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SPIP de l’Essonne Mardi 25 juin 2024 : Compte-rendu de visites

Une délégation FO Justice CPIP s’est rendue au SPIP 91 – ALIP de Courcouronnes le mardi 25 juin 2024. Au cours de cette journée, notre délégation a pu s’entretenir avec les collègues présents ce jour-là (CPIP, PA, ASE) ainsi qu’avec Madame BIDET, cheffe d’antenne, et Madame PELLEGRINI, DFSPIP.

Ce présent compte-rendu a donc été rédigé suite aux observations constatées et aux propos que notre délégation a pu recueillir auprès de l’ensemble des personnes que nous avons pu rencontrer au cours de cette journée.

1. Difficulté(s) rencontrées par les collègues:

CPIP : les CPIP rencontrés nous ont fait part d’une ambiance délétère qui a perduré pendant plusieurs mois, liée à une surcharge de travail et à un manque de communication avec la direction du SPIP. Nos collègues auraient noté une amélioration ces derniers temps.

L’organigramme actuel est de 37 CPIP mais pour un effectif réel au jour de notre visite, de 32 CPIP pour 3 000 mesures. À noter que les effectifs de référence prévoient normalement 48 CPIP pour cette antenne. Chaque CPIP a actuellement en charge environ 90 PPSMJ ; une CPIP contractuelle : 80 PPSMJ !!! Nous sommes donc toujours loin des effectifs de référence puisqu’il manquerait 11 CPIP. La direction du SPIP a demandé 11 sortants d’école et en a obtenu 9.

Pôle TIG : actuellement théoriquement composé de 5 collègues CPIP et d’un RT TIG venant de la PJJ. Cependant, l’effectif réel actuel est de 3 CPIP ETP (dont 1 en CMO lors de notre visite), 1 CPIP à 90 % et 1 CPIP à 80 %. Chaque CPIP a actuellement en charge entre 80 à 90 dossiers environ, mettant les collègues en difficulté pour la bonne gestion des mesures de TIG.

Malgré les nouveaux postes TIG obtenus par le RT TIG, il en manquerait toujours pour pouvoir mettre à exécution ces mesures dans les meilleures conditions possibles. De plus, le quantum d’heures prononcé par les magistrats est en augmentation et les délais d’exécution sont de plus en plus souvent réduits. Nos collègues ont cependant pu obtenir que les sursis probatoires ne leur soient plus affectés.

ASE : l’équipe est actuellement composée de 7 ASE pour environ 270 mesures de surveillance électronique. Il est prévu l’arrivée prochaine d’un 8ème ASE ainsi que d’un brigadier-chef. Compte-tenu de cet effectif, la gestion des alarmes a été transférée au pôle surveillance électronique, engendrant le mécontentement de la part des collègues ASE.

Le binômage est exigée pour la sécurité des collègues ASE que ce soit pour la pose des balises au domicile des placés ou pour les enquêtes. Il leur est d’ailleurs demandé de prioriser les enquêtes par téléphone plutôt qu’en présentiel.

PA : ils sont actuellement au nombre de 7 sur l’antenne (hors siège). Suite à la réintégration d’une adjointe administrative qui était mise à disposition, la direction du SPIP a revu l’organisation du poste d’accueil en mettant en place, un roulement des PA de l’antenne. Les collègues du pôle administratif nous ont fait part de leurs difficultés pour s’organiser dans leurs tâches quotidiennes du fait de cette réorganisation.

DPIP : suite à la mutation d’une DPIP, et du manque de candidat qui aurait postulé sur le SPIP 91, Madame BIDET nous a fait part de son inquiétude sur une éventuelle carence en DPIP pour la rentrée de septembre. À noter également, le départ non remplacé de la DPIP référente MLRV (mission de lutte contre la radicalisation violente).

D’autre part, les 50 % d’agents exigés en présentiel par la charte des temps réécrite récemment par le DISP de Paris, pose problème pour cette ALIP, à l’instar d’autres SPIP qui nous ont également fait remonter cette difficulté d’application, notamment pendant la période des congés scolaires. Les collègues s’inquiètent également sur d’éventuels refus de formation du fait de cette exigence. FO Justice a donc interpellé le DISP sur ce sujet lors de la dernière CSA I, demandant à ce dernier de réévaluer cette décision. La direction se voit également contrainte de retravailler régulièrement les plannings, notamment dès lors d’une absence imprévue (arrêt maladie…). Cependant Monsieur SCOTTO n’a pas souhaité revenir sur l’actuelle charte des temps type malgré les difficultés factuelles que nous avons pu lui faire remonter des terrains. FO Justice demande donc aux collègues de nous informer de tout refus de formation ou de congés sur le motif de cette exigence des 50 % en présentiel. Nous précisons toutefois qu’il a été rappelé que les collègues effectuant des permanences délocalisées sont considérés en présentiel contrairement à ceux en télétravail.

S’agissant du télétravail, ce dernier est dorénavant étendu aux vacances d’automne et de février. Suite aux nombreuses demandes pour les lundis et les vendredis, la direction nous a fait part d’un « embouteillage », notamment pour octroyer les vendredis.

2. Locaux/sécurité

Va se poser prochainement le problème de places, notamment avec l’arrivée de nouveaux collègues CPIP. Un travail est en cours en vue du déménagement du siège afin de pallier ce problème.
Une commission sécurité composée de CPIP, de PA, d’ASE, a le mérite d’exister et de fonctionner correctement au sein de cette antenne. Depuis les émeutes urbaines, un dispositif anti- voiture bélier a été installé devant la porte d’entrée du SPIP, en sus du portique, du sas de sécurité et de l’agent de sécurité. Un exercice incendie a eu lieu récemment. Ce dernier a permis d’évaluer les améliorations à mettre en place en cas d’incendie. Les procédures de sécurité seront et sont régulièrement présentées, notamment lors de l’arrivée de nouveaux collègues au sein de l’antenne. D’autre part, à la demande de la direction et afin d’optimiser la sécurité des collègues, le SPIP a bénéficié de la visite du « référent sécurité » de la préfecture de l’Essonne et son compte-rendu est en attente de réception.

FO Justice remercie Madame BIDET, cheffe d’antenne, Mme PELLEGRINI, DFSPIP, ainsi que les collègues CPIP, PA, ASE pour avoir pris le temps d’échanger avec nous.

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Prison de Beauvais : Inquiétantes découvertes aux parloirs

Le mercredi 17 juillet, un étrange scénario s’est déroulé à la porte de notre établissement.

En effet, lors de l’accueil pour un UVF de 24h de la femme d’un détenu condamné pour des faits de terrorisme, il sera retrouvé, dans ses effets personnels, un couteau de cuisine d’environ 15 cm !! Même si ce sac n’était, apparemment, pas destiné à rentrer dans l’établissement, une question reste en suspens : Qui se promène sur la voie publique avec un couteau de cuisine ?

Le parloir UVF sera maintenu malgré cette découverte !

L’attentat du 05 mars 2019 survenu au CP de Condé-Sur-Sarthe ne nous aurait pas servi de leçon ?

Avec les trois autres couteaux, découverts aux ateliers, en mai dernier : l’établissement va malheureusement agrandir sa collection…

LES FOUILLES AUX PARLOIRS SONT-ELLES PREVISIBLES ?

La planification n’est apparemment pas aléatoire, plus inquiétant encore, les détenus arriveraient à calculer « la récurrence ». En effet, nos pensionnaires connaissent la fréquence des fouilles et peuvent donc les anticipées !

Les détenus les plus sensibles sont même moins fouillés que les autres ! Aller comprendre.

Pas étonnant que ce soit si calme, nous achetons la paix sociale ! La politique « pas de vagues » est donc mis en œuvre jusqu’au parloir.

Faisons confiance aux surveillants, laissons les décider aléatoirement des fouilles ! Arrêtons imediatement cette politique qui met en péril la securité de l’établissement !

Le bureau FO Justice réclame de véritables fouilles aléatoires.

Le bureau FO Justice réclame de la fermeté dans les décisions.

Le bureau FO Justice réclame que le sujet concernant les parloirs soit mis à l’ordre du jour du prochain CSA.

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Prison de Périgueux : Agression !!!

Dimanche 21 juillet en fin de matinée, le ton est monté entre 2 détenus en cours de promenade, une bagarre a failli éclater.

En arrivant sur place les agents s’interposent entre les 2 protagonistes mais l’un d’eux particulièrement excité et provocateur va bousculer un des collègue présent.

Le gradé a quand à lui reçu un coup au visage lors de l’intervention.

L’individu impulsif, n’a cessé de vociférer tout au long de l’intervention et a opposé une forte résistance jusqu’à sa mise en prévention au quartier disciplinaire.

Le syndicat local FORCE OUVRIERE Justice apporte tout son soutien au collègue blessé, qui s’est vu prescrire 2 jours d’ ITT.

Le syndicat local FORCE OUVRIERE Justice félicite l’ensemble des personnels qui sont intervenus afin de mettre un terme à l’incident.

Enfin le syndicat local FORCE OUVRIERE Justice attend une réponse disciplinaire et judiciaire exemplaire pour cet individu bien connu pour des faits de violence notamment sur d’autres personnes détenues.

Il serait souhaitable que toutes les violences commises envers le personnel pénitentiaire soient punies pénalement et de façon systématique. Ce qui est loin d’être le cas actuellement.

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Prison d’Angoulême : Mets-toi à genou !

« Tu ne crois pas en Dieu. Mets-toi à genou. Je vais vous crever » ce sont les premiers mots du détenu envers le gradé ce samedi lors de la distribution du repas

Le Week end dernier, un de nos pensionnaires a lâchement agressé un de nos collègues suite à une bagarre en cours de promenade.

Suite à la CDD, ce dernier a écopé de 30 jours dont 20 avec sursis.

Seulement une semaine après, lors du repas, ledit pensionnaire, se sentant possédé par un démon, a de nouveau violemment agressé trois collègues.

Suite à l’intervention deux collègues ont été pris en charge par l’hôpital pour un coup au visage et l’autre dans les yeux.

Une gestion équipée doit être mise en place pour notre sécurité.

Le syndicat FO souhaite un prompt rétablissement aux collègues et se tient à disposition pour les démarches administratives et judiciaires.

Le syndicat FO tient à féliciter tous les personnels présents lors de cette intervention…

Le syndicat FO exige une sanction exemplaire.

Le syndicat FO exige le transfèrement de l’individu.

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Prison de Toulouse-Seysses : Refus de réintégrer !

Dimanche 21 juillet 2024, lors du tour de promenade unique de l’après midi sur le bâtiment MAH2, il s’est produit un refus de réintégrer suite à un début de rixe !

En effet , lors de la mise en place , le brigadier chef encadrement voit un début de bagarre entre eux.C’est alors qu’il s’efforce de leur crier en leur disant que si ça continue, la promenade remontera ! Malgré ses injonctions, cinq minutes plus tard , alors que la mise en place se terminait, ça repart de plus belle ! Il est alors décidé à ce moment-là de faire remonter les détenus !

Pas moins de 82 détenus refuseront de réintégrer !

Le gradé rend compte à la permanence et :

les ERIS sont appelés afin de mettre fin à cet incident !

Une fois les ERIS en bâtiment, l’opération est lancée afin de faire revenir tout ce petit monde dans leur cellule ! tout se déroule bien . Plus personne sur cour aux alentours de 17h00 !

2 « meneurs » seront identifiés et seront placés au Quartier Disciplinaire !

FO JUSTICE SEYSSES félicite l’ensemble des agents pour le professionnalisme et le sang froid qui ont été de rigueur !

FO JUSTICE SEYSSES félicite et remercie les ERIS pour leur travail ! Bravo messieurs !

FO JUSTICE SEYSSES demande à ce que les 2 dits « meneurs » soit sanctionnés à la hauteur des faits et qu’à l’issue un transfert soit de rigueur.

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