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Nuit au CP de Toulon : Traquenard au mitard !

Le jeudi 16 février au soir, 2 “rondiers de nuit” constatent qu’un drap était accroché aux grilles d’une cellule du Q.D et empêchait le contrôle visuel d e sécurité.

Dès 21 heures, Le Gradé de Nuit accompagné de 3 Agents se rendent aussitôt sur les lieux afin de mettre un terme à cette situation en cherchant dans un premier temps à défaire les noeuds du drap tendu sur les grilles.

Ils firent alors face à un détenu agressif et aux poings serrés qui refusera de reculer vers le fond de la cellule

“Je vais tous vous niquer vos mères !! … Vous êtes tous des bâtards ! . .

Si je n’ai pas mon allume cigare c e soir ???…

Je vais vous faire LA MISERE et ça va mal se passer !!”

Refusant toujours d’obéir aux injonctions du Premier Surveillant. la force «strictement nécessaire” dû être utilisée afin de maitriser le détenu et de pouvoir enfin récupérer le drap !

Le forcené se débattra et le Gradé de Nuit se blessera au genou lors de l’intervention !

Les Agents trouveront des piles de radio dans les mains du détenu et récupèreront une brosse à dent dissimulée entre ses fesses !

La préméditation de cet incident et ses intentions ne font aucun doute !

Le détenu avait de toute évidence, l’idée de préparer un traquenard à l’équipe de Nuit !

FORCE OUVRIERE JUSTICE demande une sanction disciplinaire à la hauteur de la gravité du danger encouru par nos Agents qui ont encore une fois, montré leur courage et leur professionnalisme !

FORCE OUVRIERE JUSTICE félicite les Agents et souhaite un prompt rétablissement à notre collègue blessé lors de cette intervention !

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Prison d’Avignon-le-Pontet : Danger et trafic

Le vendredi 17 février 2023, au cours de la mise en place du 2ème tour de promenade sur la Maison d’Arrêt Homme (MAH) 2, les agents ont été alertés par un détenu ; ce dernier, affolé, a prévenu les agents qu’un détenu, dans la cour de promenade, voulait s’en prendre à lui à l’aide d’une arme artisanale.

Les agents ont été en mesure d’identifier le détenu « agresseur » et, après plusieurs injonctions, ils ont géré l’incident et sécurisé la cour de promenade ennsortant le détnu »agresseur » et en récupérant l’arme artisanale.

Ces violences sont devenues quotidiennes pour nos agents, une banalité trop prise à la légère qui s’accroît de jour en jour malgré un homicide et une tentative d’homicide en seulement 6 mois.

La VIOLENCE encore et toujours !!

Votre bureau local FO tient à féliciter nos agents présents pour leur courage et leur dévouement ainsi que leur professionnalisme et nous ne manquons pas de demander les félicitations adéquates pour cet événement.

Dans un autre temps, sur notre établissement sur la période du 13 au 17 février 2023, c’est un véritable « Apple store » ainsi qu’un « coffee shop » qui ont élu domicile au sein de notre établissement ; de nombreuses saisies importantes et particulièrement inquiétantes se sont produites. Ce n’est pas loin de

7  « iPhones», « chrome cast », 376 grammes de stupéfiant

ainsi que 3 armes artisanales

qui ont été trouvés pendant les fouilles sur différents départements (étages, parloir famille, quartier mineur) ainsi que de très nombreuses projections.

Ces chiffres sont alarmants à cause de la dangerosité qu’ils représentent… nos étages sont des coupes-gorges pour nos agents.

Une chose est certaine, nous devons agir vite

Avant que la prochaine victime soit l’un des nôtres!!!

FO Justice SOLLICITE et EXIGE des félicitations et des récompenses pour nos agents.

FO Justice FELICITE le professionnalisme et le courage des agents.

Le nombre d’agressions augmente, ne fermons pas les yeux !!!

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Habilitation ESP : La DAP botte en touche

Le 4 mars 2022, FO Justice sollicitait, par courrier et lettre ouverte, les services de la DAP au sujet de la doctrine ESP et des renouvellements d’habilitations. Nous demandions l’ouverture d’un groupe de travail autour de cette thématique, afin d’ajuster la doctrine à la réalité du terrain et des besoins. Après 3 ans d’application de cette dernière, des ajustements semblaient effectivement nécessaires.

Le 14 avril 2022, le DAP nous répondait en ces termes : « quand bien même les modalités d’évaluation pourraient faire l’objet de discussions, son principe même ne semble pas devoir être remis en cause. Mes services sensibiliseront les services déconcentrés à l’esprit du dispositif existant. »

Le 10 février 2023, en guise d’épilogue, le DAP diffusait une note de cadrage invitant les évaluateurs à adopter « un rôle pédagogique et d’accompagnement » avec pour « objectif principal le maintien de l’habilitation déjà acquise » en affichant une posture « bienveillante et sécurisante ». Cette note conclue sur le fait que les éventuels retraits d’habilitations faisant suite aux recyclages ne doivent être appliqués qu’à « des situations d’insuffisance professionnelle caractérisée ne pouvant faire l’objet d’une correction à moyen terme ».

–  Par quels moyens formatifs et évaluatifs ?

–  Avec quelles échéances et quelle traçabilité ?

Pour FO Justice, tout ceci reste bien trop nébuleux et subjectif !

Comment imaginer qu’un Instructeur de Sécurité Pénitentiaire ou un Directeur Interrégional accepte d’engager sa responsabilité sur une base aussi approximative ?

Pour FO Justice, cette note de cadrage est loin d’être satisfaisante, pas assez précise et toujourstrès éloignée de la réalité du terrain et des besoins opérationnels.

FO Justice exhorte à nouveau les services de la DAP à ouvrir des discussions sur ce thème, avec la participation des véritables acteurs et professionnels de terrain et en s’appuyant sur les retours d’expérience de nos homologues de la Police Nationale et de la Gendarmerie.

Quant à nos petits camarades du SPS qui sortent de leur léthargie post-électorale, ils se réjouissentde cette note, allant même jusqu’à s’en attribuer la paternité, non sans une certaine fierté. Il n’en estévidemment rien. Ce dossier est porté par FO Justice depuis plus d’un an, et les maigres évolutions obtenues aujourd’hui ne sont que le fruit de NOTRE travail… lequel continuera d’ailleurs en soutien à ces équipes !

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PREJ de Bordeaux : À nos risques et périls

Le torchon ne brûle plus sur le PREJ 33. Depuis bien longtemps, Il est calciné, évaporé. La politique et la course aux IDF le plus bas possible à ses limites.

Mission + mission =fatigue =manque de vigilance =arrêt maladie.

Nos décideurs attendent quoi ? UN ACCIDENT ?

Si accident il y a, qui sera responsable de la perte de la personne détenue ? Qui ? La perte d’un personnel n’est pas grave, ils viendront quand même et ne sont pas indispensables.

Du lundi au vendredi ils sont les « corps et âmes » de l’ARPEJ.

Depuis plusieurs semaines l’alerte est donnée concernant une mission Limoges/Tulle avec 8h de route 4h de présentation alors que le PREJ Limoges est à 1h du tribunal.

A cette alerte aucune réponse positive de l’ARPEJ, afin d’affecter cette mission au service concerné.

Après de multiples arrêts maladie d’agents fatigués et sous pression, les heureux gagnant de cette mission, ont eu la chance et l’honneur de servir l’Administration Pénitentiaire de 8h le 09 février du matin à 3h32 le 10 février.

Le comble c’est que même avec les alertes sur cette mission, les décideurs n’ont pas eu l’intelligence d’esprit, de voir que sur les trois agents, deux commençaient à 7h et le troisième à 8h.

Malheur à eux, de les voir entrer en disgrâce car ils n’ont pas réussi à tenir leur poste à l’horaire initialement prévue.

Durant cette superbe mission où le tribunal de Tulle a rendu son verdict vers minuit, les agents n’avait aucun repas à fournir à la personne détenue, qui en plus, était une femme, accompagnée d’une escorte 100 % masculine, cherchez l’erreur ?

Mes chers collègues, pensez-vous qu’ils avaient le droit au repos ?

Pensez-vous que toutes ces difficultés étaient prévisibles ?

Vers 2h30 sur la nationale 10 en direction de la base PREJ un camion s’est déporté sur la voie de gauche en direction de l’équipage. Sans doute le chauffeur était lui aussi fatigué. Le klaxon du véhicule ni changera rien, mais à la vue du Giro 2 Tons, le chauffeur reprit le contrôle et évitera de peu un accident dramatique.

Qui aurait informé aux familles que leurs maris, pères, sont mort dans l’exercice de leurs fonctions ?

Qui aurait été responsable de ce carnage ?

Nos chers décideurs, il y a un petit papier qui ne sert pas à grand-chose sur le PREJ 33 qui s’appelle

« la charte des temps »,messieurs les décideurs pensez à la feuilleter et se rapprocher du minimum syndical.

Il semblerait que d’autres PREJ de la DISP de BORDEAUX rencontrent actuellement les mêmes difficultés. Il va falloir mettre de l’ordre dans cette cacophonie monumentale.

Petit rappel : ESC 2= 3 agents (il ne faut pas penser uniquement à l’évasion, mais il y a aussi l’agression qu’elle pourrait subir.)

Fo Justice exige du discernement lors de la programmation des missions. Tant, sur le plan professionnel « évasions, agression… » que sur le plan humain « fatigue, vie de famille … ».

Fo Justice sera toujours présent pour soutenir l’ensemble du personnel et lutter à vos côtés pour faire respecter vos droits.

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