Publié le Laisser un commentaire

P.R.E.J de Poissy : Acte II – Scène 2. Le P.R.E.J historique prend l’eau

Tel le Titanic avec pour capitaine son homologue Edward John SMITH qu’on pourrait surnommer le pacha, qui fait preuve de désinvolture. En refusant d’entendre les signaux d’alertes de la vétusté de cette base…pire, pour lui tout va bien et il minimise la gravité des dégâts.

Depuis 2019, lorsque Force Ouvrière a fait un signalement au CHSCTD 78, nous voilà exposé aujourd’hui à une importante fuite d’un tuyau qui a inondé l’entrée et sortie de la base, seul accès mais qui a également bloqué toute utilisation d’eau durant les travaux.

Le parquet couvert de revêtement en lino dans le bureau des gradés, a bien bu la tasse et nous le démontre en ayant doublé de volume, une infiltration d’eau par les toits est à déplorer sur le mur et le plafond de ce bureau.

Une odeur d’humidité s’en échappe mais tout va bien, « …c’est rien ça … ». Serait-il dans le déni ?

FO JUSTICE n’est pas là pour fermer la base du P.R.E.J de Poissy tel que vous l’aviez dit voir crier, mais lutte pour des conditions de travail saines et meilleures pour les collègues.

FO JUSTICE a été le premier syndicat à signaler au CHSCTD 78 (notamment lors de leur déplacement sur site), la vétusté et l’insécurité de cette base, et déplore toujours l’absence d’un escalier de secours.

FO JUSTICE vous prouve qu’il y a tant de chose à dire sur divers sujets, que cela n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan.

Lire le communiqué

Publié le Laisser un commentaire

Prison de Châlons-en-Champagne : SOS établissement en détresse

Il y a quelques mois, Force Ouvrière avait claqué la porte du groupe de travail sur la refonte du service, mécontent des réponses apportées par l’administration, qui déclarait, en substance, que nous devions faire le deuil de notre petit confort, et réapprendre à travailler différemment.

Lors de la dernière réunion à laquelle nous avions participé, nous avions insisté sur le climat délétère qui régnait sur l’établissement, l’aggravation vertigineuse des risques psycho-sociaux, et sur le fait que, si rien n’était fait, alors les conséquences pourraient être lourdes.

QUELQUES MOIS APRES, LE CONSTAT EST SANS APPEL :

L’ETABLISSEMENT EST LITTERALEMENT AU BORD DE L’IMPLOSION !

Si, à l’époque, nous étions d’accord pour dédouaner la Direction actuelle de toute responsabilité au sujet des choix faits pour la mise en place des ELSP (point de crispation, qui marque le début de l’effondrement du service), aujourd’hui nous sommes obligés de constater que les orientations prisent depuis ne font que précipiter la chute inexorable de notre établissement.

La gestion mise en place s’articule autour de trois grands principes :

  • Ignorer complètement les textes et règlementations en vigueur, par mépris ou méconnaissance
  • Déléguer toutes décisions ou responsabilités, ou, à défaut, ne rien décider et laisser pourrir les situations
  • En cas de difficulté, trouver un bouc-émissaire et tout lui mettre sur le dos

Après quasiment un an de ce management 2.0, les résultats sont désastreux :

Un mal-être profond et généralisé règne dans tous les services et effectifs de l’établissement. Les agents viennent travailler au mieux, à reculons, et au pire, avec la boule au ventre. Et malheur à celui qui, au bord du burn-out, fera l’affront de se voir prescrire quelques jours de CMO, il sera illico envoyé chez le médecin contrôleur, et même plusieurs fois s’il a le malheur de prolonger son arrêt …

Les heures supplémentaires explosent, alors qu’en parallèle, nous n’avons jamais travaillé avec autant de postes découverts. Les agents de détention n’ont plus de rythme de travail, plus de vie de famille, la sonnerie du téléphone devient la hantise de tous dès qu’ils ont plus d’un jour de repos … Pour ceux qui sont présents et qui tiennent le coup, les journées de boulot sont devenues infernales et épuisantes, avec un ou plusieurs postes découverts quasi quotidiennement, le stress est permanent et la sécurité n’est plus qu’un vague concept, mais en aucun cas une réalité concrète.

On demande aux agents d’être disponibles et corvéables, d’accepter les rappels sans broncher, mais au moment de mettre les heures supplémentaires en paiement, alors on sort le parapluie des 108H… Car 108H, c’est le nombre d’heures supplémentaires maximum qu’un agent peut faire au trimestre, mais c’est juste pour le folklore, car dans les faits, on rappelle les agents bien au-delà et jusqu’à l’épuisement, et on maquille le tout en décalant les mise en paiements, afin que les stats soient bonnes… Revenez bosser et fermez-la, vos heures seront payées le prochain trimestre, ou 9 mois plus tard si l’Officier Origine fait une boulette… Les excuses et les regrets, c’est bien, mais ce n’est pas ça qui mettra du gazole dans la voiture ni des cadeaux sous le sapin…

Les postes fixes ne sont pas épargnés, ils doivent se dédoubler alors que leur nombre a été réduit comme peau de chagrin, et accepter sans broncher qu’on change ou qu’on charge leur fiche de poste de missions supplémentaires (sans discussion et validation en CTS, bien entendu). Celui qui osera trop se plaindre sera puni au parloir, avant qu’on ne revienne le chercher si personne ne veut tenir le poste vacant à sa place…

Enfin, et pour couronner le tout, la tension monte en détention, les détenus ne sont pas dupes du manque d’effectifs chronique, mais également des récents évènements qui ont conduits certains de nos collègues en audition police ou devant la justice… Les provocations et refus d’obtempérer en tous genres se multiplient, et un sentiment d’impunité envahi nos coursives… Dans ce contexte tendu, les agents perdent petit à petit l’autorité naturelle qu’ils avaient implicitement jusqu’alors, et en cas d’incident en détention nécessitant l’usage légitime de la force, il est plus que probable que les volontaires ne soient plus nombreux…

LA SITUATION EST LITTERALLEMENT INTENABLE ET PERSONNE N’IMAGINE POUVOIR TENIR UNE ANNEE DE PLUS COMME CELLE QUI VIENT DE S’ECOULER

Après le temps du constat doit venir le temps des solutions. C’est un réel et sincère appel au secours que le Bureau Local FORCE OUVRIERE lance à la DISP GRAND EST et à la DAP.

Un énième groupe de travail ne résoudra rien, car il n’y a aucun cap, et personne pour tenir la barre !

Il faut de réels changements, et vite !

Les agents se sentent littéralement en danger en venant travailler. Cela n’est pas acceptable et l’administration ne peut pas rester sans réaction !

Lire le communiqué

Publié le Laisser un commentaire

P.R.E.J de Fresnes : Acte II – Scène 1. Le retour de l’élu

Le Syndicat FORCE OUVRIERE constate une nouvelle fois que les agents du P.R.E.J de FRESNES, font de nouveau les frais d’une gestion impartiale, une gestion aux fasciés, d’injustice, mais aussi d’incompréhension.

Comment expliquez-vous, que durant un fort taux de candidats inscrits à un concours professionnel (vingtaine d’agents pour ne pas citer), on puisse octroyer à son altesse un repos hebdomadaire, alors que le P.R.E.J va très mal en terme d’effectif.

Comment expliquez-vous que le plan équité ne s’applique qu’aux agents qui ne sont pas dans vos petits papiers ?

Comment expliquez-vous que dès qu’un membre de l’encadrement vous dit qu’il faut mettre cet agent a la même enseigne que les autres vous entrez dans une colère démesurée ?

Si une mission ne lui plait pas ? Pas de stress, aucun problème, la Cheffe Suprême du Prej est là et débauche un agent d’un autre équipage pour assurer ladite mission.

SOIT TOUT LE MONDE EST LOGÉ Á LA MÊME ENSEIGNE, SOIT PERSONNE NE L’EST !

Vos gradés sont aux bords de l’implosion, recentrez-vous sur les réels problèmes de vos services.

Lire le communiqué

Publié le Laisser un commentaire

Lettre des greffiers au Père Noël

Cher père Noël DUPONT-MORETTI,

Comme nous sommes tous de grands enfants, et que cette période de grand mépris et d’austérité n’inspire que la morosité, nous avons décidé d’écrire notre lettre au père Noël pour te transmettre notre liste de souhaits pour l’avenir des fonctionnaires et pour que tu ne nous oublies pas lors de ta distribution car les magistrats, eux, ont déjà été bien servis avec leur 1000 euros de revalorisation indemnitaire mensuelle !!!! Alors nous voilà ce qu’on voudrait :

1 – de la considération pour le travail des « petites mains » sans lesquelles rien ne serait possible :

  • le passage en catégorie A pour les greffiers comme tu l’avais toi-même annoncé en grandes pompes (mentir en public ce n’est pas bien ! )
  • un CIA digne de ce nom pour qu’on puisse mettre des cadeaux sous le sapin
  • une augmentation indemnitaire qui comptent pour notre retraite car on en aura besoin quand on sera vieux
  • une IFSE qui tienne compte de notre ancienneté et qui nous permettent de mettre un peu de beurre dans nos épinards

2- une gestion qui tienne compte de l’humain car nous ne sommes pas (encore) des robots :

  • des concours régionaux qui permettent d’allier vie professionnelle et vie privée car même si on a l’honneur de devenir fonctionnaire, on a envie de rester près de nos enfants et de nos familles
  • un outilgreffe qui tienne compte des besoins réel des juridictions, les fonction- naires ne sont pas des chiffres et des statistiques
  • des formations qui permettent une adaptation aux changements de services et aux réformes
  • la pérennisation du télétravail et pas seulement quand ça t’arrange comme en période de covid

3 – un parc informatique digne de ce nom avec des logiciels simples, intuitifs et surtout qui fonctionnent car on en a marre de l’âge de pierre et les jeux d’arcades c’est sympa mais pas au boulot

4 – des imprimantes et des scanners pour chaque poste car le tout numérique nécessite d’y mettre les moyens

5 – des climatiseurs et des radiateurs pour un travail dans de bonnes conditions car le changement climatique touche aussi les juridictions

6 – des locaux adaptés aux besoins et au nombre de fonctionnaires car se tenir chaud l’hiver serrer les uns contre les autres c’est bien mais bon… on a besoin d’espace

Et comme on a vraiment envie de croire encore au père Noël, on va aussi demander des choses qui ne coûtent rien mais qui sont pourtant si difficiles à obtenir : un sourire et un « bonjour » entre collègues et magistrats qui se croisent dans le couloir, un « merci » quand on a bien fait votre travail, encore mieux, un « bon travail » quand on l’a bien fait ou qu’on a fait preuve d’initiative…

Voilà Père Noël, c’est notre liste de souhaits pour cette année même si on sait que tu n’existes pas et ça nous rend bien tristes …

Fo justice

Lire le communiqué

Publié le Laisser un commentaire

UNSA Jusice / USM – CGT / SM : Listes communes : ATTENTION DANGER !

Avec la publication des listes électorales, on sait désormais que l’Unsa justice et l’USM ainsi que la CGT et le SM ont fait alliance pour les élections professionnelles, dans les CSA des Cours d’Appels.

Des syndicats multi-catégoriels qui font liste commune avec des syndicats corporatistes, cherchez l’erreur…

On peut même constater que dans certaines Cours d’Appels, ce sont les magistrats qui sont en tête de liste et majoritaires en nombre.

Les Greffiers, Personnels Administratifs et Personnels Techniques passent au second plan et sont en sous- nombre face aux magistrats. Si vous ajoutez les magistrats représentant l’administration, vous l’aurez compris, vous n’existerez plus ou peu dans ces instances ô combien importantes !

LES MAGISTRATS sont donc JUGES ET PARTIES, pour des instances de l’entre-soi !

L’Union FO Justice a fait le choix de ne pas mettre de magistrats dans ses listes pour les Cours d’Appels, alors même qu’ils font partie intégrante de son Organisation. Ils pourront toutefois être experts pour des points précis à chaque fois que cela sera nécessaire mais à chacun ses instances.

L’UNSA et la CGT sont déjà bien mal représentées dans les services judiciaires.

Avec un secrétaire général de l’Unsa Justice Services Judiciaires très occupé (90 jours de l’année par ses réserves de gendarmerie), nous ne doutons pas que financièrement cela lui est profitable, mais beaucoup moins pour les Personnels qu’il est censé représenter.

Concernant le secrétaire général de la CGT, chacun aura pu constater qu’il n’est sur aucune liste, difficile de représenter ainsi ses mandants.

Vous l’aurez compris, demain l’Unsa justice et la CGT seront donc sous tutelle de syndicats de magistrats, corporatistes, dont les intérêts avec les Greffiers, les Personnels Administratifs ou Techniques peuvent diverger et s’opposer !

Cher(e)s Collègues, ne vous y trompez pas, ces alliances de syndicats multi-catégoriels avec des syndicats corporatistes sont contre nature et ne sont que pure stratégie électoraliste pour se maintenir dans les instances, au détriment de vos intérêts !

Cher(e)s Collègues, voter FORCE OUVRIÈRE JUSTICE du 1er au 8 décembre, c’est vous assurer que ceux qui sont les patrons dans les tribunaux ne le seront pas également demain, dans les instances paritaires !

Aussi, ne vous trompez pas Cher(e)s Collègues, VOTEZ FO pour les trois instances car nous serons présent pour vous défendre ainsi que vos statuts, car ils sont aussi les nôtres.

Lire le communiqué