Le plan de requalification du CDC voulu par une OS et la DAP met de plus en plus à mal la sécurité et le bon fonctionnement en établissement…
Comment une telle injustice a pu voir le jour ? Des premiers surveillants promus (et tant mieux pour eux), d’autres laissés sur le bord de la route. Ainsi, ces agents qui ne sont quasiment plus que des premiers de roulement, qui gèrent toutes sortes de difficultés et sur tous les secteurs au quotidien ont obtenu … zéro considération, et pire encore, ils subissent la bêtise de l’OS responsable d’un tel chaos !
Et c’est peu dire, non seulement victime d’un plan de requalification inéquitable, le corps d’encadrement souffre d’un lamentable manque d’anticipation des « décideurs », puisqu’ils sont aujourd’hui une ‘espèce’ rare au sein de nos établissements.
Sur le CP Rennes, non seulement le roulement est impacté, mais n’oublions pas le QPR, pour lequel FO Justice demande que le poste vacant à venir soit comblé suite à un appel d’offre fait en interne. Cela ne pourra pas fonctionner autrement.
Qu’en est-il des faisant-fonction ? Des agents méritants, qui assument des missions de premier avec les responsabilités qui vont avec, dans un positionnement délicat puisqu’ils(elles) sont, ne l’oublions pas, aussi surveillant(e)s en équipe. FO Justice exige de l’administration une véritable reconnaissance pour ces derniers (TA…).
Les premiers de bâtiment étant passés officiers, ils sont, quant à eux, moins disponibles pour la détention et assistent à davantage de réunions… Mais pensons aux premiers qui ont besoin de souffler, ne serait-ce que le temps d’une courte pause méridienne, sans avoir à répondre au téléphone. Ils sont les premières victimes de cette mascarade, les services s’enchainent et, sur tous les fronts, il leur est difficile d’avoir un peu de répit.
Alors oui, on entend ici et là, qu’ailleurs, les officiers ne relèvent pas les premiers pour une pause méridienne d’une vingtaine de minutes… mais ça, c’était avant !
Depuis et suite à la mise en place de ce plan de requalification, le constat est simple : avec ce lourd et préjudiciable manque de premiers, les officiers sont déjà amenés, dans certaines structures, à faire des services de journée et même des nuits, en remplacement des premiers manquants ! Merci qui ?
Maintenant que l’on sait qui sont les premiers responsables d’un tel désastre, serait- il possible de s’entendre ? Pour le bureau local FO Justice, il s’agit d’échanger afin de trouver ensemble des solutions, de travailler en bonne intelligence et dans un esprit de solidarité. Il ne s’agit pas de faire la guéguerre mais de se respecter. Les officiers ne sont pas à l’initiative de ce plan : « je tire la profession vers le bas », mais ils sont et seront amenés à faire des efforts, c’est certain…