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Prison de Val-de-Reuil : Chapitre 1 !

Chers camarades, il fût un temps où notre établissement voguait sur les eaux calmes d’une administration pénitentiaire encadrée par des Hommes de terrain.

Des Hommes qui savaient que pour faire tourner la taule il fallait respecter son personnel et la profession. Pour ces Hommes donner du crédit à la voyoucratie plus qu’à ses agents était quelque chose d’inconcevable !

Mais ce temps est révolu chers camarades !

L’ administration pénitentiaire a choisi de recruter des directeurs de MJC pour nous encadrer !

L’incompatibilité est si évidente qu’elle explique beaucoup de choses.

Dans un premier temps, la création de la MJC A1, unité où l’impunité règne en maître ! Shit et portable à gogo avec pour seule sanction d’être enfermé en cellule sans passage en CDD ! Ne reste plus qu’à leur faire copier des lignes et les priver de Télé !

Autre exemple, dégarnir la détention de son gradé parloir, afin de l’envoyer seul déposer le paquetage d’un détenu parti en mandat de dépôt à 30 km d’ici ! Et ce, pour un détenu au pedigree impressionnant. Menace de viol sur personnel, apologie du terrorisme, agression verbal et physique, j’en passe et des meilleurs !

Le matin même, une opération en coordination avec les FSI à eu lieu au niveau de l’accueil famille. Très bonne choses, mais encore faut-il prévoir qu’à l’intérieur la situation se tend et que vider l’établissement de son personnel un tel jour n’est pas la décision la plus judicieuse lorsque l’on connaît un minimum le métier !
Une preuve que le confort du voyou passe avant la sécurité du personnel !

Mise en danger du personnel !

Idem pour les décisions de classement aux ateliers ! Suite aux fameuses fouilles TIK-TOK il a été retrouvé un lapidaire artisanal chez un détenu classé en formation bâtiment ! Ce détenu est en CCR pour risque d’évasion ! La logique aurait été bien évidemment de déclasser ce détenu, car nous imaginons bien que le matériel utilisé pour son œuvre n’est pas tombé du ciel ! Hé bien non ! On le laisse tranquillement suivre sa formation et fabriquer de quoi sûrement se faire la belle ! Et ce jour-là on viendra encore incriminer le personnel !

Mise en danger de l’établissement !

En plus d’être présent sur l’établissement nous allons devoir bientôt surveiller les réseaux sociaux, non pas pour sanctionner le détenu en faute car clairement ils ne le sont jamais, mais bien pour que l’établissement de Val de reuil ne soit pas décrié auprès de la DAP !

Mardi soir, suite à la destruction de sa cellule, il a fallu envoyer le détenu D en SDRE. C’est le service de nuit, en gestion équipée qui a dû s’en occuper ! Aucun renfort de prévu ! Là encore il y a une mise en danger du personnel !

Et ce mépris, tout corps et grade confondu qu’à notre chère direction envers ses agents, la politique pro-détenu a ses limites. C’est très bien de voir en nos pires détenus de pauvres âmes égarés mais soyez logiques avec vous- même quand on fait du social on en fait avec tout le monde !

Tout cela en une semaine ! Vivement vendredi prochain pour le chapitre 2

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Prison de Blois : Avis de Tempête !

La tornade X s’abat avec violence sur la maison d’arrêt de Blois. Cet ancien résident de Blois est parti en mauvais état psychologique et revient contre son gré à la MA Blois.

Ses échanges avec les agents pénitentiaires, se résument à cracher, dès son arrivée en box fouille.

La tornade X s’intensifie et crache sur une première surveillante, malgré les techniques professionnelles mises en place pour se prémunir des vents humides de la tornade X.

La tornade X devient de plus en plus violente, elle attrape par les cheveux et essaye d’arracher un œil à une capitaine.

Elle met à terre une première surveillante qui sera blessée au genou.

Nos collègues utilisent la force strictement nécessaire pour contenir la personne détenue incontinente.

Les agents sont pris dans cette violente tornade, agressivité, urine, cris, insultes, crachats…

Pour autant les tâches pénitentiaires continuent et la fatigue s’installe ! La valse des collègues en garde statique s enchaîne jour et nuit! Jusqu’où allez-vous continuer à user nos agents psychologiquement et physiquement ?!?

STOP !

FO Justice soutient tous les personnels de la MA de BLOIS.

FO Justice souhaite une solution rapide et adaptée pour la prise en charge de ce détenu tempêtueux.

FO Justice souhaite que le calme revienne afin de continuer à accueillir les nouveaux agents dans de bonnes conditions.

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Prison de Strasbourg : Livraison Express !

Aujourd’hui le 10 mars 2023, à l’aube, lors de la relève mirador, un collègue aperçoit un drone se dirigeant vers le Bâtiment A de notre établissement.

À sa sortie de faction il prévient le gradé de journée du passage du dit drone. Une fouille inopinée est opérée des l’ouverture et le pactole est de nouveau trouvé :

  • 1 lame de scie,
  • Des téléphones portables,
  • Des câbles USB,
  • De la drogue
  • Et un tournevis

Quelques jours auparavant, c’est une console NINTENDO SWITCH complètes avec ses manettes qui à été découvert dans une cellule de ce même bâtiment ,

Qu’allons-nous trouver lors d’une prochaine fouille ? Une perceuse ? Une arme blanche ? Une kalachnikov ? ……

Il est tant de réagir rapidement sur notre établissement afin d’endiguer ce phénomène de livraison.

Le SYNDICAT FORCE OUVRIÈRE EXIGE dans ces prochains jours une fouille sectorielle du bâtiment A.

Le SYNDICAT FORCE OUVRIÈRE DEMANDE à la direction de bien vouloir prendre en considération notre demande.

IL EN VA DE NOTRE SÉCURITÉ !!!!

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UISP Paca-Corse : Catégorie B. Combattre la circulation des fausses informations

Suite aux annonces faites par le Garde des Sceaux, de fausses informations, concernant le passage des agents du Corps d’Encadrement et d’Application (CEA) en Catégorie B, circulent.

FO Justice PACA-Corse a entendu un grand nombre de RUMEURS et VOS PRÉOCCUPATIONS sont légitimes !!!

En premier lieu, nous vous informons que votre syndicat FO Justice travaille déjà activement sur cette réforme d’ampleur. Nous comprenons que des agents s’inquiètent des conséquences de celle-ci, toutefois FO Justice vous tiendra informé dès que nous aurons plus d’information à ce sujet.

Pour vous aider à mieux comprendre, voici un résumé de ce qui NE CHANGERA PAS à compter du 1er janvier 2024 :

Questions relatives aux heures supplémentaires : Comme nous l’avions mentionné dans le communiqué FO Justice du 23 novembre 2022 : NON le passage en catégorie B n’empêche en aucun cas le paiement des heures supplémentaires : article 2 du décret 2002-60 du 14 janvier 2002

Questions sur la bonification du 1/5ème : Celle-ci est accordée aux policiers (catégorie B), aux surveillants pénitentiaires, aux pompiers, aux gendarmes et aux douaniers au titre de la difficulté, la pénibilité et la dangerosité du métier exercé. La bonification du 1/5ème n’a AUCUN LIEN avec la catégorie : actuellement les officiers (catégorie B) et les CSP (catégorie A) bénéficient du 1/5ème.

Vous avez beaucoup de questions en têtes, mais votre syndicat vous tiendra informé des progrés et des négociations dés que possible et plus encore lorsque nous connaîtrons l’enveloppe budgétaire allouée à cette réforme.

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UISP – Lille : Lettre ouverte à la Directrice Interrégionale. Demande de révision de la note sur les autorisations d’absences pour garde d’enfant

Madame la directrice interrégionale,

Nous vous écrivons aujourd’hui pour dénoncer les consignes de gestion récemment transmises aux chefs d’établissement sur notre interrégion, figurants dans votre note du 21 octobre 2022. En effet, vos consignes limitent les autorisations d’absences pour garde d’enfant à deux jours consécutifs maximum lors d’un évènement imprévisible, sous réserve de présentation par l’agent des documents justifiant la garde de l’enfant. Les jours supplémentaires accordés au-delà de ces deux jours devront désormais être compensés par des congés annuels, RCT, RH ou des RHS. Nous déplorons que ces restrictions imposées n’aient qu’un sens purement comptable.

FO Justice souhaite vous rappeler que dans la fonction publique d’État, des autorisations d’absence rémunérées peuvent être accordées à l’agent, parent d’un enfant ou qui a un enfant à charge, pour le soigner ou en assurer momentanément la garde dans la limite de 12 jours par an. Et que seule, la nécessité de service peut être opposée aux demandes justifiées des agents. Ces dispositions sont essentielles pour garantir les droits des agents parents et assurer la conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie familiale.

C’est pourquoi, FO Justice demande la révision de cette note afin que les décisions d’octroi d’autorisations d’absences soient du ressort exclusivement des chefs d’établissement. Les chefs d’établissement sont les mieux placés pour évaluer la situation de chaque agent et prendre en compte les besoins de leur famille, tout en assurant le fonctionnement adéquat de leur établissement.

Nous espérons que vous tiendrez compte de nos préoccupations et que vous prendrez les mesures nécessaires pour garantir les droits des agents pénitentiaires sous votre autorité.

A défaut, FO Justice vous demande de mettre ce sujet à l’ordre du jour du CSA du 31 mars prochain.

Je vous prie d’agréer, Madame la directrice Interrégionale, en mes salutations respectueuses.

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Prison de Villeneuve-lès-Maguelone : Quand l’UFAP et ses associations de lascars brident l’intérêt de tous par fierté égocentrée

Comme vous le savez tous,  depuis quelques semaines, les négociations portées par F.O Justice sur le passage des personnels pénitentiaires en catégorie B et en catégorie A sont bien avancées.

Le 9 mars devait se tenir un CSA ministériel, CSA qui ne s’est pas tenu faute de quorum. Ça veut dire quoi ?

Cela veut dire que l’association de lascars portée par l’UFAP (mieux vaut s’unir car seul on n’est rien…) a décidé de bloquer ce projet de réforme pour le retarder ; REFORME LEGENDAIRE, puisque qu’elle doit faire bénéficier à TOUS LES PERSONNELS PENITENTIAIRES d’un changement de catégorie pour celle supérieure, ainsi que d’une augmentation par la création d’une prime mensuelle équivalente à l’allocation de maitrise de la police nationale de 319 EUROS .

En 2018 vous demandiez du matériel et preniez le service aux étages pendant que FO bloquait toutes les prisons françaises car vous préfériez ça plutôt qu’une augmentation sur votre bulletin de paie…Et merci pour les chaussures qui ont tout changé pour notre podologue !!

En 2022 vous boudiez là encore (après avoir été invités) la fusion des grades, projet qui a obtenu 35 millions d’euros et une meilleure grille indiciaire que celle de la police.

Et aujourd’hui, vous demandez aux autres organisations de bloquer ces avancées juste parce que ce n’est pas vous qui les portez ? VOUS décidez de ralentir un processus qui apporterait une valeur pécuniaire à tous nos collègues, syndiqués ou non, cartés ou non !!!? Mais le syndicalisme, n’est pas la défense de TOUS les travailleurs ? Arrêtons là la manipulation !

La justice pour tous !! Depuis des années FO JUSTICE œuvre pour une reconnaissance de tous les personnels !! Vous avez été invités à nous rejoindre pour obtenir, tous syndicats confondus cette avancée, et VOUS décidez de tenter de saboter l’intérêt commun au regard de votre fierté mal placée ! Nous ne sommes pas sur du placement de produit mais sur une réalité de la vie déjà bien compliquée face à l’inflation actuelle, face à cet article 7 imposant cette réforme des retraites !!

Plutôt que de bouder, il est temps de s’unir et d’apporter à tous ce que chacun mérite !!

F.O V.L.M invite chaque collègue, de tout horizon confondu à rejoindre l’intérêt collectif pour qu’au premier janvier 2024 nous savourions tous cette avancée historique ENSEMBLE !!

DU BEURRE DANS LES EPINARDS !!!!

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CPIP. SPIP 28 – ALIP du CD de Châteaudun. Le mercredi 15 février 2023

ENTRETIEN AVEC MADAME MOONS – DFSPIP ADJOINTE :

Le jour de notre visite sur le CD de Châteaudun, ce CD comptait 565 personnes détenues pour une équipe sur cette ALIP comprenant :

  • 8 CPIP titulaires (dont 1 serait en CMO et 1 autre en mise à disposition) et 2 CPIP ANT. L’équipe de l’ALIP de Châteaudun ne comprend que 2 CPIP travaillant à temps plein (ces derniers suivent en moyenne 70 PPSMJ environ).
  • 1 DPIP ANT (en CMO lors de notre visite). – 2 AA (à temps partiel 80%).
  • 2 employés en services civiques.

Madame MOONS nous a indiqué qu’une nouvelle direction avait pris ses fonctions au CD de Châteaudun depuis le mois de mai 2022, ce qui aurait permis d’améliorer les relations entre les différents services de l’établissement et le SPIP (même si un travail supplémentaire est à prévoir avec le Greffe du CD de Châteaudun afin d’améliorer le travail collaboratif avec ce partenaire essentiel, sans que cela ne puisse paraître insurmontable d’après Madame MOONS).

Lors de notre entrevue, Madame MOONS a pu nous faire remonter les difficultés suivantes :

– Pas de connexion APPI dans les box d’entretien en détention. Bien que notre OS comprenne que les accès informatiques soient limités en détention pour assurer la sécurité d’un établissement, il est dommageable pour les CPIP, ou tout autre intervenant / partenaire habilité, de ne pas pouvoir bénéficier d’un accès à l’Intranet en détention (et notamment à APPI). En effet cela oblige nos collègues à faire le double de travail puisqu’ils ne sont pas en capacité de retranscrire en direct leurs entretiens sur APPI. FO Justice CPIP souhaiterait donc que les CPIP du CD de Châteaudun puissent avoir un accès à l’Intranet dans les box d’entretiens en détention, comme cela est le cas dans de nombreux établissements pénitentiaires, sans que cela ne pose la moindre difficulté.

– Les CPIP ne bénéficient pas de box d’entretien dédiés au SPIP (ils doivent partager les box avec les partenaires extérieurs à l’AP). FO Justice CPIP tient à rappeler que les CPIP sont des personnels de l’Administration Pénitentiaire et qu’à ce titre, des box d’entretien doivent leurs être dédiés dès lors qu’ils en expriment le besoin, afin de pouvoir exercer leurs missions dans de bonnes conditions, tout simplement.

– Il manque 2 DPIP sur le SPIP de l’EURE-ET-LOIR. Ce manque de personnel de Direction sur ce SPIP engendre forcément des difficultés organisationnelles et managériales au quotidien pour nos collègues, ainsi qu’une augmentation des risques psycho-sociaux (RPS) chez nos cadres. En effet, les RPS n’ont cessé de croitre chez ces derniers depuis quelques mois, au moment du déploiement des astreintes BAR (mises en place depuis juin 2021 sur la DISP de Dijon) ; astreintes qui reviennent très régulièrement aux personnels de Direction (du fait notamment de leur sous- effectif) et qui sont appelés dans le cadre de ces astreintes de manière très régulières (en pleine nuit notamment) tout en devant assurer leur service le lendemain au SPIP ou auprès de nos partenaires.

– L’ALIP de Châteaudun est confronté depuis plusieurs années à un gros « turn-over » de l’équipe de CPIP, ce qui pose également difficulté sur cette antenne. En effet les collègues ne restant que très peu de temps, il est difficile d’instaurer une dynamique de cohésion (dans le temps) au sein du SPIP. De plus les nouveaux arrivés, la plupart du temps, ont besoin d’un temps d’adaptation lorsqu’ils prennent leurs fonctions en MF (notamment vis-à-vis des nombreux écrits / rapports à rédiger en MF qui prennent du temps).

– La taille des locaux du SPIP n’est pas forcément très bien adaptée à l’exercice des missions de nos collègues : les 2 services civiques travaillent dans la salle de réunion du SPIP ; 3 CPIP partagent le même bureau ; aucun espace de convivialité. Madame MOONS nous a toutefois indiqué qu’un projet d’agrandissement était à l’ordre du jour afin de palier à ces difficultés.

– Le SPIP a rencontré des difficultés avec le SAP du TJ de Chartres dans les dates d’enrôlement pour les CAP dernièrement. La Direction du SPIP 28 travaillerait avec le SAP dans le but de résoudre ces difficultés dans les meilleurs délais.

ÉCHANGES AVEC LES COLLÈGUES (CPIP / AA) DU L’ALIP DU CD DE CHÂTEAUDUN

Lors de nos échanges avec l’ensemble des collègues présents au cours de cette visite, ces derniers (tous corps confondus) nous ont indiqués qu’il régnait une bonne ambiance de service sur cette antenne. Cependant FO Justice CPIP perçoit une certaine fatigue généralisée au sein de cette équipe. Ce sentiment s’est illustré par les différentes difficultés que nos collègues nous ont énuméré, à savoir :

– Aux arrivants du CD de Châteaudun, on constate de plus en plus de profil de PPSMJ qui auraient dû être affectés sur des MA (peines de moins de 6 mois d’emprisonnement pour certains), ce qui ne laisse pas le temps à nos collègues de préparer la sortie de ces personnes dans une temporalité plus longue, conformément aux profils des personnes condamnées en CD. Cette stratégie de la DAP de vider les MA suroccupées en transférant ces PPSMJ vers des CD devient de plus en plus problématique selon notre OS. En effet ce n’est pas la première fois que cette difficulté nous est remontée au cours de nos déplacement et ce genre d’organisation fait perdre tout sens à la peine de la personne condamnée qui finit par se retrouver dans des établissements où les parcours d’exécution de peine (formations proposées par exemple), ne sont pas du tout adaptés à leurs profils de détention

– Lors de notre visite les collègues nous ont également fait part du manque criant de partenaires intervenants sur le CD de Châteaudun. Ainsi au 15 février 2023, il n’y avait plus de référents justice Pôle Emploi et Mission locale, ce qui entraîne de surcroît une charge de travail supplémentaire pour les CPIP qui pallient comme ils le peuvent à ces absences en effectuant des tâches professionnelles qu’ils ne maîtrisent pas forcément et pour lesquelles ils perdent donc encore plus de temps.

– Le point d’accès au droit (PAD) n’interviendrait que 4 heures par semaine sur cet établissement ce qui semble peu au vu de la capacité de ce dernier. De plus les CPIP n’arrivent pas, à ce jour, à comprendre clairement la plus-value actuelle de ce dispositif.
Dans le même registre une nouvelle ASS viendrait de prendre ses fonctions au SPIP. Bien que les collègues comprennent qu’il faut laisser le temps à cette dernière de prendre ses marques, les réelles missions de cette nouvelle collègue ne semblent pas avoir été suffisamment clairement expliquées aux CPIP. En effet ces derniers ne comprennent pas (FO Justice CPIP les rejoignant dans leur incompréhension) pourquoi ils devraient continuer à devoir effectuer les démarches administratives concernant le logement des personnes incarcérées, alors qu’une ASS a été recrutée ; sachant qu’ils subissent déjà les effets de l’absence de partenariat dans le domaine de la réinsertion socio-professionnelle, en plus de leur charge de travail quotidienne de CPIP.
Une réunion de service incluant l’ensemble de l’équipe de cette antenne (Direction, CPIP, ASS, PA, services civiques) et le PAD pourrait permettre à chaque partie de s’exprimer et de clarifier les missions de chacun pour une meilleure organisation de service.

– D’une manière plus générale certains de nos collègues CPIP rencontrés nous ont exprimé un sentiment de perte de sens dans leur travail et dans la prévention de la récidive. Ils ont le sentiment de devoir exécuter de plus en plus de tâches (très chronophages pour la plupart d’entre- elles) à devoir exécuter dans l’urgence la plupart du temps. Ainsi ils aimeraient bénéficier temps d’échanges lors des réunions de service durant lesquels on ne se contenterait pas de leur fournir de « l’information descendante » consistant au « devoir exécuter », mais durant lesquels ils pourraient également établir des échanges constructifs, et exprimer leurs difficultés afin de trouver des solutions en équipe.

Afin de se sentir plus en sécurité dans leurs pratiques professionnelles, certains collègues ont également exprimé le besoin de voir plus de notes de service, essentielles au fonctionnement des services en local et qui permettent de mieux encadrer l’environnement professionnel (notamment vis-à-vis des autres services de l’établissement en cas de difficulté).

– Enfin nos collègues AA sur cette antenne nous ont indiqué que dans l’idéal une troisième collègue ne serait pas de trop, compte tenu de la charge de travail du pôle administratif de cette antenne. Comme les CPIP et la Direction avant elles, elles nous ont confirmé que la mise en vigueur de la loi confiance au 1er janvier 2023 avait augmenté la charge de travail des personnels du SPIP 28.

Pour conclure, il ressort de cette visite que l’ensemble de l’équipe de l’ALIP du CD de Châteaudun a en son sein des professionnels soucieux de bien effectuer leur travail, ce qui leur permet de préserver une bonne ambiance au sein du service. Cependant les RPS nous ont semblés malgré tout très palpables sur cette antenne du fait notamment d’un manque de personnels de Direction ce qui semblent avoir pour conséquence des difficultés d’organisation pour l’équipe, entraînant de fait une augmentation de la charge de travail (à devoir effectuer dans l’urgence) pour nos collègues et le sentiment (hélas contagieux) d’une perte de sens de leur mission première : la prévention de la récidive.

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Union Justice : Déclaration Liminaire lors du CSA Ministériel du 10 mars 2023

Madame la Secrétaire générale,

Diderot disait jadis « il faut être enthousiaste de son métier pour y exceller ». C’est précisément ce sentiment d’enthousiasme et de satisfaction qui enivre le personnel de la pénitentiaire depuis l’annonce du garde des Sceaux.

Pour rappel, FORCE OUVRIÈRE avait obtenu une réforme inédite à travers la fusion des grades qui constituait un préalable à un projet plus ambitieux défendu par notre organisation syndicale.

Faisant preuve d’une abnégation sans faille, FORCE OUVRIÈRE obtient de la chancellerie une RÉFORME HISTORIQUE. En effet, le ministre de la transformation et de la fonction publique et le garde des Sceaux ont annoncé une réforme statutaire d’ampleur qui entrera en vigueur au 1er janvier 2024.

Avec en outre, le passage du Corps d’Encadrement et d’Application en catégorie B, le passage du Corps de Commandement en catégorie A, une revalorisation indiciaire et indemnitaire importante et enfin la création de centres interrégionaux de formation.

L’ Union FO Justice se réjouit de cette victoire qui est le fruit d’un labeur de longues dates contre vents et marées. Force est de constater que la campagne nauséabonde orchestrée par une intersyndicale d’infortune n’a pas produit l’effet escompté. Les adeptes du scepticisme qui se ruaient dans les brancards pour dénoncer des prétendus fantasmes statutaires de FORCE OUVRIÈRE sont invités désormais à se taire.

Pendant de nombreuses années, faisant fi des insanités et mensonges éhontés, notre organisation syndicale a milité avec détermination sous le regard acerbe des oiseaux de mauvaises augures. Nous avons mené une campagne de longue haleine et cet investissement connait enfin un épilogue sans précédent.

Ces annonces marquent un tournant historique pour la reconnaissance de nos métiers et de nos missions, pour autant nous resterons vigilants. Nous continuerons de travailler conjointement avec la chancellerie pour nous assurer que cette réforme soit accompagnée d’un budget à la hauteur des ambitions affichées.

Madame la secrétaire générale,

S’agissant du point relatif aux emplois de direction du ministère de la justice, l’Union FO Justice dénonce la méthode. En effet, il aurait été préférable d’amorcer un dialogue et des réunions de travail bien en amont. Il est dans l’intérêt de l’administration d’accorder une place prépondérante aux organisations syndicales représentatives pour permettre l’émergence de réforme cohérente et en adéquation avec les réalités de ce ministère.

L’ Union FO Justice a proposé des amendements qui mettent en exergue les carences d’une réforme imposée au pas de course.

En effet le projet de réforme ne correspond pas aux emplois supérieurs du ministère, de la même manière les critères de sélection n’ont pas été pris en compte par les différents services, même constat au sujet des intitulés de postes, enfin des postes fonctionnels de hautes responsabilités dont certains n’ont pas été retenus.

Cette réforme n’est donc pas à la hauteur des attentes légitimes des cadres supérieurs même si elle peut s’avérer profitable pour d’autres.

L’Union FO Justice plaide pour un recalibrage vers le haut pour 2024 et une réflexion de fond sur la notion d’emploi fonctionnel.

Madame la Secrétaire générale,

L’Union FO Justice demande le report du point relatif au statut particulier des Personnels Techniques de l’administration pénitentiaire. Lors du dernier CSA-Ministériel, notre organisation syndicale avait pointé des pieds de grille en deçà du SMIC. L’administration s’était engagée à interpeller la DGAFP pour mettre les grilles en conformité. Il semblerait au regard des éléments portés à notre connaissance, que vous soyez encore en attente d’un arbitrage. A ce titre, il nous parait impossible de se positionner en l’absence de ces modifications de grille.

Madame la Secrétaire générale,

Nous ne pouvons clore notre déclaration liminaire sans rappeler la mobilisation de FORCE OUVRIERE contre la réforme des retraites. Nous restons aux côtés des agents qui sont massivement opposés à l’idée de travailler plus longtemps. Nous continuerons à mener des actions pour contraindre le gouvernement à abandonner cette réforme inutile. Nous profitons de cette instance pour rappeler que certains corps de la PJJ bénéficiaient de la catégorie active avant le passage en catégorie A.

L’Union FO Justice invite la chancellerie à porter une réflexion de fond sur la reconnaissance de la pénibilité de ces métiers !

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UISP Strasbourg : Port du GPL pour les personnels féminins

Il y a quelques semaines, une délégation régionale FO justice était reçue en audience bilatérale par la Direction interrégionale.

Entre autres sujets, nous avions prévu de faire remonter à la DISP les problématiques liées au port du GPL en établissement par les personnels féminins.

En effet, tous les retours de terrain sont unanimes : les dotations reçues n’étant absolument pas adaptées à la morphologie féminine, c’est un véritable calvaire pour nos collègues que de porter cet équipement à longueur de service.

La direction interrégionale s’est montrée réceptive sur ce sujet, et il a été convenu que chaque personnel féminin estimant avoir une dotation non adaptée devait se signaler auprès de sa Direction locale, afin de recevoir une nouvelle dotation.

C’est pourquoi l’UISP FO JUSTICE GRAND EST encourage tous les personnels féminins à transmettre sans délai un CRP à leur chef d’établissement en ce sens, et à en donner copie à leur représentant FO JUSTICE local.

Nous porterons ensuite ces demandes devant l’autorité régionale afin que des réponses rapides soient apportées à toutes nos collègues.

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