Prison de Châteauroux : SMPR ou SMPER*

Châteauroux

Nul n’est sans savoir que la gestion de l’établissement laisse à désirer et nous ne sommes vraiment pas aidés par certains services qui se prennent pour Dieu.

Il y a quelques mois nous avions déjà dénoncé dans un communiqué la politique pro-détenu du SMPR, mais il semblerait que nous n’ayons pas été compris.

Petit récap de la semaine passée :

Lundi 19 septembre lors de la distribution des traitements du soir le détenu A. , réputé pour son mauvais comportement envers le personnel, obtiendra après ses complaintes une dose plus élevée de son médicament que celle prescrite par le médecin.

Cette même infirmière décidera quelques minutes plus tard d’extraire le détenu B. car ce dernier aurait, selon ses dires, ingéré des lames de rasoir.

Nous rappellerons au passage qu’il s’était volontairement fracassé la tête contre un mur une semaine avant afin d’être extrait.

Bien évidement après examens les urgences confirmeront que ce dernier n’avait rien avalé du tout et le détenu rentrera comme une fleur après sa petite balade champêtre gracieusement offerte par la gentille infirmière.

Mardi 20 septembre le psychiatre en poste au SMPR descendra voir le détenu B. (placé en CPROU) qui était plus que virulent dans ces propos.

Vu son état d’énervement les surveillants présents lors de l’entretien décident de se placer dans la cellule derrière le personnel soignant pour assurer la sécurité de celui-ci mais le détenu ordonnera que les agents sortent, sur demande du psychiatre les agents ont donc quitté la cellule.

Vendredi 23 septembre après sa visite au QD/QI ce même psychiatre a appelé le SAMU afin d’extraire le détenu K. car il aurait aperçu celui-ci avaler une lame de rasoir. (pratique décidément populaire au CP)

Légère omission tout de même de ce professionnel de santé qui n’avertira pas la pénitentiaire de cet appel et de cette demande d’extraction mais surtout qui n’assumera qu’à moitié ledit appel en rejetant la faute sur le BGD….

La suite nous la connaissons, le détenu K. finira en H.O puis leur faussera compagnie, avant d’être retrouvé quelques heures plus tard par les forces de l’ordre.

Ce dernier connaissant très bien les protocoles voulait être extrait à tout prix et a trouvé avec le SMPER un allié de choix…

Messieurs et Mesdames du SMPR qui n’avez pas encore compris quels genres d’individus vous “soignez” nous en avons marre de cette gestion qui nous met en danger chaque jour.

Puisque la DI souhaite que nous comblions les cellules vides du B2 le syndicat local Force Ouvrière demande à la Direction que les détenus diagnostiqués trop fragile pour rester au quartier soient placés au B2 avec une gestion individuelle et surtout un suivi psychologique renforcé en semaine pour être sûr et certain qu’ils aillent mieux et puissent réintégrer une détention classique.

Le syndicat local Force Ouvrière rappelle que les traitements doivent être donné par un personnel soignant qui doit (dans le cas où le détenu vérifie son contenu) constater un manque éventuel.

Le syndicat local Force Ouvrière rappelle que les agents ne sont ni habilités ni formés pour distribuer des médicaments.

Le syndicat local Force Ouvrière ne veut pas voir la responsabilité d’un agent engagé parce qu’il y aura eu une erreur de dosage , de médicaments, etc….

Le syndicat local Force Ouvrière demande la création d’un groupe de travail afin de réfléchir à l’ouverture du B2 avec des détenus dit “suicidaire”

Le syndicat local Force Ouvrière demande à la Direction de reprendre les rênes de son Établissement en rappelant notamment aux services partenaires que nous ne gardons pas des moutons et qu’ils sont là pour assumer leurs actes commis à l’extérieur comme à l’intérieur de nos murs.

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* service médical de programmation d’extraction ratées .

Lire le communiqué