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Prison de Lyon-Corbas : Une routine déroutante !

La MALC connaît une série d’évènements que nous qualifierons de désastreux. Avec 1152 détenus pour 771 places et pratiquement 140 matelas au sol, les incidents se multiplient. Agressions, incivilités, menaces, détériorations et trafics en tous genres.

Rien que sur le week-end dernier, les personnels ont dû gérer :
– Une agression sur personnels, une bagarre en cellule pour mésentente, la saisie de téléphones, des substances illicites et autres, un feu de cellule (une cellule HS de plus), plusieurs extractions médicales de jour et de nuit, des insultes raciales et menaces de mort, une nuit à moins 3 agents et 25 arrivants.

La surpopulation pénale comme le répète FO Justice depuis un certains temps, entraîne une insécurité grandissante, ainsi qu’un épuisement des collègues.

Qu’est ce qui est fait par nos juridictions? RIEN
Les incarcérations se multiplient et les libérations sont en baisse.
Qu’est ce qui est fait par notre Direction ? RIEN
Pas de transfert en établissement pour peines, pas de désencombrement conséquent.
– Multiplication des notes de service obligeant l’encadrement des bâtiments à une gestion d’urgence non pérenne. Séparation des condamnés/prévenus, criminels/correctionnels, changement de catégorie pénale, aucune marge de manoeuvre ne leur est accordée.
– Des surveillants qui souffrent aux étages tant leur liste de mouvements s’allonge.
La promenade unique avait pour but de permettre aux personnels de mieux organiser leur temps de travail et d’effectuer les tâches sécuritaires telles que le sondage de barreaux et les fouilles correctement.
FAUX : Rien n’a changé. Les collègues ont la tête dans le guidon et passent leur temps à faire des changements de cellule, à envoyer les détenus en activités de toutes sortes, gérer les mésententes en cellule, les frustrations des uns et des autres et les nombreux incidents.

Fatigue physique et morale, stress, rappels permanents, plus de vie de famille, l’augmentation du taux d’absentéisme de nos collègues s’en ressent.
A force de tirer sur la corde, on en paye les conséquences.

FO JUSTICE demande une réaction rapide de la Direction Interrégionale pour rétablir la sécurité et la sérénité au sein de la MALC

FO JUSTICE demande à la direction locale et interrégionale d’envoyer un signal fort auprès des tribunaux pour soulager nos détentions.

FO JUSTICE félicite l’ensemble des personnels de tous corps et tous grades confondus pour leur implication et leur apporte tout son soutien.

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Conseil National de l’Action Sociale du 27 Mars 2024. Déclaration Liminaire

Monsieur le Ministre,

Madame la Secrétaire Générale, Mesdames, Messieurs,

L’Union FO Justice fait part devant l’ensemble des membres du Conseil National d’Action Social (CNAS) de ses préoccupations urgentes qui affectent le bien-être de nos agents, mais nous devons d’abord reconnaître une réalité alarmante : la paupérisation croissante des agents.

Cette situation est aggravée par la réduction du budget de l’action sociale interministériel (ASI), qui impacte indéniablement les agents de notre ministère de manière négative, ce qui est inacceptable.

Nous sommes à un moment décisif où, selon les propos tenus par Monsieur Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, 30 % de nos fonctionnaires sont sur le point de prendre leur retraite. Il est donc essentiel de comprendre que pour l’Union FO Justice les économies ne doivent pas se faire au détriment de l’ASi, mais plutôt par son renforcement.

Dans cette perspective, et à l’échelon de notre ministère, l’Union FO Justice continue de réclamer une augmentation significative de l’aide et des secours des Comités Régionaux d’Action Sociale (CRAS), qui stagnent à 350 € depuis 14 ans. Une revalorisation à 500 € est non seulement justifiée au regard de la crise inflationniste mais aussi nécessaire, tout comme l’augmentation des aides sociales de la Fondation d’Aguesseau et l’assouplissement de leurs critères d’attribution.

LES TEMPS CHANGENT, LES CRISES SE SUCCÈDENT ET NOS RÉPONSES DOIVENT ÊTRE À LA HAUTEUR DES ENJEUX AUXQUELS SONT CONFRONTÉS NOS COLLÈGUES !!!

Mais encore, la limite actuelle d’une aide exceptionnelle pour catastrophe naturelle par an ne tient plus compte de la réalité climatique. Les événements récents dans le Nord-Pas-de-Calais en sont la preuve :

UN AGENT PEUT ÊTRE VICTIME DE PLUSIEURS CATASTROPHES EN UNE ANNÉE ! Il est donc impératif de lever les restrictions pour ces aides exceptionnelles !

Concernant la politique du logement, les initiatives telles que celles de Saint-Germain-lès-Corbeil méritent d’être soulignées, ainsi que les outils développés par la Fondation d’Aguesseau, tels que Cautionéo.

Néanmoins, l’accès au logement reste un défi majeur. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour encourager les communes à accueillir nos agents, en particulier dans les zones où le marché locatif est tendu. Pour l’Union FO Justice aucun agent ne doit rester sans solution d’hébergement !

Quant à la restauration, environ 20 % de nos agents, soit près de 18 000 personnes, n’ont pas accès à un lieu de restauration adéquat. Les commissions statutaires de restauration doivent être utilisées efficacement et déployées dans les 36 CRAS, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui !!!

Actuellement, les textes régissant les CRAS, les Associations Régionale Socio-Culturelle (ARSC) et les commissions statutaires sont en cours de révision par le CNAS. Nous avons le devoir de travailler pol prévenir toute « mauvaise » interprétation susceptible de nuire à leur mise en œuvre.

L’Union FO Justice tient à souligner l’arrivée prochaine d’un nouveau prestataire pour la petite enfance en Île-de-France dès le mois de septembre suite au processus de renouvellement du marché des « berceaux » : Les Petits Chaperons Rouges.

Cette initiative est prometteuse et devrait marquer le début d’un engagement renforcé en faveur du soutien aux familles au sein de notre administration.

Nous devons saisir cette opportunité pour élaborer une politique de soutien à la petite enfance plus ambitieuse, un facteur clé de bien-être pour nos agents et un élément essentiel pour attirer et fidéliser les personnels au sein de notre ministère.

L’Union FO Justice souhaite conclure sa déclaration en soulignant l’importance d’écouter et de répondre aux besoins exprimés par nos agents. Nous avons une responsabilité collective de travailler pour le bienêtre de ceux qui servent l’Etat. Seuls des actes concrets et des engagements solides nous permettront d’améliorer leur quotidien et, par extension, la qualité du service public.

L’engagement des acteurs sociaux, qu’ils soient mandatés, bénévoles ou en poste, est crucial dans cette démarche.

De surcroît, il est inacceptable que certains chefs de service ou de structure, se permettent de manquer de respect ouvertement au ministre de la Justice, à sa secrétaire générale et au Bureau d’Action Sociale (BAS), en dédaignant ouvertement les convocations en article 15 des représentants du personnel mandatés pour siéger ou être présents à une instance régionale ou nationale.

Bien au contraire, il est impératif de promouvoir et de valoriser l’engagement des personnels au sein des différentes instances, au lieu de le négliger ou de le minimiser…

Un tel mépris envers nous, mais surtout envers les instances de notre ministère, est INADMISSIBLE !!!

De telles postures managériales nous interrogent : bientôt, ces mêmes responsables nous empêcheront-ils de déjeuner, ou pire, de venir en aide aux agents en détresse ? Malheureusement, cela pourrait déjà être le cas.

Le pouvoir lié à la fonction ne saurait justifier ce genre de comportement. Pour l’Union FO Justice, la réponse est claire : c’est NON !!!.

Pour terminer, l’Union FO Justice tient à remercier le BAS, service dépouillé du ministère de la Justice sans capitaine à la barre, qui, depuis de nombreuses semaines survit grâce aux “petites mains invisibles” sans lesquelles plus rien ne serait possible… L’action sociale est-elle une RÉELLE priorité de ce ministère ?!!

L’Union FO Justice travaille pour bâtir un avenir où le soutien social est une priorité, où chaque agent se sent valorisé et où la justice sociale n’est pas un idéal mais une réalité concrète.

Avec détermination, l’Union FO Justice sera toujours en action pour défendre vos droits, nos droits à TOUS !!!

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Prison de Carcassonne : On s’attendait à rien, mais on est quand même déçu !

Chers collègues , il y a quelques jours nos camarades de l’ufap ont alerté la direction locale avec un tract nommé stop ça déborde!!! A priori pas tout à fait puisque ça se remplit encore allégrement .

152 détenus au compteur !!!!

Tout le monde se fout ouvertement de la tronche des surveillants de la Maison d’ Arrêt de Carcassonne à commencer par la direction locale ….

Il y a peu, nous dénoncions un trafic important au sein de la Maison d’Arrêt …. trafic entretenu par l’Auxi de “confiance” de la cellule 35. Dans la foulée on change cet Auxi et on interdit au suivant tout contact avec les autres Auxi de la détention pour limiter les trafics….et la, grande surprise: la direction locale décide de doubler cette cellule. Que doit on en déduire ? facilitation du trafic ? affront aux surveillants ?

C’est une mascarade!!!

Chose étonnante, mais nous ne sommes pas dupes, l’odeur de stupéfiant qui ne cesse d’augmenter dans la détention!! Quels sont les chiffres des saisies Monsieur le Directeur depuis que certains agents se sont vus être envoyés devant la justice pour avoir fait un excellent travail ( toujours pas félicités ) et qui ont levé le pied sur les fouilles? Ne cherchez pas sur genesis, la réponse est proche du néant . Et pourtant juste pour votre information des portables et de la drogue, il y en a une quantité astronomique en cellule !!!!!

A priori vos mails de sensibilisation pour les fouilles de cellules et pour les fouilles au parloir ne rencontrent pas un franc succès !!!!

Et que dire des dernières trouvailles… des couteaux céramique !!!! Il semble loin le temps où quelques agents vidaient les cellules de leurs produits et objets illicites !!!! Il serait peut être temps d‘appeler les ERIS pour une fouille sectorielle !!!

Chers collègues attention également aux discours concernant les transferts pour désencombrer …. Il y a quelques jours nous avons été reçu par le Directeur Interrégional qui ne semblait pas du tout tenir le même discours en affirmant que seules quelques places étaient disponibles sur la DISP de Bordeaux …..

Chers collègues l’été approche à grand pas. Si en mars nous comptons 152 détenus, nous allons vivre l’enfer en juillet et août …. il ne manquerait plus que la direction locale pour améliorer le confort des pensionnaires équipe bon nombre des cellules de lits triples …. elle ne serait pas à une décision stupide de plus !!!! Et que dire des mouvements qui ne cessent de s’accroître … ne devaient ils pas baisser considérablement? …. ah oui nous restons dans cet esprit du foutage de gueule manifeste !!!!! la fatigue nous guette … ça sent le Burn out !!!!!

Un acteur a dit un jour : le problème de mettre une cravate a un clown est que si ce dernier n’enlève pas son nez rouge son but premier restera de nous divertir!!!!

Le syndicat local FO JUSTICE exige une fouille sectorielle avec les ERIS sans délai !!!!

Le syndicat local FO JUSTICE alerte les Autorités et la Direction si rien ne change nous saurons prendre nos responsabilités !!!

CORDIALEMENT !

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Prison de Nîmes : Chose promise, chose due !

FO JUSTICE Nîmes vous l’avait promis :

Nous recevons aujourd’hui PAR ECRIT les promesses obtenues par notre organisation syndicale auprès du DAP par notre Secrétaire Général.

Nous vous transmettons le courrier reçu, confirmant NOS promesses !!!

C’est donc une victoire que l’on a pu gagner en un temps record en mettant la pression sans compromis et sans accorder de délai supplémentaire !!!!

Bien évidemment il reste des combats à mener, combats ou nous resterons présents avec l’aide de l’ensemble du personnel.

Le personnel Nîmois a su montrer sa détermination et nous comptons sur vous tous pour continuer à le faire pour d’autres batailles à mener.

Au vu de l’avancée obtenue, nous abandonnons notre appel au blocage de l’établissement pour le vendredi 29 mars, mais nous avertissons que FO JUSTICE reste et restera toujours sur le qui-vive !!!

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Siège DISP de Bordeaux : Compte rendu bilatérale et groupe de travail 13 mars 2024

Mercredi 13 Mars 2024 se tenait une réunion en 2 étapes concernant les problématiques des PREJ de la DISP Bordeaux.

Le matin : BILATERALE FO JUSTICE / DESP de Bordeaux.

• Recensement des établissements et tribunaux non sécurisés selon les critères des textes en vigueur et des contraintes du terrain. L’objectif étant d’avoir une harmonisation des pratiques ainsi que le bon nombre d’agents dans le respect des consignes de sécurité.

Le DESP nous informe : La prochaine réunion se tiendra à la DISP le 27 Novembre 2024. Le DESP adressera une demande à l’ensemble des officiers PREJ pour qu’ils réalisent 2 plans opérationnels de sécurisation des tribunaux chaque année. Le référentiel n’est pas une charte des temps donc non officiel. C’est une base de travail qui doit être validée en CSA NATIONAL pour être officialisée. A compter de mai, la DISP et l’ARPEJ récupèreront la gestion totale des quatre tribunaux suivants : Saintes, Périgueux, Tulle et Niort. Création de sept nouvelles ELSP vicinales à Niort, Saintes, Périgueux, Tulle, Saint-Martin-De-Ré, Mont-De-Marsan et Limoges.

Après des mois de vérifications sur le terrain, il ressort de cette analyse que sur la DISP de Bordeaux, 4 établissements pénitentiaires (Bayonne, Guéret, Rochefort, Saintes) et 17 tribunaux (liste non diffusable) ne sont pas sécurisés pour la prise en charge ou l’escorte de détenus.

Pour caractériser un établissement non sécurisé, les critères retenus sont les suivants : contacts avec la famille, prise en charge et dépose dans la rue, geôles non sécurisées ainsi que certaines spécificités propres aux Cours d’appel de Limoges et Bordeaux. Cette liste ne doit pas être exhaustive et les informations, ponctuelles remontées par les agents doivent être prises en compte aux fins d’adaptation des dispositifs lorsque la situation le nécessite. Exemple le TJ Bayonne est sécurisé mais actuellement il y a des travaux qui rendent cette mission non sécurisée.

Lorsqu’une mission se déroule dans l’un des établissements concernés par cette liste, FO JUSTICE exige que le nombre d’agents soit à minima de 3 conformément aux textes en vigueur.

FO JUSTICE demande que l’ensemble des PREJ de la DISP soit doté d’au moins 2 badges de circulation pour l’ensemble des tribunaux afin que les agents soient libres de leurs mouvements en cas de problème et/ou d’évacuation.

• Renfort de l’effectif ELSP de Limoges, Bordeaux, SMR et Poitiers.

• Une possibilité sera offerte aux agents qui le souhaitent d’avoir la ceinture de confort et les bretelles pour un meilleur confort au quotidien. Ils devront alors se manifester auprès de leur encadrement d’ici la fin de l’année. La taille de la trousse SIPS est problématique ; le DESP est ouvert à toute proposition pour la rendre plus compacte en gardant l’ensemble des éléments.

L’après-midi : groupe de travail sur le référentiel ARPEJ / PREJ en présence de FO JUSTICE, de l’UFAP, du DESP et des deux Officiers ARPEJ.

Le DESP nous informe :

• Les représentants des personnels seront réunis à minima 2 fois par an.

• Le gradé affecté à l’ARPEJ est actuellement mis à disposition au PREJ de Bordeaux restera en poste définitivement. A contrario, le brigadier affecté au PREJ de Bordeaux et mis à disposition provisoirement à l’ARPEJ restera en poste définitivement dans ce service, le DESP souhaitant mettre à profit son expertise et sa connaissance du terrain.

FO JUSTICE s’interroge fortement sur ces pratiques qui ne respectent pas les procédures liées aux mouvements de mobilité. Quid de l’équité entre agents ?

• Par ailleurs, quel impact RH pour le PREJ de Bordeaux ? FO Justice vous rappelle l’ordre du jour du CSA du jeudi 19 Octobre 2023. Vos services ont connaissance de cette situation depuis plusieurs mois : le nombre de missions augmente mais le nombre d’agents baisse.

• Concernant le référentiel : globalement, il n’y a pas de modifications substantielles. Les propositions du DESP et de l’ARPEJ ont été refusées par FO JUSTICE et les autres OS. Il faut d’abord tirer les enseignements du quotidien et de nos difficultés, avant de faire évoluer ce référentiel.

• Il sera possible pour les équipages faisant une mission extérieure à la DISP et revenant à vide d’être armés en tenue civile. Il faudra alors prendre l’équipement adapté au départ de la mission.

Focus en lien avec le PREJ de Limoges, aux fins d’harmonisation des pratiques :

-Les attentes CI pour l’ensemble des PREJ de la DISP de Bordeaux devront commencer à 9h afin d’éviter certaines dérives liées à des prises de service à 11h45. Cette mesure devra faire l’objet d’une réflexion lors de la prochaine réunion ;

-Le temps de restauration de tous les agents des PREJ de la DISP doit être pris en compte lors des missions, sans aucune distinction selon les PREJ d’affectation ;

-Arrêter les plannings avec des horaires de prise de service totalement contraires aux textes et à toute logique (ex : prise de service 9h05).

• Une évaluation sera faite à l’automne pour équiper les PREJ de l’aérosol incapacitant de 500ml ainsi que de la grenade de désencerclement.

• Concernant le parc automobile, le DESP envisage l’achat de véhicules d’occasion à faible kilométrage.

• Concernant les jours de mission et astreinte déguisés, les termes « dimanche et jours fériés » ainsi que la notion de « souplesse dans l’application de la charte des temps » ont été enlevés.

FO JUSTICE remarque que lors de la précédente réunion les 3 OS présentes avaient totalement refusé ces termes, que vous deviez alors retirer. FO JUSTICE restera vigilant sur ces points lors de la prochaine réunion.

• Enfin, le DESP s’engage à réévaluer la situation des tribunaux non sécurisés avant le mois de juin, en s’appuyant sur les dossiers opérationnels. Le recensement par ses services étant totalement différent de celui de FO JUSTICE et des autres OS.

FO JUSTICE remercie le DESP pour ces deux réunions fondamentales quant à l’organisation des missions des PREJ.

Toutefois FO justice constate que les difficultés opérationnelles déjà identifiées par le passé persistent. Les paroles ne sont rien si elles ne sont pas suivies d’effet.

FO justice œuvrera toujours dans l’intérêt de tous les agents des PREJ.

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Prison de Fleury-Mérogis : Lundi de pleine lune à la MAF

Hier en fin d’après-midi les personnels de la Maison d’Arrêt des Femmes ont dû retrousser leurs polaires lors de la maitrise d’une de leurs pensionnaires agitée et agressive dès le matin.

En effet, celle-ci en l’espace d’une journée « a semé le CHAOS » au sein CP FLEURY-MEROGIS. Elle s’est particulièrement faite remarquée de part sa violence et son comportement inadéquat.

Dès le matin : insultes et menaces envers les personnels. Dans la continuité, à l’aide d’un briquet dissimulé dans ses parties intimes, elle a dégradé un véhicule pénitentiaire lors de son extraction médicale vers l’UCSA central.

Toujours déchainée cette dévergondée, pour des mesures de sécurité a été escortée par les ELAC avec difficulté pour un retour direct à la MAF.

De rage, cette pensionnaire défavorablement connue de nos détentions pour son comportement et son impulsivité et de par ses différents transferts, a déclenché deux départs de feu successifs dans les différentes cellules où elle a été affectée dès son retour.

Pour finir sa journée de CHAOS, lors de son placement au quartier disciplinaire, la forcenée refusa de se soumettre aux injonctions et ordres du gradé et agressa physiquement les collègues prête à tout pour en découdre !

Lors de l’intervention elle a porté des coups de pieds et poings et finalement craché sur plusieurs collègues !!

Le bureau local Force Ouvrière salut la bravoure de ses Femmes au combat malgré les conditions particulièrement difficiles.

Le bureau local Force Ouvrière souhaite un prompt rétablissement aux collègues et les accompagnera dans leurs différentes démarches.

Le bureau local Force Ouvrière exige un transfert immédiat de la personne détenue.

Le bureau local Force Ouvrière s’interroge sur le besoin d’une :

Unité pour Détenue Violent(e)

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PJJ : L’astreinte éducative boycottée par l’intersyndicale

Chers collègues,

Dans le cadre du CSA PJJ du 25 mars 2023, la DPJJ a mis au débat la question de l’astreinte éducative en hébergement. Il s’agit, en l’espèce, d’un nouveau dispositif visant à instaurer une astreinte d’éducateurs distincte de l’astreinte des cadres. En contrepartie, l’administration consent à rémunérer cette astreinte à hauteur de 150 euros par semaine, week-end compris.

FO Justice PJJ souhaitait apporter des amendements, demander des précisions, exiger des garanties et apporter des points d’améliorations pour éviter des interprétations restrictives, voire contraignantes, pour les agents. À titre d’illustration, la DIR Grand Centre, qui s’est autorisée une expérimentation cavalière, a mis en place une astreinte éducative à moyens constants avec une mobilisation des éducateurs 24h/24 au nez et à la barbe d’une DPJJ médusée.

Le débat prévu dans le cadre du CSA devait permettre la construction avec l’administration centrale d’une note de cadrage protectrice à l’égard des agents.

Malheureusement, le projet d’astreinte éducative est suspendu dans la mesure où l’intersyndicale (SNPES, CGT, UNSA et CFDT) boycotte toutes les instances nationales depuis décembre 2023 afin d’obtenir plus de décharges pour leurs représentants du personnel.

FO Justice PJJ préfère siéger pour obtenir plus de moyens pour le personnel de la PJJ et ne pas porter préjudice aux agents.

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Prison de Fleury-Mérogis : Opération conjointe Pénitentiaire & Gendarmerie “Parloir famille”

Le bureau local Force Ouvrière Justice tient à féliciter l’opération qui a eu lieu ce lundi 25 mars 2024, lors de la mise en place de la 2ème série parloir coté famille du Bâtiment D2.

Cette opération menée conjointement avec le parquet, la Gendarmerie et l’équipe de la brigade cynotechnique de la Gendarmerie en soutien des ELAC.

A cette occasion, il a été retrouvé sur quatre familles une quantité importante de produits stupéfiants soit un total de 125 grammes de résine de cannabis et 05 grammes d’herbe.

Le bureau local Force Ouvrière Justice approuve l’initiative des fouilles inopinées au sein du parloir. Celles-ci rentrent pleinement dans la lutte permanente que nous menons contre la prolifération des produits prohibés au sein de notre établissement.

Notre organisation professionnelle encourage les personnels, tous grades et corps confondus ainsi que les différents services à croiser leurs informations afin de lutter efficacement contre les trafics en tous genres qui polluent nos détentions.

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Prison de Villenauxe-la-Grande : L’intouchable détenu qui doit faire peur à tout le monde

Ce lundi 25 mars, la semaine commence déjà difficilement pour le personnel du CD Villenauxe-la-Grande.

Lors de l’ouverture au 1er étage du bâtiment B, le détenu K, bien connu pour son comportement sur l’établissement, a voulu sortir de sa cellule pour aller jeter sa poubelle. La collègue a refusé en lui expliquant que les sorties se font au moment du repas. Là, s’en est suivie une pluie d’insultes et de menaces, un tapage constant. La collègue a demandé le renfort du gradé du bâtiment B pour venir voir la personne détenue.

Lors de l’ouverture de la porte de cellule, notre charmant pensionnaire a forcé le passage et a voulu en découdre avec la collègue. Il aura fallu l’intervention du gradé et de deux personnes détenues pour arriver à le remettre en cellule. Mais la petite journée chaotique ne va pas s’arrêter là, malheureusement…

Deux heures plus tard, la capitaine du bâtiment B est venue à la rencontre de notre pensionnaire pour voir s’il était calmé. Malheureusement, dans le monde des bisounours, tout ne se passe pas bien. Le détenu refuse de réintégrer obligeant la capitaine à faire une demande de renfort pour le remettre en cellule.

Comme on dit, jamais deux sans trois pour notre collègue.

Lors du départ des promenades, notre brave intouchable s’est permis de taper au carreau du bureau où notre collègue s’était mise en sécurité pour éviter l’agression physique et a encore essuyé insultes et menaces du détenu.

Le bureau local FO Justice trouve cette gestion de l’incident inadmissible au vu du nombre d’agressions de personnels que subit notre établissement en ce moment.

Le bureau local FO Justice demande que le détenu passe en commission de discipline rapidement et soit sanctionné.

Le bureau local FO Justice demande le transfert rapide du détenu pour éviter tout risque d’agression sur un personnel

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