Prison de Fleury-Mérogis : Quartier Mineur / D2. Agressions décomplexées !

Le bureau local Force Ouvrière Justice s’insurge de la brutalité de l’agression gratuite qu’un des nôtres a subi au quartier mineur du bâtiment D4.

En effet, les faits se sont déroulés, le lundi 28 novembre 2022 à 14h30 sur l’aile de droite de ce quartier spécifique.

Alors que les agents sont positionnés et mobilisés sur l’aile du milieu pour le retour parloirs. Un de nos collègues s’avance sur l’aile de droite pour réintégrer « un minot » qui vient tout juste de sortir d’une audience avec un éducateur de la PJJ en milieu ouvert.

Arrivée à son niveau, le chérubin décrocha soudainement un violent coup de poing au niveau du visage de notre collègue Flavio.

Face à la violence du coup porté, l’agent se retrouva au sol et reçoit une pluie de coup poing de l’enragé, déterminé a brisé du « bleu » pour parvenir à ses fins.

L’intervention des autres agents mettront un terme à cette violence décomplexée et au calvaire de notre collègue dont les minutes semblaient longues. Notre collègue a été pris en charge par l’assistant de prévention et conduit aux urgences.

Joint par téléphone par notre organisation, l’agent est fortement choqué par cette lâche agression et présente de nombreuses contusions au lèvres, nez et genou.

Quant au minot, défavorablement connu de la détention (plusieurs séjours au QD) il a été conduit au quartier disciplinaire.

Selon nos informations, cette agression était préméditée pour contraindre l ’administration pénitentiaire à son transfert à Villepinte.

Le bureau local Force Justice demande de la fermeté dans les réponses de l’administration et du parquet à l’encontre de ce « voyou » prêt à tout pour parvenir à ses fins.

Force Ouvrière Justice accompagnera l’agent dans ses différentes démarches administratives et judiciaires. Et l’incite à porterplaintepourcet acte odieux et scandaleux.

A l’heure où nous écrivons ce communiqué nous apprenons l’agression d’un autre collègue au bâtiment D2. Il aurait reçu un coup de poing au visage à l’ouverture de la salle d’attente.

Le bureau local Force Justice reclame une réponse ferme du Parquet, de l’administration pénitentiaire à l’encontre des auteurs de violences contre les personnels dépositaires de l’autorités publique.

Force Ouvrière Justice demande la même réactivité dans les procédures quand un personnel est mis en cause dans l’exercice de ses fonctions régaliennes.

Lire le communiqué