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SPIP 95 : Ce qui devait arriver … ARRIVA !

FO Justice dénonce le « joyeux n’importe quoi » dont font l’objet les Bracelets Anti Rapprochement (BAR).

En effet, le manque de procédures, les changements de matrice réguliers, les difficultés matérielles, les problèmes de réseau devaient bien déboucher sur une situation des plus dangereuses comme celle ayant eu lieu ce jour au SPIP 95 et ce n’est pas faute d’avoir alerté en amont sur cette catastrophe à venir.

Petit rappel : Le BAR est censé être une mesure de protection pour les victimes de violence conjugale.

FO justice ne cesse d’alerter quant aux dysfonctionnements du dispositif constatés. De nombreuses problématiques se cumulent : Qui installe le dispositif « agresseur » ? où ?

Malgré les remontées de notre organisation syndicale à la DAP, le flou perdure, et cela a des conséquences graves.

Ce jour, Jeudi 02 février 2023, un dispositif antirapprochement devait être installé à un sortant de détention au greffe de la MA OSNY (comme le veut la procédure), mais un « couac » (et oui encore un) est survenu… Impossible de couper les brouilleurs de la Maison d’Arrêt.

Pour faire face à cette problématique, la consigne a été donnée, par la direction du SPIP, aux ASE en charge, de faire office de « chauffeurs » pour transporter cet « usager contraint du service public », de la maison d’arrêt jusqu’au SPIP d’installer le dispositif dans nos locaux.

Et là c’est le drame….

Le « futur porteur du dispositif anti rapprochement » n’attendait pas meilleure opportunité. Il a tenté de se « faire la belle » en ouvrant la portière du véhicule de service en direction de la voie publique.

Un des agents a alors poursuivi le « fugitif » à pied au milieu de la circulation, réussissant à le mettre au sol, avec la force stricte est nécessaire, pendant que le second agent avertissait les forces de l’ordre qui, fort heureusement, sont intervenus rapidement.

Le plus affligeant dans cette histoire est que la même problématique avait déjà, au mois de novembre 2022 été rencontré, lorsqu’un ASE avait refusé de servir de chauffeur dans un cadre similaire. Une Demande d’Explication avait été faite à l’agent au motif de « nécessité de service et de préservation de la victime » et une note qui établissait que le transport de la personne par un agent du PSE était « plus adapté en terme de gain de temps ». FO Justice dénonce de telles pratiques et s’insurge d’un tel manque de considération pour les ASE.

Alors que les agents PSE commencent à recevoir une dotation de SAGEO pour soi-disant assurer la sécurité des agents sur le terrain (dispositif dont l’efficacité est discutable d’après les agents PREJ qui en sont déjà équipés), il serait juste temps de prendre de VRAIES résolutions !

Fort heureusement, les ASE étaient partis à 2 pour des raisons sécuritaires ayant été informé de l’état psychologique de la PPSMJ. A noter, que les fonctionnaires de police ont été agressés par l’individu lors du placement dans leurs locaux.

FO Justice soutient tous les personnels des SPIP, tous les corps confondus, qui refuseront de se mettre en danger en faisant office de « taxis » aux personnes placés sous la main de la justice. Nous ne sommes ni formés, ni assurés, ni équipés pour cela.

FO Justice tient à féliciter les 2 collègues pour leur sang-froid et sera à leur cotés en cas de besoin.

Notre organisation syndicale demande qu’enfin la DAP de mettre en place de véritables discussions avec les OS afin que soient évoqués les problèmes rencontrés par les agents sur le terrain et que des protocoles soient instaurés.

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FO Justice tient à mettre en lumière la gestion des CPIP PLACÉS au sein de la DISP de Lyon

Depuis plusieurs mois, les CPIP placés de la DISP de Lyon sont confrontés à des difficultés d’organisation.

En effet, il semble que les règles appliquées jusqu’alors pour les collègues placés aient fait l’objet de changements impactant directement leur bien-être au travail.

Notre organisation Syndicale tient à rappeler que, lors de la dernière campagne de mobilité, la majorité des agents en poste (5/6) ont sollicité une mutation du fait des difficultés rencontrées. Il est donc temps de prendre en considération cet appel à l’aide de nos collègues.

Si FO Justice CPIP comprend que la DISP s’appuie sur un cadre légal afin d’organiser la gestion de ces agents, la multiplication des malentendus et des points de crispation entre les CPIP placés et la DISP mettent en lumière la nécessité de clarification officielle des informations et du cadre d’intervention sur plusieurs points.

Tout d’abord, FO Justice CPIP tient à mettre en lumière la question du télétravail des CPIP Placés qui ne font l’objet d’aucun défraiement lorsqu’ils sont en télétravail (TT), alors même que positionnés en mission, hors de leur résidence administrative (RA) et logés par l’administration.

A cela s’ajoute qu’un agent en mission et logé par l’administration, ne devrait pas être considéré comme étant sur sa RA et donc, ne devrait pas avoir à rendre ce logement quand il y a télétravail les vendredi et/ou lundi.

FO Justice CPIP tient à mettre alerter quant à la discordance entre le discours de l’UMA et la réalité appliquée par DBF :

Pour exemple, dans le cadre de leur prise de poste, les CPIP placés nouvellement affectés sur la DISP de Lyon ont été conviés à 3 jours de découverte en septembre 2022.

Une nouvelle CPIP placée s’est vue refuser le remboursement des frais occasionnés au motif qu’il s’agissait de sa RA, alors même que son domicile personnel se situe à Chambéry et qu’elle a débuté directement par une mission à Chambéry, dès sa prise de poste.

En partant de ce principe, cette professionnelle n’est pas remboursée des frais engendrés pour venir à la DISP de Lyon, lors des regroupements des CPIP placés qui ont lieu en moyenne une journée tous les 2 mois, bien qu’il s’agit là de regroupements à caractère obligatoire.

FO Justice CPIP déplore la différence de traitement à situation équivalente au niveau des règles appliquées et appelle à faire cesser ces pratiques inégalitaires.

Ces règles, appliquées par DBF, sont floues aux yeux des agents et apparaissent donc comme sans fondement.

Dans l’exemple cité : la collègue en question doit se déplacer à la DISP de Lyon, à la demande de sa hiérarchie, qui l’a envoyée en mission au SPIP de Chambéry. Dans ces conditions, il est donc impensable que les frais occasionnés pour se déplacer ne soient pas pris en charge.

FO Justice CPIP dénonce l’absence de communication entre DBF et l’UMA :

Force est de constater une absence de transmission des informations entre l’UMA et DBF. Cette situation met les CPIP placés du ressort de la DISP de Lyon dans une situation inconfortable, tant professionnellement que psychologiquement. Un remboursement de leurs frais leur est garanti par l’UMA, alors même que par la suite DBF refuse.

Fût un temps où les anciennes directions de l’UMA et de DBF travaillaient en bonne intelligence au traitement de la situation des CPIP placés afin de ne pas occasionner trop d’éloignement du cercle familial (par exemple, les CPIP placés d’un même secteur géographique se répartissaient les SPIP en fonction de leur lieu de résidence) et le cas échéant, en privilégiant le confort de l’agent lors de ses déplacements (place de parking, petit-déjeuner…).

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FO Justice CPIP appelle à un retour à plus d’échanges dans l’intérêt de tous les personnels UMA, DBF comme les CPIP placés.

Les CPIP placés sont donc lassés par l’absence de réponse précise de DBF sur la question du fonctionnement des remboursements.

Les agents ont, à plusieurs reprises, interrogé DBF sur les règles de remboursement. Or, les réponses manquent parfois de clarté.

Prenons l’exemple d’une collègue qui serait positionnée dans un SPIP qui n’est pas sa RA. Techniquement, elle est censée bénéficier d’un défraiement. Or, selon DBF, ce n’est pas le cas si son domicile personnel se situe à proximité du SPIP de mission.

Toutefois, en cas de déménagement, DBF n’est pas en mesure d’indiquer de quel régime d’indemnisation elle va relever, ni quels seront les critères. Doit-on prendre en compte le nombre de kilomètres entre la résidence personnelle et le lieu de mission ? Doit-on tenir compte du fait que la nouvelle résidence personnelle dépende de la même communauté d’agglomération que le lieu de mission ?

Là encore, une telle situation est de nature à faire apparaître et/ou augmenter l’angoisse chez le CPIP placé.

FO Justice CPIP déplore l’absence de consignes officielles de l’UMA. Régulièrement, les CPIP placés sont contactés par téléphone pour être informés des décisions prises à leur encontre. Ils sont donc contraints de solliciter un écrit de cette prise de décision. Or, les écrits réalisés sont souvent moins précis que les informations communiquées par oral. Nous demandons donc que l’écrit soit systématisé afin de faire cesser toute interprétation des consignes données.

FO Justice CPIP, prend pour exemple l’interprétation qui a pu être faite des préconisations du médecin de prévention. En effet, l’état de santé d’une CPIP placée a imposé que le médecin de prévention préconise un aménagement de son poste de travail. Or, les recommandations du médecin de prévention n’ont pas été prises en compte par l’UMA qui a fait une lecture sélective du compte-rendu du médecin de prévention. L’agent a été dans l’obligation d’effectuer un recours gracieux auprès du directeur interrégional pour être entendu.

Cela semble inconcevable d’en arriver à un tel point de procédure, alors même que les préconisations du médecin de prévention étaient limpides et que l’agent a communiqué plus que de nécessaire sur son état de santé.

FO Justice CPIP met l’accent sur l’importance du confort matériel de l’agent lors de ses déplacements.
Dans le cadre de ses missions de CPIP placé, l’agent peut être amené à se déplacer sur des longues périodes (minimum 4 mois avec des prolongations de 2 mois, sans limite dans le temps). A ce titre, il peut bénéficier de la prise en charge d’un hébergement si les aller-retour jusque son domicile personnel ne sont pas possibles.

Or, sur ce point le confort matériel est remis en question. Pour exemple, DBF indique que nous devrions déjà nous estimer heureux d’avoir une «kitchenette» dans les logements (hôtel, appart’city…), dans la mesure où son existence ne serait pas obligatoire.

De plus, en raison d’un changement de politique de la DISP de Lyon, un durcissement des conditions d’hébergement s’est opéré depuis septembre 2022. Si la nouvelle collègue concernée (devant être logée dans le cadre de sa mission) en a été avisée à son arrivée, cela n’a pas été le cas pour les nouvelles non concernées ou les « anciennes ». Ainsi, sans aucune explication, information écrite et préalable, l’agent placé, en mission hors de sa RA et hébergé par l’administration, doit ramasser ses affaires et libérer le logement quand il est en congé de plus de 4 jours consécutifs ou en TT ou à l’appréciation de DBF / DIPPR.

A l’image de Franklin la tortue, le placé doit donc dorénavant porter sa « maison » sur son dos constamment.

Toutefois, même si l’agent respecte cette règle de 4 jours d’absence décidée par DBF, la prise en charge d’une nuit lui est refusée si l’agent revient en poste un vendredi. Le paradoxe atteint ici son paroxysme.
Enfin, l’agent n’a pas la possibilité d’arriver sur le lieu d’hébergement la veille de sa mission et doit libérer les lieux le matin de son dernier jour de travail, lorsqu’il est en TT ou en congé ensuite. Le droit au repos, après une semaine de travail, n’existe pas et les risques psychosociaux sont mis en avant au détriment de la santé de l’agent.

Il convient de préciser que DBF refuse que les agents placés recherchent un logement par eux-mêmes et qui respecterait le forfait alloué en ce sens, quand il existe des hébergements conventionnés mais plus onéreux. Aucune latitude est laissée à l’agent de trouver un domicile plus confortable et à moindre coût pour l’administration.

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Notons aussi qu’en l’absence de logement conventionné sur certains territoires, l’agent doit rechercher un logement par ses propres moyens et avancer son coût. Or, cela peut considérablement impacter sa situation financière. Au mieux, l’agent doit attendre le mois d’après pour obtenir un remboursement si tant est que cela soit pris en compte rapidement par DBF.

FO Justice CPIP tient à préciser que jusque-là, toutes ces dispositions n’existaient pas.
Nous demandons le retour aux conditions d’hébergement appliquées avant septembre 2022 : le CPIP n’a pas à déménager quand il prend du TT et des congés et doit être défrayé quand il est en télétravail.

Notre organisation syndicale tient également à attirer l’attention de la DISP quant au remboursement des trajets uniquement au tarif seconde classe SNCF.
Depuis le courant de l’année 2022, DBF accepte uniquement de rembourser les frais occasionnés par le CPIP placé en mission, dans le cadre de ses déplacements avec son véhicule personnel, au regard du tarif seconde classe SNCF.

Deux solutions s’offrent à l’agent :

– prendre son véhicule personnel malgré tout et ne pas se voir entièrement rembourser les frais occasionnés.
– prendre les transports en commun pour n’avoir aucun frais à sa charge. Cela implique que l’agent soit tributaire des transports en commun. Il ne peut donc pas être aussi disponible ou aussi adaptable qu’un agent qui utilise son véhicule personnel. Des difficultés d’organisation peuvent en découler, sans oublier un rallongement du temps de trajet qui a un impact sur la fatigue de l’agent.

FO Justice CPIP s’insurge devant la « disparition » des points d’ancienneté dans le cadre de la campagne de mobilité.

L’un des avantages du poste de CPIP placé était d’avoir deux points d’ancienneté par année d’exercice au lieu d’un attribué à un agent sur un poste fixe.
Il s’agissait d’une compensation non négligeable au regard des contraintes liées au poste de CPIP placé. Toutefois, eu égard des nouveaux critères officiels de mobilité, nous ne savons pas ce que va devenir cet avantage et malgré leurs demandes en ce sens, les CPIP placés n’ont pas eu de réponse de l’UMA.

En tout état de cause, FO Justice CPIP demande une autre forme de compensation en vue de la disparition du système de mobilité par point.

Nous nous permettons donc de dresser un résumé des contraintes et des avantages du poste de CPIP placé :

Les avantages actuels

– une prime de 62 euros par mois d’exercice depuis l’année 2022. Rappelons qu’auparavant, il n’y avait pas de proratisation appliqué, le changement de politique n’a pas été annoncé en amont mais à bien eu lieu. En effet, jusqu’en décembre 2021 inclus, un agent placé durant 12, 8 ou 4 mois par année civile percevait la même somme en décembre de l’année concernée.

– le défraiement des repas quand l’agent est en mission, hors RA et résidence personnelle

– la prise en compte parcellaire du logement en mission, hors RA et résidence personnelle

Les contraintes

-malgré le défraiement, nous constatons que parfois l’agent n’est pas défrayé à hauteur des dépenses réelles effectuées (par exemple, s’il fait le choix de prendre son véhicule au lieu des transports en commun)
-un éloignement géographique du cercle famille de l’agent / de son domicile personnel et la nécessité de déménager en cas de congés et de TT

– une non considération de l’agent et de la fatigue liée aux déplacements

Pour les CPIP placés de la DISP de Lyon et de nombreux autres sur le territoire national, les avantages ne suffisent plus à compenser les contraintes liées au poste. Le durcissement des conditions d’hébergement et de défraiement rajoutent une source d’inquiétude supplémentaire à l’agent.

FO Justice CPIP met en garde la DAP : le poste de CPIP placé ne sera plus occupé que par des sortants d’école qui demanderont à leur tour leur mutation dès que possible.

Notre organisation syndicale sollicite donc une prise en compte des demandes des agents placés et qu’une réflexion par la direction de l’administration pénitentiaire soit menée dans les plus brefs délais afin de clarifier et cadrer les pratiques.

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Prison de Bonneville : La Maison d’Arrêt en souffrance

Messieurs les chefs d’établissement de la M.A de Bonneville, vous n’êtes pas sans savoir que la M.A traverse une crise sans précédent en terme RH.
Les personnels de surveillance sont sans cesse rappelés pour pallier aux absences et à force de tirer sur l’élastique, nombreux d’entre eux sont épuisés et à deux doigts du burn- out !

Il y a quelques semaines 2 agents en sont même venus aux mains pour une futilité alors qu’il n’avait pas de grief entre eux, les nerfs lâchent c’est humain !
Les demandes de détachement, disponibilité ou démission ne cessent de s’accroître !
A ce jour 2 agents de plus sont sur le point de donner leur démission !

Rien ne va plus ! Il faut redonner l’envie aux personnels de rester à Bonneville !

Les personnels administratifs ne sont également pas épargnés, en effet au Greffe depuis maintenant plusieurs semaines, l’effectif présent dans ce service n’est que de 3 agents dont une adjointe administrative qui n’est pas encore totalement formée ni autonome.
Pour rappel, le greffe gère plus de 1200 écrous annuellement avec régulièrement plus de 450 personnes détenues écrouées.
Ces agents effectuent actuellement des amplitudes horaires inacceptables et de plus sont soumis à un écrêtage des heures à 12h supplémentaires mensuelles ce qui a pour conséquence une perte individuelle de plusieurs dizaines d’heures chaque mois.
Afin que le service fonctionne, certaines ne prennent même pas de pause méridienne prenant un repas sur le pouce tout en continuant leurs tâches !

Ceci n’est pas tolérable !

Le Syndicat local F.O de Bonneville demande à la direction un Audit sur la situation RH actuelle afin d’apporter des agents supplémentaires, il faut revoir l’organigramme qui n’est plus à jour depuis la création des ELSP.

Le Syndicat Local F.O demande à ce qu’un agent supplémentaire soit affecté sur le Greffe.

Le Syndicat Local F.O tient à remercier l’ensemble des personnels de surveillance ou administratifs qui grâce à leur professionnalisme et leur investissement au quotidien assure un climat stable au sein de la M.A.

Arrêtons de croire qu’il ne peut rien arriver à la M.A de Bonneville !

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CAP du 2 février 2023 : Déclaration liminaire

Monsieur le directeur,

FO Justice souhaite d’abord remercier tous nos collègues qui ont voté pour nous et nous permettre d’être présent.

FO Justice ne peut hélas que constater l’ambiance morose des juridictions aujourd’hui et ce n’est certes pas la réforme des retraites qui peut permettre à nos collègues une lueur d’espoir. La preuve en est de nos collègues qui n’en peuvent plus. Nous apportons tout notre soutien à notre collègue du Puy en Velay pour laquelle nous vous alerté le jour même. Monsieur le Directeur le monde des greffes arrive à un point de rupture, les alertes sous des formes extrêmes se multiplient depuis quelques mois. Comment répondez-vous à ces alarmes ? Est-ce que nos collègues doivent en venir là ?

Si FO Justice se réfère à Jean D’Ormesson et à son train de la vie, beaucoup de nos collègues descendent à une station préférant partir vers d’autres horizons, nous laissant nous les collègues seuls continuer à faire le voyage, d’autres vont monter mais qu’avez-vous, vous Administration, à leur offrir aujourd’hui ?

FO Justice a pris note des propositions de l’administration de la réforme statutaire. Elle doit passer irrémédiablement par une hausse des traitements et de son indice, l’indemnitaire n’est pas à la hauteur de la valeur de chacun, FO Justice exige de vrais parcours de carrière et nous vous ferons nos propositions.

FO Justice félicite tous nos collègues qui seront titularisés aujourd’hui.

FO Justice regrette que nos collègues soient obligés de saisir la CAP de recours évaluation pour faire valoir leur droit, à défaut de pouvoir être entendus par leur supérieur.

FO Justice dénonce aujourd’hui, le peu d’écoute de certains directeurs de greffe, qui, s’ils pouvaient et savaient écouter nos collègues, éviteraient d’encombrer des instances inutilement dans nos recours évaluation.

FO Justice ne peut tolérer ce mode d’absence d’écoute d’une part de directeurs de greffe et nous vous demandonsaujourd’hui de faire droit à nos demandes de réévaluation.

Dans le même temps, FO Justice dénonce également la problématique actuelle des logiciels, APPI ne fonctionne plus depuis 3 semaines, Cassiopée bugue chaque semaine. Que va t il arriver si une erreur survient en application des peines, quelle sera la responsabilité de nos collègues car malgré toute leur vigilance, l’erreur peut arriver à défaut de logiciel ?

NOUS NE LÂCHERONS RIEN DE NOS REVENDICATIONS POUR VOUS !

VOUS AVEZ DES DROITS,

FO JUSTICE SDGF EST LA POUR LES DÉFENDRE !

LA FONCTION PUBLIQUE A UNE HISTOIRE,

REJOIGNEZ-NOUS POUR LUI DONNER UN AVENIR !

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Union Justice : ÉVOLUTION du PBIMJ – 2023 (Prêt Bonifié Immobilier du Ministère de la Justice)

Le PBIMJ est destiné à aider une catégorie sociale d’agents du ministère de la Justice à accéder à la propriété en prenant à sa charge une partie des intérêts (bonification) d’un prêt complémentaire.

Ce dispositif a été élargi le 1er novembre 2021, à l’ensemble du territoire y compris les Départements et Régions d’Outre-Mer (DROM).

Pour faire face à l’augmentation des taux d’intérêt sur les prêts immobiliers et pour faciliter l’accès à la propriété pour les agents du ministère, le Conseil National de l’Action Sociale (CNAS) a acté en séance plénière du 1er février 2023 l’évolution suivante :

  • Aucune modification des plafonds de ressources.
  • Revalorisation à 1,5% du taux de bonification, au lieu de 1%
  • Revalorisation de l’ensemble des prêts de 10 000€

Pour les agents affectés dans un DROM (Martinique, Guyane, Guadeloupe, La Réunion, Mayotte), le revenu fiscal de référence fait l’objet d’un abattement de 20% pour vérifier son éligibilité.

Cet ajustement en cours du marché actuel, qui prendra fin au début de 2024, ne met pas en cause les discussions et possibles évolutions de ce dispositif.

Pour constituer un dossier les agents ne doivent pas hésiter et prendre rendez-vous avec un conseiller CRESERFI en appelant au : 01.71.25.17.00

Téléchargez le formulaire de demande de prêt sur le site : WWW.CSF.FR/PBIMJ

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Prison d’Avignon-le-Pontet : Triste Palmarès. ATTENTION DANGER

FO Justice TIRE l’alarme sur la surpopulation carcérale du centre pénitentiaire (CP) d’Avignon-Le Pontet et les DANGERS que cela implique !!!

Selon les statistiques des établissements et des personnes écroués en France au 1er janvier 2023, la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires (DISP) de Marseille est la 3ème DISP a plus surchargée. 

Sur l’ensemble des 142 Maisons d’Arrêt (MA) et Quartier Maison d’Arrêt (QMA) de France, le CP d’Avignon-Le Pontet se trouve être classé comme le 28ème établissement le plus surpeuplé de France.

Par contre, pour les établissements ayant une MA/QMA avec une capacité d’accueil de plus de 300 détenus, le QMA de notre établissement est le 4ème établissement le plus SURPEUPLÉ de France et le 1er établissement de plus SURPEUPLÉ de la DISP de Marseille.

Avec un taux d’occupation au 1er janvier 2023 de 164% soit 646 détenus écroués sur le QMA pour une capacité de 394 places, soit 252 détenus de trop. Nous avons toutefois constaté une légère diminution de 23 détenus sur le QMA au 1er février.

FO Justice DÉNONCE la surpopulation pénale dans les deux MAH qui ENGENDRE la violence CONTRE le personnel. Nous devons poursuivre le désengorgement de notre établissement.

FO Justice DÉNONCE la surcharge de travail engendrée par la surpopulation qui ÉPUISE les agents de tous les services !!!

FO Justice DEMANDE une réduction des mouvements en MAH.

FO Justice FÉLICITE le professionnalisme et le courage quotidien de nos agents qui travaillent dans des conditions extrêmes.

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Communiqué SDGF : Réunion du 1er Février 2023

  • Réunion sur une évolution indiciaire pour les greffiers.
  • Maintien d’une grille en deux grades.
  • Suppression des greffiers fonctionnels.
  • Proposition de la grille des CPIP avant la réforme de 2019.
  • Greffiers : 13 échelons et une durée réduite pour la grille de 30 à 27 ans.
  • Greffiers principaux: 12 échelons, suppression de l’échelon spécial contingenté.
  • Mise en œuvre de la revalorisation indiciaire au 1er octobre 2023.
  • Espoir d’une entrée en négociation pour une ouverture en catégorie A après.

NOUS NE LÂCHERONS RIEN DE NOS REVENDICATIONS POUR VOUS !

VOUS AVEZ DES DROITS, FO JUSTICE SDGF EST LA POUR LES DÉFENDRE !

LA FONCTION PUBLIQUE A UNE HISTOIRE, REJOIGNEZ-NOUS POUR LUI DONNER UN AVENIR !

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