Prison de Basse-Terre : Agression

Ce qui devait arriver…arriva ! Trop longtemps que la situation dure au sein de la maison d’arrêt de Basse- Terre.

En premier lieu faisons un résumé des frasques du détenu :

Mise en cause et maître d’œuvre de la mutinerie du mois de mai 2022 ! Transfert sur MOS vers le CP de BAIE-MAHAULT avec le RAID…Voilà-t-il pas que notre cher pensionnaire libéré entre temps du CP de Baie-Mahault, retrouve le chemin de la MABT.

ANORMAL !

Depuis le début de son incarcération notre protagoniste fait le tour de la MABT, rien ne lui convient si ce n’est le QD ! Tous les surveillants de la mabt demandent le départ de celui-ci car à un moment ou un autre il passera à l’acte. Son état psychologique se dégrade de jour en jour et à Basse-Terre notre Direction ne le voit pas ainsi ou plutôt ne l’entend pas. Pour elle tout va bien, il n’est pas agressif, ni même un danger pour les personnes qui l’entourent et ce malgré les observations des agents et les avertissements oraux.

Le 16 décembre 2022 durant le service du matin les hostilités commencent par un refus de réintégrer du dit détenu ouf pour les agents du matin… !

(1er avertissement)

Vers 14h30 nouvel assaut du détenu, les agents du QC font un appel par émetteur-récepteur afin que le gradé vienne en urgence. Effectivement le détenu ne veut plus rester dans sa cellule. Alors que le gradé tente de le raisonner celui-ci ne veut rien entendre, son paquetage est déjà fait, pire encore le balance sur le gradé. Il enchaîne en lui décochant un coup de poing qui l’atteint en pleine tête.

Heureusement les agents présents ont pu maîtriser rapidement le détenu afin qu’il ne puisse pas faire d’autres dégâts.

Le bilan aurait pu être bien plus dramatique.

Le bureau local félicite l’ensemble des personnels présents pour leur réactivité et la solidarité démontrée face à cet incident qui rappelons-le aurait pu être évité.

Cet événement démontre une nouvelle fois les difficultés rencontrées face au comportement des personnes détenues souffrant de troubles psychologiques dans le refus de tout. Et met en lumière le laxisme dont fait preuve notre direction.

Nous nous interrogeons sur les moyens mis à notre disposition pour faire face à ce genre de situation devenue trop fréquentes au sein de notre détention.

Le bureau local apporte tout son soutien au collègue blessé et l’accompagnera dans toutes les démarches qu’il souhaitera entreprendre.

Le bureau local demande le transfert du détenu dans les plus brefs délais.

Le bureau local alerte notre direction sur ces profils qui dépassent notre compétence et qui nous mettent chaque jour plus en danger.

La maison d’arrêt de BASSE-TERRE n’est pas un hôpital psychiatrique à bon entendeur…

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