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Prison d’Agen : Triste et honteux !!

Ce lundi 23 octobre 2023, à son retour de congés annuels, un surveillant pénitentiaire de la maison d‘arrêt d’Agen a eu la malheureuse surprise de trouver dans son casier, au niveau du vestiaire des personnels, une photo à caractère raciste.

En effet, une photo représentant un homme déguisé en banane, n’a pour but que de stigmatiser notre collègue.

Malheureusement un pas de plus a été franchi dans l’idiotie, la méchanceté et l’ignorance du délinquant qui a osé glisser cette photo dans le casier du collègue, car oui ceci est un délit puni par la loi.

En tout cas :

FO JUSTICE AGEN apporte tout son soutien à notre collègue lâchement pris pour cible .

FO JUSTICE AGEN condamne cet acte stupide et intolérable avec la plus grande fermeté.

FO JUSTICE AGEN demande à la direction de faire toute la lumière sur cette sombre histoire afin de sanctionner sévèrement le ou les auteurs.

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Prison de Villenauxe-la-Grande : L’indi-gestion de la détention …

Chacun de nous en parle, en a parlé ou bien en parlera, la gestion de détention est une question centrale pour tous les personnels de notre établissement. Une évidence puisqu’elle est intrinsèquement liée aux conditions de travail. Nous sommes dans l’indigestion, il faut dire que tout ce qui a été décidé depuis plusieurs années n’a été qu’une succession de couches, tel un mille-feuille de mauvaise qualité.

Alors, la première des questions s’adresse à vous M. le directeur : combien avez-vous de surveillants sous votre commandement ?

Une question qui peut paraître saugrenue au premier abord, mais c’est la réponse que l’on nous apportera ou non qui nous l’indiquera, ou bien l’absence de réponse, ce qui est devenu pour nous une habitude.

Nous avons l’organigramme de référence qui, à notre connaissance, n’a fait l’objet d’aucun avenant pour le modifier. Et si cela est le cas, nous souhaiterions en disposer…

Dans le cadre du dialogue social souhaité par notre administration, nous voudrions de la transparence, pour être force de proposition. Pour que cela puisse se faire, nous souhaitons disposer des procès-verbaux de CTS relatifs à : (n’ayant eu qu’un seul CSA depuis le début de l’année au lieu des quatre indiqués dans le règlement intérieur type fourni par l’administration).

La suppression du surveillant cantine, cela éviterait que les jours de distribution soient un « bordel » sans nom !

Le vestiaire, où il devrait y avoir 2 postes vestiaire, 2 agents à temps plein ne semble pas dénué de sens au vu du travail que ce poste nécessite.

La modification des postes PCI2 et Quartier2, passés en coupure, où les horaires amènent à découvrir les postes au moment le plus sensible, aberrant !

La suppression des 3 agents disponibles et mouvements, qui crée une injonction paradoxale des ordres : l’agent doit occuper les coursives de son étage, mais également les mouvements accompagnés au niveau de la « rue ». (sans note de service)

Ou encore

L’équipe parloirs qui était initialement de 5 a tout simplement été décimée. Tout cela indique que le mille-feuille est vraiment de mauvaise qualité, sans aucune concertation ni aucun vote, comme les plaquettes de nuit ou la suppression du lit à la porte d’entrée, et cette dernière plaquette de nuit…

Et l’indigestion est exacerbée par l’accumulation des mouvements qui ne sont pas structurés, à laquelle s’ajoutent la découvre et la suppression de postes de manière récurrente. Les notes qui sont aussi nombreuses que complexes, comme celle de l’USCA, urgence ou pas urgence, l’agent doit savoir … compliquée quand même l’histoire ! Et il y aurait tant à dire.

Mais avant tout, il faut déjà nous fournir les comptes-rendus de C.T.S. Si cela est compliqué, nous demanderons les comptes-rendus des C.T.I pour voir ce qui a été acté à l’unilatérale et ce qui a été fait dans le respect du dialogue social.

Nous comprenons la démotivation des agents, mais nous ne pouvons en aucun cas l’accepter. Pour que cela change, le bureau local FO Justice compte sur vous, M. le directeur, pour enfin avancer de manière efficace.

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Prison de Villepinte : Deux agressions au QD

Ce vendredi 27 octobre 2023, deux agents qui se trouvaient au poste au quartier disciplinaire ont été victimes d’une ignoble agression de la part de l’un de nos pensionnaires défavorablement connu de nos services pour des faits de violences sur un gradé.

Les faits se sont déroulés au moment de la mise en place des promenades.

Tout a commencé par un simple rappel à l’ordre de l’agent au détenu pour qu’il puisse se dépêcher après plus de 15 minutes à la douche. Notre collègue ne pensait pas que la réponse cinglante du voyou laissait présager des représailles.

« Espèce de gros porc, va niquer ta mère, je vais t’enculer, sale fils de pute, tu es qu’une merde ».

Après avoir grassement écorché la langue de Molière que le naturel revient au galop pour ce récidiviste averti.

En effet, pendant la mise en place des promenades au quartier disciplinaire, dès l’ouverture de sa cellule il poussa le gradé pour se ruer sur notre collègue dont visiblement il avait déjà prémédité son geste en guise de représailles.

Ainsi, l’agent a été victime d’une violence inouïe et déterminée par son agresseur. Il a reçu de nombreux coups de pieds et de poings.

Le gradé a eu le réflexe de déclencher l’alarme avant de s’interposer. Dans la maitrise qui fut particulièrement difficile. Le forcené lui assena plusieurs coups de poings au visages.

C’est armé de beaucoup de courage, de professionnalisme et de sang-froid que nos deux collègues parviendront à maitriser ce récidiviste dans son déferlement de violence.

Le bureau local Force Ouvrière Justice apporte tout son soutien aux collègues qui ont subi cette agression.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande une gestion équipée et menottée par les collègues ELSP

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande la plus grande sévérité soit faite de notre direction et de la justice au détenu et son transfert dans un autre établissement pénitentiaire par mesure d’ordre et de sécurité.

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Levée de grève à l’UEAT d’Évry

Monsieur le Directeur interrégional d’Île-de-France et Outre-mer,

FO Justice PJJ tient avant toute chose à saluer l’engagement des professionnels de l’UEAT d’Évry résolument engagés à mener à bien leurs missions en dépit de la dégradation manifeste et accélérée de leurs conditions de travail.

FO Justice PJJ a soutenu l’équipe pour le maintien des locaux de l’UEAT au sein du tribunal et au maintien d’un nombre de bureaux équivalent, indispensable à l’exercice des missions COPJ et déferrement.

FO Justice PJJ a exigé sans délai :

  • La mise à disposition de tous les locaux nécessaires au sein du tribunal.

  • La récupération de la salle de réunion « dame du lac ».

  • L’application de la note DIR-MEAT sur la question des Tickets restaurant.

  • L’élaboration du PPU en particulier sur la question des déferrements et des modalités d’articulation avec le parquet.

FO Justice PJJ au côté des personnels de l’UEAT d’Évry a obtenu :

  • La récupération de la salle de réunion « dame du lac » 3 jours par semaine.

  • L’élaboration du PPU avec un calendrier fixé sur les prochaines semaines et notamment la présence sur certaines réunions du procureur pour la présentation de la politique pénale, de la vice-présidente et de la vice-procureure en charge des mineurs, des avocats, des personnels de greffe et du directeur territorial de l’Essonne.

  • L’application de la note DIR MEAT et notamment l’utilisation des Tickets restaurant

À cet effet, nous resterons vigilants à ce que les engagements pris par la direction territoriale de l’Essonne se pérennisent au-delà du 31 décembre 2023 afin de poursuivre l’amélioration des conditions de travail des personnels de l’UEAT d’Évry.

Pour ces différentes raisons, FO Justice PJJ lève la grève illimitée qui a démarré le 25 octobre 2023.

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CEF de Châtillon-sur-Seine : Un échec annoncé

Cher(e)s collègues,

FO Justice PJJ tient avant toute chose à alerter l’administration au sujet des modalités de réouverture du CEF de Châtillon-sur-Seine.

FO Justice PJJ constate que l’administration ne tire pas les enseignements des dysfonctionnements antérieurs. Si le projet vise à mettre en difficulté le dispositif CEF, on ne s’y prendrait pas mieux.

FO Justice PJJ rappelle que l’équipe éducative est en attente de réponse sur de nombreux points tels que les emplois du temps, la situation RH, les locaux et les situations personnelles des agents.

FO Justice PJJ ne peut tolérer que les difficultés rencontrées sur le site de Chatillon-sur- Seine qui ont conduit à la fermeture de la structure se répètent.

Pour rappel, l’équipe éducative doit faire face depuis de nombreuses années à un turn-over important de directeurs de service, de RUE, d’éducateurs, d’infirmières, de psychologues et de professeurs techniques.

Cette instabilité a généré des modifications répétées de méthodologie de travail et des injonctions paradoxales qui pèsent sur la qualité de vie au travail.

FO Justice PJJ dénonce :

⇒ La situation RH. Actuellement, le CEF comprend dix éducateurs (9,8 ETP ; soit un éducateur à 20%, trois stagiaires et un professeur technique à 70%), ce qui rend difficile une projection pour les agents et renforce une certaine insécurité.

⇒ L’accueil effréné et non gradué.

⇒ Des locaux inadaptés et vétustes : l’ensemble de la tuyauterie est à refaire. Les travaux des locaux temporaires extérieurs (Algeco) débutent en novembre 2023, là encore aucune perspective n’est annoncée sur la durée des travaux.

⇒ Emploi du temps non respectueux de la charte des temps.

FO Justice PJJ réclame :

⇒ Le recrutement d’éducateurs afin de permettre le bon fonctionnement de la structure. Nous alertons la DIRsur le fait que les RUE ne sont pas la variable d’ajustement du fonctionnement du service.

⇒ Plus de temps pour consolider le maillage.

La réduction de la capacité d’accueil à quatre jeunes tant que l’équipe éducative n’est pas au complet et que les travaux sont en cours.

La proscription des nuits de 13 h, les bascules et les cycles de 216 h qui ne permettent aucun travail avec le milieu ouvert ni aucun temps de formation pour les contractuels.

La prise en compte de l’épuisement des professionnels avec l’adoption d’un plan de prévention pour les conditions de travail des agents.

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L’UEQM de Villepinte démunie face aux risques suicidaires des mineurs

Chers collègues,

FO Justice PJJ partage l’émotion et la douleur de nos camarades de l’UEQM de Villepinte profondément affectés et désemparés par la tentative de suicide de 3 mineurs écroués. Rien n’est plus dramatique pour un professionnel de la PJJ que d’être confronté à des mineurs dont la souffrance est telle que la mort apparaît comme seule alternative possible. Il n’est pas supportable de voir des mineurs attenter à leur vie, nos mots et nos pensées ne pourront ôter la souffrance de ces mineurs et de leurs familles.

FO Justice PJJ, en lien direct avec la DT 93 depuis ces événements, tient avant tout à saluer la solidarité de l’ensemble des professionnels du territoire qui se sont portés volontaires pour apporter un soutien et une présence auprès de l’équipe de l’UEQM. Sous la vigilance de notre organisation professionnelle, les engagements pris par la DT 93 ont bien été honorés sur le plan de l’accompagnement psychologique de l’équipe et sur les perspectives d’une réflexion partagée d’impact RPS sur les professionnels (état d’alerte constant et exacerbé, état d’anxiété, sentiment d’impuissance, de tristesse, voire de colère).

Néanmoins, notre organisation ne peut tolérer et laisser s’installer plus longtemps un sentiment de culpabilité maladroitement entretenu par la DT93. Les mesures précipitées prises pour doubler les astreintes et pour accentuer la présence des éducateurs auprès des mineurs doivent cesser. L’organisation et le fonctionnement de la prise en charge des professionnels de l’UEQM ne doivent en aucun cas être remis en cause en cette période. La réactivité impressionnante et la technicité aiguisée des agents de l’UEQM ont effectivement permis de repérer et d’alerter sur les risques suicidaires en temps et en heure.

FO Justice PJJ dénonce la responsabilité et l’incohérence de la DAP, l’insuffisance des moyens humains sur le quartier mineur (terrible record du taux d’encadrement pour le quartier mineur), et enfin un certain nombre de dysfonctionnements impactant la qualité des interventions PJJ.

FO Justice PJJ dénonce en ce sens :

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  • L’absence de moniteur sport AP

  • L’absence de prise en compte des avis PJJ en commission de discipline

  • Le conditionnement des permis de visites par la présence d’un professionnel de la PJJ

  • Les nombreux dysfonctionnements du greffe impliquant une perte de remise de peine

  • Des fiches pénales erronées

  • L’absence de réponse aux demandes de transfert

  • Les extractions pour audience non réalisées

  • Le placement inopportun en quartier disciplinaire

  • La libération des mineurs tardive et non prioritaire

  • L’absence de prise en compte des dénonciations graves de mineurs à l’encontre des équipes de nuit

Notre administration se doit d’agir en faveur de ses agents, réaffirmer la place qui est la sienne, et enfin mettre en œuvre les conditions du plein exercice des missions éducatives en détention.

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Lettre ouverte à la Directrice de la protection judiciaire de la jeunesse sur la situation de l’UEHC des Chutes-Lavie

Madame la Directrice de la PJJ,

FO Justice PJJ refuse de taire le mépris et la maltraitance que subissent les agents de l’UEHC des chutes-Lavie à Marseille. Nous réclamons une réaction immédiate de l’administration, cette situation n’est plus tolérable.

Est-il nécessaire de rappeler que les personnels de la PJJ ne sont pas une sous-catégorie de fonctionnaires ?

Est-il nécessaire de rappeler qu’il est de la responsabilité de l’administration de protéger son personnel et de garantir des conditions de travail dignes ?

L’équipe éducative a fait appel à la section FO Sud-Est qui a émis un préavis de grève dans le but de trouver un épilogue à une situation qui dure depuis le début de l’été 2023.

Le personnel doit faire face à des intrusions extérieures qui mettent en péril la sécurité des mineurs et des agents. Les actes de violences contre les professionnels se multiplient sans que l’administration n’agisse. Cette situation est une illustration concrète de la non-application des notes et des chartes relatives à la violence.

Nous dénonçons l’inertie de la direction territoriale des Bouches-du-Rhône incapable de sécuriser une équipe à bout de souffle en dépit des nombreuses alertes.

Cette situation met également en lumière l’incapacité de la direction interrégionale Sud-Est à faire respecter son engagement. Cette dernière avait signifié par écrit la réorientation de la mineure dans un dispositif adapté et protecteur.

Comme un pansement sur une jambe de bois, des intérimaires ont été recrutés pour répondre à la rupture de la continuité de service au lieu d’apporter une solution sur le fond.

Selon nos informations, les deux intérimaires sont en grande difficulté. L’un d’entre eux a été menacé au couteau pendant son service de nuit, le moment est venu de mettre un terme à ce

fiasco.

Votre intervention est donc indispensable. Pour mener à bien ses missions, les agents de la PJJ doivent bénéficier du soutien indefectible de la hiérarchie lorsque ces derniers sont confrontés à la violence et l’inertie des juridictions.

Nous vous savons soucieuse du bien-être des agents et nous sommes convaincus que vous agirez avec détermination pour mettre fin à cette situation.

En attente de réponses concrètes, la grève est maintenue.

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Déclaration liminaire : Formation spécialisée du 17 octobre 2023

Madame la Présidente,

Le plan d’action SST 2021-2024 que vous abordez avec les représentants du personnel ce jour se présente encore et toujours comme une simple posture. Votre plan qui aborde les risques liés à la spécificité des métiers de la PJJ en citant le travail isolé, le travail de nuit, les risques routiers et la violence de notre environnement n’a pas suffi à l’administration pour une reconnaissance de la pénibilité de nos métiers. Au contraire, celle-ci a acté une prolongation de la durée de cotisation de 7 années supplémentaires pour les éducateurs et la retraite à 64 ans pour tous !

Votre plan effleure la question de la crise sanitaire alors qu’elle a été la démonstration du manque de préparation et d’anticipation totale de la DPJJ face au risque pandémique. Il en est de même aujourd’hui pour éradiquer la prolifération des punaises de lit dans les établissements d’hébergements.

Votre plan passe sous silence la question de la transformation numérique de nos métiers.

Rappelons ici le piètre accompagnement des déploiements de Chorus DT et Parcours dans les unités et services créant une fracture numérique entre les agents et leurs nouveaux outils de travail. Les éducateurs ne sont pas des intelligences artificielles et le temps éducatif ne peut se faire au détriment du temps de saisie devant des logiciels nouveaux et complexes.

Que dire aux professionnels qui n’arrivent plus à se déplacer convenablement avec des annulations de réservation en dernière minute et une agence de voyages « fantôme » lorsqu’il s’agit de répondre aux appels et aux mails ? Combien de temps encore allons-nous laisser démunis les gestionnaires en DIR qui se retrouvent isolés dans un rôle de paratonnerre ?Combien de temps doit-on encore subir des choix de l’administration qui a troqué un marché voyagiste qui fonctionne contre un marché de service au rabais ?

Vous inscrivez dans votre plan le télétravail sous l’angle de « la qualité de vie au travail » alors même qu’il s’agit là d’un mode de travail dont la mise en place sur le terrain se fait en défaveur des agents : des équipements à leurs domiciles inadaptés, du retard et des impayés d’indemnités sans compter un droit à la déconnexion souvent bafoué. Non seulement l’administration ne compte pas les économies réalisées sur le dos des télétravailleurs, mais elle va plus loin en réduisant drastiquement les surfaces de nos unités et services par l’adoption de l’arrêté du 3 mars 2023 sur le nouveau ratio d’optimisation immobilière sans aucun dialogue social préalable !

Nous ne pouvons que constater l’inadaptation de nos sites et leurs failles sécuritaires avec une augmentation du nombre d’intrusions, d’incendies volontaires, de cambriolages et de détentions d’objets dangereux au sein de nos unités et services.

FO Justice PJJ exige plus de transparence et d’impartialité dans le traitement des situations de violences externes et internes. Notre organisation estime indispensable l’association systématique d’un élu du personnel aux enquêtes administratives. Rappelons que les agents ne bénéficient que trop rarement de la protection fonctionnelle.

FO Justice PJJ réclame l’effectivité des décharges pour les représentants du personnel membres des formations spécialisées conformément à la réglementation en vigueur ainsi que pour les conseillers de prévention et les assistants de prévention par l’identification d’un temps de travail sous forme d’ASA.

Pour conclure, votre plan occulte la question des agents en situation de handicap, ce qui n’est pas admissible. FO Justice PJJ exige la déclinaison des mesures en faveur de leurs insertions et de leurs inclusions par la DPJJ.

FO Justice PJJ se tient aux côtés des personnels pour garantir le droit à la santé tant physique que mentale tout au long de la vie professionnelle.

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Enfin un premier prix pour la DT Somme-Aisne

Depuis plusieurs mois, nous constatons une multiplication des situations d’intimidation exercées par certaines directions territoriales. Fort heureusement, des territoires échappent à ce fléau.

Notre organisation syndicale est de plus en plus sollicitée par ce type de situation à tous les niveaux d’exercice professionnel : éducateurs, adjoints administratifs, mais aussi cadres éducatifs et directeurs de service. Dans ce funeste festival, nous attribuons le premier prix de la catégorie à la direction territoriale de la Somme-Aisne, avec un acharnement particulier à l’égard de certains professionnels.

Dans ces situations de conflits et de tensions au sein des équipes, quel que soit l’intensité ou le niveau de ces difficultés, n’attendez aucune réactivité de notre administration, mais plutôt de l’inertie.

Les déclarations mensongères, les demandes d’explication, les courriels irrespectueux adressés par erreur (ou non) par la hiérarchie à certains agents sur leur réputation sont devenus « monnaie courante. »

FO Justice PJJ constate que la multiplication des convocations, que vous soyez en congé, en arrêt ou en accident de travail, fait désormais partie des nouvelles méthodes de notre administration. La médiation des conflits, l’accompagnement d’équipe, la protection fonctionnelle, la qualité de vie au travail et la médecine de prévention ne sont que des concepts vides, qui ont pour objectif de donner bonne conscience à ceux qui les professent.

La Somme-Aisne est-elle devenue un territoire « perdu » pour notre administration ? Des lieux où les lois, les règlements, les notes, les circulaires, mais aussi les accords entre l’administration et les partenaires sociaux sont bafoués sans vergogne par ceux qui en sont les garants. Notre organisation syndicale a pu en faire l’amère expérience en constatant que même dans le cadre du dialogue social lors d’instances officielles, et, à l’inverse des autres territoires de l’interrégion, rien n’est fait pour un dialogue serein. Bien au contraire, il semblerait que des règles d’exception régissent la Somme- Aisne.

Quel que soit votre niveau de responsabilité, ne restez pas seul. Notre organisation syndicale est et sera toujours à vos côtés face à ces méthodes archaïques. Nous n’hésiterons pas à vous accompagner, à communiquer et à utiliser toutes les actions possibles afin de faire cesser ces comportements destructeurs.

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Déclaration liminaire CSA PJJ

Madame la Présidente,

A l’issue d’un mandat éphémère, la directrice des ressources humaines quitte ses fonctions pour rejoindre la chancellerie. FO Justice PJJ avait entamé un travail constructif avec les services RH et nous voilà contraint de tout reprendre sans garantie de respect des engagements pris à l’endroit de notre organisation syndicale.

La direction de la PJJ serait-elle un tremplin pour un ailleurs professionnel plus radieux ou un moyen d’accéder à des fonctions politiques supérieures ?

Quel que soit la finalité des carrières à la DPJJ, vous ne pourrez pas nier que cette instabilité est contre- productive.

Madame la Présidente,

Vos prédécesseurs ont prétendu vouloir réformer la PJJ en profondeur. Sous couvert d’une rhétorique de façade, ils ont contribué au délitement de cette direction. Dissimulé derrière des plans d’action, des notes, des expérimentations, des diagnostics, des états généraux du placement, des audits, des bilans sociaux, ils ont allégrement entretenu la flamme de l’illusion.

Prompts à visiter en grande pompe des services modèles, ivres de cérémonies mondaines, porteurs de discours cicéronien sur l’estrade de l’ENPJJ, vos prédécesseurs ont emprunté une voie commune, celle du déni de la dégradation des conditions de travail. Par défaut de témérité ou parfois même par idéologie, ils ont plongé cette direction dans une forme de léthargie et d’immobilisme.Rare sont ceux qui se sont penchés sur les difficultés quotidiennes vécues par les agents dans l’exercice de leur mission et nous tenons à le dénoncer.

Madame la Présidente,

Vous semblez obéir à l’adage selon lequel « la rareté du fait donne du prix à la chose ». Votre gouvernance se caractérise par une discrétion déconcertante. Vous seriez sans doute tenté de rétorquer qu’à l’omniprésence stérile, vous préférez l’absence utile.

Mais pour FO Justice PJJ, le dialogue social ne doit pas être négligé. Des réalités professionnelles vous échappent et méritent d’être intégrées dans votre schéma de réflexion global.

En effet, la présentation en cette instance du plan stratégique national pose un problème de méthode dans la mesure où des consignes ont déjà été transmises à certaines DIR et certains services.

Pour illustrer nos propos, vous indiquez dans le PSN vouloir réaliser la refonte du cahier des charges des centres éducatifs renforcés. Il ne s’agit pas d’un projet puisque c’est déjà en cours de réalisation dans le Grand Nord. La direction territoriale a précisé aux agents que la refonte du dispositif CER serait liée à la facture des travaux en cours et à une consigne de la centrale. L’avis des professionnels n’est donc pas requis alors que toute l’équipe de Poix du Nord est opposée à cette refonte.

On peut donc s’interroger sur l’intérêt d’inscrire à l’ordre du jour un débat sur un plan stratégique national en cours de déclinaison. Quelle est la plus-value de notre présence ?

Madame la Présidente,

Une refonte de la grille indiciaire pour le corps des directeurs est en cours au niveau ministériel. FO Justice PJJ a toujours plaidé pour une révision du traitement des directeurs afin de lutter contre la fuite des cadres et apporter une réponse concrète au défaut d’attractivité.

Nous ne ferons pas part de notre position que nous réservons pour le CSA ministériel. Toutefois à l’instar du plan stratégique national, nous n’avons pas été consultés en amont. Nous dénonçons de nouveau cette approche du dialogue social qui nous confine à un rôle passif.

Madame la Présidente,

Nous tenons à vous alerter sur la gestion du plan de requalification au niveau de certains services de la PJJ. Des agents positionnés en première position par les DIR se trouvent écartés sans explications rationnelles et logiques.

Les choix opérés dans le cadre de ce plan suscitent de nombreuses colères eu égard au traitement opaque. Nous vous invitons à faire la lumière sur ces difficultés et à agir rapidement sur cette problématique dans le cadre des prochaines campagnes.

Madame la Présidente,

FO Justice PJJ tient également à vous alerter sur les modalités d’attribution du CIA. D’une inter-région à l’autre, les écarts sont importants et non justifiés. Chaque territoire semble agir selon ses propres critères. Il y a un sentiment d’iniquité de traitement qu’il convient de prendre au sérieux. Nous vous demandons de faire la synthèse sur les critères usités dans les services déconcentrés et d’apprécier dans quelle mesure les consignes transmises par la centrale ont été respectées.

Enfin nous souhaiterions clore notre propos sur la nouvelle composition des conseils médicaux. Nous tenons à rassurer les agents suite aux manœuvres nauséabondes des organisations syndicales. Sachez chers collègues que le front anti-FO, ne nous empêchera pas de continuer nos accompagnements individuels. En cas de difficultés dans le cadre de vos arrêts-maladies ou autres,

Force Ouvrière apportera toujours son expertise et son soutien.

S’agissant de la bassesse des petits arrangements entre amis, FO Justice PJJ répond par son éthique syndicale qu’elle ne compte pas travestir au détour d’une ASA 15.

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