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Futur SAS de Caen : Les moyens humains n’y sont pas.

Prison de Caen

Le Syndicat Force Ouvrière justice tire la sonnette d’alarme concernant la future SAS pour laquelle la garde des murs est prévue en fin d’année 2022.

En effet le nombre d’agents alloué pour cette structure s’apparente comme dérisoire au vue des postes à couvrir de jour comme de nuit.

Il manque à minima 3 agents sans quoi le planning prévisionnel ferait tourner les personnels à 200h supplémentaires annuelles ! Et cela sans comptabiliser les absents, les journées de formations et les impondérables inévitables.

Dans le même temps les personnels de la MA Caen ont reçu l’appel à candidature pour la SAS.

Quelle est la logique dans cette démarche ?

FO justice s’interroge et s’inquiète !

En effet il ne faut pas oublier que la priorité numéro 1 d’un surveillant est avant tout d’avoir un bon service. Après avoir choisi ses priorités l’agent se positionne sur un poste ou une brigade.

Concernant les personnels administratifs même combat : pas de fiches de postes définitives actées établies ! Comment postuler à l’aveuglette !

Pour notre organisation il est donc inconcevable que l’appel d’offre pour la SAS se fasse avant même que le planning prévisionnel ne soit connu !

FO Justice demande à revoir à la hausse l’organigramme adapté de la SAS et ce de manière à créer un service viable et attractif ! En l’état cette structure ouvrira avec bien peu de titulaires volontaires.

FO Justice demande expressément un report des appels d’offre à fin septembre le temps que le prévisionnel et les fiches de postes soient connus ou du moins qu’un contour clair soit défini.

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Prison de Fleury-Mérogis : D5, tolérance zéro pour les auteurs d’agressions de personnels !

Les violences à l’encontre des personnels reste un fléau sur notre établissement pénitentiaire, le bureau local Force Ouvrière Justice ne cautionnera aucune banalisation et aucune frilosité de notre administration dans la fermeté des réponses apportées pour les auteurs d’agressions contre les personnels.

Les sanctions de confinement ne sauraient se substituer au placement au quartier disciplinaire pour les faits les plus graves et notamment les agressions contre les personnels de l’administration pénitentiaire dépositaires de l’autorité publique.

Force doit rester à la loi !

Le bureau local Force Ouvrière Justice dénonce ces nombreux « simulacres » de tentatives de suicides au sein du quartier disciplinaire par certains profils de détenus qui se sont visiblement passés le mot pour éviter d’effectuer leurs sanctions. Ces décisions sont mal comprises par les personnels et mettent à mal leur autorité.

En effet le mardi 26 juillet 2022, vers 11h45 un détenu a délibérément craché aux visages de deux des nôtres sur le bâtiment D5, au moment de la distribution du repas sous prétexte qu’on n’a pas changé ses draps.

Déterminé à casser du bleu, il a sorti une fourchette pour les menacer. Fort heureusement, la réactivité des agents a permis de le maitriser et d’éviter le pire.

En raison de la frilosité de notre administration vis-à-vis de la gestion de ses profils dits « vulnérables » au sein de nos détentions, il a été placé en cellule de confinement.

La pression exercée par les organisations pro-détenu voire les responsabilités de plus en plus nombreuses ont certainement pesé dans cette décision au détriment vraisemblablement des agents.

De même, l’absentéisme galopant dans notre établissement pénitentiaire et ailleurs sont l’un des indicateurs du malaise profond de notre profession.

Le bureau local Force Ouvrière Justice réclame l’ouverture des négociations sur la revalorisation, la reconnaissance et l’attractivité de toute une profession sous perfusion.

Les agents ont été pris en charge par le pôle SST et conduit aux urgences.

Le bureau local Force Ouvrière Justice appelle l’ensemble des personnels tous corps et grades confondus à redoubler de vigilance dans ce contexte particulier.

Le bureau local Force Ouvrière Justice condamne fermement cette lâche agression.

Le bureau local Force Ouvrière Justice salue leur professionnalisme et le sang-froid des agents dans la gestion de cette agression.

Le bureau local Force Ouvrière Justice soutien nos collègues et les accompagneront dans leurs différentes démarches administratives et judiciaires.

Le bureau local Force Ouvrière Justice restera attentive sur les sanctions prononcées à l’encontre de l’agresseur d’un personnel, dans l’exercice de ses missions régaliennes.

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Prison de Fleury-Mérogis : Parloirs D1, 193 grammes de cannabis saisis !

Le bureau local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble des agents des parloirs pour la pertinence de leurs observations suite à la découverte de 193 grammes de grammes de cannabis.

En effet, le mardi 26 juillet 2022 vers 15h00, suite à une forte suspicion à l’issue d’un parloir famille le gradé ordonna la fouille intégrale d’un détenu pour une levée de doute.

La qualité des gestes professionnels des agents présents ont permis de saisir 193 grammes de résines de cannabis dissimulés dans les semelles d’une paire de chaussures.

La visiteuse a été auditionnée par la brigade territoriale de Fleury-Mérogis saisie de l’enquête et des différentes investigations.

Sur les instructions du Chef d’établissement le permis de visite a été suspendu et le parquet avisé.

Le bureau local Force Ouvrière demande des récompenses pour l’ensemble des agents pour la qualité de leurs observations et leur investissement au quotidien.

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Prison de Condé-sur-Sarthe : Site pilote. Plus un titre qu’une réelle expérimentation…

Lundi 25 juillet, en fin de journée vers 18h45, alors que les agents de la brigade QID avait distribué le repas à leurs pensionnaires, la personne détenue K. montre son mécontentement au Quartier Disciplinaire car il veut être transférée.

En effet, depuis plusieurs mois maintenant, nos pensionnaires ne cessent de se lancer des défis pour pouvoir être transférés de la centrale sécuritaire du C.P Condé sur Sarthe.

Conséquence, le détenu K. placé au Quartier Disciplinaire commença par détruire sa cellule en cassant la vitre, puis calfeutré derrière la grilles muni d’un bout de ferraille a menacé les agents.

Après plusieurs heures de négociation, une décision quelque peu surprenante est prise, celle de faire intervenir les ERIS de Rennes pour mettre fin à l’incident.

Le bureau local Force Ouvrière regrette cette décision sachant que la brigade QID et la brigade ELSP présentes sur l’incident étaient formées pour ce genre de situation.

Le bureau local Force Ouvrière souligne aussi que le C.P Condé sur Sarthe est un établissement pilote pour les pistolets à impulsion électrique (PIE) et que les agents ELSP sont habilités aux matériels en test sur l’établissement.

La mutualisation des compétences de ces professionnels aurait dû être l’option choisie tant sur le plan de l’exercice, de la démonstration de la confiance accordée que sur le message renvoyé à la population pénale qui s’en voit flattée.

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