À l’adhérent,
Au militant de la première heure,
Au camarade représentant du corps de commandement,
À mon ami, notre ami, loyal et fidèle,
À toi, Jean-Philippe,
À toi, Monsieur Cabal,
MERCI !
Chères collègues Chères camarades,
C’est à un grand Monsieur que je souhaite rendre ce modeste hommage, un camarade qui, par bon temps comme par mauvais temps a toujours défendu les valeurs de Force Ouvrière et sans relâche milité pour faire aboutir nos revendications, avec un seul objectif, l’intérêt de ses pairs.
Jean-Philippe a débuté sa carrière en tant que Surveillant, puis il a gravi les échelons pour devenir Chef d’établissement. C’est le poste qu’il occupait quand il a accepté de rejoindre l’équipe du bureau central de Force Ouvrière, pour devenir mon adjoint en charge du Corps de Commandement.
Il n’avait alors plus rien à prouver et n’avait même aucun intérêt à accepter de prendre ce poste. Au contraire, il s’exposait à prendre des coups en m’accompagnant pour défendre le Corps de Commandement qui allait être mis à mal par le plan de requalification de l’Ufap unsa justice.
Et il en a pris des coups, il les a encaissés, il les a rendus… et il n’a jamais baissé les bras. Il a été de toutes les batailles pour tenter d’amoindrir les effets néfastes de ce plan, dénoncer et contrecarrer les magouilles de certains, faire de la pédagogie auprès des camarades inévitablement lésés.
Mais surtout, Jean-Philippe a mené de bout en bout le combat ultime, celui par lequel Force Ouvrière Justice a obtenu une réforme historique, validée en 2023 et mise en place en 2024 : la catégorie B pour le Corps d’Encadrement et d’Application, et la catégorie A pour le Corps de Commandement, le tout accompagné de revalorisations indemnitaires et statutaires, elles aussi historiques.
Jean-Philippe,
Tu as participé à toutes les négociations qui nous ont permis d’obtenir cette réforme, contre vent et marée. Alors même que certains la considéraient inaccessible, nous y sommes parvenus, à tes côtés nous l’avons fait.
Tu peux être fier aujourd’hui de ce que tu as accompli au cours de ta carrière et de tes mandats syndicaux au sein de notre organisation.
Nos représentants et moi-même mesurons ton engagement et savons ce que nous te devons. Nous tenons très sincèrement à te féliciter, te remercier et rendre hommage à l’homme, au camarade, que tu es, que tu as toujours été et que tu resteras.
Nous te souhaitons toutes et tous une très longue, heureuse et belle retraite, tellement méritée !