Le syndicat Force Ouvrière souhaite exprimer son exaspération face à la gestion actuelle du PREJ d’Orléans Saran, dont les choix opérationnels et organisationnels ont entraîné un climat de travail toxique et conflictuel.
Une gestion qui divise Depuis l’arrivée de la nouvelle responsable, des décisions ont été prises qui ont pour conséquence directe de diviser le personnel. Un système de favoritisme semble avoir été instauré, octroyant des avantages préférentiels – missions privilégiées, heures supplémentaires, indemnités de repas – à certains agents au détriment d’une répartition équitable et juste. Ces choix ont créé un climat de méfiance et de tensions parmi les personnels, nuisant gravement à la cohésion et à l’efficacité collective.
Une centralisation des responsabilités L’organisation actuelle repose quasi exclusivement sur la responsable, reléguant les adjoints à des rôles subalternes. Ce mode de gestion empêche une collaboration efficace, et l’absence de délégation freine la bonne marche du service. La centralisation des responsabilités reflète une approche unilatérale qui compromet l’efficacité et l’harmonie nécessaires au sein de l’équipe.
Des missions organisées sans considération Le choix des agents envoyés en mission semble souvent arbitraire et peu soucieux des réalités du terrain. Des décisions risquées ont été prises, exposant les personnels à des missions périlleuses sans les renforts nécessaires, comme les FSI ou les ERIS. Ces choix mettent en péril la sécurité des agents, notre intervention syndicale a, à ce propos, récemment permis d’éviter des conséquences dramatiques.
Une équité absente L’équilibre dans la répartition des heures, des missions de cour d’assises et des découchés est inexistant. Ces éléments sont distribués de manière préférentielle à certains agents, créant une inégalité flagrante au sein de l’équipe. Cette situation détestable est déplorable, elle accentue les tensions internes.
Un mépris pour les compétences et l’expérience Des collaborateurs respectés et expérimentés sont systématiquement écartés des réunions et sont privés de responsabilités qui leur reviennent pourtant de droit. Ce mépris affiché et revendiqué pour les compétences et l’expertise des agents les affecte négativement, mais impacte également l’efficacité globale du service.
Des critiques publiques et des comportements indignes Certaines critiques adressées publiquement aux adjoints et autres collaborateurs témoignent d’une absence de respect et d’éthique professionnelle. Ce type de comportement contribue à délégitimer l’autorité hiérarchique et fragilise les relations de travail.
Une distinction imméritée Malgré l’obtention de médaille pour un « management extraordinaire », la réalité des faits démontre une gestion contraire aux valeurs portées par le ministère de la Justice. Ce paradoxe soulève des interrogations sur les critères réels de reconnaissance.
Face à ces constats, le syndicat Force Ouvrière appelle à une modification urgente des pratiques de gestion et à une prise en compte des revendications des agents, dans l’intérêt d’un fonctionnement professionnel, efficace, juste et équilibré.