Qui oublie son passé, n’a pas d’avenir !!!

L’Union FO Justice a pris connaissance des deux communiqués de l’Unsa Justice/USM concernant le protocole égalité femme/homme et la PSC.

Nous ne pouvons que nous réjouir d’apprendre qu’ils signeront ces deux projets essentiels pour tous les personnels du ministère de la Justice.

L’Union FO Justice a, elle aussi, fait savoir au secrétariat général que nous signerons ces deux protocoles, pour lesquels nous avons été force de proposition.

Cependant, nous nous devons tout de même de rappeler que, concernant l’égalité femme/homme, si les magistrats ont été associés, c’est à l’Union FO Justice qu’ils le doivent !

En effet, quand la question s’est posée, les magistrats ne participaient pas au vote à l’instance Ministérielle. Et l’Unsa justice, par la voix de Jean-François FORGET, son secrétaire général, s’était opposé à leur participation. Ce n’est que grâce à l’intervention de l’Union FO Justice auprès du cabinet du ministre de l’époque que l’on obtiendra un arbitrage favorable permettant aux magistrats de participer.

Concernant la PSC, là aussi l’Union FO Justice se doit de dénoncer l’attitude de l’USM, syndicat corporatiste, qui a tenté de prendre en otage les 90 000 fonctionnaires, menaçant de ne pas signer si nous ne cédions pas à leurs caprices.

Il aura fallu que l’Union FO Justice claque la porte d’une instance, et que l’administration et l’actuaire, chiffres à l’appui, leur rappellent que l’USM n’était pas l’alfa et l’oméga, et qu’avec ou sans eux, nous serions en capacité de négocier… ce qui, à l’inverse, n’était pas forcément vrai pour eux.

Vous l’aurez compris : le mariage de la carpe et du lapin, né d’une pure stratégie électoraliste, est aujourd’hui dans l’impasse !!!

Le drame du 14 mai où deux de nos collègues ont été exécutés et trois autres grièvement blessés en est le plus criant et terrible exemple : Alors que l’intersyndicale signe un relevé de décisions, l’USM n’attendra pas 24 heures, ni même l’hommage national et les obsèques de nos collègues, pour rejeter en bloc le relevé de décisions pourtant signé par l’UFAP UNSA justice.

Vous l’aurez compris, les revendications de l’UNSA justice s’effacent et disparaissent devant la seule et unique stratégie qui consiste à nouer des alliances de circonstance et d’opportunisme pour s’assurer d’être et de rester majoritaires aux élections professionnelles… quoi qu’il en coûte aux fonctionnaires du ministère de la Justice.

Quand l’USM désire, l’UNSA justice abdique !!!

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