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Prison de Fresnes : Débriefing polémique. Et le respect alors ?

Au centre pénitentiaire de Fresnes en deuxième division, un débriefing a provoqué un tollé auprès des surveillants originaires de Mayotte.

Ce jour, à la fin du retour promenade, lors d’un débriefing les agents se sont dit stupéfaits par les déclarations.

Le débriefing aide en effet aux agents à comprendre, analyser leurs actions dans le but d’améliorer leurs performances futures.

L’échange permet de poser en groupe un regard sur ce qui a été bien fait, mal fait, et vers quoi aller.

Mais, lors de ce celui-ci les agents ont témoigné de propos qui peuvent s’apparenter à des propos racistes.

Les propos extirpés des différents CRP des agents sont tels « hier la détention était calme et aujourd’hui c’est le bordel parce que c’est l’équipe des mahorais qui est à l’étage ».

Le travail en milieu pénitentiaire peut parfois être très compliqué, mais les problèmes rencontrés par l’un ou plusieurs de ces agents concernent l’ensemble du personnel.

La discrimination est la traduction en acte de stéréotypes ou de préjugés. Elle consiste à traiter une personne ou un groupe de personnes différemment, alors qu’ils sont placés dans des situations identiques ou comparables.

Le lieu de résidence, est également un critère parmi la grande diversité des formes que peuvent prendre les discriminations raciales.

Selon les dires des collègues, le lendemain, le débriefing polémique a été évoqué de nouveau, les collègues touchés par ces propos discriminants ont pu s’exprimer.

Il aurait été demandé à ce fonctionnaire de s’excuser mais celui-ci aurait refusé de présenter ses excuses.

Il va de soi que Force ouvrière déplore ce comportement indigne.

Il va de soi que ces propos puissent être mal interprétés, mais des excuses étaient de rigueur car aurait dû comprendre que ces propos auraient pu être mal perçus et choquer.

Force ouvrière demande au directeur de centre pénitentiaire de Fresnes de prendre les mesures qui lui semble appropriées.

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Prison de Fleury-Mérogis : Un personnel à l’épreuve des détenus atteints de troubles du comportement

Le bureau local Force Ouvrière Justice apporte son soutien à l’ensemble des personnels tous corps et grades confondus du bâtiment D5, dans la gestion des différents incidents qui ont émaillés leur faction du matin.

En effet, la journée de ce jeudi 24 novembre 2022 a commencé sur les chapeaux de roues et a mis à rude épreuve les nerfs des personnels.

Dès l’appel de 7h00, un détenu au profil psychologique instable et affecté sur l’aile du 3eme milieu, quartier arrivant bis, a délibérément agressé 3 des nôtres en forçant le passage. La maitrise a été particulièrement difficile en raison de sa virulence.

Bilan : 2 agents blessés, l’un qui se plaint de douleur au niveau du genou et l’autre victime d’une morsure légère au niveau de l’avant-bras.

Sur ordre de l’officier d’astreinte il a été placé en cellule de confinement sur la même aile, avec une ouverture renforcée à 2 agents et 1 gradé.

Quelques minutes plus tard, l’agent de faction sur cette aile fait une découverte macabre avec le suicide de ce détenu à l’aide d’un fil électrique.

En dépit, de la rapidité des gestes de premiers secours porté au détenu, les personnels n’arriveront pas à le réanimer.

Les ELAC ont été appelés en renfort et en appui sur la structure pour encadrer et sécuriser la remontée des promenades.

La Directrice de la Sécurité et des détentions s’est déplacée sur la tripale D5 en soutien aux personnels.

Mais la série noire continue sur cette tripale avec l’intervention des ELAC en tenue pare-coup sur la cours de promenade pour un détenu qui refusait de réintégrer sa cellule.

Quelques minutes plus tard les agents sont de nouveau sollicités pour porter secours à un détenu victime d’un malaise en cellule.

Le bureau local Force Ouvrière Justice présent sur les lieux félicite les agents pour leur réactivité, leur professionnalisme et leur sang-froid dans la gestion de ses incidents dans un contexte d’absentéisme ambiant.

Force Ouvrière Justice a interpellé par téléphone, le chef d’établissement sur les conditions de gestion de ce quartier arrivant bis, localisé au 3eme milieu qui compte actuellement près de 65 détenus hébergés.

Force Ouvrière Justice a également pointé du doigt les défauts d’habilitation des agents affectés sur cette aile spécifique.

Force Ouvrière Justice a sollicité au chef d’établissement la mise en œuvre d’une cellule psychologique pour tous les personnels qui en éprouveront le besoin.

Lors du débriefing en présence du chef de Détention, Force Ouvrière Justice a souligné la solidarité, le professionnalisme et la réactivité des personnels tous corps et grades confondus dans la gestion de ses incidents.

Le bureau local Force Ouvrière Justice sollicite une réflexion d’ensemble pour une meilleure gestion de ce « quartier arrivant bis » en associant les personnels dans le cadre du « surveillant acteur incontournable dans une détention sécurisée ».

Le bureau local Force Ouvrière Justice a entendu l’overdose des personnels dans la gestion de ces détenus atteint du trouble du comportement.

Force Ouvrière Justice sollicite la mise en œuvre du projet de création d’un « SMPR bis » en lien avec le médical pour une meilleure prise en charge des détenus aux profils particuliers actuellement déversés en détention ordinaire sur les différentes structures de notre établissement pénitentiaire.

Force Ouvrière Justice une vraie présence au quotidien.

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Prison de Perpignan : C’était inévitable. Seule la date n’était pas connue !!!

Aujourd’hui, mercredi 23 novembre 2022, un incident est survenu sur le secteur du quartier des détenus isolés.

FO Justice CP Perpignan revient sur les faits.

Le 30 juin 2022, un détenu exclu de l’Unité pour Détenus Violents de Toulouse “UDV” est arrivé par transfert sur la Prison de Perpignan. Immédiatement placé au quartier d’Isolement puisque connu pour des faits d’actes de violences envers du personnel pénitentiaire.

“Entre autre, l’individu a dans le passé agressé un agent sur Béziers en lui assénant un coup de fourchette au niveau du front”.

Vers 11h30, lors de la distribution du repas, le détenu n’a pas voulu se soumettre aux injonctions et à la procédure de sécurité. Malgré des demandes répétées par l’officier de secteur, les seules réponses ont été des manques de respect suivi de tapages, d’insultes et de menaces envers les personnels présents.

Devant un tel comportement, la décision est prise de placer le protagoniste en cellule disciplinaire.

Une équipe d’intervention est constituée afin d’aller chercher le détenu qui est monté sur la table de sa cellule, retranché derrière la porte de ses toilettes qu’il a arraché et armé d’une fourchette.

Lors de l’entrée des agents, le détenu a projeté la télévision et plusieurs bocaux en verre en leur direction.

” Il est à noter, que la cellule occupée est une cellule particulière avec le mobilier fixé au sol afin d’accueillir des détenus TIS (Terroriste ISlamiste).”

Devant la violence et la volonté de nuire que déployait le détenu, il a été nécessaire d’utiliser le spray de défense. Une fois le détenu maîtrisé, il a été accompagné dans une cellule du quartier disciplinaire.

Des crachats ont trouvé pour cible les personnels, des menaces répétées ont fusé durant l’intervention.

FO Justice CP Perpignan salue le professionnalisme et le sang froid des agents.

“Pour FO Justice, il serait légitime que des lettres de félicitations de la part de l’Administration soient rédigées envers les agents”.

FO Justice CP Perpignan somme la direction de demander l’exclusion du détenu d’une part mais surtout de l’obtenir.

“Il est impensable de devoir gérer au quotidien un détenu exclu d’une UDV. Ces structures sont étudiées et adaptées à ce type d’individu dangereux.”

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Prison de Béziers : Des factions à la dure

Ce n’est pas parce qu’une règle est établie qu’elle ne doit pas faire l’objet de bon sens !!!!!

Une décision étonnante au début de l’hiver vient d’être prise par notre Direction !!!

Cherche-t-on à faire des économies d’énergie sur nos conditions de travail ?

« Une soupe bien chaude à 3 heures du matin c’est l’ennemi du surveillant !!!! »

Nous voulons comprendre la logique d’une telle prise de position !!!!!

Nous pouvons nous étonner des choix de batailles de la Direction alors que nous sommes sollicités au quotidien par des enjeux beaucoup plus importants !!

FO Justice CP Béziers se propose de dégeler et réchauffer la situation !!!

« Ce n’est pas en améliorant une absurdité que l’on prouve son intelligence, c’est en la supprimant. » ( l’absurdité)

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