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Prison de Nantes : Une agression matinale dans un contexte explosif

Dans la continuité de ces derniers jours, ce mercredi 5 avril 2023 a démarré sur les chapeaux de roue au QMA.

Lors de l’appel du matin, notre collègue du MA13G, s’inquiète qu’un de nos pensionnaires ne donne aucun signe de vie. Appelant son binôme il tente de réveiller le détenu. Insatisfait d’être réveillé ce dernier se lève d’un coup.

Se sentant en danger nos collègues tentent de quitter vainement les lieux car le détenu les empêche de fermer la porte. Après avoir bousculé au torse le surveillant d’étage, il lui assène un coup de pied au genou.

L’intervention rapide des agents permettra de clore l’incident et conduire l’agresseur au quartier.

Cette agression fait suite à celle d’hier où un détenu de la MA1 a été conduit en cellule disciplinaire. Après plusieurs méfaits la mise en prévention était la seule issue et ce dernier blessera un officier au visage et un gradé à la main lors de sa maîtrise.

Lundi après-midi, un autre pensionnaire qui menaçait les personnels et détruisait tout dans sa cellule a également été conduit au château.

Ce même lundi, un autre détenu de la MA1 qui refusait de réintégrer vers midi a bousculé notre collègue du 1er gauche et a dû être maîtrisé et mis en prévention.

Cette agression fait également suite à un week-end mouvementé et un dimanche où les personnels et l’encadrement ont dû gérer de multiples bagarres en cours de promenades sur la MA2.

A la lecture de ces faits non exhaustifs, on pourrait penser que nous disposons d’un quartier disciplinaire extensible.

Malheureusement, chaque nouveau pensionnaire accueilli se fait par la sortie anticipée d’un autre détenu placé en cellule disciplinaire.

Par ailleurs, à ce jour 5 détenus « bloquent » et squattent notre quartier disciplinaire !!!!!

Notre champion toutes catégories confondues occupe sa cellule disciplinaire depuis 125 jours et fait des émules qui vont peut- être tenter de battre ce record….

D’ailleurs, restera-t-il dans sa cellule jusqu’en avril 2024 où sera- t-il soumis aux rotations de cellule que prévaut son statut ???

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes apporte son soutien à notre collègue agressé ce matin, à nos collègues blessés et malmenés ces derniers jours, et félicite les personnels pour leur réactivité et professionnalisme.

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes s’inquiète de la gestion du quartier disciplinaire et demande que des mesures soient prises urgemment afin que le quartier disciplinaire retrouve sa vocation.

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes s’inquiète que notre équipe ELSP décimée et qui va servir de variable à la Direction Interrégionale pour les extractions judiciaires n’ait aucun créneau de transfert libre avant mai !!!!

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Retour sur le CSA* DISP de Rennes du 31 mars 2023 *Conseil Social d’Administration, nouvelle appellation du CTS

1er point – Prochaines ouvertures des ELSP : modalités, recrutement, formation, calendrier :

Demande FO Justice

Des postes ELSP ont été ajoutés sur les postes CAP, soit en création d’équipes, soit en abondement d’équipes existantes. FO Justice a souhaité avoir des précisions. La Directrice de l’ARPEJ nous informe que sur l’année 2023, 200 ETP (effectif en Equivalent Temps Plein) ont été créés sur le plan national et qu’il s’agit de répondre aux besoins des Extractions Judiciaires. En effet, les FSI vont se décharger complètement des EJ à l’approche des Jeux Olympiques, ce sera donc aux ELSP de gérer. La Directrice Interrégionale ajoute que le DAP l’a bien précisé, ces ETP sont pour faire de l’EJ, sauf si pas de mission EJ prévue.

Deux ouvertures d’ELSP vont avoir lieu cette année sur la DISP de Rennes : Le Mans (7 postes ETP + 1 en 2024) et Lorient (7 postes ETP). L’ELSP de Rouen ouvrira l’année prochaine (8 postes ETP). L’ELSP de Vezin va être abondée à hauteur de 5 postes ETP, tout comme l’ELSP de Nantes.

Comme évoqué plus haut, toutes les EJ vicinales qui sont encore de la compétence des FSI, vont être reprises par la Pénitentiaire sur l’année 2024. C’est le cas sur Laval, d’où la création sur Le Mans ; c’est aussi le cas sur St Brieuc et St Malo, d’où l’abondement sur l’ELSP Vezin. Sur Nantes c’est le cas de la Roche- sur-Yon, enfin sur Lorient c’est le cas de Vannes. C’est ce qui explique cette répartition des ELSP.

En ce qui concerne la formation, la directrice de l’ARPEJ nous dit qu’ils vont pouvoir y répondre. Un travail a été fait avec l’URFQ sur une montée en charge des formations. Trois cessions DI sont à venir : en juin, septembre et novembre. Deux cessions ont aussi été réservées sur le marché national, en avril et septembre, et dans leur entièreté, c’est-à-dire les 12 places afin que tous puissent être formés.

Il y aura deux commissions sur lesquelles les agents en poste à l’établissement* pourront postuler : une en cours ou très prochainement en fonction des structures, la seconde en septembre/octobre, si nécessaire. *les agents intéressés doivent être mutés sur l’établissement, il ne s’agit pas des postes ouverts à la CAP.

FO Justice pose la question du cas où un agent muté serait déjà titulaire de la formation : on nous répond qu’il devra aussi se positionner sur la commission de présélection.

FO veut s’assurer qu’il ne s’agira pas de fermer les PREJ existants et de tout regrouper dans les ELSP (les ELSP faisant déjà énormément de missions EJ dans les établissements). On nous répond qu’il n’en est pas question, que l’objectif à terme est d’avoir une ELSP par établissement, et qu’au fur et à mesure de l’abondement des agents en PREJ, les ELSP feront des missions d’ELSP.

FO demande si les conditions d’accueil des personnels sur les formations nationales se sont améliorées. La situation était alarmante il y a peu et nous espérons que des travaux et aménagements ont été entrepris (des repas matin et soir livrés le matin en barquettes à réchauffer au micro-ondes, des sanitaires sales voire inutilisables, un dortoir froid et insalubre pour une dizaine d’agents, comprenant une seule armoire, rien pour ranger les affaires, une seule chaise, seulement 2 prises électriques,…). La Directrice Interrégionale nous répond qu’ils ont fait un rapport en signalant ces conditions d’accueil. Elle nous fait savoir que des travaux ont été faits mais qu’elle n’a pas eu davantage de précision.

FO Justice déplore une formation sur le mois de juin, en période de congés avec des effectifs déjà restreints. L’administration est d’accord et précise qu’il a fallu étaler l’effort sur l’ensemble des établissements de la DI, sinon il n’était pas possible de former tout le monde. Les agents des différentes ELSP seront mixés sur la formation afin de ne pas impacter lourdement une même structure.

FO Justice profite de la présence de la Directrice de l’ARPEJ, pour l’interroger sur l’habilitation des agents des PREJ à GENESIS (cela fait des années que nous sommes dans l’attente d’un retour). FO précise que les ELSP de Condé y ont accès, tout en ayant accès à ROMEO. Il est nécessaire que les agents en PREJ y aient également accès dans le cadre de leurs missions (profil des détenus, rédaction de CRI…). La DI est d’accord mais nous répond que le problème est qu’ils ne sont pas rattachés à un établissement. La Directrice de l’ARPEJ reconnait que c’est essentiel dans la préparation des missions. La DI ajoute qu’ils retravaillent le logiciel à la DAP mais que cela semble difficile d’un point de vue technique, les agents n’étant pas rattachés à un établissement, cela génère un problème de boîte structurelle.

FO dénonce certaines missions longues où les agents en PREJ ne partent qu’à 2 au lieu de 3 agents. La Directrice de l’ARPEJ affirme que ce n’est pas la doctrine. Si un agent est dispo, on le rajoute sur la mission. Elle précise que, quand il y avait un chauffeur civil, ça dépannait bien sur des missions très longues (notamment sur le PREJ 56 vu leur situation géographique) et qu’il va y avoir à nouveau des recrutements. FO dénonce un manque de sécurité pour les agents, en plus d’une fatigue qui s’accumule. La DI nous dit qu’ils ne peuvent pas refuser la mission même s’il n’y a que 2 agents à positionner.

2ème point – Présentation du plan interrégional de lutte contre les violences :

Sujet Administration

La présentation commence par un retour sur l’année 2022. Il y a eu un COPIL interrégional et plusieurs COPIL locaux au sein des établissements et des SPIP. Chacun ayant au moins un référent violence.

Actions sur l’année 2022 (expérimentation de 3 actions) :

Sur la MA Caen, le CP Rennes Vezin, la MC Alençon Condé sur Sarthe et le CP Rennes (femmes).

La première a été d’instaurer des audiences obligatoires à la sortie du QD dès lors qu’il s’agit de faits de violences physiques et/ou verbales sur les personnels ou détenus (avec une grille d’entretien pour guider les agents qui feront les audiences). Il s’agit de se concentrer sur les possibilités à envisager à la sortie du QD (prise en charge…) et de diminuer les risques de violences.

La deuxième est axée sur le plan individualisé de la prévention des violences, inspiré du modèle existant pour la prévention suicide. C’est en lien avec la CPU dangerosité (déjà en place à la MA Caen et le CP Lorient), qui a vocation à être faite sur tous les établissements.

La troisième action concerne les mesures alternatives, action qui n’a pas de valeur juridique. C’est pourquoi il était nécessaire de trouver des solutions, à savoir, que pouvaient faire les agents en cas de non- respect des mesures ? Cela rentre dans le cadre du « surveillant pénitentiaire, acteur d’une détention sécurisée », où l’on renforce le pouvoir du surveillant et de l’encadrement.

Il est aussi nécessaire d’agir contre les violences en milieu ouvert, plus précisément, quelle gestion des violences puisque le logiciel PRINCE ne permet pas de faire de remontées d’informations pour le milieu ouvert ? Un travail a donc été fait sur des fiches d’incidents (fiches « évènement indésirable »).

Action sur l’année 2023 (plusieurs axes – 3 principaux) :

Pour commencer, le RETEX (RETour d’Expérience), qui est fait 1 mois après l’incident, il est rendu obligatoire pour des faits de violence depuis l’année dernière par le DAP. Des commissions d’analyse des RETEX ont lieu plusieurs fois par an (avec DSD, DIA et le département concerné par l’incident).

Si des thématiques ressortent plusieurs fois, l’administration s’en sert pour élaborer des fixes reflexes (ex : prise d’otage, incendie en cellule, intervention en cellule, intervention sur des mouvements collectifs…).

Il s’agit ensuite de renforcer des mesures spécifiques. Sur le milieu fermé, focus sur le « surveillant pénitentiaire, acteur d’une détention sécurisée », labélisation en cours sur 2023 pour le Mans, le CP Rennes (femmes), Argentan et le CP Caen. Sur l’année 2024 sont prévus Caen-Ifs, le Havre, Vannes, la Roche-sur- Yon et Fontenay-le-Comte. La rédaction d’un livret d’accueil pour les familles de détenus est en cours, afin d’éviter que les agents en poste aux parloirs aient à répéter la même chose des dizaines de fois. Il peut aussi s’agir de préciser l’organisation, également de prévenir tout risque d’incident en détention (violences, prévention suicide, …). Ce livret est fait en collaboration avec les maisons d’accueil des familles.

Pour le milieu ouvert : la réalisation d’exercices annuels en SPIP avec la participation de DSD, des FSI et de l’ERIS. Par ailleurs, la mise en place d’un groupe de travail est prévue cette année, pour la procédure de sécurisation des visites à domicile et toute autre action à l’extérieur (pose de bracelet…).

La Présidente souhaite nous faire part d’une mesure qui a été faite sur Paris et qui s’intitule « le dialogue de sureté ». Il s’agit de faire le point sur des choses qui existent déjà et de voir si c’est toujours appliqué. En effet, tout ce qui touche au contrôle réglementaire (les tests d’alarmes, la vérification du matériel, le contrôle nominatif le dimanche avec la carte détenu…), doit être fait et suivi. Ce n’est pas le cas partout malgré une note DAP sur ces mesures de sureté. Il n’y a souvent qu’un seul officier infra et il est surchargé de travail, mais les choses doivent être faites, sans quoi, c’est le chef d’établissement qui devra assumer.

3ème point – Présentation du plan d’actions interrégional 2023/2024 Déontologie, Egalité et diversité, Laïcité :

Sujet Administration

Le plan Déontologie, Egalité et Diversité, Laïcité est mis en place cette année. En effet, il a été décidé en 2022 de tout regrouper en un seul plan afin d’en faciliter le suivi.

Concernant la déontologie, on commence par un développement des AUDIT. Niveau formations, il s’agit de développer les séminaires sur les risques corruptifs. Pour 2022 cela s’est fait sur 4 structures avec leur SPIP associé : Brest et le SPIP 29, Evreux et le SPIP 27, MA Caen et le SPIP 14, Laval et le SPIP 53. Pour 2023 sur Val de Reuil, Condé, La Roche, Fontenay et le Havre avec leurs SPIP. Ces formations sont dispensées afin d’agir contre les risques liés aux fonctions des personnels. L’objectif est que toutes les structures aient fait ce séminaire sur les risques corruptifs, d’une durée d’une semaine environ. Les soignants au contact du public y sont aussi associés ainsi que le partenaire gestion délégué. Dernière action déontologie : développer les prestations de serment. Depuis 2011 la prestation de serment est obligatoire, elle est facultative pour les agents entrés avant 2011. Des états des lieux sont faits à peu près 2 fois par an.

Egalité Diversité : Objectifs -> prévenir toute forme de discrimination ; favoriser l’égalité de traitement ; assurer les recrutements non discriminants et lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelles et à l’identité de genre.

Pour se faire :

– Elaboration d’une charte d’égalité professionnelle, avec l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Il est important que chaque structure élabore sa charte en interne. La direction interrégionale travaille malgré tout sur un listing de thématiques qui guidera les débats.

– Convention d’égalité professionnelle, 1 DSPIP volontaire pour avoir cet objectif, affaire à suivre pour l’année prochaine.

– Mise en œuvre du plan LGBT : 2 associations ont signé une convention avec le Ministère de la Justice et l’Administration Pénitentiaire (gestion des LGBT dans la population pénale…).

Laïcité : plan national qui va jusqu’en 2026 et qui prévoit un référent laïcité au plan régional. Plusieurs actions, à commencer par le niveau de connaissance de la laïcité.

Questions diverses :

Pour information, l’UFAP et la CGT ne souhaitent pas que les questions diverses des organisations syndicales apparaissent dans les procès-verbaux des CSA, malgré que des points peuvent tomber après que nous ayons rendu nos sujets. Il n’en est pas question pour FO, cela s’est toujours fait et n’a jamais posé la moindre difficulté. Il est au contraire essentiel que les sujets abordés, même en questions diverses, apparaissent et de manière officielle dans les PV.

FO souhaite savoir si des choses ont été proposées par la Direction Interrégionale, pour une gratification des agents, victimes de la lourde agression sur Condé en mars dernier. La DI nous répond qu’il s’agit d’une question nationale qui dépend du DAP, et non de récompenses régionales. Oui des choses ont été proposées, le DAP a entendu, la DI est dans l’attente d’un retour.

FO déplore qu’en cas d’AT, certains médecins et beaucoup de pharmacies exigent l’avance des frais par les agents, affirmant que l’Administration Pénitentiaire ne paie pas les honoraires. FO précise que c’est très problématique sur Condé ou Nantes par exemple, mais pas que. Les médecins ne prennent plus la feuille de soin qu’ils doivent remettre à l’agent une fois complétée. L’Administration demande à ce qu’on leur fasse remonter le nom des médecins qui refusent. Elle reconnait qu’il y a eu des retards mais affirme qu’ils ont été rattrapés. Il n’est pas impossible en revanche que les documents soient restés « coincés » quelque part,d’où la nécessité de faire remonter le nom des professionnels de santé, afin de régulariser les situations d’impayés.

FO dénonce, qu’en cas de trop perçu par un agent, on lui ponctionne tout d’un seul coup et sans prévenir. En procédant de la sorte, on met les agents dans des situations financières très difficiles et c’est inacceptable. La DI nous répond que ça ne dépend plus de l’AP (qui à l’époque négociait des échéanciers avec les agents), mais de Limoges. Pour FO, il faut absolument qu’une solution soit trouvée.

FO déplore par ailleurs, des retours beaucoup trop tardifs aux demandes de report de mutation, faites par des agents dans des contextes difficiles. Comment fait l’agent pour s’organiser ? Logement, scolarité, conjoint… Pour exemple, un agent n’a eu un retour à sa demande de report seulement ce matin, le vendredi 31 mars, pour une prise de fonction le lundi 3 avril ! La DI nous répond que cela ne dépend pas d’eux, même s’ils émettent un avis favorable, ça dépend aussi de l’autre établissement concerné et de la DAP. Elle ajoute que ça n’existe pas les reports à partir du moment où l’agent est muté, qu’une note DAP est sortie en ce sens mais oui il existe des situations qui peuvent entrer en jeu. Pour FO, il est indispensable que les agents qui font face à ces situations difficiles, et qu’ils ne pouvaient prévoir, aient un retour beaucoup plus rapide, afin qu’ils puissent s’organiser. C’est aussi aux DI de faire le nécessaire en ce sens auprès de la DAP.

FO demande si la DI a des informations sur la dotation en gilet par lame féminin (mauvaise taille, non adapté à la morphologie, inconfort…). La DI nous répond qu’il n’est pas prévu du « sur mesure » pour le personnel féminin. Qu’il existe déjà différentes tailles, comme pour les hommes.

FO souhaite avoir des précisions sur la prise de fonction des agents mutés prochainement sur le CP Caen Ifs : Concernant la garde des murs, les agents sont déjà arrivés. Pour la mise en service, elle est prévue en octobre. Il est entendu que les agents arrivent 1 mois avant, soit courant septembre.

FO souhaite avoir un retour, suite au tract rédigé par le bureau local du CP Rennes, et envoyé en fin d’année dernière à la Directrice Interrégionale : « Sécurité et Stationnement, il est temps que les choses avancent ». Nous y dénoncions un manque de sécurité évident au niveau du portail entrée véhicules. La DI nous rejoint mais nous dit ne rien pouvoir faire, la ville ne répond pas. Des signalements ont été faits sans succès. FO demande à accentuer la signalisation, on nous répond que ça ne changera pas grand-chose et qu’il est vrai que depuis que le sens de circulation a changé, la situation s’est empirée. La DI ajoute que c’est un sujet qui va avec les travaux à venir sur le siège de la DISP (présentation début mai). Un poste d’entrée va être installé avant le portail (un peu comme une PEP), ce qui permettra d’en sécuriser l’accès et d’empêcher un tel stationnement, du moins de le limiter.

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Création de la DSP d’Outre-Mer

Depuis le 24 mars 2023, la mission des services pénitentiaires de l’outre-mer est devenue la :

Direction des Services Pénitentiaires d’OUTRE-MER !

FO Justice salue cette transition pour laquelle notre organisation militait depuis des années !

Aujourd’hui, les 14 établissements pénitentiaires et les 8 SPIP qui composent cette direction sont enfin reconnus, au-delà d’une mission, à part entière.

FO justice ne cessera de militer en faveur des personnels des outre-mer et restera très attentif afin que cette évolution ne se limite pas à une simple appellation administrative, mais soit suivie d’évolutions concrètes telles que la mise en place d’un certain nombre de structures, inexistantes dans ces territoires de la république.

L’amélioration des conditions de travail des agents devant prendre en charge un public de plus en plus difficile doit obligatoirement se faire en concertation avec les différents représentants des personnels de cette direction, au regard d’une évolution des organigrammes de référence et des dispositifs de prise en charge tels qu’existant au sein des différentes Directions interrégionales.

Ainsi, afin de répondre à ces disparités, FO Justice exige désormais dans ces territoires :

  • La mise en place d’unités hospitalières, sur le modèle des UHSI/UHSA
  • La création de pôles d’extractions judiciaires
  • Le déploiement généralisé des ELSP
  • La mise en place de CAP-L, à l’instar de ce qui se pratique sur l’ensemble des DISP

Enfin, pour répondre à la nouvelle politique pénale en matière de remise de peine et de réinsertion, il est important que les services pénitentiaires d’insertion et de probation soient dotés de nouveaux moyens humains et matériels, à la hauteur des enjeux et de la charge de travail.

Aujourd’hui, selon les chiffres du ministère de la Justice, environ 11 000 personnes sont suivies en milieu ouvert ainsi que 1115 personnes écrouées non hébergées.

Les services de placement sous surveillance électronique doivent être localisés sur place afin de garantir une prise en charge de proximité en temps réel et faciliter les échanges avec les différents partenaires (Police / Magistrat).

FO Justice reconnait dans cette transformation une première étape vers une évolutiond’envergure qui doit maintenant se poursuivre pour l’ensemble des personnels pénitentiairesultra-marins.

Le travail de concertation sera fondamental, FO Justice saura rester force de proposition !!! 

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Campagne de Mobilité : Secrétaires Administratifs

Le Syndicat National FO JusticePersonnels Administratifs, vous informe de l’ouverture de la campagne de mobilité des secrétaires administratifs pour une prise de fonctions au 1er septembre 2023.

Calendrier des opérations :

Candidatures des secrétaires administratifs du Ministère de la Justice :

Les candidatures, dans la limite de 7 choix, doivent être obligatoirement saisies via le portail des ressources humaines Harmonie sur un poste de travail du Ministère de la Justice.

La fiche de candidatures sous format papier sera également remplie (annexe 3) et visée par le supérieur hiérarchique actuel du candidat et le N+2.

► Le dossier de candidature doit comprendre :

–  La fiche de candidatures visée par le supérieur hiérarchique actuel du candidat

–  Les pièces justifiant d’une situation particulière, y compris pour les centres d’intérêts matériels et moraux (CIMM)

–  Un curriculum-vitae

–  Une lettre de motivation

Les documents sont adressés, par la voie hiérarchique, aux services gestionnaires des ressources humaines de la direction de rattachement.

Les pièces justificatives adressées après la date fixée pour la réception des candidatures ne pourront par principe pas être prises en compte, sauf si un changement dans la situation personnelle de l’agent est intervenu entre le dépôt de la demande et la date de clôture des candidatures.

L’ensemble des postes proposés aux secrétaires administratifs au sein du ministère de la justice est soumis à des entretiens préalables obligatoires avec les recruteurs dont les coordonnées sont indiquées dans la fiche de poste. Il appartient aux agents de solliciter ces entretiens qui peuvent avoir lieu par téléphone ou par visioconférence. Chaque entretien fait l’objet d’un compte rendu établi par le supérieur hiérarchique concerné.

Candidatures en détachement des secrétaires administratifs extérieurs au Ministère de la Justice

► Tous les secrétaires administratifs extérieurs peuvent candidater par la voie du détachement. Ils doivent transmettre les documents suivants :

–  Le formulaire de candidature complété manuellement, avec l’avis de leur administration d’origine

–  Les pièces justifiant une situation particulière

–  Un CV ainsi qu’une lettre de motivation

–  Leur dernier arrêté d’élévation d’échelon

–  Leurs 3 dernières évaluations

–  Un état des services

► L’ensemble des documents doit être envoyé à : cosi.srh-sg@justice.gouv.fr

Les agents actuellement placés en position de détachement au sein du ministère de la justice dans le corps des Secrétaires Administratifs ne disposent pas d’un droit à mutation. Dans l’hypothèse où ils souhaitent un changement d’affectation, il leur appartient de mettre un terme au détachement en cours et de solliciter un nouveau détachement dans l’affectation envisagée.

Les demandes de détachement ne seront examinées qu’après l’examen des demandes de mutation des Secrétaires Administratifs du ministère de la Justice.

Les agents seront affectés et prendront leurs fonctions le 1er septembre 2023 sauf indication contraire dans la liste des postes offerts mentionnant une prise de fonction anticipée ou différée. Une autre date pourra également être convenue entre les services et l’agent.

► Vous trouverez les différentes informations et annexes en cliquant ici

Le Syndicat National FO JusticePersonnels Administratifs se tient à votre disposition, n’hésitez pas à prendre contact à l’adresse suivante : pa@fojustice.fr

Découvrez les postes offerts dans le communiqué 

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Prison de Fleury-Mérogis : 05 avril 2023. Journée Nationale des métiers de l’Administration Pénitentiaire

Le bureau local Force Ouvrière Justice, rappelle cette première journée de l’administration pénitentiaire. Le Ministre de la Justice Dupont-Moretti poursuit cette mise à l’honneur de notre métier et met en lumière les métiers qui le compose. Cette journée est à marquer d’une pierre blanche.

Le bureau local Force Ouvrière Justice, rappelle aux personnels tous corps et grades confondus que nous sommes la troisième force de sécurité nationale et que de ce fait nous aussi avons droit à cette marque de distinction.

Le bureau local FO Justice, restera toujours dans l’engagement quotidien pour mieux accompagner l’ensemble des personnels dans la défense de leurs droits collectifs et individuels.

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Mobilisation ! Contre la Réforme des retraites

SUITE À L’ECHEC DE LA RENCONTRE AVEC LA PREMIÈRE MINISTRE À MATIGNON, L’INTERSYNDICALE MAINTIENT

LA JOURNÉE DE GRÈVE ET DE MOBILISATION NATIONALE ! LE 6 AVRIL 2023

Pour rappel FO s’oppose à tout allongement de la durée de cotisation, tout recul de l’âge de départ à la retraite et toutedisparition des régimes spéciaux et condamne la contre- réforme principalement destinée à satisfaire les exigences des marchés financiers et de la Commission européenne !!!

Il n’y a qu’une issue : le retrait de l’ensemble de la réforme des retraites, qui ne doit son adoption qu’au passage en force de l’exécutif via l’arme constitutionnelle du 49-3 !!!

LA MOBILISATION SOCIALE EST HISTORIQUE !

C’EST L’HEURE DU RETRAIT !!!

► L’Union FO Justice appelle l’ensemble des Personnels du ministère de la Justice ayant le droit de grève à le faire valoir !

► L’Union FO Justice appelle au boycott de l’ensemble des instances !

► L’Union FO Justice appelle l’ensemble des Personnels à se mobiliser dans la rue !

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Visite du DAPA sur la MA Gradignan : Discours de la représentante FO Justice CPIP

M. Donard, je souhaitais tout d’abord vous remercier de votre venue répondant ainsi à l’invitation qui a pu vous être transmise lors de remontée d’information sur l’actualité vécue à Gradignan.

Je souhaitais vous faire part à nouveau de cette réalité carcérale et pénitentiaire et les questionnements associés. La MA Gradignan apparaît être un symptôme du mal être qui ronge l’administration pénitentiaire. La prison telle qu’elle est aujourd’hui s’illustre par le fait de placer des hommes et femmes dans des cellules en exploitant l’espace au-delà des limites acceptables pour la dignité humaine. La problématique de surencombrement n’est pas nouvelle mais a pu atteindre un summum l’année dernière et reste encore très vive.

Ce surencombrement associé à des conditions parfois insalubres questionne sur la valeur humaine donnée à chaque personne placée sous écrou. Il impacte également les capacités de chaque service à pouvoir effectuer leur mission, à répondre aux besoins du public et leur apporter l’accompagnement demandé par l’administration.

Cette situation aurait pu être il y a quelques décennies l’expression de colère de la population pénale au travers de mutineries. Aujourd’hui nous constatons que le public pour faire face à ce quotidien s’ancre davantage dans la violence, dans les trafics en tout genre, dans la délinquance entre les murs de la prison. Un sentiment de haine contre la société, un éloignement du sens donné à la loi sont ainsi alimentés.

Aussi, les agents de l’administration pénitentiaire sont confrontés chaque jour à la violence de ces conditions de travail, comme à celle du public avec un sentiment d’impuissance. A ce jour, la prison accentue l’usage de la violence dans le rapport à soi et à l’autre. Face à ce constat, il m’est arrivé de motiver un aménagement de peine pour éviter que cette violence n’explose dans le contexte carcéral.

Des conditions de détention violentes quant au respect de la dignité humaine, une adaptation des personnes détenues à ce contexte dans leur rapport à l’autre et à la société, une absence d’accompagnement, de réponse aux besoins des personnes en raison de leur nombre et d’une réalité inquiétante des ressources humaines des services pénitentiaires font aujourd’hui que la prison et notamment la maison d’arrêt n’est autre que le terreau de la récidive et du développement de la dangerosité.

La réponse apportée s’inscrit dans la création de nouveaux établissements tel que celui de Gradignan. Cependant, il est déjà sous dimensionné au regard de la population actuellement écrouée.

La dynamique de désencombrement touche également à ses limites. Elle se constate avec unsurencombrement de l’établissement qui reste constant et des établissements pour peine qui arrivent à saturation. Ce constat laisse entrevoir que malgré l’ouverture du nouvel établissement, l’administration pourrait se trouver dans l’incapacité de pouvoir vider le bâtiment A et devoir gérer les nouveaux et anciens bâtiments avec un chiffre de personnes détenues jamais atteint. La réalité desurencombrement risque d’être une équation impossible à résoudre.

Reste la question des ressources humaines, la réalité est telle qu’elle ne pourra jamais être à la hauteur des besoins d’accompagnement du public. Les limites sont elles aussi aujourd’hui déjà plus qu’atteintes. Aucun accompagnement n’est réellement mis en place à ce jour.

Le SPIP gère les urgences et s’inscrit dans la réponse aux injonctions données en mettant de côté un bon nombre de personne incarcérée. Cette situation est inquiétante et ne fait que s’accroitre. Il suffit de constater le nombre de poste ouvert aux concours CPIP externe de moins de 60 cette année. Malgré une ouverture du nouvel établissement en 2024, aucun poste de titulaire n’est ouvert pour l’antenne de Gradignan pour septembre 2023 malgré la forte probabilité de voir le nombre de personnes écrouées exploser. La réponse donnée par l’embauche de contractuel répond sur le papier aux effectifs que l’administration souhaitent démontrer. Nous avons actuellement trois contractuels.

Mais dans les faits, il s’agit d’une attaque directe à l’identité professionnelle et au professionnalisme des CPIP et des SPIP pour lesquels il est demandé d’avantage d’engagement dans la prévention de la récidive.

L’emploi des contractuels peut placer non seulement ces agents dans des situations de mise en danger au regard du contexte d’intervention et des problématiques du public mais questionne réellement sur la volonté de l’administration d’apporter un accompagnement judiciaire de qualité à la hauteur de nos missions.

Cette situation devient exponentielle et met à mal le peu de dispositif pouvant être encore investis positivement.

A ce jour les attentes quant au doublement des capacités de la SAS vont propager les difficultés de la détention ordinaire et non pas les soulager.

En effet, le doublement des personnes en semi-liberté dans des conditions matérielles initialement non prévues, dans un temps de réinsertion qui pour certains sortant de CD ou de centrale fait suite à de nombres années d’encellulement individuel engendre une forte probabilité de mettre à mal la dynamique d’insertion mais également d’alimenter la problématique de violence voir le risque de récidive.

Malgré un risque de récidive moindre sur les longues peines, un seul acte de récidive est souvent dramatique et criminel.

Cette propagation du surencombrement, avec des ressources humaines pour le personnel pénitentiaire constantes voir diminuant avec un mal être au travail grandissant finiront par enterrer définitivement toute faisabilité d’accompagnement respectueux de nos missions.

Monsieur DONARD en tant que deuxième plus haut représentant de l’administration pénitentiaire, nous attendons que vous puissiez porter un regard et un discours objectif sur la réalité du terrain afin de nourrir des réflexions communes au sein du ministère de la justice, de l’état, de nourrir des pistes politiques concernant le rôle voulu de la prison, le sens donné à la peine et à la sécurité de la société civile ainsi que la réalité des moyens donnés.

Il est semble-t-il de notre responsabilité que la prison ne court pas à sa propre perte en créant les conditions de son propre surencombrement, en inscrivant davantage les personnes dans la délinquance et la récidive, mettant ainsi la société civile en danger !!!

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SPIP 33 : Visite du DAPA

En visite sur Gradignan et Bordeaux le 17 mars dernier, dans le cadre du « plan d’accompagnement » mis en place par la DAP auprès du centre pénitentiaire et de l’antenne locale du SPIP, M. Donard, le DAPA, a souhaité rencontrer les Organisations Syndicales.

Celles du Milieu Ouvert de Bordeaux ont été reçues en fin d’après-midi par M. Donard, accompagné de l’adjoint à la Directrice Interrégionale et le Cheffe du DPIPPR ; La Direction du SPIP était représentée par la DFSPIP adjointe.

Après avoir pu recueillir un certain nombre d’éléments d’informations permettant de mieux comprendre la démarche de l’administration vis-à-vis des services concernés, les représentants syndicaux, qui ont pris acte que le plan de suivi qui serait proposé concernerait principalement l’encadrement du SPIP, ont pu faire valoir leurs observations quant aux causes du mal-être professionnel ressenti par une grande partie des personnels.

Pour sa part, FO Justice CPIP a d’abord souhaité souligner, au-delà des réelles difficultés en terme de ressources humaines, l’iniquité de traitement des CPIP dans la répartition des diverses permanences: effectivement, et malgré les dénégations de l’adjointe au DFSPIP (et – mais est-ce étonnant ? – les protestations du SNEPAP-FSU), démonstration a été faite que deux agents ayant le même temps de travail au SPIP de la Gironde pouvaient avoir un nombre de permanences annuelles allant du simple au double ! Perçue comme une injustice (et non comme un simple problème « comptable ») ayant un fort impact sur les personnels, cette problématique dénoncée par FO Justice CPIP a pu être mesurée par le Directeur de l’administration pénitentiaire adjoint.

Ensuite, FO Justice CPIP a fait part de l’absence de concertation des équipes du SPIP Bordeaux MO, qui engendre un décalage avec les problématiques rencontrées par le public et parfois même en contradiction avec le principe RBR !

Quelques exemples ont dû être donnés pour mieux éclairer les débats : il s’agit notamment de l’intervention de l’ARCA dans les locaux du SPIP pour y dispenser des soins aux PPSMJ ou des actions collectives ne répondant au traitement d’aucun besoin criminogène et qui d’ailleurs, pour certaines d’entre elles, sont déjà organisées dans la communauté, au bénéfice de tout citoyen …

Afin que les propos des représentants de FO Justice CPIP ne soient pas caricaturés, il a éténécessaire de préciser l’intérêt que peuvent représenter les actions collectives par le SPIP, dès lors qu’elles peuvent permettre l’évolution de facteurs de risques dynamiques. Mais, là encore, les ressources humaines mises au service de dispositifs d’une «probation récréative» désespère un bon nombre de personnels.

Les situations objectives décrites ce jour ont sans doute permis, à celles et ceux qui lesouhaitaient, de comprendre la mauvaise dynamique dans lequel le SPIP 33 s’est engagé depuis plusieurs années. Nul doute que la mission d’accompagnement saura redresser la barre !

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Prison de Borgo : Sécurité au Centre Pénitentiaire, parlons-en …

Une fois de plus, une fois de trop ! Aujourd’hui 3 avril 2023, lors d’une perquisition en détention, de nombres objets « illicites » ont été trouvés : Téléphones portables, stupéfiants, jusque-là la routine me direz-vous …. Mais tenez-vous bien ! 1 Opinel, et pire encore, 2 COUTEAUX EN CERAMIQUES DONT 1 EN FORME DE POIGNARD !!!

FO Justice Borgo exige à nouveau un apport massif en personnel !

FO Justice Borgo exige à nouveau l’ouverture et la fermeture des unités à 2 agents !

FO Justice Borgo exige à nouveau la couverture de tous les postes !

FO Justice Borgo s’opposera à toute modification de fonctionnement sans apport de personnel !

FO Justice Borgo exige à nouveau que les gaines techniques soient fermées et sécurisées !

BLA BLA BLA, BLA BLA BLA !!!

Il ne suffit pas simplement de parler de sécurité, encore faut-il s’en donner les moyens, réagir et surtout agir !!!

Doit-on revivre un nouveau 2018 ? Attendons-nous un autre drame pour faire le nécessaire Madame la Directrice ?

La sécurité des personnels a toujours été l’une de nos priorités, sachez, Madame La Directrice, que FO Justice Borgo saura prendre ses responsabilités.

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