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Prison de Strasbourg : Incident au quartier disciplinaire

Aujourd’hui, lors de la distribution du repas, un de nos chers pensionnaires, mécontent d’être puni pour avoir été en possession de multiples objets prohibés en détention (téléphones, substances illicites, tournevis, couteau, etc…), s’est permis une petite facétie envers les agents du quartier disciplinaire.

En effet, à l’ouverture de la porte, le dit détenu a projeté un liquide vers les collègues, fort heureusement grâce à la réactivité d’un personnel, le bouclier et les casques ont protégé l’ensemble des agents ainsi la porte a pu être rapidement fermée et les agents ont évités une douche non désirée.

Des insultes et des menaces de mort ont été proférées à l’issue de cet incident.

FO justice demande des sanctions disciplinaires et pénales pour les insultes et menaces de mort.

FO Justice demande à la direction que ce détenu soit transféré à l’issue de son quartier disciplinaire.

FO Justice soutien les collègues et reste à disposition pour leurs différentes démarches.

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Prison de Fleury-Mérogis : Tentative d’évasion au D4. « L’envolée de la folie psychiatrique ».

Ce Lundi 27 mai 2024, vers 14h50, les personnels du bâtiment D4 on fait preuve d’une parfaite réactivité et d’un très bon professionnalisme face à la tentative d’évasion d’un des pensionnaires du bâtiment.

Lors de la réintégration de la promenade MGI du bâtiment D4, un détenu connu pour son profil psychiatrique, a profité de sa folie ou ses idées délirantes pour tenter de s’évader ou juste attirer l’attention en bénéficient de la faille sécuritaire des cours de promenade.

Les compétences des agents du bâtiment, particulièrement ceux positionnés en promenade, au mirador et à la passerelle ont permis de donner l’alerte afin de limiter à temps la fuite de celui-ci en le bloquant sur le toit de la passerelle.

Les ERIS de Paris ont été dépêchés sur les lieux pour l’interpellation du détenu. La cellule sécurité de l’établissement a été mobilisée également.

Pour information le détenu a été placé au quartier disciplinaire.

Le Bureau local Force Ouvrière Justice félicite les agents dans la gestion de cette tentative d’évasion.

Le bureau local Force Ouvrière Justice souligne la réactivité et la vigilance des agents présents sur l’intervention ainsi que le sang-froid de l’agent posté au mirador.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande des récompenses pour les agents présents à la hauteur de leur professionnalisme dans la gestion de cet incident majeur.

Le bureau local Force Ouvrière Justice sollicite un message de fermeté à l’attention de la population pénale afin de les dissuader.

Enfin, le bureau local Force Ouvrière Justice demande la mise en œuvre d’un calendrier de sécurisation des cours de promenade à l’instar des travaux effectués sur le bâtiment D5, comme demandé par notre organisation lors du CSA en date du 25 avril 2024.

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Mobilité Surveillants / Brigadiers : 1er semestre 2024

Comme précédemment annoncé, les classements envoyés par l’administration sont truffés d’erreurs en tous genres.

Force Ouvrière Justice est en lien avec les services RH de la DAP depuis vendredi dernier afin de faire rectifier ces classements et d’en obtenir de nouveaux que nous espérons corrects cette fois-ci !

Force Ouvrière Justice a dénoncé également le fait que les agents ne pouvaient ni modifier ni annuler leurs vœux mais que les gestionnaires RH eux le pouvaient !

Force Ouvrière Justice demande à ce que les agents puissent recevoir une fois les corrections apportées de nouvelles lettres de classements et si cela n’était pas possible une bienveillance concernant les demandes d’annulations suite aux résultats de la mobilité.

Force Ouvrière Justice restera très attentif aux suites données à ces requêtes et se tient bien entendu à disposition des agents qui éprouveraient des difficultés pour postuler à cette CAP de mobilité.

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Qui savait et n’a rien dit ? Lettre ouverte au Garde des Sceaux et au Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Monsieur Éric DUPOND-MORETTI

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

Monsieur Sébastien CAUWEL

Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Ministère de la Justice

13 Place Vendôme

75042 PARIS Cedex 01

Objet : Qui savait et n’a rien dit ?

Monsieur Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire,

Le drame du 14 mai qui a coûté la vie à Fabrice et Arnaud et blessés grièvement Nicolas, Arnault et Damien est toujours très présent dans les esprits.

Après la sidération, la consternation, la colère et l’immense tristesse de toute la famille pénitentiaire, voilà que les médias font d’étonnantes révélations avec, à la clé, une question qui hante tous les personnels pénitentiaires :

• Qui savait pour les écoutes ?

• Qui savait pour l’achat d’armes automatiques ?

• Qui savait que ce détenu était à la tête d’un important réseau de trafic de drogues ?

• Qui savait que ce détenu n’était pas un petit voyou, mais bel et bien un gros trafiquant avec des moyens importants ?

La liste des questions est longue et non exhaustive. Mais ce qui est aujourd’hui évident c’est que :

• Ce détenu n’aurait jamais dû être incarcéré à Évreux !

• Ce détenu aurait dû être inscrit au fichier des DPS !

• Quelqu’un a délibérément dissimulé des informations capitales !

• Ce matin du 14 mai, nos collègues, nos camarades ont été sciemment envoyés à l’abattoir !

Force Ouvrière Justice exige que toute la lumière soit faite afin de comprendre et d’établir les responsabilités de chacun.

Monsieur le directeur de l’administration pénitentiaire, il semble que vos services n’avaient aucune connaissance de tous ces éléments. Si tel est le cas, il faut publiquement le faire savoir et exiger la vérité afin de savoir qui savait et n’a rien fait !

Monsieur le ministre de la Justice, si la DAP n’était pas informée, il vous appartient de saisir votre homologue de l’intérieur pour savoir à qui les policiers en charge de ce dossier ont transmis ces éléments et dans quelle temporalité. Ceci afin de pouvoir établir si, délibérément et en toute connaissance du profil de ce détenu, quelqu’un a caché ces informations et laissé nos collègues se diriger, ce 14 mai, vers un destin tragique.

Monsieur le ministre de la Justice, Monsieur Le Directeur de l’administration pénitentiaire, Force Ouvrière Justice exige des réponses rapides à toutes ces questions.

Si perdre la vie dans l’exercice de nos missions est malheureusement un risque inhérent aux missions des agents des forces de sécurité, perdre la vie parce que certains savaient, mais n’ont rien dit est en revanche absolument inacceptable.

Veuillez agréer, Monsieur le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Monsieur Le Directeur de l’Administration Pénitentiaire, l’expression de ma très haute considération.

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Prison de Val-de-Reuil : Extractions médicales. Danger imminent

Cher(e)s camarades,

Force Ouvrière Justice Val de Reuil se doit de déplorer qu’un trop grand nombre d’extractions médicales non urgentes ont lieu sur notre établissement !

Le tragique événement que nous venons de traverser montre à quel point la sécurité de nos missions est négligée et nous ne pouvons plus accepter de risquer nos vies sans que des mesures concrètes soient prises pour nous protéger !

Exigeons des mesures immédiates !

-Réduction des extractions médicales au strict minimum tant que la sécurité des convois n’est pas assurée.

-Renforcement de la sécurisation des convois avec des équipements adéquats et des escortes renforcées.

-Mise en place de la télémédecine afin de limiter les extractions de « consultations »

-Mettre en place des permanences de médecins généralistes qui se déplaceront sur notre établissement en service de nuit et mettre fin aux extractions qui relèvent de la « BOBOLOGIE » !

-A l’instar d’autre établissement de la DI, équiper les US d’appareils de radio avec une permanence d’un personnel médical de manipulateur en radiologie !

-Limiter les extractions médicales de « confort » et non urgentes pour les détenus en fin de peine.

Nous ne devons plus être à la botte du service médical et sortir quand eux l’ont décidé !

C’est à l’unité sanitaire de se conformer à nos règles car ce sont nos agents qui sont en danger face à cette nouvelle délinquance qui n’a plus peur de rien, ni même de tuer froidement des agents en service !

Force Ouvrière Justice demande une suspension immédiate des extractions non urgentes et demande à ce que des discussions soient ouvertes entre les représentants des personnels et les unités sanitaires afin de trouver rapidement des solutions pour la sécurité de tous !

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Prison de Perpignan : Compte rendu audience avec le chef du cabinet du préfet des Pyrénées-Orientales

En l’absence de Mr Le Préfet, le directeur de cabinet du préfet a réalisé l’entretien avec les organisations syndicales représentatives du CP Perpignan à l’issue du conseil d’évaluation. Mme la commissaire de police de Perpignan était présente ainsi que le chef d’établissement.

Le directeur du cabinet du préfet a tenu à renouveler son témoignage de solidarité concernant l’assassinat des agents pénitentiaires lors de l’attaque d’Incarville. Il a rappelé le rôle essentiel exercé par les personnels pénitentiaires dans les missions des forces de sûreté intérieure. La récente attaque a mis en évidence les risques réels tant physiques que psychologiques engendrés par l’exercice de nos missions. Mettant en lumière la nécessité de progresser sur les actions de protection et de prévention des risques professionnels.

FO JUSTICE a évoqué l’émotion forte suscitée par la terrible attaque et pris acte de la solidarité et du soutien témoigné par l’autorité préfectorale. Les événements de la nuit dernière à Aubervilliers ont encore une fois démontrés l’escalade de la violence employée par les délinquants et l’inadaptation des équipements des forces de sûreté intérieure (armement, parc de véhicule…)

FO JUSTICE fait lecture du courrier adressé au préfet par l’UISP FO-JUSTICE de Toulouse.

(écrit en annexe du CR)

Le directeur de cabinet a pris note des différents courriers remis, et précise que tous les sujets ne relèvent pas de sa compétence. Cependant il s’engage à remonter les sujets évoqués.

Concernant la vidéo protection de la voie publique aux abords de l’établissement, il précise qu’elle doit être à l’initiative de la commune. Le 16/10/2023 la préfecture a accordé l’installation de 3 caméras. Il s’engage à l’inscrire sur la programmation annuelle en priorité (après dépôt de la demande par la mairie de Perpignan).

Concernant les SDRE (Soins sur Décision d’un Représentant de l’Etat), il a précisé que les placements se font en lien avec l’ARS (Agence Régionale de Santé). Pendant quelques semaines l’unité accueillant les SDRE a du être fermée pour travaux, mais elle est maintenant à nouveau en fonctionnement sur le CH de Thuir.

FO JUSTICE demande si le dossier de l’ouverture de l’UHSA de Béziers a avancé.

Le chef de cabinet a indiqué de ne pas avoir d’informations à ce sujet. FO JUSTICE demande à l’autorité de pouvoir lui apporter un retour.

Concernant les renforts des forces de police et de gendarmerie pour les missions extérieures réalisées par l’administration pénitentiaire, les renforts seront opérés en fonction des moyens opérationnels à disposition tout en précisant que ceux-ci étaient limités et contraint par la multiplication des missions et les manques de moyens humains dans la police et la gendarmerie.

Mme la commissaire a ajouté que le dispositif opérationnel quotidien n’était que de trois équipages police secours (24h/24 7j/7) ce qui oblige la police à recourir aux réservistes pour combler les missions. Aucun engagement ne peut être pris sur la mise à disposition de moyens de sécurisation des missions extérieures. Elle propose une attention et un suivi en vidéo surveillance de l’équipage, une amélioration des moyens de communication entre police et pénitentiaire. Elle propose la mise en place d’un groupe de travail entre le CP et le commissariat sur ce sujet, notamment en anticipation des futurs profils particulièrement dangereux. Elle propose une accélération du renfort des missions extérieures sur les escortes 3 et DPS. Elle précise également qu’un effort constant est maintenu sur les délais d’effectivité de la garde statique lors des extractions médicales.

Mr le chef de cabinet du préfet relève le fonctionnement satisfaisant des plaintes des personnels pénitentiaires et des comparutions immédiates qui en découlent.

Le chef d’établissement souligne un meilleur fonctionnement des SDRE et insiste, une sécurisation des escortes à partir du niveau 3 a minima. Il rappelle le travail effectué en CPU de niveau d’escorte en lien avec le délégué local du renseignement pénitentiaire.

Mr Besnard explique l’impossibilité de mise en place des astreintes pour les ELSP. Cependant un groupe de travail sera mis en place pour rendre possible cette astreinte. Le chef d’établissement insiste sur le fait qu’il a autorisé uniquement 2 équipages en missions extérieures quitte à bloquer une 3ieme situation nécessitant une extraction tant qu’un équipage n’est pas rentré à l’établissement.

FO JUSTICE intervient pour indiquer que la gestion des missions extérieures à caractère médical relève en grande partie de la “bobologie” et qu’un travail important concernant la télémédecine mais pas Que, car qui donnera le traitement. La colère des personnels est due au manque de réactivité des pouvoirs publics suite à la dégradation de la situation malgré les nombreux signalements syndicaux. La durée de mise en œuvre des évolutions sécuritaires sera longue. Les personnels pénitentiaires sont en attente de réponses et de ne pas être considéré comme les derniers de cordée.

FO JUSTICE dénonce les leviers de boucliers des magistrats concernant le développement de la Visioconférence et s’attend à une levée de bouclier du corps médical face au développement de la télémédecine pour la limitation des extractions médicales.

Ce thème n’a pas été abordé lors du conseil d’évaluation, Mr Besnard indique que seuls les magistrats du parquet étaient présents. Il confirme que la première mesure de protection et de limitation des extractions doit être le développement de la visioconférence.

Mr le chef de cabinet précise qu’il n’a pas de compétence sur les Visios judiciaires mais au contraire est convaincu de son utilité pour l’administration pénitentiaire mais également pour les centres de rétention administratifs. (CRA)

Le chef de cabinet se félicite de la situation exceptionnellement bonne du taux d’exécution des reconduites frontières depuis l’arrivée à l’établissement de Mr Besnard.

FO JUSTICE aborde le sujet des échanges d’informations notamment sur les écoutes téléphoniques entre les autorités judiciaires de police et pénitentiaire. En lien avec la polémique sur les infos présumées recueillis en amont des événements d’Incarville et non communiquées à l’administration pénitentiaire.

Le CE explique que la limite majeure à ces transmissions d’informations est le secret de l’instruction. Il explique que malgré tout il existe des échanges d informations qui sont pris en compte et amènent à la réévaluation des niveaux d’escortes via les CPU et le travail du DLRP.

FO JUSTICE revient sur le sujet présenté comme innovant de la volonté de développer les moyens de communication entre les équipages pénitentiaires en mission extérieure et la police, déplore que ces sujets soient seulement au stade de pourparlers de mise en place de groupes de travail. Ces sujets permettant de garantir une meilleure sécurité sans coûter de moyens supplémentaires à chacun. Le retard dans cette mise en œuvre est lamentable. FO JUSTICE revient également sur le sujet des dépôts de plainte des personnels pénitentiaires dans le cadre de leurs fonctions et le taux de comparution immédiate, tout ceci étant qualifié de “satisfaisant”. De notre expérience et des retours qui en sont faits par nos collègues, la situation est loin d’être satisfaisante et nécessite des améliorations en termes d’efficacité du protocole mis en place par l’établissement dans le cadre de la protection statutaire, d’accueil et de confidentialité des échanges au commissariat.

Mme la commissaire nous indique que le commissariat a bien conscience des difficultés rencontrées pour l’accès au bureau des plaintes et des conditions de confidentialité défectueuses. Elle annonce l’ouverture à partir de juin 2024 d’un nouveau site pour le dépôt des plaintes avec notamment un bureau permettant une confidentialité réelle des échanges lors du dépôt de plainte (1 bureau non partagé et 2 bureaux partagés) l’accès au bureau non partagé sera garanti pour les personnels pénitentiaires. Ces locaux permettront de créer des créneaux de rendez-vous qui seront respectés et éviteront l’attente.

Sur le point concernant la prison de Rivesaltes.

Le chef de cabinet n’a pas compétence et laisse Mr Besnard. Le CE explique n’avoir aucun élément nouveau.

FO JUSTICE évoque la procédure des libérations reconduite frontière en lien avec la Paf qui sont chronophages et difficiles à réaliser en service de nuit particulièrement. Une conversation téléphonique avec la commissaire de Perpignan a eu lieu au cours de la semaine, il ressort de cette discussion qu’il n’y a pas de perspectives réelles d’évolution cela dépendant principalement des transports utilisés. (horaires d’avions).

Mme la commissaire confirme ses éléments et rappelle que les CRA sont confrontés aux mêmes difficultés.

FO JUSTICE évoque l’accès à l’établissement par les transports en commun. La desserte est trop faible et trop éloignée de l’établissement pour permettre un usage par les personnels.

Mr le chef de cabinet renvoie vers la communauté de communes.

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Prison de Fresnes : Division 3. Hopé hopé, stoppez tout !

Le bureau local Force Ouvrière Justice du CP Fresnes, est contraint de constater que la troisième division est livrée à elle-même, avec un chef de détention à temps partiel ! On choisit ses responsabilités, il faut donc les assumer. Si vous avez trop de casquettes, faites des choix.

Lors de l’hommage national rendu à nos collègues décédés le 14 mai 2024 en mission, des directives ont été données par la DAP afin que tout le monde puisse participer à cet évènement.

Force est de constater, les consignes ont été respectées par l’ensemble du CP Fresnes sauf la troisième division.

Comment, à partir de midi, heure où la cérémonie débute, les collègues de la division sont encore en plein mouvement, livrés à eux même avec les brigadiers-chefs pour faire au mieux, mais où était le chef d’orchestre ?

Deux de nos collègues ont laissé leur vie lors d’une mission extérieure, on attend aussi un drame sur la coursive pour réagir ?

Le 10 avril 2024, une arme artisanale à bout pointu mesurant environ 18 cm a été retrouvée en troisième division. Cette arme portait l’inscription « Allah Akbar ».

Le lendemain de cette découverte, deux de nos collègues se font agresser sur cette même division.

Le 17 mai 2024, lors du mouvement social de l’intersyndicale deux de nos collègues brigadiers-chefs se font agresser, l’un d’entre eux finit à l’hôpital avec des points de suture.

Le Jeudi 23 mai 2024, l’un des pensionnaires de la troisième division, se sentant l’âme d’un musicien, se sert de la porte comme instrument. Malgré les injonctions des collègues, ce dernier, se sentant tellement tout permis et impunis en détention continu ses menaces, la mise en prévention fût la seule et unique solution pour mettre fin à cet incident.

Lors de sa mise en prévention au quartier disciplinaire une arme artisanale a été retrouvé sur lui, et dans la cellule un deuxième objet artisanal métallique au bout pointu conçut avec un morceau de verre a été retrouvé sous son matelas en troisième division.

Pourquoi autant d’armes artisanales ? La troisième division souffre d’un manque d’effectif important, faudrait-il se poser les bonnes questions ?

Quand on voit la sanction de 15 jours de QD dont 5 avec sursis pour une agression sur personnel dans un contexte anxiogène où un drame vient de se produire dans l’administration, on peut presque comprendre que certains malfrats sont encouragés à se rebeller et aller de plus en plus loin dans leurs retranchements.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande un transfert MOS pour cette personne détenue qui ne possédait pas moins de deux armes artisanales !

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande des sanctions disciplinaires et pénales à hauteur de la gravité des faits.

Le bureau local Force Ouvrière Justice félicite les agents pour leur professionnalisme malgré les problématiques de cette division.

Le bureau local Force Ouvrière Justice sera toujours présent pour le personnel du Centre pénitentiaire de Fresnes.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande une fouille sectorielle au centre pénitentiaire de Fresnes.

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PREJ de Mont-de-Marsan : Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? Des missions coûte que coûte !!

Ce mardi 21 mai 2024, la 1ère surveillante de service, qui est la seule responsable présente ce jour-là sur le PREJ 40, demande à un équipage de prendre en charge un 3ème détenu placé à l’hôpital psychiatrique de Pau, pour une présentation au tribunal correctionnel de Tarbes, alors qu’ils partent déjà avec 2 détenus en comparution immédiate.

Les agents lui disent alors qu’il faudrait être au minimum 7 agents pour 3 détenus en escorte 2, dont un cas psychiatrique, alors qu’ils ne sont que 5 agents !

Madame botte en touche en disant : « J’ai des ordres de l’ARPEJ, vous n’avez qu’à les appeler, vous êtes toujours en train de crier dans votre coin, si vous avez un problème vous appelez l’ARPEJ ! », « on m’a retiré des plannings, je ne peux pas prendre de décisions sur l’éventuel rajout d’un agent » « C’est l’ARPEJ qui décide, vous n’avez qu’à appeler, c’est comment ça. »

Les agents se retrouvent donc livrés à eux-mêmes. La gradée n’est que l’ombre d’elle-même sans aucune capacité à « manager » les agents qui lui sont confiés ! Il n’y a tout bonnement plus de chef au PREJ 40, c’est débrouillez-vous, faites votre boulot et celui de vos chefs !

Que se passerait-il en cas d’incident, alors que l’équipage est en sous-effectif et qu’un des détenus ne relève même pas de leur compétence ? Qui aurait été responsable ? C’est INADMISSIBLE qu’une gradée réponde de la sorte aux agents, INADMISSIBLE qu’ils soient livrés à eux même sans véritables informations en percevant la mission à la dernière minute !!!

FO Justice PREJ MDM demande que le responsable du PREJ soit présent sur base pour effectuer ses missions premières, comme la planification, l’organisation et le management des agents en lien direct et permanent avec l’ARPEJ !

FO Justice PREJ MDM demande que soit éclaircie la compétence des agents PREJ sur les extractions des détenus hospitalisés en psychiatrie sous mesure préfectorale ! Une note de la DAP datant de décembre 2023 y fait référence et les responsables sont censés le savoir, ça ne relève pas de la compétence des agents !

Vous êtes chefs, il faut l’assumer !

FO Justice PREJ MDM rappelle que les agents doivent être traités avec respect, dans l’impartialité et considération. Ils ne peuvent pas accomplir n’importe quelle mission simplement pour faire du chiffre !

FO Justice PREJ MDM rappelle que nous avons perdu 2 collègues récemment et que cette tragédie doit servir de leçon pour ne plus reproduire les mêmes erreurs.

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Prison de Riom : Mouvement du 15 au 17 mai 2024. Le bal des « lèche culs » à Riom

Le Syndicat local FO JUSTICE demande que des félicitations officielles soient attribuées aux surveillants et brigadiers chefs des services de nuit qui ont effectué jusqu’à 17h de travail consécutif ainsi qu’aux surveillants et brigadiers chefs qui se sont portés volontaires pour assurer la continuité du fonctionnement de l’Établissement.

Bravo à vous tous.

Le Syndicat local FO JUSTICE tient à féliciter la grande majorité des officiers qui a su faire preuve d’un esprit de corps indéfectible en restant aux côtés de leurs agents devant les portes. En agissant de la sorte ils ont marqué leur soutien à l’hommage national et exprimé leur émotion légitime à la suite du drame qui a frappé toute notre Institution.

Vous pouvez être tous fiers de vous, quel que soit votre grade, vous avez dignement porté les valeurs de notre Institution.

Malheureusement, alors que certains marquaient leur soutien et parfois risquaient leur carrière, notre Chef de Détention dès le premier jour ne s’est pas senti concerné par l’horreur du carnage vécu par nos collègues décédés ou grièvement blessés et le désarroi de leurs familles.

Accompagné par 2 officiers de la Maison d’Arrêt 2, le matin du 15 mai à 05h30, le « gourou » et ses sbires entrent dans l’établissement… Nous ne les reverrons plus jamais aux côtés des agents.

Sûrement étaient-ils plus occupés à « mater » aux caméras ce qui se passait à l’extérieur pour ensuite cracher leurs venins sur les personnels qui manifestaient leur émotion et leur soutien ?

Il y avait pourtant des solutions pour que tous les agents puissent, un instant sur cette première journée, sans mettre en danger la sécurité de l’établissement, participer à l’expression collective de recueillement. MAIS, le « gourou » a parlé : on reste à l’intérieur !!!

Bravo à vous, Monsieur le Chef de Détention, vous avez réussi à faire exploser la cohésion de l’équipe d’officiers… vos très pauvres qualités managériales et l’iniquité de traitement que vous revendiquez envers vos subordonnés conduisent certains d’entre eux à faire des choix douteux et pour d’autres ne plus vous accorder aucune confiance ni crédit.

Pire dès le 16 mai vous avez menacé des officiers de sanctions (alors même que vous n’en avez pas le pouvoir) : suppression du logement de fonction, signalement auprès de la DISP pour faire « sauter » des primes.

Monsieur le Chef de Détention, votre management toxique, vos menaces, vos intimidations, vos réflexions déplacées (notamment envers les personnels féminins) concourent grandement à l’ambiance de travail détestable qui règne sur l’établissement.

Souvenez-vous il y a quelques années, Monsieur le Chef de Détention, lorsque vous crachiez abondamment, à qui voulait bien l’entendre, votre rancœur sur les dirigeants de notre Administration et notamment la Direction locale.

Vous souhaitiez même la quitter pour aller je vous cite : « Bosser chez CASTORAMA ».

C’est une belle preuve de loyauté auprès de la Direction locale quand les choses ne vont pas dans votre sens. Votre super égo insatisfait a dû en prendre un coup !!!

La vue imprenable sur les compacteurs à ordures de votre bureau de l’époque a dû vous laisser un souvenir impérissable !!!

Vous n’êtes plus crédible ni légitime aujourd’hui, après avoir prononcé de telles paroles, lorsque vous remettez en question le positionnement professionnel de vos subordonnés lors du mouvement du 15 au 17 mai dernier. Vous prônez des valeurs que vous ne respectez pas vous-même.

Monsieur le Directeur, cette situation est intolérable, vous avez des agents qui souffrent au travail vous êtes responsable de leur santé physique et mentale vous devez prendre des mesures pour protéger vos personnels de cette « gestion » toxique et restaurer l’unité du Corps de Commandement.

Il en va de la sécurité de tous !!!

Alors que l’esprit de corps était de rigueur certains ont préféré se rendre indispensables.

Rappelez-vous ce que G. CLEMENCEAU disait à ce sujet :

« Les cimetières sont pleins de gens indispensables, qui ont tous été remplacés. »

Les agents de la Maison d’Arrêt 2 souffrent chaque jour du manque de respect des officiers en charge de ce bâtiment : pas de bonjour, pas de réponse au MOTOROLA ni au téléphone quand les personnels des étages les sollicitent…

Concernant la Maison d’Arrêt 1, Messieurs les officiers, il est encore temps de revoir votre positionnement envers les surveillants du bâtiment.

L’autoritarisme n’a jamais conduit au respect mais plutôt à la désobéissance. On ne manage pas une équipe à coups de triques et en dénigrant les personnels mais avec respect et considération.

Souvenez-vous, Messieurs les officiers, quand vous aviez d’autres grades et d’autres fonctions…

Nous regrettons également que samedi à l’issue du blocage aucun personnel de direction ne soit venu pour s’assurer de la bonne marche de la structure.

Le Syndicat local FO JUSTICE prendra ses responsabilités pour dénoncer toutes les situations qui mettront en danger les personnels même si cela doit déplaire. Le médical doit réagir également !

À bon entendeur…

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