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Prison de Bayonne : Mise en danger des personnels, catastrophe évitée …

Ce samedi 28 janvier, nous avons évité une catastrophe. Vers 22h00, une odeur de fumée alerte les collègues. Il s’avère, que de la fumée, sort d’une cellule occupée par un détenu arrivé deux jours plus tôt. Le 1er surveillant de permanence est immédiatement appelé, il autorise les agents à prendre la clef d’intervention. Comment s’organiser lorsqu’en détention il n’y a qu’un rondier et un agent au SAS ? Et bien on fait au mieux ! Le rondier s’est équipé, le collègue du SAS à « déverrouiller les grilles » pour être en soutien au plus près de l’intervention.

Le collègue équipé est entré dans la cellule afin de porter secours à la personne détenue, la fumée est abondante, la visibilité nulle. Il ne le trouve pas. Il décide de sortir le matelas et retourne dans la cellule. Il aperçoit alors sur le rebord de la fenêtre, un pied.

« Le détenu s’est réfugié dans l’encadrement de la fenêtre à l’extérieur et l’a refermé. »

Il le saisi et le sort de la cellule. Il est placé en cellule d’attente jusqu’à l’arrivée du 1er surveillant puis placé au QD.

Un collègue incommodé par les fumées a été pris en charge par les pompiers présents. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement

Toujours suite à la problématique des nuits à trois agents, la rupture de contact avec les collègues en détention, « personne pour faire le lien, tenir informé », pas de standard téléphonique puisqu’il est au SAS. De plus, l’ouverture du boitier « Ramsès » a déclenché une alarme Police, pas moins de 6 patrouilles se sont présentées à l’établissement sans que le portier ne puisse apporter des d’informations complémentaires « c’est un feu de cellule ».

Avec les départs à la retraite de nombreux collègues dans les mois à venir, allez-vous nous faire faire les nuits à 2 ? NON !!! STOP au ridicule, STOP à cette gestion ou les priorités de notre administration ne sont pas celles des personnels.

Les personnels ne doivent pas être les victimes d’une profession aux abois, qui ne fait rêver personne et dont les recrutements ne suffisent pas à combler les départs.

Ce n’est pas faute d’avoir averti, ce n’est pas faute d’avoir fait des propositions. Les directions successives ont validé et organisé la généralisation des nuits à 3 agents, en prenant sur la bête pour les nouvelles missions. En faisant des équipes postées à 4, ce qui a pour effet que dès qu’il y a un absent difficile de combler, en envoyant coute que coute des agents en formation mais surtout en occultant une mise en danger des personnels.

Le SL FO Justice félicite tous les personnels pour leur professionnalisme et demande qu’ils soient récompensés.

Le SL FO Justice réitère sa demande de priorisation des missions à la direction, le cœur de notre métier étant la détention.

Le SL FO Justice exige que les nuits à 4 soient appliquées selon l’accord du 11 mai 2009.

Lire le communiqué 

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STANLEY, DAP, DISP, DPIP, CPIP, ASE : Qui fait quoi dans la mesure des bracelets anti-rapprochement ?

À ce jour la mesure phare du gouvernement, le bracelet Anti-Rapprochement est en plein boum dans certaines juridictions.

On ne peut que constater le désastre de la gestion de celle-ci.

Une fiche navette en guise de liaison entre les greffes des juridictions, les greffes d’établissements, les associations de victimes, les SPIP, les parquets . Et tout ce petit monde à la queleuleu pour que le prestataire privé STANLEY ait les informations nécessaires à la mise en place.

Mise en place qui après plusieurs mails envoyés avec cette fiche n’est pas prise en compte dans sa totalité. On constate , une fois de plus, une faille dans la gestion de STANLEY, ce qui devient une fâcheuse habitude et une perte de temps pour les agents de terrain.

Des rapports d’incidents à répétition sans aucune directive claire de la part du prestataire, par exe mple des CRI avec la mention « auteur non capté de 11h à 18 h, retour de la localisation LBS incident clos » et à cette question-là, la DAP répond « ce n’est pas dans les attributions du marché, c’est aux agents de terrain de faire l’analyse de la situation ».

Donc incident clos veut dire que celui-ci est fermé par STANLEY et que donc la main est donnée à on ne sait qui en DISP. Mais où allons-nous ?

Mais depuis quand cela est donc décidé ? pourquoi ne pas avoir fait une directive claire ? réponse de la DAP « nous ne communiquons pas avec les agents de terrain mais avec les DISP » alors la question est donc : MAIS QUE FONT LES DISP ??

Où est la directive quant à la gestion des incidents, où allons-nous ? qui sont les professionnels de la surveillance électronique et de l’interprétation des défaillances éventuelles des dispositifs ?

Les ASE, CPIP, DPIP ne sont pas des agents ayant pour compétence d’analyser et d’interpréter le bon fonctionnement du matériel de surveillance, aucune formation dans ce sens n’est proposée à ce-jour.

Il est donc temps pour nos DISP de bien vouloir prendre des directives sur les recommandations de la DAP et de décider qui doit interpréter les incidents envoyés par STANLEY (Cadre DISP, DPIP, CPIP, surveillant), et assurer une formation de ses agents en tant qu’analyste du système de la S.E.

Pour FO il n’est pas de la responsabilité des agents en SPIP de définir si une intervention est nécessaire et de l’urgence de celle-ci.

FO réclame un éclaircissement sur les pratiques à adopter à la DAP pour nos DISP et à nos DISP la mise en place de celles-ci.

FO est conscient des pratiques locales (ruralité, nombre de placements journalier, moyen RH, parc automobile) et de la difficulté d’imposer une pratique nationale, mais il est important que la pratique de base soit la même pour tout le monde.

Pour FO le prestataire STANLEY doit être tout aussi compétent que les Pôles centralisateurs de la surveillance électronique ce qui à ce jour n’est pas le cas.

Lire le communiqué