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Prison de Villepinte : Saisie stupéfiante au parloir

Ce mercredi 18 mai 2022, lors du premier tour du parloir, l’un de nos pensionnaires a voulu faire rentrer une grande quantité de résine de cannabis.

A la fin du parloir, le détenu a dû se soumettre à la fouille où il y a été découvert dans chacune de ses chaussures de la résine de cannabis pour un poids total de 299 grammes.

Le bureau local Force Ouvrière justice tient à féliciter les collègues qui ont procédé à la fouille.

A la suite de la saisie au parloir, la fouille de la cellule a été aussi effectuée par les ELAC et qui a aussi été très fructueuse, il y a été retrouvé :

–  2 téléphones portables

–  2 grammes de résine de cannabis

–  1 bloc chargeur

–  477 grammes de viandes

Le bureau local Force Ouvrière justice demande que le permis de visite soit annulé

Pour le bureau local Force Ouvrière justice Il devient important que l’on organise une fouille à l’entrée des parloirs avec les forces de l’ordre mensuellement comme précédemment demandé…

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Prison de Fleury-Mérogis : Tentative d’introduction d’objets prohibés !

Le bureau local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble des agents des parloirs et de la PEP pour la pertinence de leurs observations suite à la découverte de 237 grammes de substances illicites.

En effet, le mercredi 18 mai 2022 vers 9h30, les agents en poste au contrôle « entrées familles » suspectent une visiteuse après multiples déclenchement du portique de sécurité.

Le 1er surveillant de ce secteur avisé de cette suspicion se rend immédiatement sur les lieux pour encadrer la levée de doute. Pris en « flagrant délit » elle remet un emballage dissimulé dans son pantalon :

  • Un paquet de résine de cannabis pour un total de 97 grammes

  • Un portable

  • Un câble USB

La visiteuse en question a été auditionnée par la brigade territoriale de Fleury-Mérogis saisie de l’enquête et des différentes investigations.

Sur les instructions du chef d’établissement, le permis de visite a été suspendu et le parquet avisé.

Vers 10h50 à l’issue de la 2ème série parloir, lors de la fouille programmée d’une personne détenue, une forte odeur de produit prohibé se dégageait de la chaussure de celui-ci. Après constatation et avec accord de la gradée, le passage au bagage x révèle l’existence de 140 grammes de produits illicites.

Le bureau local Force Ouvrière demande des récompenses pour l’ensemble des agents pour la qualité de leurs observations et leur investissement au quotidien.

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Personnel Administratif : Plan de requalification

Mardi 17 mai, s’est tenue une réunion préparatoire afin de présenter le plan de requalification du Personnel Administratif.

FO Justice a toujours dénoncé l’absence de négociations préalables. De la même manière, nous continuons de dénoncer une insignifiante réformette très loin des attentes des professionnels.

Le décret proposé ne répond absolument pas aux attentes et aux aspirations de notre organisation syndicale.

FO Justice a profité de cette instance pour dénoncer la maltraitance dont fait l’objet le Personnel Administratif tant sur le plan indemnitaire que sur les conditions de travail.

En effet, la filière administrative fait l’objet d’une indifférence scandaleuse alors que sa situation est hautement dégradée.

Une dégradation des conditions de travail qui se constate notamment à travers la formation des stagiaires, le cumul des tâches, la multiplication des missions, la pression hiérarchique, l’attribution du CIA, l’exclusion de la NBI, le traitement indemnitaire et l’absence de reconnaissance.

Paradoxalement, le personnel administratif est au cœur du fonctionnement de notre institution. Toutes les directions de notre ministère s’appuient sur l’expertise et l’abnégation des Agents Administratifs réduits au silence et à la fatalité !

Pour répondre à cette hérésie, l’administration propose un plan de requalification flou, confus et injuste. Un plan qui va nécessairement créer des iniquités de traitement et laisser de nombreux agents sur le bord de la route.

FO Justice ne peut se satisfaire de ces 3 réunions d’informations, en plus d’un an depuis l’annonce du garde des sceaux, au cours desquelles nous avons fait part de nos craintes et de nos attentes. Force est de constater que nos revendications n’ont pas été entendues.

Pour FO Justice, il est hors de question d’accepter la proposition de l’administration sans de véritables garanties. Raison pour laquelle, nous avons demandé le retrait immédiat de ce point à l’ordre du jour du CTM et la mise en place d’une véritable négociation dans l’intérêt exclusif de nos collègues administratifs.

FO Justice refuse que le personnel administratif soit une nouvelle fois la cinquième roue du carrosse et fasse l’objet d’un plan de requalification low-cost !

Nous restons et resterons extrêmement attentifs pour que la revalorisation du personnel administratif ne soit plus un mirage !!!

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Prison de Basse-Terre : Mutinerie, le pire a été évité… mais demain… ?

Le mardi17 mai 2022, sans le savoir le personnel de l’établissement allait devoir faire face à une journée plus qu’intense.

Les hostilités vont commencer vers 9h00, une bagarre éclate entre deux détenus au niveau du socio. L’incident sera très vite maîtrisé par les agents présents.

Vers 11 heures, une fouille de cellule est organisée dans le quartier A et le bilan sera plus que satisfaisant :

  • 4 téléphones portables

  •  5 sachets de produits illicites

  • 1 pic artisanal

  • 1 balance électronique

  • Plusieurs accessoires téléphoniques (chargeurs, écouteurs…)

Mais vous imaginez bien que la journée est loin d’être terminée.

En effet aux alentours de 16h une bagarre générale éclate au quartier A.

Les détenus du quartier B vont démolir la porte palière qui sépare les deux quartiers et créer une mutinerie sur fond de règlement de compte entre deux bandes rivales saint-martinoises et guadeloupéennes.

Cette mutinerie n’est autre que le résultat des projections auxquelles le personnel doit faire face depuis plusieurs mois.

Immédiatement, le plan de protection et d’intervention sera déclenché avec l’intervention des forces de police : BAC, CDI, le RAID et la police nationale.

Vers 17h30, la mutinerie prendra fin, grâce au courage des agents de la mabt sur place, avec la réintégration des détenus au sein de leur quartier respectif et dans leur cellule.

Ainsi, il y aura plusieurs détenus blessés et 6 meneurs transférés en urgence avec la collaboration du RAID vers le CP BMAO.

Le Syndicat Local Force Ouvrière Justice tient à préciser qu’aucun personnel n’a été blessé et que le bilan aurait pu être plus lourd.

Le Syndicat Local Force Ouvrière Justice avait déjà signalé à de multiples reprises, que nous allions connaître une situation désastreuse à cause des projections !

Le Syndicat Local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble des agents tous corps et grades confondus ainsi que les forces de l’ordre pour leur professionnalisme et leur extrême sang-froid face à cette situation très délicate.

Le Syndicat Local Force Ouvrière Justice exige des récompenses pour tous les agents présents.

Le Syndicat Local Force Ouvrière Justice exige la mise en place d’un Plan Local de Lutte contre la Violence ainsi que la création d’une équipe ELSP avec un apport d’effectif en conséquence, la reprise des transfert des détenus condamnes a des longues peines .

Ce matin, afin de manifester leurs mécontentements et ainsi faire passer un message fort à notre direction, qu’il est grand temps de prendre des mesure adaptée aux évènements de hier, les agents de la MABT n’ont pas pris leur service.

Aujourd’hui le pire a été évité, mais demain qu’en sera-t-il… ?

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Maison d’arrêt de Basse-Terre : Soutien aux Personnels

Hier, mardi 17 mai 2022, les Personnels de la maison d’arrêt de Basse-Terre en Guadeloupe ont fait face à une mutinerie qui aura mobilisé tout leur professionnalisme.

Sur fond de guerre des gangs, projections et trafic de drogue, une mutinerie a éclaté parmi les détenus. Ce seraient d’abord des projections de drogue depuis l’extérieur, récupérées par des détenus qui n’en étaient pas destinataires qui aurait mis le feu aux poudres. Deux gangs rivaux se sont alors pris aux bâtiments A et B afin de se retrouver pour en découdre. Ce sont près de 90 détenus qui se sont ainsi mutinés.

Au milieu, les Personnels de l’établissement qui, face à l’ampleur, n’ont trouvé leur salut qu’avec l’aide d’une grande partie des forces de sécurité intérieure de l’île. L’ordre a ainsi pu être rétabli avec les policiers de la Compagnie Départementale d’Intervention et du RAID appelés en renfort.

FO Justice tient à saluer l’inégalable courage et professionnalisme dont ont fait preuve les Personnels Pénitentiaires et hospitaliers, ainsi que des forces de l’ordre. Malgré les retours qui émanaient de la détention depuis plusieurs mois, rien n’a été fait pour apaiser la situation.

FO Justice exige :

– La sécurisation de l’établissement avec des filets de protection adaptés à l’établissement afin de lutter efficacement contre les projections,

– La mise en place d’une équipe locale de sécurité pénitentiaire avec la création de postes.

Pour FO Justice il est temps d’agir, la situation périlleuse des établissements Guadeloupéens avait été déjà dénoncé. Ça suffit !

La sécurité des personnels de ces établissements doit être une priorité avec une réponse forte et rapide de la DAP et de la MOM.

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Prison de Poitiers-Vivonne : Un départ tant attendu !!

Madame la directrice,

Depuis plusieurs mois sur notre établissement, une personne détenue essaie par tous les moyens, de mettre le quartier femmes à feu et à sang en insultant et menaçant tous les personnels.

Il y a quelques jours, selon ses propos, elle a clairement promis de s’en prendre aux personnels Vivonnois, quitte à commettre un attentat historique dans la pénitentiaire.

Malgré tout, vous avez pris la décision de la classer aux ateliers. N’y avait-t-il pas d’autres détenues à classer avant elle ? L’exemplarité n’est -elle, pas le maitre mot pour travailler au CP de Poitiers Vivonne ?

Votre discours n’est pas objectif.

Par le biais de vos décisions qui ne font pas l’unanimité, vous avez fait de celle-ci, une détenue privilégiée.

Dans un premier temps pour acheter la paix sociale, et ce, malgré un comportement exécrable, vous la classez en formation. A son actif, rien que sur les dernières semaines, 10 CRI ont été rédigés à son encontre, pour la plupart pour des faits de menaces et insultes sur personnel.

Pourquoi l’intégralité des comptes rendus d’incidents n’ont pas été traités avant son départ ?

A qui la faute ?

Vous offrez dans la gestion des personnes détenues, des privilèges non négligeables.

Avez-vous pensé au ressenti des agents qui ont rédigés les CRI ?

Vos décisions envers les personnes détenues laissent les agents dubitatifs.

Sachez qu’il y aura un avant et un après votre passage.

Le personnel Vivonnois n’est pas près d’oublier vos prises de décisions, devons-nous, vous rappeler que cette détenue totalise 43 CRI depuis son arrivée et 10 passages en Commission de discipline.

Alors OUI, FO JUSTICE se réjouit de son départ, mais n’est pas dupe, les erreurs qui ont été commises avec cette personne détenue, doivent servir de leçon.

FO JUSTICE apporte son soutien à tous les collègues, qui ont subi un préjudice de près ou de loin, suite au passage de cette personne détenue.

Madame la directrice, ce transfert tant attendu arrive à quelques jours de votre départ, comme quoi, une bonne nouvelle n’arrive jamais seule.

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Prison de Lyon-Corbas : Évasion, la MALC maudite ou délaissée

Ce matin, à l’UHSI de Lyon , un détenu s’est évadé.

L’UHSI avait-elle les informations suffisantes pour accueillir ce détenu dans les meilleures conditions ?

– Escorte 2, sur le trombinoscope de sécurité de son établissement d’origine, une ouverture avec un gradé.

Nous ne rappellerons pas le nombre de fois où le signal d’alarme a été tiré afin d’alerter sur les problématiques rencontrées à l’UHSI.

-Manque de personnel, bâtiment vétuste, matériels de sécurité ne fonctionnant pas correctement.

Comment faire pour rendre un bâtiment hospitalier sécuritaire et capable d’accueillir des détenus de toutes catégories pénales. Impossible sans moyens.

Des lits médicalisés non sécurisés, des barreaux aux fenêtres tout juste fixés au mur par six vis, un pupitre d’ouverture de portes qui a dysfonctionné pendant près d’un mois, des services de jour comme de nuit en sous effectif, un recrutement qui tarde, des collègues démotivés. Tout doit être repensé.

Quand prendrez-vous au sérieux les demandes et remarques pertinentes des collègues de cet établissement ?

Quel sera le prochain bâtiment de la Maison d’arrêt de Lyon Corbas à faire les frais du silence de nos Dirigeants?

Un projet de réhabilitation des locaux de l’UHSI a été lancé il y a quelques années incluant une amélioration des conditions de travail des collègues (vestiaire, salle de repos , salle de sport,..) et la sécurisation des lieux (changement des appareils informatiques et des moyens de surveillance) et à ce jour, rien n’a avancé.

FO JUSTICE exige des éclaircissements sur l’avancée de ce projet

FO JUSTICE félicite les collègues présents pour leur professionnalisme et reste en soutien permanent.

FO JUSTICE continuera à dénoncer le non-respect de nos conditions de travail.

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