Jour : 25 mai 2022

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Prison de Villepinte : Agression Lâche et Gratuite

Ce mercredi 25 mai 2022, lors du départ promenade du bâtiment B, un officier a subi une agression gratuite et lâche.

Au moment de la mise en place de la promenade, le détenu se trouvait accompagné par un capitaine du même bâtiment afin d’écouter les différents problèmes que le détenu pouvait avoir.

A ce moment, notre pensionnaire a donné un violent coup de poing au visage de l’officier et tout en lui donnant des coups, il a voulu l’entrainer dans la cour de promenade en le tirant par le gilet par lame afin d’avoir plus de place pour lui donner encore plus de coups.

L’agent qui se trouvait en poste au PIC promenade, a dû déclencher l’alarme et surtout venir en aide à l’officier se faisant trainer dans la promenade. Les renforts sont arrivés pour mettre fin à l’incident.

Le détenu, afin d’échapper à la mise en prévention et éviter une sanction disciplinaire, a trouvé le moyen de se réfugier dans la cour de promenade et de profiter des heures de promenade dont il a le droit.

Une fois la remontée effectuée, plusieurs agents sont venus en renforts pour mettre en place la mise en prévention.

Le bureau Local Force Ouvrière Justice souhaite un prompt rétablissement au capitaine blessé et se tient à sa disposition pour toutes les démarches.

Le bureau Local Force Ouvrière Justice tient à féliciter la collègue présente dans le pic promenade.

Le bureau local Force Ouvrière Justice exige que le détenu soit sévèrement puni en conseil de Discipline et que son transfert soit rapide à l’issue de sa peine.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande au parquet de BOBIGNY d’envoyer un signal fort pour protéger les fonctionnaires de notre Ministère dans l’exercice de leurs différentes missions au sein du service public.

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Prison d’Osny : Série d’agressions à la MAVO !

Ce jour, la Maison d’Arrêt du Val d’Oise a une nouvelle fois été le théâtre de graves agressions.

Un surveillant en poste au bâtiment F2 s’est retrouvé face à deux détenus à qui il a refusé la douche à juste titre puisqu’ils ne se sont pas levés lors du passage du collègue.

Ces derniers ont forcé le passage lors du repas et une fois sur la coursive ont craché sur le surveillant tout en lui assénant plusieurs coups de poing.

Le plus beau dans cette histoire est que les détenus n’ont pas trouvé le chemin du quartier disciplinaire, au contraire, ils ont été reconduit dans leur cellule afin de mettre fin à l’incident ??? Chacun appréciera…

Quasiment au même moment, une alarme retentit justement au quartier disciplinaire pour une agression sur personnel.

Effectivement, un détenu prétextant récupérer un 2eme sachet de café a fait preuve d’inertie devant sa cellule lors du repas.

Il a demandé à voir la cheffe, l’officier de secteur s’est entretenue avec lui et c’est là que celui-ci l’a copieusement insulté en lui reprochant d’être responsable du retrait de ses 21 jours de réduction de peine.

C’est alors que cet énergumène a frappé très violemment et à plusieurs reprises le surveillant QD1 et l’officier présente.

Le surveillant a reçu un coup dans le bras et la responsable du quartier, quant à elle, s’est vu recevoir un violent coup de poing au visage.

Le détenu déchaîné a ensuite trainé l’officier au sol tout en lui tirant les cheveux.

Il a fallu l’intervention des gradés et d’autres agents pour mettre un terme aux délires violents de ce fou furieux.

Force Ouvrière Justice souhaite un prompt rétablissement à notre collègue officier touchée et choquée par cette violence gratuite ainsi qu’à tous les autres agents blessés.

Force Ouvrière Justice se tient à disposition des collègues pour les accompagner dans toutes leurs démarches.

Force Ouvrière Justice exige une sanction exemplaire ainsi qu’un transfert à l’issue du quantum de peine disciplinaire pour ces agresseurs de personnels.

Force Ouvrière Justice déplore que les premiers mots sortis de la bouche des membres de la direction et de l’encadrement présents sur les lieux ont été « pourquoi le détenu saigne ? ».

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S’enquérir de la santé des personnels est pour nous une priorité !!!

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Prison de Cherbourg : projet d’évasion ?

Dans la nuit du 23 au 24 mai, les collègues du service de nuit ont été alertés par un bruit suspect. Il s’est avéré que ce bruit provenait de la cellule P3 ou un détenu a été surpris et identifié par le rondier en train de découper le caillebotis avec une lame de scie à métaux.

Pour rappel une projection contenant 3 lames de scie à métaux, un gros morceau de produit stupéfiant, deux tubes de colle a été trouvé dans le chemin de ronde le lundi 23 au matin.

L’établissement est en proie quasi quotidiennement de projections (produits stupéfiants, alcool, nourriture, téléphones, clés USB, et maintenant des lames de scie) depuis l’extérieur vers la cour de promenade de jour comme de nuit.

Le personnel de la maison d’arrêt de Cherbourg s’inquiète pour leur sécurité ainsi que la sécurité de l’établissement et craint de voir atterrir des armes blanches ou létales.

Le syndicat local FO Justice demande :

– Le transfert du détenu reconnu dans les plus brefs délais

– Une fouille générale de l’établissement (la dernière datant de 2013)

– L’installation de filets anti- projections

– La réparation ou le changement de tous les caillebotis dégradés

Le syndicat local FO Justice félicite le personnel de nuit pour son professionnalisme.

Le syndicat local FO Justice sera vigilant à la suite donnée à cette affaire …

Un homme averti en vaut deux !

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Prison de Villenauxe-la-Grande : ALERTE AGRESSION. Les agents ne sont pas des punching-balls

Ce matin, une de nos collègues a encore été victime de la fureur d’un détenu de l’établissement.

Tôt dans la matinée, peu après l’appel de 7H, un détenu du QHB 2A a violemment agressé une surveillante, de façon totalement lâche et gratuite.

La collègue a reçu plusieurs violents coup de poings au visage, et il semble également qu’une arme artisanale ai été utilisée par le forcené, sans que celle-ci n’ai pu être retrouvée pour le moment.

Quelques jours plus tôt, un contentieux avait déjà éclaté entre cet agent et ce détenu, et un CRI avait été rédigé. Suite à cela, le détenu s’était retranché dans sa cellule et s’était mis à taper violemment à la porte. L’intervention du Gradé de bâtiment et des agents présents avait permis de faire cesser l’incident.

Alors que ce matin, l’agresseur était conduit au Quartier Disciplinaire, l’agent victime a pu être escortée aux urgences, le visage tuméfié et en sang ! Celle-ci s’est vu prescrire un arrêt de travail et plusieurs jours d’ITT.

L’AGRESSION DE TROP ?

Le Bureau Local FORCE OUVRIERE exige une comparution immédiate pour l’agresseur, ainsi que des sanctions judiciaires et disciplinaires fermes, à la hauteur de la gravité des violences perpétrées sur notre collègue !

Le Bureau Local FORCE OUVRIERE exige également le transfert du détenu vers un autre établissement dès la fin de sa sanction disciplinaire.

Enfin, le Bureau Local FORCE OUVRIERE demande à la Direction de l’établissement de mettre en place très rapidement un plan pour lutter contre les violences faites aux personnels, car cela est une des priorités établies par la DISP de Strasbourg.

MARRE DE SUBIR ! IL EST DE TEMPS DE REAGIR !

C’est pourquoi, en soutien de l’agent blessée et afin que des solutions soient trouvées pour endiguer la violence faite aux personnels sur Villenauxe-la-grande, le Bureau Local FO appelle l’ensemble des personnels et des syndicats de l’établissement à se réunir ce vendredi à partir de 19H30, dans le cadre d’un Assemblée Générale afin de définir les modalités d’une action future.

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Prison de Rennes Femmes : Un plan de requalif… et ses limites !

Le plan de requalification du CDC voulu par une OS et la DAP met de plus en plus à mal la sécurité et le bon fonctionnement en établissement…

Comment une telle injustice a pu voir le jour ? Des premiers surveillants promus (et tant mieux pour eux), d’autres laissés sur le bord de la route. Ainsi, ces agents qui ne sont quasiment plus que des premiers de roulement, qui gèrent toutes sortes de difficultés et sur tous les secteurs au quotidien ont obtenu … zéro considération, et pire encore, ils subissent la bêtise de l’OS responsable d’un tel chaos !

Et c’est peu dire, non seulement victime d’un plan de requalification inéquitable, le corps d’encadrement souffre d’un lamentable manque d’anticipation des « décideurs », puisqu’ils sont aujourd’hui une ‘espèce’ rare au sein de nos établissements.

Sur le CP Rennes, non seulement le roulement est impacté, mais n’oublions pas le QPR, pour lequel FO Justice demande que le poste vacant à venir soit comblé suite à un appel d’offre fait en interne. Cela ne pourra pas fonctionner autrement.

Qu’en est-il des faisant-fonction ? Des agents méritants, qui assument des missions de premier avec les responsabilités qui vont avec, dans un positionnement délicat puisqu’ils(elles) sont, ne l’oublions pas, aussi surveillant(e)s en équipe. FO Justice exige de l’administration une véritable reconnaissance pour ces derniers (TA…).

Les premiers de bâtiment étant passés officiers, ils sont, quant à eux, moins disponibles pour la détention et assistent à davantage de réunions… Mais pensons aux premiers qui ont besoin de souffler, ne serait-ce que le temps d’une courte pause méridienne, sans avoir à répondre au téléphone. Ils sont les premières victimes de cette mascarade, les services s’enchainent et, sur tous les fronts, il leur est difficile d’avoir un peu de répit.

Alors oui, on entend ici et là, qu’ailleurs, les officiers ne relèvent pas les premiers pour une pause méridienne d’une vingtaine de minutes… mais ça, c’était avant !
Depuis et suite à la mise en place de ce plan de requalification, le constat est simple : avec ce lourd et préjudiciable manque de premiers, les officiers sont déjà amenés, dans certaines structures, à faire des services de journée et même des nuits, en remplacement des premiers manquants ! Merci qui ?

Maintenant que l’on sait qui sont les premiers responsables d’un tel désastre, serait- il possible de s’entendre ? Pour le bureau local FO Justice, il s’agit d’échanger afin de trouver ensemble des solutions, de travailler en bonne intelligence et dans un esprit de solidarité. Il ne s’agit pas de faire la guéguerre mais de se respecter. Les officiers ne sont pas à l’initiative de ce plan : « je tire la profession vers le bas », mais ils sont et seront amenés à faire des efforts, c’est certain…

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Prison de Moulin-Yzeure : Une Réalité Tranchante !

Alors qu’il était en promenade, un détenu de la Maison Centrale qui faisait du jardinage a trouvé une lame en céramique. Il a alors gentiment attendu la fin de la promenade pour la donner discrètement à la surveillante de son étage. Cette dernière remettra directement la lame à sa hiérarchie.

C’est après que le bât blesse, Force Ouvrière Justice se demande pourquoi aucune mesure n’a été prise par la direction. Pourquoi n’a t-elle même pas donné comme consigne aux agents d’être vigilants ? Une volonté d’étouffer l’affaire ?

Qu’attendez vous pour réagir ??

Ne pensez-vous pas qu’il est grand temps que tout l’établissement soit fouillé ? Ou faites vous passer le confort de nos pensionnaires avant la vie de vos agents ?
Nous pourrons toujours hasarder que la lame en céramique a été accordée pour beurrer les tartines le matin car, à la Centrale, rien ne semble être assez fou pour les personnes détenues. Cela pourrait être risible mais à ce niveau de courbette cela ressemble bien plus à de l’art !

Prenez vous la mesure de ce qui aurait pu se passer ?

Si vous avez pris l’habitude de nous montrer une piètre gestion de l’établissement, les agents eux n’ont pas à risquer leurs vies pour cela. Alors rendez-leur le respect qu’ils méritent car après tout ce sont eux seuls qui tiennent la boutique. Vos directives se limitant à« Ordre, Contre-Ordre, Désordre » !

Force Ouvrière exige une fouille méthodique de l’intégralité de l’établissement, il en va de la sécurité des agents !

Le Bureau local FO Justice vous demande seulement de vous montrer au moins aussi impliqué dans la sécurité que le sont vos agents, nous savons qu’ils ont placé la barre haute mais vous pouvez le faire !

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Prison d’Angers : Un Secoue Met Le Patacaisse !

Une fois n’étant pas coutume, dans notre administration gestionnaire des décisions de justice,

Responsable des cas ingérables par les autres services régaliens, par manque de moyens, voire de volonté…

Un médecin s’est retrouvé avec une arme artisanale sous la gorge, Normal diront certains !

Malgré l’intervention rapide de nos collègues de l’ERIS, ce détenu s’est rendu de lui-même sans que ce professionnel de santé n’ait eu à subir rien d’autre qu’un traumatisme psychologique.

Le Bureau Local FO Justice se félicite de cette fin heureuse,

Le Bureau Local FO Justice remercie vivement notre hiérarchie au plus haut niveau d’avoir félicité les agents présents sur cette intervention,

Mais fi, des agents qui ont su gérer en détention l’annulation des parloirs, du sport et autres activités qui participent au bien-être de nos pensionnaires.

Les instances nationales du premier syndicat pénitentiaire se permettent de rappeler à nos dirigeants que l’incarcération n’est pas l’ultime solution aux maux de la société, en qu’en période de hautes élections, il serait temps d’assumer vos responsabilités, quelques dizaines de milliers de fonctionnaires vous le demande.

Linguistique :

Le patacaisse désigne une faute, un manque d’organisation, une situation compliquée. Il fait référence, de manière générale, à une forme de désorganisation (institutionnelle, personnelle…)

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Prison de Lyon-Corbas : Tentative de suicide à la MAH3

Une fois n’est pas coutume, le détenu M à tenté de mettre fin à ses jours par pendaison. Depuis son arrivée à la MALC, il a été signalé comme suicidaire par l’ensemble des acteurs de la détention.

Et aujourd’hui sans le professionnalisme et la réactivité des collègues, il aurait pu y arriver. 

Le collègue d’étage constate immédiatement à l’ouverture de la cellule, le détenu M accroché au lit du haut. Déclenchement d’alarme, les collègues arrivent rapidement sur les lieux. Ils décrochent et commencent le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée du personnel médical.

Les collègues présents ont su gérer avec professionnalisme et sang froid cet incident. Et ont réussi à réanimer le détenu avant l’arrivée des secours.

La surpopulation pénale en constante progression rend de plus en plus difficile le travail des collègues et le prise en charge des détenus.

Et pourtant, les personnels continuent à faire leur travail du deux qu’ils peuvent. 

BRAVO A EUX !

FO JUSTICE demande rapidement un restes et une prise en charge par le psychologue des personnels pour les agents le souhaitant.

FO JUSTICE demande à la direction de féliciter ces agents ainsi que de leur gratifier de Témoignages Officiels de Satisfaction.

FO JUSTICE félicite l’ensemble des personnels présents pendant et après, et leur apporte tout son soutien.

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