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Prison de Châteauroux : Alerte agression au Craquelin

Dans un événement choquant survenu ce jour, une personne détenue a fait preuve d’une violence, malheureusement pas si rare, mais extrême contre le personnel pénitentiaire. Condamné pour une agression précédente sur des agents de l’établissement de St Maur, cette personne détenue, qui purgeait sa peine au Craquelin (cherchez l’erreur !), était en train d’être transféré pour sa promenade quotidienne, une procédure effectuée sous haute sécurité, y compris le menottage.

Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque, pendant le processus de menottage, la personne détenue a réussi à tirer son bras, se retrouvant avec une seule main menottée. Utilisant la menotte libre comme une arme improvisée, il a attaqué le personnel en se servant de la menotte comme d’un poing américain.

Montant sur une table, dans un regain de violence il a sauté sur les agents venus en renfort pour le maitriser. L’un des agents a reçu deux coups de poing au menton, un autre a été frappé à la mâchoire et au nez avec la menotte, et un troisième a été touché au casque. Les victimes de cette attaque ont été transportées à l’hôpital, souffrant de blessures nécessitant trois jours d’ITT chacun.

Cet énième agression soulève de sérieuses questions sur la sécurité et les procédures de gestion des détenus. Pourquoi une personne détenue affectée en centrale se retrouve-t-elle en CD ? Pourquoi ce genre de personne détenue, connue et reconnue pour leur violence extrême ne se trouvent pas en UDV ? Où en est-on du PIE ? Cet outil aurait permis d’épargner la santé de nos collègues ! Pendant que nous n’entendons parler que d’audience, cette gestion démagogique voire dogmatique blesse dans leurs chairs nos collègues. Jusqu’à quand ?

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Prison de Salon-de-Provence : ASSEZ !!!!!!!

Monsieur le Directeur Interrégional,

Vous pensez certainement que le Centre de Détention de Salon-de-Provence est un petit archipel paradisiaque niché au coeur de la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Marseille :

Un taux de couverture de 86 % ;

Très peu d’absentéisme, selon vos services ;

Pas de surpopulation carcérale.

Mais, comme tout lieu qui semble magique, il y l’envers du décor.

Sur le plan des Ressources Humaines, les chiffres parlent d’eux-mêmes :

86 % de taux de couverture = 117 agents sur 136 ;

Une moyenne de 35 agents absents depuis plusieurs mois ;

Des surveillants qui cumulent 4, 5, voir 6 jours de travail consécutifs, sur des cycles de 12h15 ;

L’explosion des heures supplémentaires non rémunérées ;

Le petit plus propre à Salon-de-Provence l’« astreinte-permanence » pour les officiers, qui n’ont d’autre choix que d’enchainer 12 jours de travail consécutifs au nom de la SOLIDARITĖ.

Malgré le non-respect des chartes de construction et de gestion du service prévues par la circulaire DAP de décembre 2019, la Direction locale ainsi que le « sacerdoce » DIOS, restent sourds à toutes ces dérives.

Sur le plan de la sécurité :

Un service de nuit à 8 agents ;

La tenue des parloirs par 2 agents seulement ;

Le poste du PCC ;

La réalisation de missions quotidiennes de sécurité, telles que les fouilles de cellule et le sondage des barreaux, de plus en plus difficiles à exécuter.

Tous ces éléments sont des facteurs :

De risques psychosociaux ;

D’un sentiment d’insécurité pour le personnel, les intervenants et la population pénale ;

De bouleversements dans la vie familiale des agents.

Nous sommes donc très loin de la Qualité de Vie au Travail tant vantée par notre Direction locale.

Messieurs les Directeurs, et mesdames les Directrices, le personnel est las de porter à bout de bras les errances insoutenables d’une Administration Pénitentiaire agonisante.

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SPIP des Yvelines 29 février et 7 mars 2024 : Compte-rendu des visites

FO Justice CPIP s’est rendue au SPIP 78 le jeudi 29 février 2024. Au programme : SPIP Versailles le matin et maison d’arrêt l’après-midi. Au cours de cette journée, nous avons pu nous entretenir avec les collègues présents ce jour-là (CPIP, PA, ASE) ainsi qu’avec une cadre du MO et la directrice adjointe de la maison d’arrêt de Versailles. Ce présent compte-rendu a donc été rédigé suite aux observations constatées et aux propos que notre délégation a pu recueillir auprès de l’ensemble des personnes que nous avons pu rencontrer au cours de cette journée.

SPIP 78 – ALIP DE VERSAILLES (MO)

1. Difficulté(s)rencontrées par les collègues:

CPIP : à l’instar, de tous les SPIP visités, nous sommes toujours loin des organigrammes de référence. Les CPIP ont en charge de 80 à 100 PPSMJ, ce qui représente environ 140 mesures à suivre. D’autre part, des dossiers en retard d’affectation font l’objet actuellement d’un « déstockage », ce qui va entraîner une augmentation non négligeable du nombre de prises en charge par CPIP. Ces derniers sont de plus, fortement incités à rédiger tous leurs rapports initiaux d’évaluation. Une impression de faire de « l’abattage » plutôt qu’une prise en charge de qualité s’en dégage pour certains.

À noter également que les magistrats de Versailles commencent à prononcer des peines de TIG à exécuter dans un délai de 6 mois, ce qui est très court au regard du nombre de prises en charge actuel par CPIP. D’autre part, FO Justice s’interroge sur le sens donné à cette peine : exécution le plus rapidement possible des heures de TIG au détriment d’une réelle prise en charge de la PPSMJ ? Quid de notre mission première de prévenir la récidive et favoriser l’insertion et la réinsertion, lorsqu’il est demandé aux CPIP de mettre en place le TIG dès l’entretien d’accueil ?

En ce qui concerne les prises en charge des PPSMJ, FO Justice ne peut également que déplorer un problème de plus en plus récurrent qui nous a été remonté, à savoir, les difficultés d’orientation des PPMSJ dans le cadre de leur obligation de soins (ou pas). Les centres médicopsychologiques (CMP) n’acceptent plus de nouveaux patients. Les centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) sont également en surchargés. Pour Versailles, il faut actuellement compter deux à trois mois d’attente pour obtenir un rendez-vous.

PA : le secrétariat est composé de six adjoints et d’un responsable du pôle administratif (à noter : le départ d’une contractuelle fin mars du fait de sa réussite à un concours – FO Justice félicite cette dernière). L’organigramme de référence prévoit quatre agents, mais ce dernier serait complétement obsolète au regard du travail à accomplir : trois d’entre eux sont monopolisés tous les jours pour la tenue d’une permanence spécifique et indispensable au bon fonctionnement du service. Tout le personnel administratif est polyvalent et peut donc pallier rapidement les absences imprévues.

2. Locaux/sécurité

Le SPIP de Versailles a emménagé avenue de Saint Cloud en juin 2023 dans des locaux rénovés. Il s’agit d’un bâtiment de l’État, ce qui signifie qu’il n’y a pas de loyer à verser. Le SPIP partage le bâtiment avec un cabinet d’avocats et des logements privés. Les agents ne sont pas à l’étroit. Les locaux sont lumineux et les bureaux spacieux. Les CPIP sont à 2, 3 ou 4 par bureau. L’entrée est sécurisée : sas, portique, agents de sécurité.

Problèmes rencontrés :

–  le stockage des archives.

–  un manque d’étanchéité sur certaines fenêtres (bureau cheffe pôle administratif inondé). Le bâtiment étant classé, il faut donc des autorisations spécifiques, ce qui ne facilite pas la mise en œuvre rapide des travaux.

3. PointRH:

– 48 CPIP sur l’antenne. Conformément à la note DAP, ils vont revenir à 2 jours de télétravail envisageable (contre le 1 jour par semaine maximum jusque-là).

– Un poste de DPIP est vacant depuis près d’un an mais la situation devrait être réglée prochainement avec l’arrivée d’un(e) DPIP au mois d’avril.

– Pôle DDSE : effectif théorique : 6 ASE. Effectif actuel au regard des agents en arrêt ou congé parental : 3. Il est donc actuellement difficile d’effectuer son travail dans un climat apaisé avec un ratio de plus de 80 mesures par ASE (alors que les organigrammes de référence prévoient 50 mesures par ASE).

SPIP 78 – ALIP DE LA MA DES FEMMES DE VERSAILLES :

Taux d’occupation actuel : un peu en dessous de la barre des 100 % (effectif théorique : 59 places)

1. Difficulté(s)rencontrées par les collègues:

Rien de particulier n’a été remonté à notre organisation syndicale au cours de notre visite.

2. Locaux/sécurité:

Un bureau d’entretien est réservé au SPIP. Il bénéficie d’une alarme coup de poing. Cependant FO Justice a constaté qu’une évacuation rapide en cas d’urgence est quasiment impossible. La place de la personne détenue se situe près de la porte et cette dernière s’ouvre de l’intérieur. Il n’y a pas de caméra de surveillance à proximité du bureau d’entretien.

3. Point RH:

Cinq CPIP affectés au SPIP de Versailles interviennent à hauteur de 20 % de leur temps de travail, sur la maison d’arrêt.

SPIP 78 – QUARTIER DE SEMI-LIBERTÉ

Taux d’occupation actuel : 55 %
Les dossiers des semi-libres sont répartis sur tous les CPIP de l’ALIP MO de Versailles.

Locaux/sécurité :

Un bureau d’entretien est réservé pour le SPIP. Il est équipé d’une alarme coup de poing et de la vidéo surveillance. Le CPIP est idéalement positionné lors des entretiens. À noter cependant que la porte s’ouvre également de l’intérieur.

FO Justice CPIP s’est rendue au centre pénitentiaire de BOIS D’ARCY le jeudi 07 mars 2024. Au cours de cette journée, nous avons pu nous entretenir avec les collègues présents ce jour-là. Ce présent compte-rendu a donc été rédigé suite aux observations constatées et aux propos que notre délégation a pu recueillir auprès de l’ensemble des personnes que nous avons pu rencontrer au cours de notre visite.

SPIP 78 – ALIP DU CP DE BOIS D’ARCY)

SITUATION DE LA MAISON D’ARRÊT AU 07/03/24

Capacité : 503 places
Capacité au jour de notre visite : 472 places car des cellules sont fermées suite à des travaux de rénovation électrique.
Pourcentage d’occupation (calculé sur les 472 places) : 192 %
Les cellules ne sont pas équipées de douches (eau froide uniquement).
Elles sont équipées de tablettes (Établissement pilote « NED » Numérique En Détention)
Les réfrigérateurs et plaques électriques devraient bientôt être réceptionnés. Le petit quartier est déjà équipé.

SITUATION DU CENTRE DE SEMI-LIBERTÉ

Capacité : 61 places
Pourcentage d’occupation : 100 %

1. Difficultés rencontrées par les collègues CPIP:

Nombre effectif de CPIP au jour de notre visite : 18 (pas de d’agent non titulaire – ANT). 4 CPIP interviennent sur le CSL.
Chaque CPIP gère une cinquantaine de dossiers de personnes détenues, ce qui reste gérable. Ils sont tous, en parallèle, chargés de, champs transversaux (PPR, groupe de parole, etc). Certaines tâches indues leur sont demandées d’exécuter à l’instar de la gestion des autorisations d’accès des visiteurs de prison.

2. Point RH:

Les CPIP font remonter un turn-over important.
1 seul personnel administratif pour 3 postes mais un PA attendu pour le 1er avril 2024.

3. Sécurité/locaux:

Dans l’aile administrative, tous les CPIP sont installés dans un seul et même « open- space ». Lors de notre visite, un seul d’entre eux nous a déclaré ne pas apprécier une telle configuration.

Bureaux d’entretien en détention (FO Justice CPIP n’a malheureusement pas pu accéder à la détention lors de sa visite) : il y aurait un bureau d’entretien par coursive, soit 13 bureaux d’entretien. Les mouvements sont compliqués. Les CPIP sont régulièrement bloqués, ce qui engendre des difficultés pour respecter leur planning. Les bureaux sont sales, ressembleraient à des « dépotoirs ». Ils ne sont pas sécurisés. Parfois les CPIP effectuent leurs entretiens dans les coursives. Il n’y a pas d’alarme coup de poing. Les API qu’on leur remet ne fonctionnent pas. La vidéosurveillance ne couvre pas tous les espaces d’entretien. Les CPIP sont parfois amenés à effectuer les mouvements avec le détenu qu’ils souhaitent recevoir.

FO Justice CPIP n’a de cesse de dénoncer les conditions de travail des collègues qui travaillent « sans filet » mais poursuivent toujours leurs missions par conscience professionnelle.

FO Justice CPIP dénonce également le manque de considération et de respect de leur travail en détention, notamment lorsqu’un chef d’établissement « n’est pas concerné par le personnel d’insertion et de probation », dixit ses propos lorsque nous nous sommes présentés à lui lors de notre visite. Il est fort dommage d’avoir à le rappeler, mais les CPIP sont également des personnels pénitentiaires !

FO Justice remercie Madame DAYOT, DPIP qui a pris le temps de nous recevoir au SPIP de Versailles, Madame D’ARUNDEL DE CONDÉ, responsable du pôle secrétariat pour sa présentation du service, Madame DELOZE, adjointe au chef d’établissement pour sa présentation de la MAF et du QSL, le secrétaire local qui a facilité notre venue et nous a accompagné durant la visite du milieu fermé et aux collègues CPIP pour avoir pris le temps d’échanger avec nous.

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Prison de Casabianda : ATIGIP … « Acte6 », « causez toujours, vous m’intéressez.. »

Du fait de plusieurs manquements à la sécurité et aux normes d’hygiène sanitaire de la part de la RIEP de Casabianda, une réunion pour rappeler les règles de sécurité pénitentiaire, s’est tenue entre l’Administration, la Directrice du CD, ainsi que le responsable National de l’ATIGIP, accompagné du contractuel responsable de la RIEP de Casabianda.

Trés bonne initiative …

Cette réunion s’est si bien déroulée ( apparement ! ) que quelques jours après, lors d’un contrôle des agents, accompagnés de gradés, ces personnels ont découvert au milieu de la bergerie N°2, des chèvres dans un enclos, appartenant à un privé !!!

…et de surcroit sans aucune autorisation de la Direction du CD !!

Force est de constater que la suite de cette réunion reste une fois de plus inefficace…

FO Justice s’interroge et exige des explications sur

– Les problèmes sanitaires que cela peut engendrer ?

Surtout après le scandale « sanitaire » du contractuel responsable de la RIEP, vis à vis d’un agent et d’un Officier qui étaient rentrés dans la porcherie, «sans l’autorisation de ce responsable » faire un contrôle.

– De quelle façon sont rentrés ces animaux ? Par un chemin détourné ?

La finalité de ce nouveau manquement, c’est ce que FO Justice a déjà déclaré : «La RIEP du CD Casabianda travaille comme un électron libre, en se permettant tout et n’importe quoi » snobant jusqu’à la Direction locale !

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FO Justice à vos côtés : Défendons ensemble les droits des personnels handicapés

INFORMER ET COMMUNIQUER

Sur le terrain, FO Justice a constaté que les agents bénéficient de très peu d’informations concernant le handicap. Notre Organisation Syndicale (OS) s’engage à les informer sur leurs droits et les aménagements possibles de votre poste de travail.

ORIENTER

Le parcours étant complexe, FO Justice s’engage à guider l’agent vers les principaux interlocuteurs en matière de handicap :

Le médecin de prévention

Le référent régional FO Justice du Handicap

Le pôle juridique FO Justice

Le correspondant local du Handicap

La MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

Le psychologue du personnel

ACCOMPAGNER

FO Justice sera force de propositions pour l’aménagement de votre poste, en accord avec les préconisations du médecin de prévention et la direction locale de votre établissement.

Nous aiderons et accompagnerons dans la constitution des divers dossiers, notamment celui de la MDPH, qui peut s’avérer complexe à établir.

L’ÉCOUTE

FO Justice PACA-Corse comprend l’importance cruciale d’écouter les agents en situation de handicap, car il est fréquent qu’ils se trouvent dans une phase de déni. Notre écoute attentive et nos conseils avisés sauront vous aider dans le processus d’acceptation et faciliter votre intégration professionnelle.

FO Justice PACA-Corse reste résolument à votre écoute et vous offre un accompagnement sans faille dans toutes vos démarches…

Vous n’êtes pas seuls !

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Prison de Nancy-Maxéville : Opération place nette XXL

Aujourd’hui 5 avril 2024 est la Journée Nationale des métiers de l’Administration Pénitentiaire.

A l’instar des opérations menées par la police afin d’éradiquer les trafics de stupéfiants dans les quartiers difficiles, la Maison d’Arrêt de NANCY-MAXEVILLE est novatrice, et manifeste cette journée sous l’instruction du Parquet d’opérer à une fouille sectorielle.

Cette opération coup de poing a été menée au bâtiment condamné.

La collaboration des OPJ, des équipes cynotechniques et des équipes ELSP de l’établissement ont permis de découvrir :

– 54,5 grammes de résine de cannabis

– 5 téléphones et 3 chargeurs

– 1 clé USB

Par la suite, sur de nouvelles informations l’équipe ELSP a pu cibler une autre cellule dans laquelle il a été retrouvé :

– 1 savonnette de résine de cannabis de 103g et 3 morceaux de 25g

– 2 téléphones

– 4 chargeurs et 1 câble USB

– 5 grappins

L’appui d’équipe cynotechnique sur un Etablissement aussi sensible que celui de NANCY-MAXEVILLE démontre tout son intérêt.

FO Justice remercie les OPJ et l’équipe cynophile police.

FO Justice félicite les ELSP et la Direction pour l’organisation et la réussite de cette opération effectuée en toute discrétion.

FO Justice souhaite que d’autres actions soient menées au sein de la structure.

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Conseil National de l’Action Social : Alerte rouge !!!

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice se félicite d’un budget « exceptionnel » pour l’Action Sociale (AS), mais derrière le rideau, la réalité est tout autre. L’échafaudage du bureau de l’Action Sociale (BAS) s’effondre pièce par pièce, et nous, nous ne sommes pas dupes !

Lors de la dernière séance plénière du Conseil National d’Action Sociale (CNAS), l’administration a tenté de bercer d’illusions les organisations syndicales (OS) représentatives :

« L’action sociale est une priorité », « Aucun souci à se faire »…

Mais concrètement rien !

Pas de calendriers, pas de documents de travail, pas d’actions !

Une illustration de cette indifférence : le siège de la vice-présidence. Normalement occupé par l’administration, celui-ci est laissé vacant faute de désignation DEPUIS TROP LONGTEMPS. Un fantôme au CNAS !!!

C’est une insulte, un affront à notre engagement dans l’Action Sociale !

L’Union FO Justice CGTCFDT Interco EXIGENT que la vice-présidence du CNAS revienne à ceux qui vivent l’Action Sociale au quotidien : les organisations syndicales.

L’administration a échoué, à nous d’assurer la continuité de l’action !

Nos trois organisations syndicales, l’Union FO Justice CGTCFDT Interco, seules présentes au groupe de travail, expriment une vive inquiétude concernant les prestations des agents, notamment en ce qui concerne le chèque emploi service universel (CESU), les places en crèche, le logement et la restauration.

En effet, le Bureau de l’Action Sociale (BAS) chargé de piloter ces sujets est actuellement à la dérive, et le secrétariat général, dans un jeu de chaises musicales, a renforcé le bureau des ressources humaines au détriment de l’action sociale pour les agents.

L’Union FO Justice CGTCFDT Interco ne laisseront pas l’Action Sociale être sacrifiée, alors que la paupérisation gagne du terrain, chaque poste, chaque engagement compte !

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Prison d’Annoeullin : La pression monte…

Depuis un certain temps déjà, la courbe de l’incarcération prend une trajectoire inquiétante, qui ne laisse rien augurer de bon. Pour ne rien arranger et même si nous y sommes favorables sur le fond, l’opération « place nette » et l’arrivée prochaine des Jeux Olympiques laissent à penser que les chiffres alarmants que notre organisation syndicale dénonce, risquent d’exploser si des mesures exceptionnelles ne sont pas décidées, pour désengorger des établissements pénitentiaires saturés.

TOUJOURS EST-IL QUE LE CENTRE PÉNITENTIAIRE DE LILLE ANNŒULLIN N’ÉCHAPPE PAS À LA RÈGLE ET LES ÉVÈNEMENTS DE CES DERNIERS JOURS SONT AUTANT DE SIGNAUX D’ALERTE, QUE PERSONNE NE DEVRAIT IGNORER.

Ce mardi après-midi au bâtiment C, un détenu s’est retranché dans sa cellule, refusant toutes les injonctions du personnel, ustensile de cuisine à la main et déterminé à en découdre. Il faudra l’intervention des ELSP pour le maîtriser et l’acheminer au quartier disciplinaire.

Un peu plus tard dans la journée aux parloirs, lors de la sortie du troisième tour, un détenu s’est soudainement rué vers un agent pour lui porter un coup de poing au visage. Le collègue surpris est parvenu à éviter en partie cette attaque gratuite, mais il fut néanmoins touché au niveau de la mâchoire. L’individu sera finalement maîtrisé et placé à son tour au quartier disciplinaire.

Ce mercredi matin au bâtiment B, un détenu a refusé de réintégrer sa cellule. Après plusieurs injonctions du personnel, ce dernier s’est mis en garde pour se battre avec les agents présents. Il n’y eut pas d’autre choix que de le maîtriser lui aussi pour l’emmener au quartier disciplinaire.

Juste après le repas, nouveau refus de réintégrer au bâtiment A. Le détenu ne fournira aucune explication, mais refusera systématiquement les injonctions, finissant à son tour au QD.

QUATRE MISES EN PRÉVENTION DONT TROIS SITUATIONS AVEC UNE INTENTION CLAIRE DE « CASSER DU BLEU » !

Il est inutile d’avoir fait « maths sup » pour comprendre que la surpopulation pénale engendre inévitablement une hausse de tension et un risque d’agressions du personnel. Sur ces deux jours, aucun blessé grave à déplorer, mais l’histoire ne se termine pas toujours aussi bien et certains dysfonctionnements des « Motorola » lors des alarmes, ne sont pas sans nous inquiéter.

Le bureau local FO Justice félicite tous les agents impliqués dans ces différents incidents, pour leur professionnalisme et leur sang-froid. Nous exigeons évidemment une sanction exemplaire contre tous ces fauteurs de trouble.

LES MAGISTRATS ET LES POLITIQUES DOIVENT RÉAGIR TRÈS VITE, SINON L’ÉTÉ SERA BRÛLANT !

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Prison de Villepinte : Fouille sectorielle au respecto

Ce jeudi 04 avril 2024, une fouille sectorielle a été diligentée au CP de la Seine st Denis.

Cette fouille a ciblé 2 cellules dans le bâtiment E (le module repecto). Elle s’est déroulée avec la présence des ELSP et aussi plusieurs agents de détention.

Les saisies opérées nous démontrent la réalité carcérale et qu’aucun secteur n’est épargné par les trafics en tous genres qui fragilisent nos détentions :

3 téléphones

3 blocs de chargeur

2 câbles

2 paires d’écouteurs

Des billes mentholées pour les cigarettes

Le bureau Local Force Ouvrière Justice félicite les agents qui ont effectué les différentes fouilles.

Le Bureau Local Force Ouvrière Justice demande que les détenus qui ont été visé par les fouilles soit excluent du bâtiment E.

Le Bureau Local Force Ouvrière Justice encourage ce type d’action dans la politique de lutte contre les trafics qui polluent nos différentes détentions sans exception.

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Action sociale en danger ! Quand l’administration bafoue le droit syndical !!!

L’ Action Sociale n’est pas un luxe, c’est un droit au sein de notre ministère et c’est un pilier de notre qualité de vie et celle de nos familles. De la restauration au logement, de la prise en charge de l’enfance aux aides et secours d’urgence, nos efforts visent à améliorer le quotidien des personnels du ministère de la Justice en offrant un support nécessaire face aux épreuves.

Pourtant, ce tableau idéal est assombri par des pratiques inacceptables. Des militants syndicaux, dévoués à la cause sociale, rencontrent des obstacles inadmissibles dressés par notre propre administration.

L’Engagement Social se trouve confronté à de l’obstruction !

Quand les règles sont réinterprétées à contresens !

Des interprétations abusives des règles par l’administration entravent l’action de nos acteurs sociaux. Des « chefaillons » osent ignorer le droit syndical, ébranlant les fondations mêmes de notre fonction publique.

Et pourtant l’article 15 du décret n°82-447, est clair et incontestable.

Il stipule que des autorisations d’absence doivent être accordées pour permettre aux représentants de siéger en toute légitimité.

L’administration, notamment celle du Centre Pénitentiaire (CP) Baie-Mahault, en Guadeloupe, doit cesser de refuser ces droits fondamentaux.

QUI DORT AUX COMMANDES DE L’ACTION

SOCIALE EN OUTRE-MER ?!!

L’Union FO Justice se tourne vers le Secrétariat Général (SG), pour exiger une action immédiate !

Le S.G est-il conscient des dérives qui se trament sous son regard ?!

Confrontés à une administration sourde à nos droits, l’Union FO Justice rappelle la loi du 9 avril 2015 et l’arrêté du 15 juin 2015 : les membres du CRAS doivent bénéficier de toutes les facilités pour remplir leur mission, titulaire et suppléant sur convocation du président !

AUCUNE ENTRAVE N’EST TOLÉRABLE !!!

Cette entrave a été publiquement dénoncée lors de la séance plénière du Conseil National de l’Action Social (CNAS) du 27 mars 2024. Il est temps que l’administration reconnaisse ses erreurs et redonne aux acteurs sociaux la capacité de travailler efficacement pour les intérêts des agents et de leurs familles.

L’Union FO Justice est déterminée à poursuivre la lutte pour une action sociale respectée et efficace, loin des caprices de la politique administrative.

FO Justice ne faiblira pas et continuera à travailler sans relâche pour faire entendre la voix de nos collègues et des acteurs sociaux !!!

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