Petite allusion à une chanson festive, mais ce ne sont pas les surveillants de la SAS qui sont à la fête face à la montée en charge de leur quartier de semi-liberté.
En effet, dépourvus de moyens de contrôle d’alcoolémie dignes de ce nom, ils doivent accepter un nombre croissant de réintégrations de semi-libres manifestement alcoolisés, tout en restant impuissants face à cette aberration.
Sans un outil de mesure précis, ils sont contraints de se fier à une simple interprétation personnelle de l’état d’alcoolisation.
Les agents de la SAS ainsi que leurs cadres sont réduits à observer des détenus, souvent placés en semi-liberté à cause de problèmes d’alcool, continuer à s’enfoncer dans leurs habitudes néfastes, les préparant à sortir dans un état au moins aussi mauvais qu’à leur arrivée, sinon pire. Nous sommes loin de remplir les missions qui nous sont confiées.
À quand un coma éthylique en cellule ?
Personne ne le sait, mais tout le monde s’y attend. Ne parlons même pas des problèmes de violence qui pourraient découler de notre inaction.
Le bureau local FO Justice CP CAEN IFS espère que la scène ne finira pas sur les réseaux sociaux… Cela s’ajoute aux nombreuses problématiques déjà liées à la téléphonie, à la distribution des cantines et des repas. L’octroi d’un deuxième agent sur une petite partie de la journée ne compense que très peu toutes ces difficultés.