Prison d’Osny : Série d’agressions à la MAVO !

Ce jour, la Maison d’Arrêt du Val d’Oise a une nouvelle fois été le théâtre de graves agressions.

Un surveillant en poste au bâtiment F2 s’est retrouvé face à deux détenus à qui il a refusé la douche à juste titre puisqu’ils ne se sont pas levés lors du passage du collègue.

Ces derniers ont forcé le passage lors du repas et une fois sur la coursive ont craché sur le surveillant tout en lui assénant plusieurs coups de poing.

Le plus beau dans cette histoire est que les détenus n’ont pas trouvé le chemin du quartier disciplinaire, au contraire, ils ont été reconduit dans leur cellule afin de mettre fin à l’incident ??? Chacun appréciera…

Quasiment au même moment, une alarme retentit justement au quartier disciplinaire pour une agression sur personnel.

Effectivement, un détenu prétextant récupérer un 2eme sachet de café a fait preuve d’inertie devant sa cellule lors du repas.

Il a demandé à voir la cheffe, l’officier de secteur s’est entretenue avec lui et c’est là que celui-ci l’a copieusement insulté en lui reprochant d’être responsable du retrait de ses 21 jours de réduction de peine.

C’est alors que cet énergumène a frappé très violemment et à plusieurs reprises le surveillant QD1 et l’officier présente.

Le surveillant a reçu un coup dans le bras et la responsable du quartier, quant à elle, s’est vu recevoir un violent coup de poing au visage.

Le détenu déchaîné a ensuite trainé l’officier au sol tout en lui tirant les cheveux.

Il a fallu l’intervention des gradés et d’autres agents pour mettre un terme aux délires violents de ce fou furieux.

Force Ouvrière Justice souhaite un prompt rétablissement à notre collègue officier touchée et choquée par cette violence gratuite ainsi qu’à tous les autres agents blessés.

Force Ouvrière Justice se tient à disposition des collègues pour les accompagner dans toutes leurs démarches.

Force Ouvrière Justice exige une sanction exemplaire ainsi qu’un transfert à l’issue du quantum de peine disciplinaire pour ces agresseurs de personnels.

Force Ouvrière Justice déplore que les premiers mots sortis de la bouche des membres de la direction et de l’encadrement présents sur les lieux ont été « pourquoi le détenu saigne ? ».

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S’enquérir de la santé des personnels est pour nous une priorité !!!

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