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CIMM : Nouvelles modalités de reconnaissance Mobilité et Congés Bonifiés

La Commission Nationale Outre-Mer FO Justice vous informe de la diffusion d’une circulaire en date du 13 juin 2024 portant sur les conditions d’examen et de reconnaissance du Centre d’Intérêts Matériels et Moraux (CIMM) pour l’attribution des congés bonifiés et la détermination de la priorité légale d’affectation en Outre-Mer dans le cadre d’une demande de mobilité.

Pour rappel, la circulaire ministérielle DGAFP du 2 aout 2023 a abrogé celles des 3 janvier 2007 et 1er mars 2017 portant respectivement sur les conditions d’attributions des congés bonifiés et des CIMM.

► Les points essentiels à retenir :

• La prise en compte d’au moins 2 critères du CIMM parmi l’ensemble des critères proposés lors de la constitution du dossier de congés bonifiés. La notion de faisceaux d’indices est maintenue pour la détermination des CIMM.

• Par analogie, la prise en compte du CIMM dans le cadre de la mobilité du fonctionnaire d’État vers son département ou sa région d’origine.

• Un principe de portabilité au sein des services de l’État dans les conditions décrites dans la circulaire.

• Introduction d’un principe de conservation du bénéfice du CIMM de manière irréversible et sans limitation de durée si l’agent dispose de 3 critères parmi les suivants :

1. Le lieu de naissance de l’agent

2. Le lieu de naissance des enfants

3. Le lieu de sépulture des parents les plus proches

4. Les études effectuées sur le territoire considéré par l’agent et/ou ses enfants (au moins 5 années de scolarité obligatoire)

5. Le lieu de résidence avant l’entrée dans l’administration

6. Le lieu de naissance des ascendants

Le service gestionnaire de proximité transmettra à l’agent une attestation de reconnaissance du CIMM pour une durée illimitée, conservée dans son dossier administratif.

• Dans les autres cas, la circulaire précise que l’éligibilité peut être maintenue pendant 6 ans ou révisable lors de nouvelles demandes au cours de la carrière de l’agent.

Deux cas de figure :

► Si l’agent dispose de 2 critères irréversibles et d’au moins 2 critères réversibles parmi les 9 sur la liste de la circulaire. (La notion de faisceau d’indices est maintenue) :

• Le CIMM est accordé pour une durée de 6 ans. (Attestation de reconnaissance CIMM pour 6 ans et attestation sur l’honneur)

► Si l’agent dispose de seulement 1 critère irréversible et d’au moins 4 critères réversibles :

• Le CIMM est accordé pour 6 ans (attestation de reconnaissance CIMM pour 6 ans et attestation sur l’honneur)

Par conséquent, la reconnaissance du CIMM est effectuée par le service RH de proximité dans l’applicatif Harmonie, et ce sans délai.

Cette circulaire répond à certaines des revendications de la Commission Nationale Outre-Mer FO Justice concernant la simplification administrative du CIMM. Et ce d’autant plus qu’elle vient encadrer et gommer les nombreuses interprétations qui ont lésé les agents dans leurs droits au sein de notre administration pendant des années.

Nous regrettons toutefois que les organisations syndicales n’aient pas été consultées en amont.

La Commission Nationale Outre-Mer FO Justice demande la création par région d’un bureau « département d’études des CIMM » !

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Prison de Fleury-Mérogis : Opération de contrôle routier fructueuse

Ce jour, le jeudi 28 mai 2024 en début de matinée lors d’un contrôle routier aux deux entrées du domaine pénitentiaire.

Il a été découvert par la brigade de gendarmerie dans le véhicule d’un de nos prestataires d’astreinte une cargaison d’objets illicites et prohibés conditionnés et « prêt à être livrés ».

En effet dans la continuité de la lutte contre les trafics en tout genre au sein de nos détentions, les services de la gendarmerie sous le contrôle du parquet d’Evry ont diligenté une opération d’une grosse envergure aux entrées et sorties de l’avenue des peupliers.

Était déployé sur le site plusieurs fourgons de gendarmeries ainsi que la brigade cynophile. Ceux-ci contrôlaient de façon aléatoire les véhicules qui accédaient au domaine.

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette bonne pioche. Le véhicule contrôlé était chargé de :

587grammes de résine de cannabis.

– 2 Téléphones portable.

– 1 Batterie.

– 1kg de tabac à chicha.

– 100gr de charbon à chicha.

Nous rappelons que cette saisie reste extraordinaire et peu commune.

Les services de gendarmerie ont donc poussé le contrôle du jour au vue des découvertes.

Ils ont donc procédé au contrôle des locaux du partenaire, du poste de travail de celui-ci ainsi que des zones d’accès auquel il pouvait accéder à l’intérieur de la structure mais aussi aux abords.

Dans la continuité une visite a donc été faite à l’abri famille, sur le parking famille et celui des personnels.

L’employé a été placé en garde a vue, puis sera déféré dans la journée devant le juge.

Par conséquent, le bureau local FO Justice demande l’organisation d’opérations « Place nette XXL » régulière afin de nettoyer en profondeurs notre établissement.

La vigilance collective et la lutte incessante contre les trafics en tout genre restent un enjeu majeur pour la sécurité de notre établissement pénitentiaire.

Le bureau local FO Justice La lutte incessante contre les produits et objets prohibés reste un enjeu majeur de sécurité pour la pénitentiaire.

Le bureau local FO Justice encourage ses initiatives.

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Prison de Fleury-Mérogis : Parloirs, 51 grammes de résine de cannabis saisies

Le mercredi 26 juin 2024, vers 15h15, lors de la montée de la troisième série des parloir familiaux du bâtiment D4, au niveau de la rotonde, l’agent en poste à l’accueil avocat a constaté qu’une visiteuse avait fait tomber un paquet cellophané de couleur brunâtre de sa robe.

Celui-ci a immédiatement saisi l’objet avant d’interpeller verbalement la visiteuse. Prise en flagrant délit, celle-ci a remis un deuxième paquet bien emballé spontanément au collègue, sous les yeux des agents du service parloir surpris.

Grâce à la qualité de leur observations les agents ont récupéré un total de 51 grammes de produits prohibés.

La visiteuse a été auditionnée par la brigade territoriale de Fleury-Mérogis saisie de l’enquête et des différentes investigations.

Sur les instructions du Chef d’établissement le permis de visite a été suspendu et le parquet avisé.

Le bureau local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble des agents des parloirs pour la pertinence de leurs observations.

La lutte incessante contre les produits et objets prohibés reste un enjeu majeur de sécurité pour la pénitentiaire.

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Prison de Moulins-Yzeure : Maison Centrale, on prend les mêmes et on recommence

Encore une journée comme tant d’autres à la maison centrale, les mêmes détenus et…. les mêmes problèmes !

Les alertes, les remontées d’informations, les problèmes rencontrés, tout est fait, tout est transmis, et pourtant…

Aucune solution n’est trouvée

Les transferts tant demandés ne voyant pas le jour, les changements d’étage impossibles dus aux trop nombreuses mesures de séparation, les mises au QI impossible car plein depuis bien trop longtemps, les mises en prévention au QD inutiles, car les sorties par le corps médical sont systématiques. Que peuvent faire nos camarades ? Tenir bon et croiser les doigts.

Les agents perdent espoir et les détenus le savent et en jouent ! Insultes, menaces, provocations, mais Monsieur le directeur, jusqu’où ira-t-on ?

Peut-on encore espérer sauver le navire ou faut-il le laisser couler en attendant une bouée de sauvetage ?

Hier, mercredi 26 juin, au 3D la journée a commencé à 7h20 avec une mise en prévention suite a un refus de réintégrer. La demande du détenu ? un transfert.

Celle-ci a continué à 10h00 avec une agression entre deux détenus à coup de manche de poêle lors du mouvement promenade.

Deux détenus sortant du QD après avoir passé plusieurs jours côte à côte, à s’insulter et se menacer de mort et qui se sont donc logiquement retrouvés affectés au même étage. Ces mêmes détenus qui menacent régulièrement les agents de cette brigade.

Chaque jour sans exception, de nouvelles tensions et de nouvelles confrontations entre surveillants et détenus voient le jour.

Monsieur le Directeur, pour le bien-être de vos agents, et pour le bon fonctionnement de votre établissement il est grand temps que les choses avancent et que cette tension s’apaise.

Le Bureau Local FO Justice exige encore et toujours le transfert des détenus dont les mesures de séparation rendent leurs gestions impossibles.

Le Bureau Local FO Justice félicite l’ensemble des agents tous corps et grades confondus pour leur plus grand professionnalisme malgré des conditions très compliquées.

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Prison de Lille-Sequedin : Quartier en perdition et ciblé

Cela fait maintenant de nombreux mois que les agents du QEPEC du CP de Lille Sequedin voient leurs conditions de travail se dégrader au fil des jours.

IL EST ÉVIDENT QUE LE MANQUE DE PERSONNEL SUR CETTE STRUCTURE Y EST POUR QUELQUE CHOSE, MAIS D’AUTRES ÉLÉMENTS NÉFASTES VIENNENT SE CUMULER À CE MANQUE D’EFFECTIF, PLONGEANT L’ENSEMBLE DES PERSONNELS DE CE SECTEUR DANS UN PROFOND MAL-ÊTRE.

Il fut un temps où le CNE du CP Lille Sequedin était considéré comme l’un des meilleurs de France. À cette lointaine époque, les surveillants et gradés du secteur étaient reconnus comme de grands professionnels par leur hiérarchie et par leur direction.

Depuis, les choses ont réellement changé. En 2019, pour répondre à une commande politique, nos chers dirigeants ont décidé d’implanter une UDV dans le même bâtiment que le CNE, transformant ainsi l’un des meilleurs CNE de France en Quartier d’évaluation et de prise en charge.

Les agents sont en partie restés les mêmes, mais la reconnaissance qu’on leur témoignait a totalement disparu laissant place à un manque de considération et à un mépris total.

X Les promesses de l’ouverture garantissant UN EFFECTIF DE 21 pour assurer la présence de 6 agents par jour et 2 de nuit se sont rapidement envolées… Désormais, le fonctionnement en mode dégradé est devenu la norme, avec des effectifs régulièrement réduits de moitié en journée.

X En ce qui concerne les nuits, à notre grand désespoir, les agents ont quant à eux totalement disparu.

Soulignons qu’il y a à peine quelques jours, une délégation du CP Fleury-Mérogis est venue visiter l’UDV de notre établissement. La surprise a été énorme lorsqu’ils se sont aperçus, quelques minutes après leur arrivée, que l’une des vitrines de la DI de Lille était en grande partie fissurée.

Seulement 2 agents et un gradé étaient présents pour gérer l’UDV et le CNE ce jour-là. Il faut être clair, vous ne les avez vraiment pas fait rêver avec votre structure qui n’a ni queue ni tête. La promesse était belle, mais la réalité est bien différente.

Madame la directrice du QEPEC,

Depuis votre arrivée sur l’établissement, le constat est totalement accablant. Êtes-vous capable de gérer une structure comme celle-ci ? Êtes-vous en mesure de discuter avec vos personnels sans vous cacher derrière vos PV d’entretien ? Nous vous conseillons d’ailleurs de garder ces PV d’entretien pour sécher les larmes de vos officiers lorsqu’ils ne parviennent plus à subir la pression ! Ces mêmes officiers qui ont d’ailleurs totalement lâché leurs agents. Pourtant, c’est auprès d’eux qu’ils venaient chercher du réconfort lorsqu’ils se sentaient malmenés par l’ancienne directrice…

Au sein du QEPEC, la vérité semble parfois réellement déranger. L’un de ses encadrants va d’ailleurs bientôt en subir les conséquences. Après avoir tenté de défendre au mieux les conditions de travail de ses agents, après avoir alerté sa hiérarchie sur les difficultés imposées par le fonctionnement en mode dégradé. Ce gradé, respecté par l’ensemble des personnels du CP Lille Sequedin, doté d’un professionnalisme et d’une expérience qui ne sont plus à démontrer, se verra affecté sur un autre secteur dès le mois de septembre.

Sa proposition de nouveau service, garantissant la présence de 5 agents par jour sur le QEPEC semble avoir dérangé…

Madame la directrice du QEPEC,

RÉVEILLEZ-VOUS ET METTEZ-VOUS AU TRAVAIL. Prenez le temps de discuter avec votre personnel et arrêtez avec vos envois de mails incessants. Vous ne vous trouvez souvent qu’à quelques mètres de ces êtres humains qui ne sont pas uniquement des boites mail @justice.

Nous voulons également vous informer que nous serons prêts à nous opposer à toute forme de harcèlement, quelle qu’elle soit…

Les personnels du QEPEC sont en réelle souffrance, il est grand temps que la hiérarchie en prenne pleinement conscience. Un burn-out général pourrait rapidement survenir si les conditions de travail de nos collègues ne s’améliorent pas rapidement.

Le bureau local FO Justice du CP Lille Sequedin restera évidemment attentif à la situation.

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Prison d’Épinal : Le quartier femmes sur une poudrière

Dans la nuit du 21 juin 2024, la maison d’arrêt d’Épinal a vécu un véritable cauchemar, exposant un manque flagrant de ressources et de mesures de protection pour nos surveillantes. Cette situation intolérable met en péril la sécurité de ceux qui se dévouent chaque jour pour assurer l’ordre et la discipline.

Chronologie des événements : De 19h à 5h30, l’unité de vie des mineures s’est transformée en scène de chaos absolu. Trois détenues, âgées de 15, 16 et 17 ans, ont déclenché une nuit de terreur sous prétexte de “faire la fête de la musique au ch’tar”. Pendant douze heures, la surveillante en poste a subi un torrent d’insultes,de propos indécents et injurieux, de menaces de mort, de cris, sifflements et hurlements incessants. Lorsque le premier surveillant de nuit et son équipe sont intervenus en renfort, ils ont été accueillis par l’une des mineures armée d’une fourchette, prête à aggraver encore la situation.

Répercussions sur le personnel : Nos surveillantes, déjà en sous-effectif chronique, sont épuisées et à bout. Malgré cela, elles ont sacrifié leurs jours de repos pour revenir et soutenir leurs collègues face à cette violence inacceptable. Le courage et la détermination dont elles font preuve sont exemplaires, mais cette situation ne peut plus durer.

Réaction de la direction : Malgré une réaction rapide de la direction (ouverture de cellule à 2 agents + 1 gradé, sanctions de 7 jours de QD et 3 jours de confinement pour deux des mineures), ces mesures ne sont que des solutions temporaires. Qu’adviendra-t-il une fois les sanctions purgées? Rien ne changera tant que des actions concrètes et durables ne seront pas prises.

Appel à l’action : A l’heure où l’on parle des risques psychos-sociaux, de Burn-Out, il est inadmissible que nos dirigeants refusent de transférer au moins une de ces mineures pour “casser le noyau” de cette violence, invoquant la prétendue aptitude d’Épinal à gérer ces cas. La réalité est tout autre : une structure inadaptée, des moyens inexistants et un quartier des majeures surpeuplé, voire même avec des matelas au sol. Les surveillantes, à qui l’on a imposé cette unité, ne peuvent plus subir ces violences et ces traitements ignobles.

Nous, FO Justice Épinal, exigeons le transfert immédiat de l’une des trois mineures impliquées. Cette mesure est essentielle pour restaurer un environnement de travail sûr et respectueux pour nos surveillantes.

Conclusion : Il est urgent d’agir. Nos surveillantes se donnent corps et âme pour accomplir leurs missions. Elles ont besoin de notre soutien inconditionnel pour garantir leur sécurité et celle des autres détenues. Nous devons obtenir les moyens nécessaires et mettre en place des mesures efficaces pour mettre fin à ces situations intolérables.

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Prison de Beauvais : MAH1 – Refus de réintégrer !

Le samedi 22 juin vers 17h, six de nos pensionnaires ont refusé de réintégrer à l’issue de la promenade MAH1…

En effet, mécontents de la prestation de services du centre pénitentiaire de Beauvais, ils ont simplement refusé de réintégrer leurs cellules après la promenade.

Deux d’entre eux ont finalement préféré rentrer avant l’arrivée des ERIS. Courageux mais pas téméraires apparemment.

Les quatre derniers ont choisi d’être raccompagnés par nos collègues des ERIS, une occasion qu’ils ne voulaient probablement pas manquer !

Le lundi 24 juin, une nouvelle fois, un détenu bloque la cour de la MAH1…

Il aura fallu l’intervention des ELSP et d’autres agents pour mettre fin à l’incident et accompagner ce monsieur en cellule disciplinaire.

Nous réclamons, dès à présent, un changement de politique sur tous les bâtiments avant d’être dépassé par les incidents. Pour faire simple :

Moins de social ! Plus de discipline !

LE BUREAU FO JUSTICE FÉLICITE L’ENSEMBLE DU PERSONNEL POUR LA GESTION DE CES INCIDENTS.

LE BUREAU FO JUSTICE RÉCLAME DE LA DISCIPLINE DANS CES BATIMENTS, ET VITE !

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Prison de Salon-de-Provence : Flash-inFO !

Grâce à une parfaite collaboration avec FO hospitalier, ce mercredi 26 juin 2024, FO Justice Salon n’a pas failli à ses obligations en participant à l’invitation du conseil de surveillance de l’hôpital de Salon-de-Provence afin de dénoncer les difficultés rencontrées lors des extractions médicales d’urgence.

FO Justice a débuté en communiquant des chiffres alarmants pour 2023 avec 142 extractions médicales d’urgences et déjà plus de 60 pour 2024, rappelant ainsi que les sorties d’urgences devraient se faire uniquement si le pronostic vital du détenu est engagé.

De plus, FO a demandé d’avoir une réponse sur les examens déjà effectués à l’USMP (comme les prises de sang, les électrocardiogrammes…) qui sont renouvelés une fois arrivé aux urgences, impliquant ainsi environ 2 heures pour obtenir les résultats.

FO a dénoncé l’attente de prise ne charge.

FO a également dénoncé certains aspects sécuritaires tel que : l’attente dans le SAS pour un premier enregistrement à notre arrivée, des chambres pseudo-sécuritaires avec des serrures sans clé et de toute façon impossibles à fermer en raison d’un manque de visibilité sur le détenu, une sortie de secours à proximité de chambres donnant directement sur l’extérieur avec un va-et-vient intempestif.

Tout d’abord, les personnels hospitaliers se disent conscients des problèmes que nous rencontrons :

– Toutefois, en ce qui concerne le caractère vital engagé, ils bottent en touche. Ils s’engagent cependant à revoir la situation et à mener une réflexion sérieuse avant de prendre la décision de sortir le détenu.

– Concernant les examens réalisés en amont, ils nous expliquent que la procédure exige qu’ils soient refaits une fois arrivés aux urgences.

– La présentation d’un acheminement directement dans la chambre sans passer par l’accueil devrait bientôt voir le jour.

– De même, la priorité de prise en charge sera également améliorée.

– Une étude budgétaire pour l’installation de vitrages sur les portes des chambres afin de pouvoir les fermer est en cours.

Enfin, nous sommes en 2024 et nous devrions ENFIN avoir l’arrivée en septembre de la téléconsultation sur le CD. FO va suivre ce projet de très près car il devrait permettre de réduire considérablement les sorties.

Pour conclure, FO a demandé à être associé au projet du nouvel hôpital afin d’avoir des conditions à la hauteur de nos attentes.

En premier lieu, nous avons demandé d’effectuer une délégation dans les hôpitaux d’Aix-en-Provence ou Arles pour analyser et prendre en considération les problématiques rencontrées et ainsi élaborer des pistes de travail.

Ensuite, une réunion de présentation par les personnels en charge du projet sera organisée et nous pourrons échanger afin d’affiner nos demandes en matière de sécurité et de conditions de travail.

FO Salon attend des actions concrètes pour réduire considérablement le nombre de sorties et pour mettre en place certaines mesures de sécurité.

FO continuera de se battre pour votre sécurité et vos conditions de travail !!!!

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