Publié le Laisser un commentaire

Prison de Nanterre : Ailleurs sauf en prison

Jeudi 12 mai 2022, à l’issue de son placement en CPROU, un de nos pensionnaires est reçu par le CDD et un médecin.

Sorti de cet entretien, il commence à entrer dans une « crise » et se tape la tête contre les murs de la coursive.

Une remise en cellule est entamée par les agents présents.

Le détenu dans un acte de rébellion, ôte son t-shirt et se lance rageusement à l’assaut des agents.

Bilan des courses : le jeune collègue du B0 se prend un violent coup de poing à la tête et se blesse à l’épaule lors de la maitrise du forcené.

L’action conjointe des personnels présents a permis à prendre le contrôle de cette dangereuse situation et à mettre fin à cet accès de violence.

Le Bureau Local FORCE OUVRIÈRE JUSTICE apporte son soutien indéfectible au collègue blessé au cours de cette intervention !

Le Bureau Local FORCE OUVRIÈRE JUSTICE exige qu’une sanction disciplinaire exemplaire soit prononcée!

Pour le Bureau Local FORCE OUVRIÈRE JUSTICE, cet incident nous montre que nos établissements continuent à servir « d’annexes » pour les structures de soins psychiatriques.

Sans moyens ni formations adaptées pour prendre en charge de tels publics, des agressions de ce type continueront malheureusement à être monnaie courante.

Lire le communiqué 

Publié le Laisser un commentaire

Prison de Val-de-Reuil : Un vendredi 13 au centre de détention

Ce vendredi 13 mai fut un véritable calvaire pour nos collègues de notre établissement. En effet, deux incidents graves ont émaillé la matinée.

→ 8h15 à l’unité F2

Un détenu condamné à une longue peine, a littéralement monté un véritable « coupe gorge » à l’égard des personnels. Retranché dans sa cellule et attaché au cou avec une corde ainsi qu’à son extrémité au barreau de son lit (coté angle du mur), le forcené attendait de pied ferme les personnels. Armé dans une main de javel et de l’autre main de lames de rasoir, l’intervention fut très compliquée.

Deux équipes d’interventions ont été nécessaires afin de soulager les personnels dans l’objectif de parvenir à maîtriser cet énergumène. Le détenu utilisa toutes les méthodes afin de ne pas se soumettre aux multiples injonctions de l’encadrement. Dans une situation chaotique face à détenu qui a tenté à plusieurs reprises de donner des coups de lames, celui-ci se faufila sous son lit en s’attachant la tête au pied du lit à l’aide d’un tissu.

Après de longues minutes d’intervention et malgré le professionnalisme des personnels, il a fallu l’utilisation d’une bombe lacrymogène (sur ordre de la haute hiérarchie) afin de neutraliser le détenu. Un collègue sera malheureusement blessé à la main et de nombreux personnels épuisés de cette situation.

→ 10h10, cour de promenade du bâtiment C

Lors de la remontée promenade probatoire, les personnels constatent le refus de réintégrer d’un détenu. Manipulé par des détenus présents sur le terrain de sport, l’individu persiste dans sa bêtise et indique fermement aux personnels son refus de rejoindre sa cellule. Toujours dans un contexte de solutionner cet incident par le dialogue, le détenu a surpris tout le monde en agressant de plusieurs coups de poings au visage un surveillant et en balayant violemment la capitaine du bâtiment, retombée sur le dos au sol.

Face à ce déferlement de violence les personnels se protégeront en fermant la cour. Après quelques minutes de préparation, des collègues équipés maîtriseront le détenu sans aucune résistance.

Cet incident grave a porté atteinte à l’intégrité physique de nos collègues blessés dans leur chair par un voyou qui comme la coutume carcérale l’exige utilise l’agression comme moyen de transfert. Compte tenu de ces divers incidents au cours d’une même matinée, un contre-appel nominatif sera ordonné par la hiérarchie.

FO Justice souhaite un prompt rétablissement à nos collègues agressés et blessés.

FO Justice félicite l’ensemble des personnels pour la très bonne gestion de ces deux incidents supervisés de près par le Tsar.

Très probablement préoccupé à quitter le navire Rolivalois qu’il a coulé en 4 années, FO Justice demande de nouveau à notre aimable chef d’établissement d’ouvrir

 une ELSP à vocation sécuritaire.

De plus, nous demandons le déploiement acté à la DAP du pistolet à impulsion électrique.

Ces incidents requièrent une technicité particulière face à des détenus déterminés. Il est inacceptable d’ordonner à des personnels affectés en unité, avec toutes les tâches qui leur incombent, sans défense d’intervenir dans ces conditions.

Lire le communiqué 

Publié le Laisser un commentaire

SOCORRO…. AIUTO… HELP…. À L’ AIDE AU P.R.E.J de FRESNES

On ne sait plus dans quelle langue le dire, ni comment alerté la HAUTE DIRECTION, du problème qu’il y au sein du Pôle de rattachement des extractions judiciaires de Fresnes.

Un problème qui perdure, il faut STOPPER cette hémorragie qui ne cesse de polluer l’ambiance et le moral des agents, des notes internes à tout va, une communication entre gradés et agents en mode voyou, rien que des grossièretés qui fusent dans ce PREJ, une gestion au faciès, mais comme dit la CSP :

« …je m’en bas les couilles, c’est mon PREJ, je fais ce que je veux… »

Sa phrase fétiche d’ailleurs, jolie sortant de la bouche d’une femme à ses agents.

Effectivement, elle fait ce qu’elle veut, allant même jusqu’à condamner un étage, lorsque cette dernière programme des réunions dans la salle d’appel, privant les agents d’accéder, à la salle de détente, cuisine, salle de rédaction et sanitaire.

…les agents ont installé une salle de détente de fortune dans le garage véhicule, ou est entreposés la salle de sport, les bancs de musculation, canapé de récup et bien évidemment impossible de manger chaud.

Pire encore, Madame ordonne que les départs de missions soient comptabilisés, une fois que les gens sont assis dans le véhicule prêts à partir. Ce n’est pas ce que dit la charte des temps, hors de question d’arrondir à 5 minutes prêts, 13h58 ce n’est pas 14h, mais selon ces dires « ce sont les consignes de l’ARPEJ ».

Elle est très assidue à ce sujet et veille au moindre faux pas des agents, elle a le temps maintenant qu’elle a un adjoint à qui elle donne toutes les tâches ingrates, les demandes d’explications par exemple, c’est devenu à la mode une avalanche sur ce PREJ, pour des motifs futiles et scolaires, afin d’imposer son autorité ???

Depuis peu, elle veille scrupuleusement sur les frais repas et prend un temps fou à les valider, pourquoi donc ? Il y aurait eu des abus ?

Des missions ou des formations en mode GASPER, 17.50 euros, c’est le prix de la déloyauté.

La délégation F.O JUSTICE a constaté durant sa visite les effets vestimentaires, professionnels et personnels d’un agent en arrêt maladie jeté à même le sol dans le garage, à prendre la poussière, un manque de RESPECT total pour l’agent.

FO JUSTICE demande à ce qu’un casier lui soit attribué d’urgence et que ses effets personnels y soient entreposés afin de respecter la dignité de cet agent en arrêt maladie. N’ajoutez pas de l’huile sur le feu Madame la CSP .

Lire le communiqué

Publié le Laisser un commentaire

Prison de Rouen : Agression sur la division 2

Mercredi 11 mai 2022 en fin de matinée, sur la Division 2, mécontent de ne pas avoir reçu de tabac, un détenu du deuxième étage A SACCAGÉ SA CELLULE et INONDÉ LA COURSIVE.

NON SATISFAIT !! il a ensuite provoqué un tapage sur l’étage et insulté copieusement la surveillante.

Le chef s’est rendu à la cellule pour tenter de régler le problème mais le détenu insatisfait du service est devenu très agressif., donnant dans un premier temps un coup de poing violent sur le mur il s’est ensuite empressé de frapper au visage le responsable de secteur.

Les renforts sont intervenus pour maîtriser le forcené qui n’en est pas à son premier coup d’essai malheureusement.

Malgré cela, lors de la mise en prévention, le détenu a continué de vociférer des insultes et des menaces de mort envers les surveillants et l’officier.

Il a même tenté d’asséner un coup de boule au surveillant du QD, celui-ci l’a évité de justesse.

Le syndicat Local FO Justice apporte tout son soutien aux camarades blessés lors de l’intervention.

Le syndicat Local FO Justice exige un transfert de ce détenu agresseur aussitôt la sanction disciplinaire effectuée.

Le syndicat Local FO Justice rappelle que les cas «PSY» comme celui-là qui se font de plus en plus nombreux n’ont rien à faire dans nos détentions.

Le syndicat Local FO Justice félicite les collègues venus en renfort pour leur efficacité et leur réactivité.

Lire le communiqué