte !

Les personnels techniques, pourtant essentiels au bon fonctionnement de la structure, sont les grands oubliés de cette prétendue relance.

UNE SITUATION TECHNIQUE DÉSASTREUSE

La situation des adjoints techniques reste totalement inadaptée pour un établissement de cette envergure.

À ce jour :

  • Un seul contractuel a été recruté à plein temps en tant qu’adjoint technique.
  • Un second contractuel n’est présent qu’à mi-temps.

Si ce geste montre une prise de conscience, il est largement insuffisant, ces maigres moyens sont loin de refléter les besoins du terrain et ne sont rien de plus que des miettes.

LES EXIGENCES DE FO Justice

L’UISP FO Justice Dijon réclame le recrutement immédiat d’un adjoint technique supplémentaire, indispensable pour faire face aux contraintes opérationnelles de l’établissement, mais également afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Nos agents méritent des actes concrets, pas des promesses creuses. La sécurité et le bon fonctionnement de l’établissement ne peuvent plus être compromis par une gestion RH au rabais.

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Prison d’Orléans-Saran : CDH agression

Aujourd’hui, lors du départ promenade au rez-de-chaussée du CDH, le détenu B décide de se faire du bleu.

Ce détenu arrive sur l’établissement le 07 octobre 2024 par MOS en provenance du CD de JOUX LA VILLE et déjà très défavorablement connu pour menaces et violences envers le personnel pénitentiaire.

Aux alentours de 09h05, lors du départ promenade, ce dernier n’est pas prêt. Les agents lui expliquent qu’il ne peut pas prétendre à la promenade.

Les agents reçoivent en réponse une pluie d’insultes de la part de ce dernier. Il se met à faire du tapage. Le responsable du secteur, le brigadier-chef et les agents se rendent à la cellule du détenu afin de lui demander de cesser de troubler l’ordre de la détention.

Après une longue discussion et voyant que le détenu ne veut rien entendre, la décision est prise de refermer la porte. C’est à ce moment qu’il repousse subitement la porte. Le brigadier-chef tente à nouveau de la refermer mais le détenu repousse violemment la porte qui atteint le brigadier-chef. Il va se retrouver au sol sans pouvoir se relever malgré plusieurs tentatives de sa part et de l’aide de ses collègues.

Les agents réagissent immédiatement afin de maitriser cet énergumène qui ne se laisse pas faire. Durant la maîtrise, il va assener plusieurs coups de poings et de pieds, il va même mordre un agent.

Par la suite, il est placé en prévention au quartier disciplinaire.

Le brigadier-chef restera alors allongé, dans l’impossibilité de faire un mouvement. Il est pris en charge rapidement par deux infirmières et un médecin de l’unité sanitaire en attendant l’arrivée des pompiers.

Notre collègue R sera conduit au CHU d’Orléans. Trois autres collègues seront accompagnés à la clinique d’Oréliance à Saran.

Le bilan est sans appel :

• 4 agents blessés physiquement

• Un grand nombre d’agents de l’établissement sont impactés psychologiquement

Alors que notre collègue R est toujours à l’hôpital, nous apprenons que le détenu est placé en CProu.

Quelle HONTE !!!

Le syndicat local Force Ouvrière Justice condamne ce placement en CProu et surtout la manière dont il a été effectué. Cela renvoi l’image d’une banalisation de l’agression.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice rappelle que ce détenu avait déjà agressé un collègue trois jours après son arrivée à l’établissement.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice condamne cette lâche agression dont a été victime nos collègues et leur souhaite un prompt rétablissement.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice exige une sanction disciplinaire et judicaire exemplaire.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice exige le transfert de cet énergumène.

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Prison de Belfort : Une situation devenue intenable

Le bureau Local FO tire le signal d’alarme concernant l’établissement la surpopulation et les dangers qui en découlent…

En effet, ce 10 décembre nous arrivons à un point de rupture, pour un effectif théorique de 29 places nous avons 48 pensionnaires ! Soit 165% de surpopulation. Nous avons 6 détenus qui dorment au sol avec les problèmes d’hygiène,

les tensions que cela implique. Malgré cela nous continuons à recevoir des arrivants d’autres départements, d’autres DI. Et des clients sérieux impliqués dans des procédures criminelles, des gens de la DZ Mafia…

D’accord le personnel Belfortain est expérimenté, professionnel, besogneux…. mais quand même cela devient INGERABLE.

Nous avons un problème STRUCTUREL !!! Les autorités savent que nous n’avons qu’une cellule de quartier disciplinaire ? Les autorités savent que nous n’avons pas de quartier d’isolement ? Nos autorités savent que nous n’avons qu’une cours de Promenade ? Que 2 étages ?

Comment faire pour séparer Pierre de Paul ? Qui lui est à séparer de Jacques, qui lui même est à séparer de Marcel, qui lui ne s’entend pas avec Paul ? Bref c’est un véritable casse-tête pour donner un tour de promenade de parloir ou même dans les mouvements.

Sans oublier les détenus mentalement dérangés dont les notes de services imposent des ouvertures à 2 agents et un gradé…

Que dire des extractions en service de nuit pour l’hôpital pour des procédures criminelles escorte 2 à 3 agents minimum quand on est 4 agents la nuit ?

• Pourquoi n’arrivons nous pas à transférer les condamnés qui ont signé leur affectation depuis juin ???

• Pourquoi les 18 condamnés (pour des peines allant jusqu’en 2028 pour certains) restent chez nous ?

• Dans un petit établissement comme Belfort, nous gardons 11 prévenus en procédure criminelle alors que notre structure n’est pas adaptée à leur gestion !

La situation est devenue INGERABLE, les agents font de leur mieux pour maintenir le navire à flot, mais la situation est dangereuse pour les personnels comme pour nos pensionnaires.

Le bureau Local FO demande plus de considération et de compréhension de la part des autorités !

Le bureau Local FO demande des transferts pour les détenus condamnés et PERTURBATEURS !

Le bureau Local FO demande à ce que notre direction soit vigilante concernant les détenus que nous recevons en transfert qui sont des mesures d’ordre dans d’autres établissements.

Les agents Belfortains se retrouveront devant les portes de l’établissement pour manifester.

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Prison de Châteaudun : le Tiercé gagnant !

Course à la mise en prévention QD du mercredi 04 décembre 2024

Dans cette course folle,

  • Le premier prix est attribué à 08H15 pour un refus d’obtempéré.
  • Le deuxième est attribué à 11H00 pour un second refus d’obtempéré aux injonctions.Le troisième et pas le moindre, est attribué pour une lâche agression sur agent à 18H30.

Cette course n’aura pas comme arrivée définitive le QUARTIER DISCIPLINAIRE en attendant la CDD, car faute de lenteur administrative le trio gagnant retournera à l’écurie dès le lendemain.

RETOUR CASE DEPART !!

Pour chaque course, les procédures effectuées doivent être une priorité de transmission à nos contrôleurs du BGD.

Tous les spectateurs, et surtout notre collègue agressé ont le droit de savoir pourquoi le trio gagnant est sorti du QD ?

Les spectateurs du CD, demandent si l’exigence professionnelle dont ils doivent faire preuve (article 22) sous peine de s’expliquer n’est faite que pour eux ?

Article 22 du code de déontologie

L’autorité investie du pouvoir hiérarchique est responsable des ordres qu’elle donne, de leur exécution et de leurs conséquences. Lorsqu’elle charge un subordonné d’agir en ses lieu et place, sa responsabilité demeure entière et s’étend aux actes que le subordonné accomplit régulièrement dans le cadre de ses fonctions et des ordres reçus. L’agent doit exécuter loyalement les ordres qui lui sont donnés par l’autorité investie du pouvoir hiérarchique. Il est responsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées ou des conséquences de leur inexécution.

FO Justice demande à la Direction des sanctions exemplaires pour ce trio gagnant qui croit pouvoir rire au nez de vos spectateurs de course raté.

FO justice souhaite à notre collègue un bon rétablissement et se tient disponible pour toutes ses démarches.

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Prison d’Orléans-Saran : Déclaration liminaire CSA du 09/12/2024

Monsieur le Président,

Mesdames et messieurs les membres du Comité Social d’Administration,

Aujourd’hui, nous allons traiter les chartes de gestion du corps de commandement, de brigadier-chef et major. Nous pouvons que regretter l’absence à l’ordre du jour des chartes de gestion du personnel de surveillance, du personnels administratifs et techniques.

Comme vous le savez, les chartes de gestion doivent être révisées chaque année afin d’apporter des modifications si nécessaires.

Monsieur le Président, comment un directeur peut laisser des agents travailler 26 heures consécutives ? Cela est inadmissible et irresponsable.

L’établissement comptabilise un nombre d’extractions médicales d’urgence en nette augmentation avec des problèmes de gardes statiques.

Comment peut-on laisser un agent en poste au mirador pendant 6 heures consécutives ?

Les consignes doivent être claires et précises afin que ces situations ne se reproduisent plus à l’avenir.

Récemment, l’établissement a reçu un détenu par mesure d’ordre et de sécurité en provenance des Antilles, alors qu’il aurait dû être placé tout d’abord à l’UDV au regard des faits qui ont amenés son arrivée sur le territoire.

Nous vous signalons que ce n’est pas normal de laisser un officier seul sur un secteur d’hébergement depuis des mois. Une réorganisation pour un bon fonctionnement s’impose.

Pour rappel, vous avez signé un protocole d’accord avec les organisations professionnelles de l’établissement mais le secteur QID n’est pas couvert sur son amplitude totale de travail par un encadrant. Pourtant vous avez rajouter un officier.

Nous exigeons que le planning des fêtes de fin d’année soit affiché à minima à la mi- novembre et non comme cela a été fait cette année. Le personnel mérite du RESPECT.

Comme nous l’avons mainte fois signalé, le cadre n’existe pas au sein de l’établissement alors que vous en êtes le garant.

Force Ouvrière Justice continuera à se battre pour le bien-être et la sécurité du personnel du CPOS.

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CSL de Montargis : Est bien fou qui s’oublie. Voir l’abîme et y tomber

Le 28/11/2024, vers 16H30, suite à un refus de transfert au CPOS, un semi-libre, psychologiquement perturbé s’est mutilé en se cassant assiette et verre sur la tête avant de se retrancher dans sa cellule en menaçant de s’égorger avec un couteau si les agents pénitentiaires entraient dans la cellule pour le faire sortir. Ce semi-libre a également détérioré la cellule la rendant inutilisable.

Il a fallu l’intervention des ELSP, de la police nationale, des pompiers, des ERIS, des négociateurs du RAID, du JAP, du substitut du procureur afin que par le dialogue, il puisse se rendre sans attenter à sa vie.

Le CSL, tout comme les autres établissements pénitentiaires, reçoit des personnes atteintes de troubles du comportement auxquels les agents pénitentiaires sont confrontés au quotidien.

Ces types de profils psychiatriques ne sont pas compatibles à la détention classique et encore moins dans un centre de semi-liberté où ils bénéficient d’heures de sorties pendant lesquelles ils sont susceptibles de se mettre en danger, ou de représenter un risque important pour la population civile.

Dans cette intervention qui s’est terminé vers 20H45, par chance aucun personnel ne fut blessé, les seules blessures qu’avait le semi-libre sont celles qu’il s’était infligé. Cet incident a entrainé un blocage de l’établissement pendant plus de 4h, empêchant son bon fonctionnement.

Le syndicat FO du CSL de Montargis tient à remercier et à féliciter pour leur professionnalisme toutes les personnes ayant contribué au bon déroulement de l’intervention : ELSP, Police, Pompier , ERIS, RAID, JAP, substitut du procureur, chef d’établissement, brigadier-chef, surveillants du CSL.

Le syndicat FO du CSL de Montargis rappelle que la réinsertion passe aussi par un processus de soin que ne saurait dispenser les personnels de surveillance. Un CSL est avant tout un établissement pénitentiaire ! 

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Prison de Bourges : Heureusement que le ridicule ne tue pas

Le 26/11/24, le chef de détention a eu la brillante idée d’orchestrer une intervention équipée encore inédite malgré la mise en garde du major de service.

L’utilisation de la force est normalement la règle pour emmener un récalcitrant au QD. A Bourges, l’ordre est donné aux agents d’utiliser la force pour faire sortir un détenu du QD.

Ce qui avait été annoncé par le major de service arriva : « 6 jours d’ITT pour l’un de nos collègues et maintien du détenu au QD ».

Monsieur le Chef de détention, ravaler parfois sa fierté en trouvant un compromis est plus efficace que d’envoyer gratuitement des agents au casse-pipe.

Monsieur le Chef d’établissement, vous avez su évincer l’ancienne « chèvre de la détention », surnom que vous lui avez attribué avec l’élève officier de l’époque alors qu’elle était expérimentée, totalement dévouée à son travail faisant usage d’un management participatif, certes bien différent du votre. FO s’interroge donc sur la façon dont vous allez surnommer votre nouveau chef de détention choisi par vos soins. Soyez original, « Chef 2 de tension » a déjà été trouvé par la CGT.

Monsieur le Chef d’établissement, FO se demande si vous avez conscience de l’état de votre détention ? La Direction interrégionale est-elle avisée que l’établissement tourne régulièrement sans Premier surveillant de service. Les agents sont livrés à eux-mêmes, soi-disant épaulé par un chef de détention complètement dépassé par la situation.

Monsieur le Chef d’établissement, comme vous aimez le dire, les 1ers Surveillants de Bourges sont incompétents mais eux non pas la prétention de remplacer la direction. La fonction de gradé de détention n’est pas la même que celle d’un officier, elle ne s’improvise pas FO souhaite un bon rétablissement à notre collègue et demande le transfert du détenu concerné.

Pour le reste la compétence n’est pas l’affaire de tous, alors prions pour qu’aucun incident grave ne soit à déplorer tant que cette direction sera en place.

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Prison d’Orléans-Saran : Verdict

Cher(e)s collègues,

Le vendredi 22 novembre 2024, la personne détenue U.B qui avait agressé lâchement nos collègues de la MAF une semaine plus tôt lors de la distribution du repas a été jugé.

En effet, à l’issue de sa garde à vue elle a été présentée en comparution immédiate devant le tribunal d’Orléans. En même temps, la psychologue du personnel était avec les agents au sein du secteur de la MAF.

Le verdict sera sans appel, elle sera condamnée à :

9 mois avec mandat de dépôt

Le parquet avait demandé 24 mois.

Pour les intérêts civils, il y a la désignation d’un expert. L’audience se tient aujourd’hui.

Comme à son habitude, le syndicat local Force Ouvrière Justice a suivi cette affaire et était le seul présent.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice continuera toujours à être présent pour le personnel.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice est un syndicat de terrain et disponible pour l’ensemble du personnel.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice continuera à se battre pour que toutes formes d’agressions envers le personnel soient condamnées.

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