Après que la « vox populi » les ait privés de leur remake « kholantess » au sein des murs de la prison de Fresnes en 2022, il semblerait que nos technocrates n’aient, pour autant, pas renoncé dans la reprise de ce jeu télévisé.
En effet, au vu de la parution de la dernière « mobilité offerte » et de ses postes ouverts, le slogan de cette fameuse émission télévisée sera bientôt de mise pour nos personnels au sein de nos détentions.
Ces énarques, spécialistes de la gestion inhumaine, se sont offerts un nouveau hobbie. Ils semblent avoir décider de faire fi de la situation des « purineurs » de la coursive et être plutôt enclins à tester la chute libre des effectifs, déjà plus que souffrant, pour définir la limite physique et psychologique de ces « pousses-cailloux ».
Peu de personnel à partager …Peu importe !! On va déjà mettre en place et satisfaire les caprices de « la cour », âpre à jeter des tonnes de poudre aux yeux électoraux et à satisfaire les caprices d’autres, en ouvrant de nouveaux établissements, et en absorbant de nouvelles missions, plutôt que d’affecter les agents nécessaires au fonctionnement primaire de nos prisons pourtant régies par un organigramme national.
Alors que le nombre de détenus augmentent au quotidien dans nos détentions, pour la satisfaction des électeurs en vue des prochaines élections, des postes en établissements sont déchargés de personnels et on exige du reste présent, en plus des 400 heures supplémentaires annuelles, d’occuper plusieurs postes tout en augmentant activités et diverses joyeusetés acquises par nos pensionnaires et en supprimant, pour partie, la procédure disciplinaire mettant, ainsi, un à peu plus à mal la sécurité des structures, des personnels et des PPSMJs.
Nos personnels ne veulent pas du totem !!
Ils ne veulent plus de burn-out et d’agression en constante augmentation. Il veulent travailler en sécurité avec le nombre de personnels réellement prévus et ne plus mettre de côté leur vie personnelle et familiale. Les gains obtenus ne suffisent pas pour apaiser les agents de première ligne, poutant prompts à réaliser au quotidien les missions que vous leur assignez, et leur permettre de sortir de leur étiolement.
Cette situation n’est plus supportable, ni tolérable
Nous exigeons dès à présent, de la part de notre administration, la fin de la récréation et l’obtention du minimum de respect, dû à son personnel « besogneux », qui leur permettra d’effectuer leurs missions dans le respect des règles et de la quiétude à laquelle ils devraient pouvoir prétendre, en leur attribuant rapidement un complément d’effectif dans l’ensemble des secteurs des ressources humaines de notre établissement.