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Prison de Châlons-en-Champagne : On prend les mêmes, et on recommence ?

Dans un précèdent tract, nous écrivions notre souhait, qui est partagé par tous les agents de l’établissement, de ne pas revivre une année 2023 comme la précédente.

Malheureusement, la fin de l’année passée et les premiers jours de celle en cours ne nous incitent pas à l’optimisme.

Le dernier week-end de 2022 a été planifié en laissant sciemment des postes découverts : un poste vacant le samedi 31 décembre en journée, un autre sur la nuit de la Saint Sylvestre, et deux le dimanche 1er janvier. La semaine suivante devait démarrer également sur les chapeaux de roues : plusieurs jours sans agents SG / Magasin et Sport.

Alertés par l’encadrement, ni le responsable Origine, ni la Direction n’ont semblé être concernés par ces problèmes. Pas de panique, ils ont les solutions: le week-end, ce sont les agents dispo ou PO qui disparaissent du service car ce sont des postes non nécessaires, la semaine les postes fixes absents peuvent être remplacés par les ELSP ou par les Dispos (mais étant non nécessaires, encore faudrait-il qu’il y en ai !), et la nuit du 31, et bien, priez pour qu’il ne se passe rien, mais dans le pire des cas, les ELSP sont d’astreinte.

NIVEAU COHERENCE, ON A DEJA VU MIEUX …

La charte des temps de la brigade ELSP semble être anecdotique, puisqu’on improvise au pied levé un système d’astreinte, qui n’a jamais été débattu, ni même envisagé en CTS. Mais le dialogue social, on s’en passe aisément à Châlons en champagne, tout autant que du respect des critères d’astreintes.

D’autre part, les week-end sont les jours ou il y a le moins de personnels sur l’établissement (pas de postes fixes, et encadrement réduit au minimum : un premier surveillant). Ce devrait donc être prioritairement ces jours-là ou l’on s’assure que TOUS les postes soient couverts ? Et bien non, on fait l’inverse.

Il semble que, dans la tête de nos décisionnaires, les agents dispos soient uniquement planifiés quand il y a des trous à boucher en semaine : sortir les poubelles, assurer les livraisons ou remplacer le moniteur de sport. Tout ce qui figure sur leur fiche de poste (sondage de barreau, sécuriser les mouvements, remplacer les absents en détention, assurer les extractions non programmées), c’est donc accessoire, si l’on suit cette logique …

ET LA SECURITE, EST-CE QUE CELA VOUS PARLE ? LES AGENTS CHALONNAIS EN ONT MARRE DE TRAVAILLER AU QUOTIDIEN EN MODE DEGRADE, AU PERIL DE LEUR SANTE

Il faut se faire à l’idée, chacun a un sens des priorités qui lui est propre. Les agents de détention aimeraient continuer à faire un travail sécuritaire et de qualité, alors que dans le même temps, leur direction estime plus important de plancher sur le déplacement du bureau ELSP, du couloir administratif vers le bâtiment Semi-liberté, et le tout, sans avoir la courtoisie d’informer en amont le CLSI ( comment ça, il y a un plan de brassage et de câblage à respecter ?!?), et encore moins le Formateur des personnels (qui se retrouve sans bureau, mais il l’a bien cherché, à force d’être toujours en missions extérieures).

DEVONS NOUS ATTENDRE QU UN DRAME ARRIVE POUR QUE LA DESINVOLTURE CESSE DE SIEGER A LA TETE DE NOTRE ETABLISSEMENT ??

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Prison de Villenauxe-la-Grande : Bonne année ! Deux agressions le même jour !

Bienvenue à Villenauxe la Grande, ou l’année commence bien, avec deux agressions au bâtiment B en une seule après-midi, magnifique !

Les deux détenus agresseurs, déjà bien trop négativement connus dans notre détention, ont décidé de compliquer le travail des agents présents ce jour.

La première agression s’est produite vers 15h45, alors qu’un excité a décidé de faire du tapage dans sa cellule, la décision a été prise de former une équipe d’intervention pour maitriser l’individu. Au moment de rentrer dans la cellule du détenu en question, celui-ci a opposé une très forte résistance, les agents ont dû se protéger avec le bouclier car ils étaient la cible de nombreux coups de poings, et le menottage a été très compliqué, sans oublier toutes les menaces et insultent que ce détenu a proféré envers nos collègues.

Deuxième intervention au bâtiment B vers 17h30, un autre détenu a décidé de ne pas réintégrer sa cellule, une demande de renfort a été faite, et le seul moyen de mettre fin à l’incident a été la mise en prévention. Pendant cette intervention, cet énergumène a assené plusieurs coups aux surveillants et lors de l’acheminement vers le QD, il a insulté les agents présents.

Bilan de cette journée : deux agents blessés et envoyés aux urgences.

Malheureusement, rien d’étonnant, car lorsque que l’on regarde le passif disciplinaire des deux agresseurs, on constate que les deux sont coutumiers des incidents en détention. Le premier n’a pas moins de 7 cri à son actif, tandis que le second en a récolté 5 en six mois, tous pour violence, que ce soit envers les personnes détenues ou le personnel pénitentiaire !

FORCE EST DE CONSTATER QUE L’ANNEE COMMENCE BIEN ET QUE CE SONT SOUVENT LES MEMES INDIVIDUS QUI SONT A L’ORIGINE DES VIOLENCES

Pour FO JUSTICE, il est grand temps de dire STOP aux agressions et de faire en sorte que la population pénale sache que nous sommes chez nous, et que chaque fois qu’un agent sera menacé et/ou agressé, alors il y aura une réponse ferme de la part de nos dirigeants !

Le bureau local FO Justice constate encore une fois que la plupart des agressons sont faites au bâtiment B, faudrait-il commencer à réfléchir sur un autre mode de fonctionnement.

Le bureau local FO Justice demande à la Direction que ces deux détenus soient sanctionnés par une peine exemplaire et maximale de Quartier Disciplinaire et qu’a l’issue de la sanction des mesures soient prises pour identifier potentiellement les détenus à risque envers le personnel pénitentiaire.

Le bureau local FO Justice tient à féliciter le professionnalisme des agents postés ce jour au bâtiment B durant ces deux interventions et se tient disponible pour les aider dans leur démarche administrative.

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Prison de Lyon-Corbas : Consultation médicale ou opération évasion

Ce jour lundi 9 janvier, la personne détenue B part en consultation médicale program- mée avec un équipage des ELSP.

Arrivé à l’hôpital rien ne laissait présager ce qui allait se passer pendant la consulta- tion. Le détenu va décider sur un coup de tête de partir en courant. Les agents vont réagir très rapidement et rattraper le détenu au bout Dre quelques mètres.

Les agents vont mettre fin à la consultation et effectuer un retour sur l’établissement. Le reste de l’équipe ELSP prendra la relève au retour à la Maison d’arrêt pour placer le détenu au QD.

Les raisons du fuyard : ne plus supporter la PRISON !!!

LE PIRE A ETE EVITE GRACE A EXCELLENT TRAVAIL DE NOTE EQUIPE ELSP

Nous sollicitons la direction pour rappeler le manque d’effectif de l’équipe ELSP. Avec la capacité d’accueil des détenues et l’ouverture de l’UDV dans les jours qui arrivent. Quelques agents supplémentaires aux ELSP ne seraient pas de trop !

Fo justice demande le transfert immédiat du détenu.

Fo justice remercie l’équipe ELSP pour leur professionnalisme.

Fo justice demande une lettre de félicitation à l’équipe ELSP présente sur l’ensemble de l’intervention.

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Chorus DT : Y’a t-il un pilote au DBF ?

Voilà un an que les agents PREJ de la DISP de Dijon sont passés sur la plateforme CHORUS DT pour la rédaction et le paiement de leurs notes de frais.

Presque un an que les agents sont contraints de se dépatouiller avec ce logiciel qui était censé « sur le papier » leur faciliter la vie. Lors de la formation de nos collègues, le Formateur de l’administration, surement un commercial CHORUS, affirmait qu’en « 15 jours tout le monde serait payé ».

QUELLE BLAGUE !!!

Tous les mois, nous avons affaires au même problème, au même bug, qui retarde encore plus le traitement des frais des agents.

Des notes avec un besoin d’information supplémentaire mise en suspend par le gestionnaire sans que l’agent soit au courant.

Sans compter, le crocodile virtuel qui semble se nourrir de certaines notes de frais au vu des disparitions récurrentes de celle-ci.

Tout le mois, en plus de leurs missions, nos collègues se transforment en « GEEK » afin d’aller chercher leurs frais repas bloqué dans le logiciel, et cela, en cliquant un peu partout en espérant trouver le saint Graal qui déverrouillerait leurs états frais.

Évidemment tout le monde se renvoie la balle, le DBF arguant que ce n’est pas de leur ressort. Qu’est-ce qui est de votre compétence alors ?

Y a-t-il dans la maison DISP des gens compétents et de bonnes volontés pour régler ce problème une bonne fois pour toutes ?

Les frais des agents sont englués dans une chaine sans fin de validation. Si par malheur la personne, qui n’est jamais la même et qui valide les frais, part en vacances, c’est autant de temps perdu sans remboursement !

Si par malheur l’état de frais n’est pas créée dans les temps, celui-ci sera à coup sûr bloqué indéfiniment sans que personne ne s’en inquiète !

Si par malheur l’agent part en vacances en milieu de mois et valide son état de frais, celui-ci sera aussi bloqué indéfiniment !

Les agents doivent-ils désormais manger chaque midi sur Dijon étant donné que leurs frais ne sont pas payés en temps et en heure ??

TROP C’EST TROP !

Le SLP Siège DISP Dijon FO Justice Exige une réflexion sur le processus de validations. Les PREJ engagent énormément de frais tous les mois lors des missions, ces remboursements ne sont pas une fleur faite par l’administration, mais un dû ! ! !

Le SLP Siège DISP Dijon FO Justice Exige à ce qu’un interlocuteur unique en cas de difficulté soit désigner afin de facilité la mise en paiement de ces heures.

Le SLP Siège DISP Dijon FO Justice Rappel que les difficulté s’accumule : Les plannings, La formation, Les notes de frais, le manque d’effectif …

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Réforme des Retraites. Pour FO, c’est NON !

Lors de sa conférence de presse, la Première ministre a dévoilé les contours de la réforme des retraites qui devrait être débattue dès le mois de février 2023 à l’Assemblée nationale.

Les éléments de langages, aussi bien choisis soient-ils, n’ont fait que confirmer ce que nous craignions tous déjà, à savoir :

► Pour l’ensemble des fonctionnaires :

  • Un recul de l’âge de départ en retraite de 62 à 64 ans, en augmentant cet âge de 3 mois par an jusqu’en 2030. Les premiers concernés seront les agents nés à partir de septembre 1961.
  • Une accélération de l’allongement de la durée de cotisation, portée à 43 ans, issue de la loi Touraine de 2014.
  • Le maintien de l’âge de départ sans décote à 67 ans.
  • Une réforme des régimes de carrière longue qui aura pour conséquence directe de faire travailler plus longtemps ceux qui ont commencé à travailler très tôt…

EN GROS, IL FAUDRA TRAVAILLER 2 ANS DE PLUS !

► Pour la catégorie dite “active” (Ex.: Les Personnels de Surveillance)

  • Un recul de l’âge minimal de départ en retraite porté de 52 à 54 ans.
  • Le maintien de l’âge de 57 ans pour l’annulation de la décote pour les agents ayant 27 ans de service.
  • Une accélération de l’allongement de la durée de cotisation, portée à 43 ans, issue de la loi Touraine de 2014, augmentant mécaniquement la décote des personnels qui souhaiteraient partir avant l’âge de 57 ans, incitant de ce fait un départ plus tardif en retraite.

Pour l’Union FO Justice, c2023012- Communiqué – Réforme des retraites pour FO c’est NONette réforme injuste n’est que pure mascarade. Nous ne doutons pas que ces économies d’ampleur serviront à renflouer les caisses de nos oligarques et les entreprises du CAC40 pour qui les robinets sont ouverts depuis bien trop longtemps !

L’ensemble des confédérations syndicales, dont FORCE OUVRIÈRE, a lancé un appel à mobilisation le 19 janvier 2023.

L’Union FO Justice répondra donc à l’appel et invite l’ensemble de ses militants à participer à ces actions !

IL EST HORS DE QUESTION DE LAISSER PASSER UN TEL PROJET QUI VIENDRAIT CASSER UNE FOIS DE PLUS, LES ACQUIS DE NOS ANCIENS !

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