Prison de Poitiers-Vivonne : Un départ tant attendu !!

Madame la directrice,

Depuis plusieurs mois sur notre établissement, une personne détenue essaie par tous les moyens, de mettre le quartier femmes à feu et à sang en insultant et menaçant tous les personnels.

Il y a quelques jours, selon ses propos, elle a clairement promis de s’en prendre aux personnels Vivonnois, quitte à commettre un attentat historique dans la pénitentiaire.

Malgré tout, vous avez pris la décision de la classer aux ateliers. N’y avait-t-il pas d’autres détenues à classer avant elle ? L’exemplarité n’est -elle, pas le maitre mot pour travailler au CP de Poitiers Vivonne ?

Votre discours n’est pas objectif.

Par le biais de vos décisions qui ne font pas l’unanimité, vous avez fait de celle-ci, une détenue privilégiée.

Dans un premier temps pour acheter la paix sociale, et ce, malgré un comportement exécrable, vous la classez en formation. A son actif, rien que sur les dernières semaines, 10 CRI ont été rédigés à son encontre, pour la plupart pour des faits de menaces et insultes sur personnel.

Pourquoi l’intégralité des comptes rendus d’incidents n’ont pas été traités avant son départ ?

A qui la faute ?

Vous offrez dans la gestion des personnes détenues, des privilèges non négligeables.

Avez-vous pensé au ressenti des agents qui ont rédigés les CRI ?

Vos décisions envers les personnes détenues laissent les agents dubitatifs.

Sachez qu’il y aura un avant et un après votre passage.

Le personnel Vivonnois n’est pas près d’oublier vos prises de décisions, devons-nous, vous rappeler que cette détenue totalise 43 CRI depuis son arrivée et 10 passages en Commission de discipline.

Alors OUI, FO JUSTICE se réjouit de son départ, mais n’est pas dupe, les erreurs qui ont été commises avec cette personne détenue, doivent servir de leçon.

FO JUSTICE apporte son soutien à tous les collègues, qui ont subi un préjudice de près ou de loin, suite au passage de cette personne détenue.

Madame la directrice, ce transfert tant attendu arrive à quelques jours de votre départ, comme quoi, une bonne nouvelle n’arrive jamais seule.

Lire le communiqué