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CPIP … Tous Ensemble, Tous Ensemble…

Quelle a été notre surprise à lire cette lettre ouverte de la CGT concernant notre visite auprès du SPIP de Bordeaux.

Pourquoi nous prêter de telles intentions opportunistes dans un contexte électoral et de désintérêt vis- à-vis d’un autre service du département ?

Nous nous refusons à entrer dans une dynamique de surenchère d’arguments pour se justifier d’une intervention syndicale circonscrite dans le temps et dans les déplacements.

A FO Justice CPIP nous aimerions tant être partout et tout le temps…

Si nous déplorons votre point de vue, nous ne serons jamais dans une position d’opposition de principe pour travailler de manière collaborative avec d’autres organisations syndicales animées par la même volonté pugnace de défendre les droits des collègues de terrain et d’améliorer leurs conditions de travail.

Nous sommes portés par ces convictions et aucune autre !!!

Pour une information pleine et entière, lors de notre visite au SPIP de Bordeaux, nous avons été reçus par Madame la DISP et Madame la DPIPPR. Lors de cette audience, nous avons eu le loisir d’aborder ce que nous et seulement nous FO Justice CPIP désirions et pas ce que d’autres pourraient nous sommer d’aborder.

Nous nous tenons à votre disposition pour être force de proposition main dans la main afin d’œuvrer dans l’intérêt des services et non dans celui de querelles partisanes entre syndicats.

N’oublions jamais quel doit être le sens de nos interventions quelles soient nationales, régionales ou locales…

A très vite, peut-être…page1image35011616

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CPIP : Lettre ouverte à l’ensemble des députés de l’Assemblée Nationale suite à l’exclusion des CPIP de la revalorisation des professionnels de la filière socio-éducative

Mesdames et Messieurs les Député(e)s,

Le 18 février 2022, lors de la conférence des métiers de l’accompagnement du social et médico-social, a été annoncé par Jean Castex, une enveloppe de plus de 1,3 milliard d’euros par an pour revaloriser les salaires des professionnels de la filière socio-éducative et de certains soignants oubliés du Ségur de la Santé. En effet le Gouvernement avait pris l’engagement de mener des travaux complémentaires en faveur de ces professionnels, qui sont chargés, aux côtés des soignants, de l’accompagnement des personnes dans les différents secteurs de l’intervention sociale (protection de l’enfance, handicap, autonomie, hébergement, insertion, etc.). Le but étant de redonner des perspectives sur le sens de ces métiers dans un contexte de forte transformation des attentes des personnes et des familles ; tout en garantissant dans la durée la qualité des accompagnements dus à nos concitoyens les plus fragiles.

Ainsi face à un contexte de très fortes tensions sur le plan des effectifs dans le secteur socio-éducatif, l’État et les Départements ont décidé d’accorder la revalorisation de 183 euros nets par mois aux personnels (sous statut de la fonction publique notamment) de la filière socio-éducative, par équité avec le personnel soignant. Ces revalorisations, qui doivent intervenir pour les rémunérations dues à compter du mois d’avril 2022, devront normalement être versées au plus tard en juin 2022 sur le bulletin de paie (source : communiqué de presse du service communication de l’Hôtel de Matignon, en date du 18/02/2022).

Quelle ne fut donc pas la déception de nos collègues Conseillers Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (CPIP) de ne pas se voir éligibles dans la liste des corps concernés par cette revalorisation, lors de la présentation aux partenaires sociaux le 8 avril dernier, des précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette hausse de salaire.

En effet, comme le précise pourtant si bien l’article L113-5 du Code pénitentiaire qui vient d’être publié, « les personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation sont chargés de préparer et d’exécuter les décisions de l’autorité judiciaire relatives à l’insertion et à la probation des personnes placées sous main de justice, prévenues ou condamnées.

À cette fin, ils mettent en œuvre les politiques d’insertion et de prévention de la récidive, assurent le suivi ou le contrôle des personnes placées sous main de justice et préparent la sortie des personnes détenues. Ils procèdent à l’évaluation régulière de la situation matérielle, familiale et sociale des personnes condamnées et définissent, au vu de ces évaluations, le contenu et les modalités de leur prise en charge. »

Dans son article L113-8, ce même Code pénitentiaire précise également que « les personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation procèdent à l’évaluation régulière de la situation matérielle, familiale et sociale des personnes condamnées et définissent, au vu de ces évaluations, le contenu et les modalités de leur prise en charge. »

Enfin dans son article L113-10 il est défini que « le service pénitentiaire d’insertion et de probation met en œuvre les mesures d’aide qui ont pour objet de seconder les efforts d’une personne condamnée en vue de son reclassement social, en application des dispositions de l’article 132-46 du Code Pénal. »

Sachant que l’article D142-1-1 du Code de l’action sociale et des familles caractérise que « le travail social vise à permettre l’accès des personnes à l’ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté.

Dans un but d’émancipation, d’accès à l’autonomie, de protection et de participation des personnes, le travail social contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le développement social et la cohésion de la société. Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement.

À cette fin, le travail social regroupe un ensemble de pratiques professionnelles qui s’inscrit dans un champ pluridisciplinaire et interdisciplinaire. Il s’appuie sur des principes éthiques et déontologiques, sur des savoirs universitaires en sciences sociales et humaines, sur les savoirs pratiques et théoriques des professionnels du travail social et les savoirs issus de l’expérience des personnes bénéficiant d’un accompagnement social, celles- ci étant associées à la construction des réponses à leurs besoins. Il se fonde sur la relation entre le professionnel du travail social et la personne accompagnée, dans le respect de la dignité de cette dernière.

Le travail social s’exerce dans le cadre des principes de solidarité, de justice sociale et prend en considération la diversité des personnes bénéficiant d’un accompagnement social. » ; notre syndicat, FO JUSTICE CPIP, ainsi que l’ensemble de nos collègues CPIP, nous interrogeons donc sur la capacité de notre Gouvernement à ne pas considérer notre corps de métier comme faisant parti des travailleurs sociaux.

Nous tenions à vous rappeler qu’historiquement, avant la création des SPIP en 1999, notre corporation était composée d’assistant(e)s de service social et d’éducateurs (professions bien éligibles à cette revalorisation salariale). Bien que notre métier ait beaucoup évolué au cours de ces dernières années et qu’il se soit enrichi de compétences professionnelles autres (suite à des campagnes de recrutements ouvrant l’accessibilité de notre profession à d’autres corps de métiers et suite à l’évolution de notre formation qualifiante), nous souhaitions également vous rappeler que notre mission première, à savoir prévenir la récidive, est quant à elle toujours restée la même.

Ainsi, nous ne pouvons accepter la non-reconnaissance de la part de notre Gouvernement du travail que nous effectuons au quotidien et du rôle que les CPIP jouent dans l’accompagnement social des personnes sous main de justices, dont ils ont la charge.

Bien que nous soyons au cœur du système judiciaire et que nous fassions partie de la 3ème force de sécurité intérieure en France, nous ne pouvons que déplorer ce nouveau manque de reconnaissance envers notre profession.

Bien que l’actualité de ces dernières années (terrorisme, féminicides, etc.) nous oblige à solliciter toutes nos compétences professionnelles (dont celles du travail social) afin de répondre à la pression politique et sociale, nous ne pouvons que déplorer une nouvelle fois notre manque d’effectif (un peu moins de 5000 CPIP) pour réussir à nous faire entendre et pour accomplir notre travail de manière correcte.

Par cette présente, nous tenions donc à vous interpeler, Mesdames et Messieurs les Député(e)s, afin que vous puissiez faire entendre notre voix, pour que les CPIP puissent enfin être reconnus à leur juste valeur et ainsi obtenir cette revalorisation inhérente à leurs compétences professionnelles.

Cette décision de ne pas nous inclure pour cette augmentation étant également inéquitable au sein même du Ministère de la Justice, puisque nos collègues de la PJJ peuvent quant à eux prétendre (à raison) à cette dernière.

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, le syndicat FO JUSTICE CPIP ainsi que l’ensemble de nos collègues CPIP, vous remercient par avance pour l’attention que vous porterez à notre requête. Nous restons bien évidemment à votre disposition pour tous renseignements complémentaires dont vous pourriez avoir besoin (vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : cpip@fojustice.fr).

Nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs les Député(e)s, l’expression de notre considération distinguée.

Lire la Lettre Ouverte

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TRAITEMENT DES FONCTIONNAIRES. Revalorisation du Minimum au 1er MAI 2022

FO Justice vous informe que, suite à la parution du Décret n° 2022-586 du 20 avril 2022 portant relèvement du minimum de traitement dans la fonction publique, l’indice majoré minimum pour le traitement des fonctionnaires passe de 343 à 352 avec effet au 1er mai 2022.

Cela devrait se traduire par le rehaussement à l’indice 352 des premiers échelons de la grille du Corps d’Encadrement et d’Application de la manière suivante :

+ 9 points d’indice* pour les Élèves et les Stagiaires.

+ 6 points d’indice pour le 1er échelon de Surveillant.
(*) Pour rappel, la valeur du point d’indice est de 4.68602 € depuis le 1er février 2017…

FO Justice rappelle que cette hausse, inévitable, va une nouvelle fois tasser la grille dans son ensemble et qu’il est urgent d’ouvrir immédiatement de nouvelles négociations, après les élections présidentielles, sur la base de NOS revendications : la catégorie B pour l’ensemble du CEA avec la création d’une prime mensuelle de maitrise pénitentiaire dans le cadre des États Généraux de la Justice ainsi que la fusion des grades de 1er Surveillant et Major.

L’inflation galopante de ces dernières semaines, additionnée au gel du point d’indice depuis 2017, plombe le pouvoir d’achat de l’ensemble des personnels de la fonction publique. Il y a donc urgence aussi à négocier l’augmentation de la valeur du point.

Cette dernière fait d’ailleurs partie des promesses électorales des candidats à la présidentielle. Elle est la seule garante d’une réelle augmentation salariale de l’ensemble des fonctionnaires.

La reconnaissance de nos missions doit impérativement passer par une AUGMENTATION DU POUVOIR D’ACHAT !

Lire le communiqué

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Prison de Joux-la-Ville : Fables et Comtes de Fées. La DISP de Dijon à l’épreuve de la réalité

Donner un sens nouveau au métier de surveillant, élargir les champs de compétences, renforcer l’attractivité, des idées pieuses, de beaux éléments de langage qui se heurtent violement à la réalité, à la détresse RH des établissements. A grand renfort d’état généraux, de journées et de plaquettes de communication, l’administration fait office d’illusionniste avec le public et dupe ses agents en jetant des paillettes pour au mieux, les ignorer dans le fin fond de leurs coursives.

Article premier du code déontologie du service public pénitentiaire :
« …Il contribue à l’insertion ou à la réinsertion des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire, à la prévention de la récidive et à la sécurité publique dans le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et des droits des personnes détenues. »

Encore un bel exemple d’hypocrisie et paroles stériles car dans les actes, l’administration entasse, stocke les détenus et gère des petits tableurs rarement à jour. Pour la réinsertion, ca viendra un jour, 15.000 places seront peut-être ouvertes, si tant est que l’administration ai pensé qu’il fallait aussi des personnels dans ces établissements fantasmatiques…

Dans les faits, la DSD de la DISP de Dijon, se cachant derrière les commandes de la DAP, rend impossible, le fonctionnement correct du CD de Joux-la-Ville, le respect des protocoles arrivant, piétine les RPE etc… Les responsables de la DISP ont été alerté, en vain. Peu importe que nous ayons pu leur dire que leurs données étaient fausses, les petits tableurs sont plus importants que la réalité ou les alertes.

Le CD de Joux la Ville compte :

  •   502 places en détention homme.
  •   2 cellules simples et 1 cellule double sont hors service parce-que depuis des années l’administration ne les a jamais réhabilitées.
  • ➢ 2 cellules sont neutralisées à cause des travaux.

Il reste donc 496 places hommes.

  •  40 cellules doubles en détention homme.

1 seule est utilisée comme telle.

Il convient donc de compter 457 places, car en CD, il n’est pas possible d’imposer à la population pénale l’encellulement double. L’effectif de la détention homme est 452 personnes détenues. Il ne reste donc plus que 5 places disponibles.

La DISP de Dijon se félicite d’avoir baissé le nombre d’arrivant de 40 à 30 !!! Bravo, c’est mieux mais le compte n’y est pas. Dans la réalité, pas dans les petits tableurs vous mettez en péril l’établissement.

Vous nous parlez de surveillant acteur, de réinsertion, de déontologie … Blablabla, les faits témoignent davantage de votre recherche de bons points que d’une recherche de résultat. Les derniers évènements de Châteaudun tendent à l’illustrer.

La DISP de Dijon devrait adopter une position claire.

  • Soit la DISP de Dijon ne croit pas en la réinsertion, si elle considère les surveillants comme des portes clefs et qu’elle souhaite piétiner le droit pénitentiaire et les règlementations européennes, alors qu’elle assume et arrête de vendre du rêve on fera comme nos copains de MA et on mettra des matelas par terre.

Si ce n’est pas le cas, alors il convient de faire le nécessaire, à ce jour il ne reste que 5 places hommes à Joux-la-Ville.

 

PS : Il nous reste des places pour accueillir des :

  • Surveillants
  • 1er surveillants
  • Officiers
  • Adjoint au chef de détention
  • Directeur technique
  • Personnels administratifs
  • Adjoint au chef d’établissement.

Nous apprécierions que vous témoigniez d’autant de zèle à remplir ces places disponibles.

Lire le communiqué