La maman de Forrest Gump avait raison : « La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Avec votre venue et surtout votre gestion, ils ont vite pris un goût amer.
Vous cachant perpétuellement derrière « les textes », ne prenant jamais aucune initiative personnelle, vous avez saboté tout ce qui fonctionnait dans notre établissement.
EN REVANCHE, LORSQU’IL FALLAIT SE DEFAUSSER DE VOS RESPONSABILITÉS, LES FUSIBLES ÉTAIENT VITE TROUVÉS. NOUS EN AVONS EU L’EXEMPLE LORS DE L’ESCAPADE D’UN DÉTENU SUR LES TOITS, OU LE COLLÈGUE DU MIRADOR FUT VOTRE BOUC EMISSAIRE DESIGNÉ.
Récemment, votre gestion du mouvement en la mémoire de nos collègues tombés fut catastrophique ! A vous entendre, il aurait fallu attendre un décret pour mettre le drapeau en berne, mais aussi retarder la minute de silence nationale dans l’attente des autorités…
LA LISTE DE VOS ERREMENTS EST ENCORE LONGUE, MAIS HEUREUSEMENT NOTRE CALVAIRE SE TERMINE.
Être Directeur des Services Pénitentiaires ne se limite pas à appliquer des textes aux forceps, c’est aussi avoir le courage de prendre des initiatives de bon sens dans l’intérêt de tous, mais faut-il encore en avoir le courage. La gestion des demandes d’explications durant votre mandat en est l’illustration la plus criante.
Comme un malheur n’est jamais loin, vous nous laissez une part d’héritage avec votre adjoint diplômé avec mention de la « SCHOOL OF MBELEG », digne héritier de son maître d’apprentissage.
VOTRE SUCCESSEUR SERA BIEN ENTOURÉ !
Le seul point positif que nous retiendrons de votre mandat, ce sont les bancs devant la PEP d’où nous pourrons contempler votre départ.