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Recrutement sans concours : Adjoints Administratifs

Le Syndicat National FO JusticePersonnels Administratifs, vous informe de l’organisation d’un recrutement sans concours d’adjoints administratifs au ministère de la justice, au titre de l’année 2023.

Le recrutement sans concours est ouvert aux candidats, sans conditions de diplôme, remplissant l’ensemble des conditions générales suivantes :

– posséder la nationalité française ou être ressortissant d’un des Etats membres de l’Union européenne ou de l’espace économique européen ;

– jouir de ses droits civiques et électoraux (droit de vote, d’élection et d’éligibilité) en France ou dans son pays d’origine ;

– se trouver en position régulière au regard du code du service national ;

– n’avoir fait l’objet d’aucune condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire qui soit incompatible avec les fonctions exercées ;

– remplir les conditions d’aptitude physique exigées pour l’exercice de la fonction.

Attention : l’inscription se fait en deux étapes obligatoires

1° Une étape de “préinscription” de préférence par voie électronique

2° Une étape de “validation des inscriptions” par l’envoi en courriel des documents énumérés dans l’arrêté d’ouverture et la notice

Préinscription en ligne cliquez ici

  •  Pour valider votre préinscription vous devez transmettre obligatoirement par courriel au plus tard le 27 avril 2023, le dossier d’inscription complété à l’adresse fonctionnelle suivante : justice-rsc.sg@justice.gouv.fr

Les postes proposés lors de l’affectation seront majoritairement situés à la direction des services judiciaires et principalement dans les ressorts suivants :

– Provence-Alpes-Côte-D’azur ;

– Île-de-France ;

– Grand-Est.

Les postes pourront être proposés en administration centrale et en services déconcentrés.

Pour plus d’informations cliquez ici

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Prison de Fleury-Mérogis : Nuit enflammée !

Les feux de cellules deviennent contagieux sur la maison d’arrêt de Fleury- Mérogis et les personnels pénitentiaires ont du mal à éteindre cette « flambée » de violence volontaire qui met en péril leur sécurité et les personnes détenues dont ils ont la charge.

Et le bâtiment D1 ne fait pas exception à cette recrudescence de « pyromanes » qui rend de plus en plus incandescent le quotidien des personnels de jour comme de nuit.

En effet, le vendredi 24 mars 2023 vers 23 h, l’agent rondier est alerté par des bruits en provenance d’une cellule située au quartier arrivant.

Lors de son contrôle à l’œilleton, notre collègue constate que l’ensemble du mobilier de la cellule occupée par un seul détenu a été dégradé : la vitre de la fenêtre a été brisée, le frigo renversé, la cabine téléphonique et la télé cassées, etc.

A peine avoir avisé le gradé de cette dégradation en cellule que les personnels observèrent une épaisse fumée noire qui se propagea rapidement sur l’aile du quartier arrivant.

Sur les instructions du gradé de nuit, les agents s’équipèrent de la tenue réglementaire pour extirper avec beaucoup de difficultés le pyromane qui s’était réfugié au fond de la cellule.

L’intervention fut particulièrement délicate et périlleuse en raison notamment des conditions rendues difficiles dans la cellule par la fumée noire et épaisse émanant du matelas, des divers mobiliers qui jonchaient le sol et l’inertie du pyromane aux ordres donnés.

Grâce à la réactivité, au professionnalisme et au sang-froid des agents tous corps et grades confondus, Force Ouvrière Justice ne déplore aucun blessé dans nos rangs.

L’incendiaire a été pris en charge par les pompiers et le SAMU. Il a été conduit aux urgences

Ce geste délibéré et irresponsable aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves sur l’intégrité physique des collègues et des personnes détenues dont nous avons la charge.

Le bureau local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble des acteurs pour la gestion de cet incident et souhaite des récompenses à la hauteur de leur investissement.

Le bureau local Force Ouvrière Justice dénonce ces agissements à caractère délictueux qui mettent en péril la sécurité et qui semble se propager au sein de notre établissement pénitentiaire.

Le bureau local Force Ouvrière Justice demande un message de fermeté et dissuasif à l’encontre de la population pénale au regard des risques encourus tant pour le personnel que pour la sécurité de notre établissement.

Le bureau local Force Ouvrière Justice insiste sur la nécessité de poursuivre les actions de formation en ce sens pour répondre aux exigences et à la réalité carcérale.

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Prison du Mans : Alerte au lama !!!

Le 23 Mars vers 17h45, lors de la distribution du repas en MAH 2, le ton monte entre le surveillant d’étage et le détenu E. qui est mécontent que le collègue refuse de faire passer des choses entre les cellules.

Deux semaines auparavant, le collègue avait trouvé dans cette cellule 3 portables et avait rédigé un CRI. Le détenu s’en souvenant, agresse lâchement notre collègue en lui crachant dessus au niveau du visage à DEUX REPRISES !!!

Visiblement, notre client s’est pris pour un LAMA.

Résultats des courses, une élève venue en renfort est blessée et le collègue est choqué psychologiquement.

FO JUSTICE le Mans tient à féliciter le professionnalisme des agents et souhaite aux deux collègues un bon rétablissement.

FO JUSTICE le Mans demande à ce que les détenus immatures de cette cellule soit séparés et que l’agresseur soit transféré à l’issu de son QD.

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Prison de Nantes : 24 heures chrono

Ce jeudi 23 mars 2023 le QMA a eu le plaisir d’accueillir une nouvelle pensionnaire.

En l’espace de 24 heures cette demoiselle de 23 ans est partie pour intégrer le guiness book.

Avant de partir à 12h en extraction judiciaire ce vendredi cette dernière fait une tentative de suicide et s’amuse à se cogner la tête contre les carreaux une fois placée en salle d’attente.

Arrivée au vestiaire et impatiente de partir elle s’est cognée la tête contre la porte de la salle d’attente.

Ce sont ensuite nos collègues du PREJ de Nantes qui découvriront cette charmante pensionnaire. A la sortie du tribunal coups et crachats qui seront sa marque de fabrique une fois rentrée au QMA.

Vers 18h alors qu’elle a été placée au quartier disciplinaire suite à son comportement en extraction elle fera une nouvelle tentative de suicide. Notre gradée de quart et nos collègues MAF seront à leur tour agressées par cette « sauvageonne » alors qu’elles lui prêtaient assistance.

Insultes, menaces, tentative d’agression, bousculades et sa petite touche personnelle avec ses crachats.

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes apporte son soutien aux collègues PREJ, nos mafettes et notre Gradée victimes de cette détenue.

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes félicite l’ensemble des personnels pour leur sang-froid et professionnalisme face à cette personne.

Le syndicat local FO justice du CP de Nantes s’inquiète que depuis quelques mois la MAF devienne une annexe psychiatrique et espère des suites judiciaires rapides et un placement en structure adaptée.

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CAP des Surveillants et Brigadiers : Divergence en matière de priorités en PACA-Corse

La note de lancement de la campagne de mobilité des surveillants et surveillants brigadiers du premier semestre 2023 vient de voir le jour. C’est la douche froide ! Seulement 44 postes sont alloués à la PACA-Corse ce qui est largement insuffisant.

Malgré les difficultés de recrutement qui touchent fortement notre administration empêchant de pallier les départs à la retraite, l’impact des promotions et des mutations, les priorisations annoncées nous paraissent clairement inadaptées.

En effet, au regard des postes ouverts pour la PACA, on constate, hormis pour le CD de Casabianda et la MA de Gap, que ceux-ci ne visent qu’à couvrir exclusivement des missions hors détention :

  • Les extractions judiciaires
  • Les alternatives à l’incarcération (astreintes obligent)
  • Les ESP et l’ouverture d’une SAS.

Alors que nos Maisons d’Arrêt (MA) et Quartiers MA connaissent une augmentation constante des taux de surencombrement et que les taux de couverture de nos établissements ne cessent de chuter, notre DI fait le choix de privilégier ces missions externes.

L’UISP FO JUSTICE PACA-CORSE

demande le gel du déploiement des ESP tant que la moyenne

des taux de couverture des établissements de la PACA ne sera

pas supérieur à 94 %

Sans vouloir remettre en cause l’importance de ces missions annexes et les difficultés rencontrées par ces agents pour l’UISP FO Justice LA DÉTENTION EST, ET DOIT RESTER, LE CŒUR DE NOTRE MÉTIER.

Si nous n’avons pas les personnels pour couvrir l’ensemble des extractions judiciaires, tant pis pour les magistrats.

Le nombre d’Impossibilités De Faire sera plus important !

Pour l’ UISP FO Justice PACA-Corse, il est fondamental d’assurer la couverture des postes de détention afin que nos collègues puissent travailler en sécurité dans nos détentions manifestement surchargées. Les magistrats n’auront qu’à faire plus de visioconférences afin de limiter les extractions !

S’agissant des surveillants en SPIP : Arrêtons de leur donner des missions qui ne leur incombent pas ! Arrêtons de leur faire perdre du temps à justifier de façon tatillonne leurs déplacements et ainsi ils pourront peut-être assurer les placements sous bracelet électronique plus facilement.

Quant aux ESP, même si nous y sommes favorables, on ne peut accepter de déplacer des agents de détention pour les mettre sur ces missions alors que le taux moyen de couverture des établissements de la PACA Corse est de 92 % dont 6 établissements en dessous de 91 % (85 % pour le CD de Casabianda).

Notre Ministre nous a annoncé une réforme indemnitaire et statutaire d’envergure afin de rendre notre profession plus attractive. Mais ses effets ne se feront pas sentir de suite, notre DI et la DAP doivent prendre conscience que les manques en personnels vont perdurer encore quelque temps et qu’il est indispensable et urgent de geler le déploiement des nouvelles missions au profit des détentions.

ll est vrai qu’en 2018, si nous avions obtenu la catégorie B, nous aurions gagné 5 ans et ne connaîtrions pas les problèmes de recrutements actuels. Les mêmes qui agissaient en 2018, par posture partisane, tentent de retarder, voire dénaturer la réforme en cours.

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