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Prison de Toul : Non-sens sécuritaire

Ce mardi 10 mai 2022, un non-sens en terme de sécurité a eu lieu sur la zone sport du centre de détention de Toul.

Pour commencer un de nos collègues manquait à l’appel, ainsi que l’agent scolaire de journée qui n’était pas là non plus.

Il a été décidé de supprimer la guérite sport pour remplacer l’agent ULE, sachant que notre technicien de l’établissement avait pour mission de remplacer l’éclairage du terrain de sport à l’aide d’une nacelle.

Seul le terrain de sport était interdit à notre population pénale mais l’accès au gymnase autorisé. Donc nos chers détenus ont pu se rendre au gymnase à chaque mouvement avec une nacelle à proximité et sans guérite sport !!

C’EST INVRAISEMBLABLE !

Pourquoi toute la zone sport n’a-t-elle pas été fermée ?

Et à contrario, on nous parle de sécurité avec le port obligatoire du gilet par-lame en tout lieu et en toutes circonstances POUR LES AGENTS EN TENUE car les autres personnels qui interviennent sont-ils invincibles ?? Une vraie aberration cette administration !

La sécurité c’est quand ça vous arrange !!

LE SPORT AU CD TOUL EST PLUS IMPORTANT QUE NOTRE SÉCURITÉ.

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Prison de Meaux-Chauconin : 2 agressions ! en 1 semaine !

La réalité carcérale nous rappelle à notre triste quotidien, nous acteurs incontournables d’une détention qui devrait être sécurisée… Tout simplement en appliquant le règlement intérieur de l’établissement, nos collègues se font lâchement agresser…

En effet, ce 10 mai 2022, un détenu est amené à la fouille, pour suspicion de détention d’un objet interdit. Lors de la fouille, la situation se complique, car le voyou décide de ne pas obéir aux injonctions et se débat de manière virulente afin de pouvoir dissimuler son téléphone portable. Se voyant pris à son propre piège, il tente de casser son téléphone portable et agresse lâchement le premier-surveillant.

L’agresseur étrangle avec détermination notre collègue et ne semble pas vouloir lâcher prise, tout en disant à haute voix des mots en arabe.

Un peu plus tôt dans la semaine, un autre gradé a été agressé au quartier disciplinaire, par un détenu qui l’a tiré dans sa cellule…

Les violences commises à l’encontre du personnel par des personnes détenues sont de plus en plus courantes…Nous demandons une application stricte de la loi n°2022- 52 du 24 janvier 2022 relatif au durcissement des peines des auteurs de violences envers les personnels de l’administration pénitentiaire…

LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP !!!

Le bureau local FO Justice dénonce cette escalade de violences qui décrédibilise l’autorité des personnels.

Le bureau Local FO Justice apporte un soutien indéfectible aux collègues agressés

Le bureau local FO justice demande le transfert de ce « casseur de bleus »

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UISP FO Dijon : Lettre Ouverte à Monsieur le Directeur Interrégional des Services Pénitentiaires de Dijon

Monsieur le Directeur Interrégional des Services Pénitentiaires de Dijon,

Comme vous le savez, le gouvernement a pour ambition de parvenir à une maitrise de la consommation d’énergie et de ressources naturelles sur l’ensemble du territoire.
Mettre en place une politique de développement durable, influer positivement sur le réchauffement climatique sont des engagements forts et primordiaux qui nous engagent envers les générations futures.

Ces engagements ne sauraient être menés sans le concours et la participation des services publics, de l’administration et de ces différentes déclinaisons territoriales.

Avec une vingtaine d’établissements répartis sur 2 régions couvrant près de 87.000 km2, la direction interrégionale de Dijon se doit d’être attentive à ce sujet.

Nos établissements sont une consommation absolument exorbitante d’énergie et d’eau, les gaspillages sont légions et les régulations minimalistes, voire inexistantes. Les parcs de véhicules sont loin d’être vertueux.

Cette consommation excessive peut être régulée et optimisée. Dès aujourd’hui et pour les années à venir nous devons chacun et collectivement être acteur de cette transition.

Pour cette raison, nous vous demandons de placer ce sujet à l’ordre du jour du prochain CTI.
Nous souhaitons que soit présenté un état des lieux des consommations d’énergie et de ressources naturelles de chaque structure afin que nous puissions œuvrer ensemble à trouver des solutions de gestion responsables et d’économie de ressources.

Vous remerciant de votre compréhension, nous vous prions d’agréer, monsieur le directeur interrégional, l’expression de nos salutations distinguées

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Prison d’Avignon-le-Pontet : Outrage à l’égard d’un agent dépositaire de l’autorité publique

Le Syndicat Local Pénitentiaire FO Justice du centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet RAPPELLE que l’outrage à un agent dépositaire de l’autorité publique est un acte commis à l’égard d’une personne chargée d’une mission de service public, en lien avec ses missions, qui nuit à la dignité ou au respect dû à sa fonction.

Les agents de l’administration pénitentiaire ont reçu un pouvoir de sanction et/ou de contrainte et sont donc des agents dépositaires de l’autorité publique, au même titre qu’un magistrat, un policier municipal ou national, un gendarme, un douanier, etc…

L’outrage est un acte répréhensible qui doit porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction de l’agent, exemple :

  • Insultes verbales
  • Envoi d’objets ou de lettres d’insultes
  • Menaces verbales ou écrites
  • Gestes insultants ou menaçants

Dans ce cas, le détenu doit absolument faire l’objet d’un compte-rendu d’incident (CRI).

ATTENTION : Les violences physiques ne sont pas considérées comme un outrage mais comme des coups et blessures, qui représentent un délit. La diffamation fait également partie des délits.

Pour que l’acte soit considéré comme outrage, il doit donc nuire à la dignité ou au respect de l’agent public, et être commis pendant que l’agent est en service, ou bien avoir un lien avec ses missions.

Les risques d’amendes en cas d’outrage à un agent sont :

Un outrage à agent est une infraction punie par la loi, selon l’article 433-5 Code pénal. Constituent un outrage, les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne dépositaire de l’autorité publique, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses missions, l’outrage est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Comment faire une demande de protection fonctionnelle : 

L’agent bénéficie de la protection fonctionnelle s’il est victime d’une infraction à l’occasion ou en raison de ses fonctions. L’administration doit protéger l’agent, lui apporter une assistance juridique et réparer les préjudices qu’il a subis. La demande de protection fonctionnelle doit être formulée avec un compte-rendu professionnel (CRP) auprès de la direction locale.

FO Justice VOUS INFORME de vos droits car bien trop souvent l’administration omet cette partie.

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Prison de Lyon : Bravo aux personnels de la MALC

Dans l’après midi du 10 mai 2022 vers 16h40, une fois n’est pas coutume , un détenu en promenade à la MAH1 a voulu se faire la malle. Après avoir escaladé le grillage de la cour, il s’est dirigé vers le grillage de séparation entre la zone neutre et le chemin de ronde.

Le sang froid et le professionnalisme des agents a permis de stopper ce détenu dans sa course .

La présence d’un surveillant promenade rendu plus que nécessaire, car il prévient à l’instant T.

Un collègue au mirador qui déplombe et fait les sommations d’usage au détenu, qui surpris , rebroussera chemin vers la cour de promenade.
Des collègues au PCI, qui analyseront immédiatement la sonnerie de la barrière hyper fréquence et déclencheront l’alarme générale dans la foulée. Le blocage de tous mouvements dans les bâtiments.
L’ensemble des collègues venus en renfort et qui se sont tenus à disposition au niveau de la rue. Et une Direction présente auprès des collègues.

Tous les acteurs de la détention se sont mobilisés

La solidarité, la réactivité, le professionnalisme l’envie de bien faire, tout cela réuni montre qu’à la MALC , les collègues s’investissent.

FO JUSTICE demande de la reconnaissance envers les collègues et des félicitations plus que méritées.

FO JUSTICE demande un suivi psychologique pour les collègues dans le besoin

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