Jour : 24 novembre 2023

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Prison de Baie-Mahault : Cérémonie d’investiture

Cher(e)s Collègues,

Jeudi 23 novembre 2023, une belle cérémonie a été organisée en grande pompe pour la mise en place officielle de la Directrice du Centre Pénitentiaire de Baie-Mahault. Beaucoup d’officiels des autres administrations de Guadeloupe étaient présents.

Le Syndicat Local FO Justice Bémao présente ses sincères félicitations à la Directrice. Le choix de Baie-Mahault n’est pas simple ; un établissement atypique avec un fonctionnement tout aussi atypique. Nous espérons que les quelques années qu’elle devra passer avec nous permettront de redonner à notre Centre Pénitentiaire une nouvelle image, un nouvel élan.

FO Justice Bémao espère aussi que, sous cette nouvelle gouvernance, les agents de Bémao gagneront en respect et en reconnaissance ; des mots qui manquent envers un personnel de plus en plus que lessivé et démotivé.

La fête était belle, félicitations à tout va, récompenses à qui veut. Cependant, le Syndicat Local FO Justice Bémao se fait l’écho des nombreux collègues qui se posent la question suivante : n’y a-t-il aucun personnel de détention, d’administratif, de CPIP ou encore de technique qui mérite une récompense ? Ainsi, nous répéterons mot pour mot la pensée des collègues : « ce sont toujours les mêmes qui sont mis à l’honneur ».

Pour FO Justice Bémao la question posée par les collègues est légitime. Et nous comprenons parfaitement leur sentiment d’abandon, l’idée que personne ne se soucie des agents de détention, de l’administratif enfermé dans son bureau, ou encore les va-et-vient des CPIP et des techniques en détention. Car beaucoup d’anciens personnels (PS, PA, PT, CPIP) sont partis à la retraite sans un simple « merci », dans l’anonymat complet, malgré le travail exceptionnel qu’ils ont fourni. Il faut vraiment que les choses changent, pour une équité parfaite.

Par ailleurs, FO Justice Bémao vous informe que les Organisations syndicales ont été reçues par la Directrice de la DSPOM. Un entretien à la va vite, une politesse avant les festivités. Nous espérons bien la revoir bientôt afin de lui exposer à nouveau nos doléances.

NOU PALÉ, NOU PA BABYÉ…

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Prison de Paris-la-Santé : Agression sur personnel

Ce jour, à 7h30, un agent qui faisait son ouverture au 1er SUD QH6, lors de son contrôle de présence, a senti une odeur de brulé et a pu remarquer un tas de cendre au niveau de la cellule.

L’agent a, en toute logique, demandé pourquoi il y avait une forte odeur à l’occupant de la cellule, et c’est à ce moment-là, que le détenu, sans un mot, lui a couru dessus pour lui asséner plusieurs coups de poing au niveau du visage, blessant ainsi notre collègue…

C’est inacceptable !!!

Son intention était claire : « casser du bleu » ! Il a fallu attendre les renforts pour mettre fin à l’incident, et le monter au quartier disciplinaire.

Encore une lâche agression au sein de notre établissement, les conditions de travail à PLS sont intenables. Notre pauvre collègue a dû ouvrir deux étages et au final il se fait agresser alors qu’il ne faisait que son travail…

Nous sommes cruellement en manque d’agents, mais fort heureusement le projet de FO JUSTICE avec la catégorie B et une revalorisation de nos salaires nous laisse un brin d’espoir pour recruter massivement au sein de nos établissements pénitentiaires.

Ce n’est pas en proposant un plan de continuité où l’on supprime des postes et des personnels présents que cela va changer les choses, la sécurité est PRIMORDIALE !!!

Force Ouvrière Justice salut le professionnalisme et le sang-froid des agents lors de cette intervention.

Force Ouvrière Justice exige une sanction judiciaire rapide et ferme !!!

Force Ouvrière Justice accompagnera les agents dans leurs différentes démarches administratives et judiciaires.

Force Ouvrière Justice insiste sur la nécessité absolue de porter plainte à chaque fait de violence, quel qu’il soit, commis à l’encontre des personnels dépositaires de l’autorité publique que nous sommes.

Aucune banalisation ne doit avoir pignon sur rue dans nos coursives !

Il est grand temps que notre autorité soit respectée et notre intégrité préservée !

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Prison de Grasse : Des sanctions à la hauteur des agressions

Dans l’exercice de notre profession, les agressions du personnel sont malheureusement trop fréquentes. Mais elles ne doivent pas être, pour autant, considérées comme normales, et encore moins être banalisées.

Quelle que soit la forme, verbale ou physique, de l’agression, quelle que soit son intensité ou sa gravité, elle doit être systématiquement dénoncée par le biais d’écrits professionnels et donner lieu à des poursuites disciplinaires et pénales.

En effet, les conséquences les plus visibles sont celles qui entrainent des blessures d’ordre physique mais les répercussions psychologiques, qui ne sont pas perceptibles à l’œil nu, s’avèrent généralement plus dévastatrices et surtout indélébiles !

POUR FO JUSTICE, IL EST INDISPENSABLE ET URGENT DE FAIRE FACE AUX AGRESSIONS ET DE LES COMBATTRE !

Au sein de l’établissement cette bataille doit être menée de concert avec la Direction qui se DOIT d’apporter une réponse forte à destination de ces agresseurs notamment lors de la tenue des commissions de discipline.

LES PERSONNELS ATTENDENT DES SANCTIONS EXEMPLAIRES AVEC DES PEINES DISSUASIVES DE QUARTIER DISCIPLINAIRE !

Actuellement, les personnels victimes de leurs agresseurs ont le sentiment de ne pas être suffisamment soutenus par la Direction, les plongeant dans le désarroi et l’incompréhension à l’image d’incidents récents :

o 29 octobre 2023 : un détenu particulièrement énervé, suite à une altercation avec le surveillant d’étage quelques heures plus tôt, porte gratuitement un coup de poing au visage du collègue venu s’enquérir de ses difficultés. Dans la tentative de maîtrise, il atteindra également le visage d’un autre collègue venu en renfort.

SANCTION : 20 jours fermes de cellule disciplinaire et 10 jours de sursis. Détenu connu pour des actes de violences entre personnes détenues et insultes répétées envers les personnels.

o Jeudi 17 avril 2023 : la surveillante, effectuant un état des lieux d’une cellule doublée, constate la présence d’un téléphone portable mais n’a pas le temps de s’en saisir. Son propriétaire s’empresse de le récupérer et de le camoufler. Elle essaiera en vain de se faire remettre l’objet mais face à ce refus elle prend la décision de demander des renforts par radiotéléphonie. Les deux protagonistes tentent de subtiliser le Motorola et de repousser vigoureusement la collègue à l’extérieur de la cellule. Faisant preuve de sang-froid et de ténacité elle réussira à s’opposer jusqu’à l’arrivée des renforts.

SANCTION : 20 jours fermes de cellule disciplinaire et 10 jours de sursis pour chacun. L’un des deux détenus ayant été condamné pénalement pour des faits d’agression sur personnels en 2022.

MADAME LA DIRECTRICE, CES SANCTIONS NE SONT PAS À LA HAUTEUR DES ACTES VIOLENTS !

FO Justice réaffirme la nécessité de sanctionner lourdement chacune des agressions dirigées vers le personnel, d’engager des procédures pénales et de transférer dans les plus brefs délais leurs auteurs.

FO Justice attend de la Direction des sanctions de cellules disciplinaires au quantum maximal pour tout acte de violence, ceci afin de montrer son soutien, son accompagnement aux personnels.

FO Justice renouvelle ses félicitations à tous les personnels qui, au quotidien, font preuve de sang-froid et de professionnalisme notamment lors de situations conflictuelles ou violentes.

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