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Prison de Grenoble-Varces : Quand détenu fâché, lui toujours faire ainsi

Le lundi 5 septembre 2022 à 11h15, l’un des collègues du BGD, allant faire signer 4 dossiers disciplinaires à un seul et même détenu, a obtenu comme seule signature : un crachat en plein visage.

Agression dégradante par excellence.

Notre collègue sera accompagné à l’hôpital pour des examens, puis à la gendarmerie pour un dépôt de plainte.

Ce détenu, particulièrement instable, n’a plus sa place dans notre établissement. Résident depuis moins de 2 mois, il a fait l’objet de 16 comptes rendus d’incidents (violences verbales, multiples dégradations, détention de substances illicites) et de 3 passages en commission de discipline (sans compter les passages programmés pour lesquels le collègue devait recueillir ses signatures), ainsi que moults rapports d’enquêtes.

Nous pouvons aujourd’hui ajouter à son palmarès les violences physiques, à 23 ans et après 2 mois de détentions, on pourrait dire que nous avons un champion… mais quel triste record. 28 jours passés au QD en si peu de détention.

Le bureau Local FO JUSTICE exige le transfert immédiat de ce détenu. Car nous n’en obtiendrons rien à Grenoble, si ce n’est de nouvelles agressions.

Le bureau Local FO JUSTICE remercie la directrice adjointe, qui est immédiatement intervenue auprès de notre collègue, à la suite de cette agression.

Le bureau Local FO JUSTICE se tient à la disposition de l’agent, pour l’accompagner dans ses démarches.

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Prison d’Orléans-Saran : CDH, CDH, encore le CDH !!!

Le dimanche 04 septembre 2022 aux alentours de 10h40, la personne détenue A décide de mettre de l’animation au sein du CDH.

En effet, ce détenu qui présente des troubles du comportement et psychologique ne cesse de provoquer un tapage répétitif troublant le calme de la détention. Face à ce comportement, la décision est prise d’équiper un trinôme d’agents pour un placement en prévention au quartier disciplinaire.

La personne détenue se met à casser divers objets dans sa cellule et va boucher l’œilleton. Elle va placer des morceaux de verre dans un drap. Lors de l’intervention, cette dernière lancera sa confection artisanale en direction des agents.

La maîtrise de cet énergumène sera plus que compliquée car il ne se laissera pas faire et sera acheminé professionnellement au QD.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble du personnel qui a dû faire face et gérer cet incident.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice constate une nouvelle fois que l’incident du 03 juillet dernier au sein de ce secteur n’a pas servi de leçon à la direction.

A QUOI SERT L’ÉQUIPE ELSP ?

Le syndicat local Force Ouvrière Justice exige la mise en place immédiate du fonctionnement de cette équipe comme il a été acté à savoir du Lundi au Dimanche.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice demande à ce que les tenues d’interventions qui ont été commandées soient distribuées aux différents secteurs concernés. Cela permettra que le personnel puisse intervenir avec un matériel adéquat.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice signale qu’après une intervention de ce type, il faut laisser le temps aux agents de reprendre leurs esprits et NON exiger des écrits en urgence.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice rappelle que ce secteur est le seul de l’établissement où il n’y a aucune demande de candidature de la part du personnel pour y travailler. Il serait temps de se poser les bonnes questions.

Il est plus facile d’autoriser des objets non conformes en cellule pour les détenus et de dire au personnel qui fait son travail de :

« VOUS ÊTES PIRE QUE LA GESTAPO ».

Le syndicat local Force Ouvrière Justice demande « Que fait la Direction de l’établissement ? ». Le bateau va couler. GLOU ET GLOU !!!

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Prison de Fleury-Mérogis : Rétrospective d’un week-end agité

Alors que les médias s’émeuvent des conditions carcérales des personnes détenues dans les prisons de la République, la section locale Force Ouvrière Justice quant à elle, continuera à défendre de meilleures conditions de travail, de sécurité et de vie pour les personnels de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

Notre organisation reste résolument en soutien aux personnels tant par sa présence au quotidien que par ses prises de positions devant la Direction.

Les conditions de travail en milieu carcéral restent éprouvantes pour les personnels qui y exercent : les menaces, les insultes, les intimidations, les violences physiques et verbales restent leur quotidien. L’absentéisme et le manque d’attractivité de notre profession reste des indicateurs de ce malaise profond, n’en déplaise à certains !

Il est nécessaire de retrouver les clés de notre autorité en envoyant un message de fermeté à l’encontre des auteurs d’agressions contre les personnels de l’administration pénitentiaire. La section locale Force Ouvrière Justice cautionnera aucune banalisation à l’heure où la parole du détenu vaut évangile !

Sur ce point, nous constatons qu’à l’aube des élections professionnelles au mois de décembre 2022, certains syndicats locaux victimes du « syndrome du dérèglement climatique » ont rechaussé les « rangers gagnés de haute lutte » pour quitter leur hibernation…

Les personnels ne sont pas dupes et sauront donner de la couleur à leurs mémoires sur leur absence tant sur le terrain mais surtout leur silence coupable sur certains faits marquants et dossiers sur notre établissement pénitentiaire.

Ainsi, le weekend a été émaillé de plusieurs incidents sur les différentes détentions de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis :

  • Bâtiment D2

Le samedi 03 septembre 2022 lors de l’appel de 13h00, un détenu du 2eme gauche force le passage et course le surveillant de l’aile, déterminé à porter atteinte à son intégrité physique. Le sang-froid de l’agent et l’arrivée des collègues ont eu raison de ses intentions belliqueuses à casser du bleu.

Le dimanche 04 septembre 2022, vers 17h45 un détenu affecté au 3eme droite, au profil psychologique instable et faisant l’objet d’une ouverture à 2 agents, fonce sur les personnels pour les agresser. La fermeture de la porte de la cellule a permis de contenir sa folie. … Jusqu’à quand ?

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande une affection dans une structure adaptée pour prendre en compte sa pathologie et préserver l’intégrité des personnels.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande une réflexion sur la prise en charge des détenus atteints de troubles du comportement éparpillés dans toutes les détentions ordinaires.

  • Bâtiment D5

En fin de service de nuit, le samedi 03 septembre 2022, vers 5h35 les rondiers alertent le premier surveillant sur l’impossibilité de vérifier l’intégrité physique d’un détenu affecté au 1er gauche, en raison d’un œilleton bouché et le silence concédé à leurs multiples appels.

Le gradé décide de procéder à une levée de doute, dès l’ouverture de la cellule, il l’aspergea d’eau de javel au niveau du visage et corps. Doit-on se réjouir que ce ne soit pas de l’eau chaude !?

Au regard du profil imprévisible du détenu (ouverture à 2 agents +un gradé) les agents s’équipèrent avec la tenue par coup pour une mise en prévention au quartier disciplinaire.

  • Bâtiment D4

La situation est particulièrement tendue et préoccupante sur les différentes cours de

promenades du bâtiment D4 et notamment au quartier Mineurs.

Les bagarres à répétitions dénoncées par Force Ouvrière Justice mettent à rudes épreuves les personnels et créent un sentiment d’insécurité. La gestion des Mineurs Non Accompagnés reste problématique également et les risques de représailles sont grandes.

De même, la gestion et l’organisation des tours de promenades sont aussi pointées du doigt par le bureau local Force Ouvrière Justice. Il est temps que la direction de cette structure écoute les propositions des agents et mène une réflexion en étroite collaboration avec eux pour améliorer la situation. Nous sommes pourtant bien dans la thématique du surveillant acteur dans une détention sécurisée.

Plus que jamais la section locale Force ouvrière Justice reste un acteur incontournable et majeur dans le paysage syndical de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis pour défendre au mieux les intérêts individuels et collectifs de la profession.

Le bureau local Force ouvrière Justice une vraie présence au quotidien.

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