Depuis deux ans, nous avons observé un tournant préoccupant dans la gestion de notre établissement sous la direction de l’actuel chef d’établissement.
Voici un bilan qui reflète les inquiétudes de nombreux agents et souligne les dysfonctionnements que nous subissons au quotidien.
1. Une gestion entraînant une vague d’arrêts maladie
La mauvaise gestion de l’établissement a conduit à une situation de mal-être généralisé parmi les agents. Cela se traduit par une augmentation alarmante du nombre d’arrêts maladie. Les conditions de travail se sont gravement détériorées, avec des pressions excessives, un manque de soutien, et une absence de considération pour les difficultés rencontrées par les agents.
2. Un manque d’anticipation dans les décisions
À cela s’ajoute un manque flagrant d’anticipation dans toutes les décisions prises par la direction. Les conséquences sont fâcheuses pour l’organisation de l’établissement et pèsent lourdement sur les agents, qui doivent constamment faire face à des imprévus.
3. Des heures supplémentaires en cascade
Les conséquences de cette gestion désastreuse ne s’arrêtent pas là.
L’augmentation des arrêts maladie et des dysfonctionnements quotidiens obligent les agents restants à effectuer de nombreuses heures supplémentaires, occasionnant des rappels et des changements de planning.
Cette situation n’est pas tenable et met en péril l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle des agents, sans parler de la fatigue accumulée qui affecte la qualité du travail.
4. Des mouvements de détenus répétés : une situation sans précédent
Depuis l’arrivée du chef d’établissement actuel, la Maison d’Arrêt de Reims connaît une instabilité inédite. Les mouvements de détenus se multiplient, et la cheffe de détention cherche à droite et à gauche des activités pour les détenus, sans se soucier de la fatigue des surveillants. Cela crée un climat de tension jamais observé auparavant. Cette situation met en danger la sécurité des agents et complique la gestion quotidienne des services.