Aujourd’hui ce tenait le 2ème CSA de l’année, plus que 3 et le compte est bon. Mais à quoi ça sert de voter quand l’administration et les syndicats présents nous font l’affront de nous houspiller lorsque l’on exprime notre désaccord.
Tout allait bien lorsqu’on était d’accord sur le fonctionnement de la SAS de Colmar (avec des modifications soumises au fonctionnement), idem sur la charte équité … jusqu’à ce qu’on s’exprime sur la charte des temps des gradés.
Pour un fonctionnement optimal sur notre structure, FO Justice défend un service en 12 h, avec un poste fixe sur chaque bâtiment, 5 gradés roulement avec nuits et 10 gradés encadrements en 12h (10 gradés fidélisés à des secteurs et 2 gradés polyvalent sur 2 secteurs).
Ce qui permet une couverture complète la semaine et les week- ends en gardant des postes qui favorisent la garde des enfants pour les postes fixes et une solution en petites et grandes semaines pour les gradés friands d’heures et de polyvalence.
Après avoir émis des doutes sur le bon fonctionnement du service présenté au vote, notamment une recrudescence des permanences sans week-ends (1fois toutes les 7/8 semaines) qui varie en fonction des présents, et la fragilité de la couverture les week-ends, les fervents défenseurs de cette proposition nous font les grands yeux et bombe le torse.
FO Justice n’est pas sensible aux intimidations et s’abstient de vote en attendant de voir si cette proposition tient la route.
FO Justice considère les demandes des agents pour couvrir un maximum de présence des gradés à l’ouverture et à la fermeture des bâtiments, y compris le week-end. Ce qui favorise grandement la sécurité des agents et de notre structure. Mais n’ayez aucunes inquiétudes, les super-héros / gradés de roulements / multifonctions sont présent pour faire le travail au mépris des heures supplémentaires excessives et de la fatigue que cela engendre.
FO Justice vous met en garde et tire une fois de plus la sonnette d’alarme. Dans une atmosphère hostile, nous confirmons que le dialogue social est rompu.
Dans les prochains mois se jouerons l’ouverture de la SAS de Colmar et le service du CSL de Mulhouse, changement radical sur un secteur qui fonctionnent depuis toujours en autonomie. Sans dialogue social, il sera impossible de contribuer à quelques améliorations.