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Prison de Bordeaux-Gradignan : Silence, on coule ! Il faut des actions

Au moins 130 Matelas au sol
2 très graves agressions envers nos collègues ce lundi matin
Plus de 500g de stup livrés par drones interceptés ces dernières nuits Un personnel se fait menacer sur le parking
Plus d’une quarantaine d’arrêts

Voici le Bilan accablant de notre CP, juste sur les 5 derniers jours et ce, seulement 3 mois après l’ouverture du NCP.

Bon nombre d’entre vous ont largement dépassé les 108 heures sup trimestrielles. Chaque jour la situation se dégrade un peu plus, vous tenez les coursives et les différents services à bout de bras tous grades confondus.

Jusqu’à quand ???

Le Bureau local FO enjoint notre direction locale, notre direction régionale ainsi que notre DAP à se faire entendre, pour que vos personnels puissent exercer leur métier dans les meilleures conditions, que des transferts de détenus soient effectués vers des établissements en capacité de les accueillir mais aussi d’obtenir plus de personnels lors des prochaines CAP, les besoins en RH du CPBG étant largement sous-estimés.

S’il le faut nous bloquerons les portes de l’établissement aux nouveaux arrivants, la prison est au bord de l’implosion.

Nous ne pouvons accueillir indéfiniment de nouveaux détenus, au péril de nos vies.

Des mesures fortes et concrètes doivent être prises au niveau national, Bordeaux n’est malheureusement pas la seule structure à avoir atteint ses limites.

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Prison de Perpignan : La surpopulation carcérale est toujours extrêmement présente sur l’établissement

Ce matin la Maison d’Arrêt des hommes comptabilisait 93 matelas au sol.

Le 09 septembre 2024 les travaux de douches en cellules doivent commencer. Quatre cellules doivent être vidées.

Pour FO JUSTICE CP PERPIGNAN il est inconcevable que les 12 détenus actuellement hébergés dans ces 4 cellules soient dispatchés sur le reste de la détention.

FO JUSTICE CP PERPIGNAN demande un désencombrement des détentions afin que les travaux puissent être effectués correctement. Il est important de diminuer les taux d’occupation des secteurs d’hébergements pour que les personnels retrouvent des conditions de travail plus sécuritaires.

Le centre pénitentiaire de Perpignan attend depuis des années l’installation des douches en cellules, maintenant que c’est acté et budgétisé il ne faudrait pas que par la faute d’une surpopulation pénale on ne puisse pas les avoir.

Les douches en cellules sont cruciales pour un établissement comme le CP de Perpignan. C’est une structure ayant une capacité d’accueil importante. C’est un domaine implanté dans une région caniculaire. C’est une nécessité pour la dignité humaine. C’est une avancée non négligeable en matière de qualité de travail. Ce sont d’autant de mouvements en moins à devoir gérer au quotidien par les agents.

En ces temps difficiles où nous faisons face à un sous-effectif de personnel de surveillance jamais vu dans l’administration pénitentiaire, les personnels attendent avec impatience la pause des douches en cellules et c’est pour cette raison que FO JUSTICE CP PERPIGNAN vous demande de faire baisser le nombre de détenus sur notre structure.

Au centre de détention le nombre de détenus affectés va au-delà de sa capacité d’hébergement avec 335 détenus pour 333 places.

À la Maison d’Arrêt des femmes, le même scénario se répète avec 15 matelas au sol.

Le quartier Mineur est saturé avec 10 détenus affectés. Au-delà c’est ingérable.

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Prison de Nancy-Maxéville : Refus de réintégrer

Ce jour 27 août 2024 en fin de matinée, lors de la réintégration promenade à la MAH3, une personne détenue a refusé de réintégrer sa cellule ne comprenant pas pourquoi il était en promenade alternée.

Malgré les explications du surveillant, à l’entrée de sa cellule la personne détenue s’est énervée et a saisi un rasoir, l’a cassé et s’est automutilé au torse et était très menaçant envers le surveillant et son collègue.

Il a été fait appel aux ELSP qui sont aussitôt intervenus et ont placé la personne détenue au quartier disciplinaire ce qui a mis fin à l’incident.

Force ouvrière Justice félicite les ELSP et leurs encadrants pour leur professionnalisme, leur discipline harmonieuse qui a pu rapidement mettre fin à l’incident sans surenchère.

Force Ouvrière Justice tient à féliciter les Surveillants et les GRADÉES de la MAH3 pour leur réactivité et leur sang-froid.

Malgré le souci de sous-effectif au sein de la MA NANCY, Force Ouvrière Justice est satisfait d’avoir dans ses murs une équipe ELSP réactive, disponible et professionnelle, qui a à plusieurs reprises démontré leur savoir-faire.

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Prison de Montmédy : Surveillants pénitentiaires, stop aux agressions !!

Ce lundi matin à 7h30, une agression d’une violence inouïe a eu lieu au sein de notre établissement. Alors que notre collègue J. effectuait son travail quotidien, il a été brutalement pris à partie par un détenu.

Lors du départ vers l’atelier de formation, notre collègue J. a simplement demandé au détenu S. où il se rendait. Ce dernier, au lieu de répondre de manière appropriée, a proféré des insultes ignobles, le traitant de « fils de pute ». Face à cette provocation, notre collègue a calmement réitéré sa question, essuyant de nouveau des propos insultants et dégradants.

En tentant de ramener le détenu à l’ordre en lui demandant de retirer sa casquette, notre collègue a alors été violemment frappé au visage. L’agression ne s’est pas arrêtée là. Le détenu a continué de s’acharner sur lui, l’entraînant au sol et le rouant de coups, jusqu’à ce que l’intervention des autres détenus mette un terme à cette agression odieuse.

Soutien total à notre collègue :

Nous exprimons notre solidarité pleine et entière envers notre collègue J. qui a fait preuve d’un grand professionnalisme face à une situation d’extrême violence.

Cet événement montre, une fois de plus, l’urgence de renforcer la sécurité pour le personnel pénitentiaire. Nous demandons un renforcement des effectifs et une formation continue en matière de gestion des conflits et de maîtrise des détenus.

Le détenu S. doit être sanctionné de manière exemplaire. De telles agressions ne doivent en aucun cas rester impunies. Nous exigeons des mesures disciplinaires sévères et immédiates.

Reconnaissance du travail des surveillants :

Les surveillants pénitentiaires sont trop souvent exposés à des violences verbales et physiques dans l’exercice de leurs fonctions. Il est impératif que leur travail soit enfin reconnu à sa juste valeur, avec les moyens adéquats pour garantir leur sécurité.

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Prison de Grenoble : Tentative d’évasion par un acrobate

Cette nuit, le CP Grenoble a été le lieu d’un acte particulièrement surprenant. Inédit mais prévisible sur notre structure.

Inédit :

Un détenu du Quartier Disciplinaire, a réussi à dégrader le caillebotis sécurisant la petite fenêtre de sa cellule disciplinaire, pour ensuite descendre du 3e étage à l’aide d’une corde artisanale faite à l’aide de sa couverture vers les toits situés deux étages plus bas. Celui-ci a ensuite pu circuler sur les toits, bloqué par les concertina, jusqu’à son interpellation par les ERIS venus en renfort pour mettre fin à cet incident.

Prévisible :

Surpopulation, manque de personnel, voilà un cocktail favorable à ce genre d’incident, cocktail dénoncé par FO depuis de nombreuses années. A l’heure actuelle, nous n’avons pas d’agent dédié au Quartier Disciplinaire, pourtant un secteur particulièrement sensible,

L’intérim est assuré tant bien que mal par l’agent d’étage, qui a déjà fort à faire avec ses tâches quotidiennes.

FO JUSTICE dénonce cet état de fait, et demande une fois de plus la pérennisation d’un poste fixe QD.

Le syndicat local FO JUSTICE, dénonce une fois encore le manque d’effectif sur la structure, effectif qui permettrai à l’établissement de fonctionner en adéquation avec ses missions de service public.

Le syndicat local FO JUSTICE, félicite l’ensemble de l’équipe de nuit pour leur réactivité, et salue l’intervention des ERIS pour mettre fin de concorde à cet incident.

Le syndicat local FO JUSTICE salue également le déploiement de force des Gendarmeries du secteur pour sécuriser les abords de l’établissement.

Le syndicat local FO JUSTICE, exige une révision de l’organigramme vieillissant par les services de la DAP pour prendre en compte l’évolution des missions des personnel et pouvoir abonder dans l’effectif en conséquence.

Pour le syndicat local FO JUSTICE, la vétusté avérée de l’établissement, la surpopulation, et le manque d’effectif, est une preuve s’il en faut que les moyens mis en œuvre par l’état ne soient aujourd’hui pas à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un service public.

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Prison de Toulon-la-Farlède : Quel est la politique du patron ???

Depuis le changement de planning tant désiré par notre chère Direction et malgré un vote des agents qui n’a pas pu être vérifié par les OS locaux, des dysfonctionnements perdurent. En effet, une mixité des équipes est de mise pour les services de nuit. Les agents travaillent de moins en moins en équipe et ça se répercute sur l’ambiance. Lorsqu’on demande au service Origine les raisons qui les poussent à mélanger les équipes lors des nuits, ce service sensé travailler en autonomie a comme seule et unique réponse : » c’est le Directeur qui désire que les équipes soient mélangées, qu’il fallait garder des tours de nuit pour les agents qui en ont besoin pour arranger leur vie privée ». Si on veut mélanger les équipes, pourquoi élaborer des équipes ??? Diviser pour mieux régner ??? Même Einstein ne pourrait résoudre cette équation.

Nous avons reçu une quantité importante d’agents pour faire face à l’ouverture de la SAS. Ils sont sensés renforcé les équipes de détention, mais, comment se fait-il que certains postes ne soient pas couverts (PCI 2, PEP 2, DISPO) et que des agents se voient attribuer des RH supplémentaires, et qu’on rappelle des agents qui sont censés être en RH selon leur planning original. Encore une équation qu’Einstein ne pourrait pas résoudre.

On va nous expliquer que les agents prévus pour la SAS étaient retirés de la détention pour des formations à la SAS. On est d’accord sur ce point, mais, comment expliquer que les agents de la SAS disent que certaines formations ne servent à rien, et qu’ils passent certaines journées à ne rien faire.

Lors de la mise en place du nouveau service que nos chers camarades au stylo jaune nous ont gentiment concocté, il avait été dit par le Directeur qu’un premier bilan serait fait au mois d’avril. Le mois d’avril est passé… et pas de nouvelles… Pourtant tout ne semble pas aller dans le bon sens avec des rappels imposés et le non-respect de la charte des temps, notamment l’article 9 : « Le nombre de longues journées consécutives (11 heures à 13 heures) est au maximum de trois. Dans le cas d’une période de travail de trois journées consécutives, il faut planifier à la suite au moins deux journées de repos consécutives «. Le 19 janvier 2024, le Directeur écrivait aux agents par mail les phrases suivantes : « Chaque agent est invité à envoyer par mail au service origine ses jours de préférence de rappel pour le mois en cours et à venir. Ce souhait sera ainsi pris en compte en priorité «.

Monsieur le Directeur, quand vous aurez terminé de jouer au statisticien, veuillez prendre le temps d’expliquer à vos agents de terrain, votre comportement inapproprié et irrespectueux envers les personnels qui font tourner de manière efficace cet établissement.

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Prison de Montmédy : L’insécurité s’aggrave

Ce lundi, vers 17h, un blocage dans les cours A et B de l’établissement. Plusieurs détenus ont orchestré un blocage, s’équipent de barres de fer arrachées au mobilier de leurs cellules, ainsi que de manches à balais brisés et taillés en armes blanches. Ces détenus, dans un acte de défiance totale envers l’autorité, ont commencé à détruire les clôtures des cours pour récupérer encore plus de matériel, transformé en armes artisanales extrêmement dangereuses.

Les détenus ont endommagé les clôtures et barrières des cours, brisant ainsi les protections de sécurité. Ceux du B ont réussi à forcer les clôtures pour rejoindre la cour A, créant un regroupement de détenus armés et déterminés.

Plusieurs détenus ont escaladé les clôtures et sont montés sur les toits des préaux. Là-haut, ils ont accumulé des projectiles, prêts à les utiliser contre les agents ou les ERIS en cas d’intervention.

Grâce à l’intervention rapide et efficace des ERIS la situation et vite rentré dans l’ordre, mais les risques demeurent élevés aux sein de l’établissement.

FO Justice Montmédy tient à exprimer sa plus grande admiration pour nos collègues qui, en dépit des conditions de travail de plus en plus difficiles, ont une nouvelle fois démontré un professionnalisme à toute épreuve. Leur capacité à gérer une situation aussi critique, avec sang-froid et détermination, force le respect.

Nous adressons également nos sincères remerciements aux équipes ERIS, dont l’intervention rapide et déterminante a permis d’éviter un drame encore plus grave.

Les messages adressés aux détenus doivent être sans ambiguïté : la loi doit s’imposer avec une fermeté absolue ! Il est impératif que l’administration prenne des mesures fortes et immédiates pour rétablir l’ordre et la sécurité au sein du CD de Montmédy

Ce nouvel incident met en lumière une problématique que FO Justice Montmédy ne cesse de dénoncer : le manque dramatique d’effectif au sein de notre établissement. Comment peut-on espérer assurer la sécurité des personnels quand les agents sont constamment en sous-effectif, contraints de gérer des situations de plus en plus dangereuses sans le soutien nécessaire ?

Ce manque de personnel a des conséquences directes sur la capacité à réagir face aux situations de crise. Il exacerbe les tensions au sein de la prison, créant un environnement de travail insoutenable pour les agents, qui se trouvent en première ligne, sans les moyens adéquats pour faire face aux défis quotidiens.

Il serait temps de nous écouter !!!

Cela fait maintenant plus d’un an que FO Justice Montmédy alerte sans relâche sur la dégradation de la situation dans notre établissement. Nos avertissements étaient clairs : un drame était prévisible à tout moment. Aujourd’hui, ces prévisions se confirment, et il est plus que temps que l’administration réagisse avec la fermeté nécessaire pour éviter une catastrophe.

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