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Prison de Villefranche-sur-Saône : État de dégradation du Centre Pénitentiaire

Lors de notre visite sur l’établissement de Villefranche en compagnie du secrétaire général et de ses adjoints, nous avons été horrifiés de l’état de dégradation de cette prison.

Ce communiqué dresse un bilan sévère de l’état des conditions de travail dégradées et dégradantes pour les agents et des difficultés désastreuses dans lesquelles ils travaillent.

La surpopulation carcérale a des conséquences dramatiques sur la gestion de cette prison entre les promiscuités, les non-séparation des différentes catégories de détenus, l’augmentation des tensions, les violences envers nos collègues, l’inaction et l’inhumanité du chef de détention font que cette taule ne peut pas fonctionner correctement !

Madame la Directrice, nous attendons de votre arrivée récente que vous fassiez le nécessaire afin de remettre de l’ordre dans l’organisation de travail mais aussi dans le management de certains “chefs” car vos coursives sont un coupe-gorge pour vos agents.

Cet établissement est extrêmement dangereux pour les personnes qui y travaillent sauf pour les chefs (heureusement ils ne sont pas nombreux) qui se planquent dans leur bureau quand ça chauffe !!!

Il n’y a qu’à voir l’état de la détention pour se demander, et à juste titre, si le chef a les compétences à tenir une détention. Un grade de CSP ne fait pas tout !

Une formation en management serait la bienvenue !

Des coursives en croix sans aucun système vidéo, le bureau des agents n’est autre qu’un simple placard disposé d’une chaise complétement pourrie par le temps, FO justice se pose la question : où passe le budget des ACT (amélioration des conditions de travail) ?

Nous tenons à féliciter les agents de cet établissement pour le travail qu’ils fournissent au quotidien, malgré l’état de vétusté, la manque chronique de personnel, de gradés mais dans lesquel l’hémorragie la plus importante est celle du personnel de surveillance, les heures supplémentaires à n’en plus finir, les agressions à répétition !

Nous félicitons également l’équipe ESP qui travaille sans relâche, avec des temps de travail sidérant, des semaines à plus de 38 heures supplémentaires sans compter les astreintes, le manque de moyens ect.

Notre SG en a fait état au CTAP du 27 octobre 2022, et va faire bouger vos conditions en lien avec l’UISP FO DISP DE LYON et le nouveau bureau local FO justice !

L’UISP FO DISP DE LYON, apportera sur la table de la direction interrégionale, de nouvelles mesures concernant le planning, le temps de travail, mais aussi et surtout toutes les mesures non sécuritaires de Villefranche.

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Surveillant P.R.E.J : Couteau suisse de l’Administration

Le 10 novembre 2022, lors d’un procès à la cours d’assise de Côte d’or, les agents PREJ de Dijon, ont su démontrer toute la panoplie de compétences dont font preuve les Surveillants de l’Administration Pénitentiaire.

A l’arrivé au tribunal, une détenue avec d’importants troubles psychiatriques aperçoit à travers la vitre du véhicule ses parents. Cela a pour impact de dégrader son état. Notre collègue B, connaissant les troubles psychiatriques dont souffre la personne détenue, agit immédiatement pour tenter de la calmer. Le chef d’escorte avertit immédiatement la juridiction afin qu’il constate que la détenue n’est pas en état de témoigner.

Quelques minutes après, la détenue se met à convulser et à vomir dans le box de la salle d’audience.

La présidente du tribunal suspend le procès et nos collègues évacuent la détenue jusqu’aux geôles en la portant.

BIS REPETITA

Quelques minutes plus tard, l’état mental de la personne placé sous main de justice se dégrade encore, elle commence à se taper violement la tête contre les murs. Nos collègues l’ont immédiatement maitrisé, puis l’ont emmené au sol afin de protéger son intégrité physique et éviter la blessure d’un membre de l’équipage.

La détenue a essayé de mordre les membres des escortes afin de se libérer de leur étreinte.

Alertés par les hurlements, la présidente et le parquet se sont immédiatement rendus sur les lieux. Ils ont averti les secours afin de procéder à l’évacuation de la personne détenue vers un service psychiatrique sous l’escorte de nos collègues qui ont su remplir avec le plus grand professionnalisme, leur mission.

Les Agents PREJ ont pu montrer lors de cette intervention, nombre de compétences demandées à un surveillant pénitentiaire. Nous savons que l’autorité judiciaire de la Cour d’Assises de Dijon son extrêmement fières du professionnalisme des agents démontré lors de cette gestion d’incident. Nous savons également que le Directeur Interrégional a immédiatement pris le temps d’appeler pour prendre des nouvelles des agents et les féliciter.

SLP Siège DISP Dijon FO Justice félicite les agents PREJ pour leur grand professionnalisme.

SLP Siège DISP Dijon FO Justice demande que les agents soient distingués et récompensés officiellement.

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Prison de Lyon-Corbas : Il FO que je vote !

Les élections professionnelles approchent à grand pas, il en va de notre avenir de faire les bons choix.

De nouveaux codes ont été envoyés sur votre ENSAP, suite à un bug informatique des codes étaient visibles sur harmonie. Nous tenons à vous rappeler qu’il s’agit d’un vote anonyme aucun syndic de pourra savoir le résultat de votre vote PAS DE PRESSION.

Fo justice le seul syndicat à proposer un vrai projet pour faire évoluer le salaire des agents pénitentiaires pour maintenant et surtout pour l’avenir. Une bonne retraite n’est pas donnée à tout le monde. Le projet est sur la table de la DAP, ministère, Matignon et l’Elysée et doit prendre effet dans un avenir proche. Une allocation de maîtrise de 300 euros par mois pour récompenser les agents sur le terrain.

Si vous avez des interrogations sur le passage à la catégorie B vous pouvez nous solliciter afin d’échanger mais surtout, ne laissez pas la place à la désinformation !

Nous avons besoin de vous pour faire avancer les projets tant au niveau national que local

Le bureau local Fo justice toujours dans la transparence de l’information.

Le bureau local Fo justice disponible et à l’écoute de nos collègues.

Le bureau local Fo justice attends votre soutien du 1 au 8 décembre.

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Prison de Roanne : Fous ta cagoule

Comme vous devez tous le savoir, la semaine dernière, une bagarre a éclaté en cours de promenade du quartier d’isolement entre 4 agents et un détenu connu et reconnu par l’administration pour sa dangerosité et ses nombreux démêlés avec l’autorité, au-delà de la métropole …….

Le capitaine du quartier d’isolement a eu l’outrecuidance de lui demander à plusieurs reprises de retirer son t-shirt enroulé en forme de cagoule sur sa tête.

Bien évidemment, l’individu n’a pas voulu s’exécuter. De ce fait, les agents présents lui ont demandé de sortir de la cour de promenade. Injonction à laquelle notre cher client a répondu par la négative et a agressé violemment les collègues présents.

Résultat, 2 agents aux urgences avec des arrêts de travail

Nous pensions avoir le soutien de la DI suite à cette nouvelle agression, mais que nenni ! Mis à part faire des reproches aux agents présents, mettre une demande d’explication à un agent venu déposer des papiers sans être équipé de son gilet par lame, il n’y eut rien d’autre …..

À QUAND LA MISE EN PLACE DU PISTOLET A IMPULSION ÉLECTRIQUE AFIN DE SE METTRE A L’ABRI DE TELLES AGRESSIONS ?

Il serait grand temps que ces personnes qui sont à l’abri de toutes agressions quelconques dans leurs bureaux, viennent écouter ce que l’ensemble du personnel sur le terrain subit quotidiennement . Nous avons vraiment l’impression de ne JAMAIS être entendus et que les informations que nous pouvons faire remonter sont classées sans être lues.

FO Justice Roanne demande un minimum de reconnaissance auprès de nos instances pour les collègues blessés.

FO Justice Roanne réclame une peine exemplaire afin que nous gardions l’autorité sur des détenus de plus en plus violents.

FO Justice Roanne exige le départ de ce détenu après l’exécution de sa peine disciplinaire.

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Pour sauver son crédit : Il faut cacher sa perte*

► Il semble que le nouveau secrétaire général de l’ufap-unsa justice en ait fait sa devise !

Alors que les listes pour les élections tombent, les masques aussi, et la réalité s’impose à tous !

Le véritable patron de l’unsa demeure Jean-François FORGET, quoi qu’en dise ou veuille tenter de faire croire M. CHAMBAUD.

Le changement dans la continuité, ou la continuité dans le changement… les protagonistes des trahisons du passé sont toujours aux commandes, drapés de leur suffisance, de leur incompétence et de leur mépris.

Mais aujourd’hui, l’unsa va encore plus loin en faisant liste commune avec l’Union Syndicale des Magistrats (USM).

Un syndicat corporatiste qui ne défend et ne représente “QUE” les Magistrats…

Un syndicat qui répète régulièrement que l’on consacre trop d’argent à la pénitentiaire, à leur détriment…

Chacun appréciera cette alliance d’opportunisme, et son inévitable impact sur la représentativité à l’issue des élections professionnelles.

Nous vous invitons, chères et chers collègues, à prendre connaissance de la liste du CSA Ministériel de l’UNSA/ USM. Cette instance est la plus importante, car c’est bien au CSA Ministériel que se discutent et se négocient les réformes statutaires.

Vous constaterez, à la lecture de cette liste, que les personnels de l’administration pénitentiaire, qui sont pourtant les plus nombreux du Ministère, ont très peu de positions éligibles, ce qui ne leur accordera que très peu de représentativité.

ON SAIT DESORMAIS QUI EST LE SYNDICAT DES PATRONS…

Quand M. CHAMBAUD et ses sbires n’ont d’autre revendication et programme que « le pouvoir d’achat », autant dire que ce ne sont pas eux qui auront la main !

Mais ce sera bien M. FORGET, le même qu’en 2018, le même qui REFUSAIT de réclamer de l’argent en faveur des personnels de surveillance, doublé d’un syndicat de Magistrats corporatiste !

(*) Jean de la Fontaine – La chauve-souris, le buisson, et le canard

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Compte-rendu de visite des SPIP de Courcouronnes, Fleury-Mérogis, Meaux MO et Fresnes

Le présent compte-rendu a été rédigé au vu des constatations faites et des propos recueillis par FO Justice CPIP auprès des collègues rencontrés lors de notre venue au sein des différents services de la DISP de PARIS.

SPIP MO DE COURCOURONNES ET MF FLEURY-MEROGIS

Les collègues du SPIP MO Courcouronnes nous on fait part d’une ambiance de travail positive. L’arrivée du DFSPIP 91 aurait permis d’assainir les problématiques. Les agents ont indiqué se sentir soutenus et épaulés par leurs directions de proximité.

Concernant le SPIP de Fleury-Mérogis, le discours des CPIP n’est malheureusement pas le même, de nombreuses problématiques ne permettent pas, à ce jour de travailler dans un contexte serein et sont génératrice de démotivation. Si à ce jour, les agents ont en charge le suivi d’environ 70 dossiers ,cela n’a été possible que grâce à l’accroissement de l’effectif. FO justice CPIP reste vigilant afin que cette plus value ne soit pas utilisée dans le but de constituer la nouvelle équipe du CD en cours de création et que la DAP ouvrira de nouveaux postes en vue de la création de cette structure.

Tout d’abord ,les plannings notamment sur le bâtiment D1/D2 doivent être créer en respect d’une équité de la charge de travail de chaque agent. Les astreintes des lundis et vendredis doivent également être revues selon les revendications des CPIP car le système actuel est générateur de nombreux dysfonctionnements.

De plus, le délai de transmission des rapports en vu des débats contradictoires ne peuvent pas faire l’objet d’un envoi prématuré. Faut-il rappeler que le rapport des CPIP doit éclairer au mieux l’autorité judiciaire . Aussi, la demande de présenter 12 jours en avance le rapport final n’a aucune plus value professionnelle et laisse la possibilité d’omettre certaines informations cruciales dommageables pour les usagers du service public. Les CPIP militent pour un délai raisonnable fixé à 7 jours avant DC.

Enfin les agents du SPIP de Fleury-Mérogis demandent à la direction du SPIP une réelle consultation des équipes. En effet, qui est le mieux placé pour exprimer des préconisations sur les sujets délicats tels : le renforcement en effectif du bâtiment D3, la mise en place des groupes de travail, le projet du CD, que les agents œuvrant au sein du service. Un travail en collaboration est une valeur essentielle dans un service comme le SPIP.

Aussi, FO Justice CPIP prône la mise en place cette valeur fondatrice afin que chaque corps de métier se sente valorisé et puisse instaurer une dynamique positive de travail.

FO Justice CPIP déplore que la situation du SPIP de Fleury-Mérogis n’évolue pas positivement. Aussi, nous appelons à une prise de conscience de la part de la direction afin que la plus grosse maison d’arrêt d’Europe soit dotée un SPIP au sein duquel les agents soient fiers et heureux d’exercer et non juste dans l’attente d’une mobilité pour échapper à une situation professionnelle insatisfaisante et anxiogène.

SPIP MO MEAUX

FO Justice CPIP a constaté que la charge de travail des agents du SPIP de MEAUX MO est comme dans la majorité des SPIP au dessus de celle préconisée par les règles européennes de prévention. 80 à 110 mesures par agent, en fonction des secteurs d’affectation, ne permet pas l’exercice de notre métier comme le préconise le RPO1. Bien que les agents du SPIP fassent preuve d’un grand professionnalisme ,la prise en charge des usagers du service public doit faire l’objet d’un renforcement en moyen RH afin d’être à la hauteur des exigences institutionnelles.

La problématique d’effectif amène FO justice CPIP à s’interroger sur les possibilités matérielles d’accueillir les futurs collègues, dans l’optique du respect des préconisations des organigrammes de référence en SPIP. Il pourrait être envisager par le SPIP 77 de s’étendre sur le 5ème étage du bâtiment, ce qui selon notre organisation syndicale sera bientôt nécessaire du fait de l’augmentation des effectifs dans un futur proche.

A cette surcharge de travail, d’autres problématiques s’ajoutent :

Tout d’abord l’équipe du SPIP MO a été confrontée cet été à des tensions générées par une mauvaise communication entre la direction et les agents du SPIP, notamment concernant l’attribution des champs transversaux et des références SAS et PE. FO Justice CPIP a pu échanger avec la direction afin d’expliquer les points de crispation et tenter de trouver des solutions. Nous resterons donc vigilant afin que les problématiques ciblées ne se reproduisent plus à l’avenir auxquels cas ,nous en informerons immédiatement les instances compétentes.

De plus, le pôle administratif est en souffrance avec 3 postes vacants et un agent absent. L’arrivée de 2 contractuelles pour les mois de novembre à février ne permettra pas de combler la vacance de ces postes pourtant cruciaux pour le bon fonctionnement de toute l’antenne. FO Justice CPIP alerte la DISP sur l’importance de renouveler les contrats si les postes libres n’étaient pas pourvus à l’issue de la campagne de mobilité des PA.

Les agents nous ont également fait part de la mise en place d’une journée de cohésion. Si FO Justice CPIP porte dans ses revendications l’instauration de journées de cohésion, le format proposé par le SPIP de MEAUX questionne notre organisation syndicale. L’aspect obligatoire d’une journée dans le but de créer le lien entre les agents nous semble inapproprié. Aussi nous demandons à la direction de revoir l’obligation formelle de s’y rendre.

Enfin, nous avons sollicité la direction afin qu’un ordre de mission soit crée concernant la semaine d’accueil pour laquelle étaient présents tous les collègues nouvellement affectés au SPIP 77 et qui ne se déroulait pas sur leurs services pour des raisons pratiques. En effet, les collègues doivent pouvoir demander le remboursement de leurs frais de repas et déplacement mais pour cela il leur faut la création d’un ordre de mission indiquant le lieu ou se déroulait cet accueil.

SPIP 94 MF FRESNES

Les collègues du SPIP de FRESNES nous ont fait part d’une ambiance de travail au sein du service globalement agréable et propice à l’épanouissement professionnel.

Ils ont cependant déploré le rythme intense qui laisse peu place à des démarches annexes ou la construction de projets. Cette problématique d’organisation du temps de travail est également mis à mal par le non respect des délais de transmission des rôles via des retraits ou ajouts intempestifs au delà de la règle établie par le service du greffe.

La problématique majeur rencontrée par les agents du SPIP est l’état des box d’entretien en détention. Tout d’abord FO Justice CPIP tient à rappeler que le SPIP fait partie intégrante de l’administration pénitentiaire et à ce titre se doit d’avoir des box d’entretien dédiés à son activité.

Il arrive bien trop souvent que ces derniers soient occupés par d’autres intervenants (partenaires, avocats..) ou servent de fumoir, cela est inadmissible !

De plus, les bureaux d’entretiens ne répondent ni aux normes d’hygiène et de sécurité en vigueur, ni à un espace de travail digne de ce nom. FO Justice CPIP alerte sur l’importance de rendre l’accès au applications métiers via les ultraportables possible dans un espace salubre et professionnel. Aucun personnel de l’administration ne travaille sans le matériel adéquat, pourquoi le SPIP devrait le faire à l’encontre de toute norme de sécurité sans les moyens d’exercer sa fonction ?

La banalisation des conditions de travail déplorables des CPIP n’a que trop duré. L’absence d’espace dans les box, de chaises en nombre suffisant, de bureaux dignes de ce nom n’est plus entendable. A l’heure où le RPO nous somme de répondre aux exigences institutionnelles concernant le suivi des usagers du service public, le focus doit être fait sur la mise en conformité des lieux d’exercice des CPIP à la fois pour le respect des PPSMJ et du personnel.

CHORUS DT

FO Justice CPIP alerte les directions des SPIP de région parisienne sur l’importance de proposer des sessions de formation à CHORUS DT aux agents. Sur tous les services de la DISP de Paris, les collègues nous font part de problèmes d’utilisation du logiciel et du découragement dans un contexte de surcharge de travail à déclarer leurs remboursements de frais.

Il est temps que nos collègues exerçant en SPIP quelque soit leur corps de métier soient formés à l’utilisation de cette application métier.

REPRISE D’ANCIENNETE

Les collègues sortant d’école croisés lors des visites des SPIP 91, 77 et 94 nous ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent concernant l’absence de traitement par la DAP de leur reprise d’ancienneté.

En effet, la direction de l’administration pénitentiaire a indiqué via les services RH que le traitement de ces situations « ne se fera pas dans l’immédiat ».

Si FO Justice CPIP, a bien conscience que le déficit d’effectif ne touche pas seulement les collègues CPIP sur le terrain, notre organisation syndicale alerte face à une situation qui impacte les agents financièrement et qui les met pour certains dans des situations critiques.

Aussi nous appelons la DAP à régler dès que possible cette problématique pour le bien être des agents.

CONGES DES SORTANTS D’ECOLE

FO Justice CPIP tient également à faire part de la problématique des congés des sortants d’école.

En effet, nombreux sont les agents affectés en septembre prenant leurs postes avec des congés à poser dans un temps restreint (avec deux périodes de vacances scolaires ou la moitié l’effectif d’un service ne peut pas prendre de congés). La règle étant que les agents doivent attendre 1 an après leur titularisation pour demander l’ouverture d’un CET (hormis les internes ayant déjà ouvert un CET). La plupart des collègues se voient donc contraints de poser tous leurs congés malgré, la surcharge de travail et une arrivée récente en poste ce qui désorganise les services.

Aussi notre organisation syndicale en a appelé par une lettre ouverte le directeur de l’administration pénitentiaire à déroger cette année à cette pratique.

FO Justice CPIP reste disponible via sa représentante sur la DISP de PARIS Mme RAFFIN Nathalie pour tout échange concernant les points soulevés dans ce compte-rendu.

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