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Prison de Périgueux : Lourde agression

Ce matin l’ignominie et la violence gratuite a encore frappé un de nos collègues.

Vers 8 h45 notre collègue Jean-Marc accompagne un détenu vers le greffe de l’établissement pour son dernier jour de comparution aux assises de la Dordogne.

Au passage de la porte de détention le détenu porte, par derrière, un violent coup de poing dans la tête du collègue le projetant quasi inconscient au sol et s’en est suivi un déferlement indiscontinu de coups de poings au visage.

Heureusement, l’intervention du gradé de roulement a permis d’éviter le pire et de mettre un terme à l’acharnement de l’agresseur.

Les syndicats locaux UFAP UNSa et FORCE OUVRIERE Justice demandent que le gradé soit félicité pour son acte.

L’individu a pu être maîtrisé et conduit au quartier disciplinaire grâce à l’arrivée des renforts.

Notre collègue, très choqué, s’est vu prescrire 7 jours d’ITT (seulement !!! Cela paraît peu compte tenu de la gravité des blessures).

Bilan : fracture du nez, les arcades ouvertes, de multiples plaies et hématomes au visage et au cou.

Les syndicats locaux UFAP UNSa et FORCE OUVRIERE Justice condamnent et dénoncent la multiplication des violences gratuites.

Les syndicats locaux UFAP UNSa et FORCE OUVRIERE Justice souhaitent un prompt rétablissement à notre collègue meurtri et l’accompagneront dans ses démarches.

Les syndicats locaux UFAP UNSa et FORCE OUVRIERE Justice félicitent les agents présents pour leur professionnalisme, et leur réactivité dans ces circonstances traumatisantes.

Une fois encore, c’est toute la profession qui est touchée !

Les syndicats locaux UFAP UNSa et FORCE OUVRIERE Justice attendent désormais de la Justice, une réponse pénale à la hauteur de la gravité des méfaits commis et réparations pour le préjudice subit.

Cette agression d’une rare violence mérite une condamnation exemplaire!

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Prison de Fleury-Mérogis : D3, une lâche agression

Lors de la distribution du repas au bâtiment D3, le Dimanche 22 septembre 2024 vers 13h49 l’une de nos collègues s’est fait lâchement agresser par l’un de nos pensionnaires.

Le détenu était déterminé à étrangler notre collègue en la saisissant au niveau du cou. Malgré la forte pression exercée dans un geste salutaire, la collègue s’est débattue pour se libérer de l’étreinte de son agresseur.

Nous soulignons l’aide précieuse des auxiliaires distributions qui grâce à leurs concours ont permis à notre collègue de se dégager de cette emprise violente.

L’arrivée des collègues venus en renforts a permis de maitriser la virulence de ce détenu.

Le détenu a été acheminé au quartier disciplinaire, ce lâche n’ a pas assumé son acte faisant tout pour obtenir une incompatibilité. Son comportement n’a pas dupé le médecin, qui a confirmé son maintien en cellule disciplinaire.

Bilan : Cette agression a été particulièrement choquante pour notre collègue, Le bureau local Force Ouvrière Justice apporte tous son soutien à la collègue dans son processus de guérison.

Le bureau local Force Ouvrière Justice condamne toute acte de violence envers les personnels et exige une sanction à la hauteur du préjudice subis.

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Prison de Nancy-Maxéville : Exercice PPI avant l’heure !

Ce jour 25 septembre 2024 une personne détenue en attente de transfert depuis quelques mois s’est retranchée dans sa cellule menaçant de se faire sauter. Ce dernier a affirmé avoir coupé la bonbonne de gaz située derrière son frigo.

La première étape est d’évaluer la crédibilité de la menace avérée dangereuse des propos du détenu.

Un risque réel d’explosion est à prendre en considération. Des mesures ont été mises en place en évacuant les cellules attenantes pour éviter un sur- incident.

L’équipe du QI/QD accompagnée des ELSP ont déplacé tous les détenus du QI vers un autre quartier par mesure de sécurité en attendant l’intervention des ERIS.

Une fois l’incident géré, les personnes détenues ont été réintégrées dans leur quartier.

FO Justice félicite le sang- froid et le professionnalisme de tous les agents qui sont intervenus.

FO Justice se félicite du dénouement de cet incident sans blessé, ni victime.

FO Justice regrette de ne pas avoir été entendue lors du CSA Interrégional du 24 mai 2024. En effet, FO Justice avait interrogé DSD pour demander le transfert immédiat de cette personne détenue dangereuse, demande qui n’a pas été suivie d’effet.

Doit-on attendre un drame pour être entendu ?

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Prison de Lyon-Corbas : Violences gratuites au QA !!!

C’est devenu monnaie courante pour notre brigade QADI… Le 24 septembre 2024, un de ses agents a encore subi la foudre d’un fou furieux.

L’après-midi, lors du retour de la promenade, le surveillant en poste a surpris le détenu A assis dans les escaliers. Lorsqu’il lui a demandé de se relever… Pour toute réponse… Ce dernier s’est retourné et lui a porté un violent coup de tête sans aucune raison. L’agent a réussi à l’amener au sol, puis l’énergumène s’est à nouveau déchaîné en lui assénant un coup-de-poing.

Ce détenu n’en est pas à sa première agression physique : il y a environ 15 jours, c’est son compagnon de cellule qui a essuyé son assaut… Secouru in-extrémiste par le personnel présent.

Ce jeune majeur incarcéré depuis moins de 3 semaines pour des faits de violences avec armes, détecté comme « turbulent et violent » depuis son enfance, en suivi psy et ayant déjà des HP à son actif est une bombe à retardement… Et nos agents sont mal armés face à ça !!!

Encore une fois, le professionnalisme de l’agent et l’intervention rapide des personnels présents aura permis de mettre un terme à ce déchaînement de violences.

Au final pour notre valeureux collègue : 2 jours d’ITT, luxation, de nombreuses ecchymoses et un impact psychologique dévastateur.

La coupe déborde et les gouttes d’eau ne cessent d’affluer.

Le drame a une fois de plus été évité… Mais jusqu’à quand ???

Le bureau local FO Justice souhaite un prompt rétablissement au collègue blessé et lui apporte tout son soutien.

Le bureau local FO Justice se tient à sa disposition pour toutes demandes ou démarches administratives.

Le bureau local FO justice exige une sanction pénale et disciplinaire à la hauteur des faits envers l’assaillant, et demande sa prise en charge urgente par les services psychiatriques.

Le bureau local FO Justice félicite l’ensemble des collègues pour leur professionnalisme.

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Prison de Fleury-Mérogis : Sang-froid et professionnalisme

Le bureau local Force Ouvrière Justice salut le sang -froid et le professionnalisme des agents des ELSP dans la gestion d’un détenu à l’UHS de Corbeil-Essonnes.

Les faits se sont déroulés le mardi 24 septembre 2024 aux environs de 17h au sein de cette unité hospitalière sécurisée.

En effet, une équipe ELSP a été missionnée pour ramener un détenu au CP de Fleury-Mérogis à l’issue de son hospitalisation.

Lors de sa prise en charge par les agents de la pénitentiaire, il s’est montré particulièrement virulent en refusant les injonctions données. Il a volontaire saisi le GPL d’un collègue pour l’amener au sol. La maitrise a été particulièrement difficile pour contenir l’agressivité du forcené.

Nous déplorons deux collègues blessés dont l’un présente des ecchymoses au poignet et au dos et une forte douleur au genou. L’autre collègue se plaint d’une morsure au niveau du doigt et des griffures à l’avant -bras.

Pour rappel, ce détenu affecté à l’UDV de notre établissement est défavorablement connu de nos services pour des violences, menaces caractérisées à l’encontre des personnels.

Dans la foulée, il a été placé en garde à vue et sera déféré au tribunal ce jour à 13h30.

Le bureau local Force Ouvrière Justice félicite le sang-froid et le professionnalisme des agents dans la gestion de cette agression particulièrement difficile.

Le bureau local Force Ouvrière Justice salut les décisions prises par la Directrice de la sécurité et des détentions dans cet incident majeur.

Le bureau local Force Ouvrière Justice salut la réactivité du parquet.

Le bureau local Force Ouvrière Justice rappelle aux personnels la nécessité de déposer plainte pour envoyer un message de fermeté à une frange de la population pénale qui porte atteinte à l’intégrité physique des personnels.

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Prison de Rennes Femmes : Déclaration liminaire CSA du 24 septembre 2024

Le bureau local FO Justice souhaite entamer ce CSA en adressant ses plus vifs remerciements à l’ensemble des personnels, qui font preuve d’un engagement et d’un professionnalisme remarquables malgré des conditions de travail de plus en plus difficiles.

Depuis des années, les personnels du Centre Pénitentiaire de Rennes subissent des pressions constantes, d’abord dues à un manque d’effectif en personnels.

Situation qui affecte grandement le fonctionnement quotidien de l’établissement, la sécurité des agents, ainsi que la qualité des services et roulement des collègues de détention.

À cela, s’ajoutent des problématiques d’une gravité croissante :

La gestion des détenues souffrant de lourds troubles psychiatriques, ingérables en détention ordinaire, est devenue une véritable épreuve quotidienne. Ces détenues, qui nécessitent une prise en charge spécialisée, sont à la charge d’agents qui ne disposent, ni des ressources nécessaires, ni de formation pour exercer dans ce contexte psychiatrique. Les conséquences pour nos collègues sont lourdes : épuisement physique et mental, confrontations régulières à des comportements imprévisibles et violents, avec des agressions physiques sur les personnels répétées.

Ces profils, qui devraient être pris en charge dans des structures adaptées comme les Unités pour Malades Difficiles (UMD), continuent d’être ignorés malgré des années de revendications de notre organisation. La fermeture de lits dans ces unités et l’absence de solutions pérennes sont une véritable trahison des engagements de l’Administration et de l’Etat. Il est intolérable que des agents pénitentiaires soient ainsi exposés, au quotidien, à des risques qui dépassent largement le cadre de leurs missions.

Cette situation lamentable a déjà beaucoup trop duré. Qu’attendez-vous pour prendre cette aberration au sérieux ? Qu’un agent ne se relève pas ?

FO Justice exige des mesures immédiates et avancées concrètes dans l’intérêt de nos collègues qui font preuve d’un dévouement exemplaire dans ces conditions honteuses.

FO Justice tient par ailleurs, à pointer du doigt les conditions de travail que subissent les personnels depuis le début des travaux, dans le cadre de la création du Quartier de Prise en charge des détenues Radicalisées (QPR) sur l’établissement : bruits incessants, poussière, insécurité sur les mouvements liée aux chantiers. Cela sans anticipation de masques anti poussière et particules fines, ni de bouchons d’oreilles pour les collègues, car la règle veut que l’on reste opérationnel sur le terrain, quitte à perdre en audition (s’agissant des bouchons d’oreilles).

Pas des moindres, ces travaux qui ont débuté il y a plus de 4 ans, mettent lourdement à mal les personnels techniques, déjà en grande souffrance RH, dans un établissement très énergivore en maintenance. L’Administration devrait tenir compte de ces situations et accompagner au mieux, avant d’imposer et d’exiger toujours plus d’agents qui croulent déjà sous une montagne de travail.

FO Justice dénonce fermement cette indifférence totale de l’Etat, davantage préoccupé par sa commande politique que par la santé et la sécurité de ses agents. Le respect de l’Hygiène, de la Sécurité et des Conditions de Travail des personnels, c’est bien sur le papier, ça l’est encore plus sur le terrain.

Enfin, FO Justice s’indigne face à l’indifférence de l’Administration lors des départs en retraite de ses agents, qui ont pourtant exercé des décennies en milieu carcéral avec dévouement. Ces personnels, méritants par la nature exigeante de leurs missions régaliennes, devraient recevoir une reconnaissance à la hauteur de leur engagement. Aujourd’hui, ce sont ces agents eux-mêmes qui organisent un pot de départ, faute d’initiative de l’Administration. Sans cette démarche personnelle, ils quitteraient l’établissement dans l’oubli, et comme c’est le cas aujourd’hui, sans la moindre reconnaissance institutionnelle pour les services rendus.

Face à ces constats alarmants, FO Justice réitère ses revendications :

– Stop au placement de détenu(e)s souffrant de troubles psychiatriques graves et inaptes en détention ordinaire.

– Stop à la fermeture de lits en unités psychiatriques spécialisées.

– Considération et reconnaissance des personnels qui font preuve d’un dévouement exemplaire envers leur institution, en exerçant aujourd’hui leur fonction dans des conditions déplorables.

Les personnels du CP Rennes méritent mieux que le mépris et l’inaction. L’Administration Pénitentiaire doit assumer ses responsabilités et agir immédiatement pour garantir des conditions de travail dignes à ses agents et leur apporter la reconnaissance qu’ils méritent.

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