Monsieur le Directeur, Madame la Directrice
Aujourd’hui les masques tombent.
En effet vous nous menacez de sanctions à la suite du débrayage justifié du jeudi 5 septembre 2024.
Un débrayage faisant suite à la mise en place en marche forcé de l’activité REPAR A LI sur le Bâtiment A.
Malgré les remontées des hommes et des femmes du terrain, les remontées des vrais professionnels de la détention, vous avez fait le choix de maintenir cette activité sur le bâtiment A.
Pour vous la Direction c’est une activité comme les autres, pour nous les professionnels du terrain
c’est une formation se déroulant à l’étage dans une salle d’activité.
Une activité avec un intervenant extérieur sur un étage, regroupant des détenus des deux bâtiments A et B, avec des outils.
Une salle d’activité donnant directement sur la cour de promenade. QUID de la sécurité.
Monsieur le Directeur, Madame la Directrice, vous êtes des AMATEURS.
Quel est le dernier établissement pénitentiaire que vous avez géré ?
Pour César ce fut l’ENAP à Agen, et pour Cléopâtre ce fut le renseignement pénitentiaire à Bordeaux.
Vous n’avez pas les épaules ni l’expérience requise pour gérer le CD du Port, il est encore temps pour vous de partir la tête haute.
Que dire des sanctions que vous brandissez pour donner suite à ce débrayage. Ici nou di a zot n’a point stagiaire, n’a point marmaille l’école pou joué canette dans la cour.
Que dire de cette parole de Cléopâtre indigne d’une Directrice et démontrant le peu de considération envers votre personnel : « Cette activité aura lieu coûte que coûte, ce ne sont pas les surveillants qui commandent ».
Madame, le pa out menace va defende à nous rouve nout bouche quand nou le pa d’accord nou di, nou le pas out zenfant. Nou na pu le syndrome du goyave de France.
Les agents n’abdiqueront pas sous vos menaces, bien au contraire, la cohésion se renforcera dans nos rangs. Nous préférons mourir debout que de vivre à genoux.
NOU LE UN PEP QUI MARCHE DEBOUTE.
Vos menaces de sanctions démontrent votre faiblesse.