Prison de Joux-la-Ville : Fables et Comtes de Fées. La DISP de Dijon à l’épreuve de la réalité

Donner un sens nouveau au métier de surveillant, élargir les champs de compétences, renforcer l’attractivité, des idées pieuses, de beaux éléments de langage qui se heurtent violement à la réalité, à la détresse RH des établissements. A grand renfort d’état généraux, de journées et de plaquettes de communication, l’administration fait office d’illusionniste avec le public et dupe ses agents en jetant des paillettes pour au mieux, les ignorer dans le fin fond de leurs coursives.

Article premier du code déontologie du service public pénitentiaire :
« …Il contribue à l’insertion ou à la réinsertion des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire, à la prévention de la récidive et à la sécurité publique dans le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et des droits des personnes détenues. »

Encore un bel exemple d’hypocrisie et paroles stériles car dans les actes, l’administration entasse, stocke les détenus et gère des petits tableurs rarement à jour. Pour la réinsertion, ca viendra un jour, 15.000 places seront peut-être ouvertes, si tant est que l’administration ai pensé qu’il fallait aussi des personnels dans ces établissements fantasmatiques…

Dans les faits, la DSD de la DISP de Dijon, se cachant derrière les commandes de la DAP, rend impossible, le fonctionnement correct du CD de Joux-la-Ville, le respect des protocoles arrivant, piétine les RPE etc… Les responsables de la DISP ont été alerté, en vain. Peu importe que nous ayons pu leur dire que leurs données étaient fausses, les petits tableurs sont plus importants que la réalité ou les alertes.

Le CD de Joux la Ville compte :

  •   502 places en détention homme.
  •   2 cellules simples et 1 cellule double sont hors service parce-que depuis des années l’administration ne les a jamais réhabilitées.
  • ➢ 2 cellules sont neutralisées à cause des travaux.

Il reste donc 496 places hommes.

  •  40 cellules doubles en détention homme.

1 seule est utilisée comme telle.

Il convient donc de compter 457 places, car en CD, il n’est pas possible d’imposer à la population pénale l’encellulement double. L’effectif de la détention homme est 452 personnes détenues. Il ne reste donc plus que 5 places disponibles.

La DISP de Dijon se félicite d’avoir baissé le nombre d’arrivant de 40 à 30 !!! Bravo, c’est mieux mais le compte n’y est pas. Dans la réalité, pas dans les petits tableurs vous mettez en péril l’établissement.

Vous nous parlez de surveillant acteur, de réinsertion, de déontologie … Blablabla, les faits témoignent davantage de votre recherche de bons points que d’une recherche de résultat. Les derniers évènements de Châteaudun tendent à l’illustrer.

La DISP de Dijon devrait adopter une position claire.

  • Soit la DISP de Dijon ne croit pas en la réinsertion, si elle considère les surveillants comme des portes clefs et qu’elle souhaite piétiner le droit pénitentiaire et les règlementations européennes, alors qu’elle assume et arrête de vendre du rêve on fera comme nos copains de MA et on mettra des matelas par terre.

Si ce n’est pas le cas, alors il convient de faire le nécessaire, à ce jour il ne reste que 5 places hommes à Joux-la-Ville.

 

PS : Il nous reste des places pour accueillir des :

  • Surveillants
  • 1er surveillants
  • Officiers
  • Adjoint au chef de détention
  • Directeur technique
  • Personnels administratifs
  • Adjoint au chef d’établissement.

Nous apprécierions que vous témoigniez d’autant de zèle à remplir ces places disponibles.

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